Reprise du message précédent :

Je sais pas si c'est une étudiante, on sait juste qu'elle a plus de 26 ans parce que devant un autoportrait de Rembrandt elle nous a fait jouer à "quel âge a-t-il à votre avis ?". Puis après que l'on se soit tous les cinq largement trompés ("40 ans ?" "45 ans ?" ) elle nous a dit qu'il avait 26 ans et qu'il était plus jeune qu'elle.

 
Ce qui semble sûr, ce sont les termes du contrat (il a été conservé) : il prévoit un paiement de 60 000 livres (en 4 échéances) mais un avenant du même jour réduit la somme à 54 000 livres avec un bonus de 6 000 livres à la discrétion de la Reine.
 
Pas trouvé d'info sur la bonne ou mauvaise exécution du contrat mais on peut supposer que cette histoire de 10% procède d'une confusion avec la réduction de l'avenant.

Merci d'avoir cherché.    

 
Pareil avec Versailles
 
Un fournisseur le privatise pour l'anniversaire de la boite.
Visite guidée, avec des personnages en costumes. La plupart des participants scotchés aux buffets, et ceux qui suivaient la visite régulièrement rappelés à l'ordre parce que le guide n'arrivait pas à se faire entendre.

Le Versailles éternel, somme toute !

Nuits des musées  samedi ! https://nuitdesmusees.culture.gouv.fr/ Je viens seulement de percuter en recevant la newsletter de la BNF. Pour les parisiens : https://www.sortiraparis.com/actual [...] -gratuites
 

Merci pour l'info

J'ai pécho 2 entrées pour le musée Nissim de Camondo à 21h (dernières places, le reste des créneaux était pris) et 2 autres pour le musée des Arts déco à 18h. Plus qu'à trouver où manger entre les deux et éventuellement un 3ème lieu où jeter un oeil en passant. J'étais allé voir en premier la Conciergerie pour l'expo sur la gastronomie et "2 démonstrations de pâtisserie autour du chou chantilly proposées par Le Cordon Bleu Paris" mais c'est déjà plein à toutes les heures.    
 

Tu vas passer chez Robial ? Aux poils ?
Ou la collection permanente ?
Nissim, on a fini nos cours de 14-19h sinon je t'aurais fait visiter les écuries où on a nos ateliers  

Instant promo

L'intention était de jeter un oeil à Robial puis d'aller aux poils et sauter les collections permanentes que l'on a vues il y a pas si longtemps. Puis je vois sur les billets que l'entrée n'inclut que Robial et les collections. Peut-être que la maquette avait été faite avant le début des poils et qu'on pourra quand même la voir. Puis madame me dit que je confonds avec un autre musée et qu'on n'a jamais vu la collec' permanente. Donc finalement on verra peut-être les 3, auquel cas plus besoin de chercher autre chose, on aura juste le temps de manger un morceau entre les Arts déco et Nissim.

Rhôôôô dommage.  
 
Edit : pour de la vraie promo, faut mettre le lien.  

Drap!

+1

Bonjour et bienvenue

Puisqu'on était dans l'art contemporain (et puis je me dis que Naldo connaît peut-être on sait jamais), je vois qu'il y a un artiste qui était en résidence à Jussieu Sorbonne Université et qui clôture avec une exposition :

Je suis un peu par la description (il faut dire qu'elle est écrite avec le cul).

Je suis encore plus par comment on fait pour y aller, c'est un jeu de piste en fait déjà j'ai loupé le bandeau au milieu de la page (mon œil à sauté par dessus en interprétant ça comme une séparation entre résumé et article) donc j'ai atterri en bas en me demandant pourquoi on m'avait pas dit où c'est. En y revenant, j'apprends que ça se passe à La Passerelle sur le campus Pierre et Marie Curie, mais si vous n'êtes jamais allés à Jussieu, c'est un genre de labyrinthe géant sur x niveaux de whatcentmille mètres carrés.

En tout cas c'est l'occasion d'apprendre qu'il y a donc une galerie d'art (a priori réservée aux étudiants ?) qui s'appelle « La Passerelle » sur le campus, et en cherchant le plan j'ai trouvé qu'elle est entre les amphis 24 et 34A (ça c'est bon je vois où c'est sur le plan), « niveau Jussieu » (?). Je comptais passer sur le campus un de ces quatre, faut que je trouve la motivation, j'en profiterai pour voir si c'est ouvert.

Jusqu'ici, je suis souvent assez perplexe/déçue devant l'art numérique, j'ai encore rien trouvé qui me parle.

Je connais pas du tout.
En feuilletant rapidos, je ne suis surpris de rien mais j'avoue que j'ai pas vu sa dernière expo à la Sorbonne donc. C'est bien ?
En tout cas, lucky him d'avoir eu la résidence. J'ai tenté deux fois d'avoir des résidences dans des universités de sciences, j'ai jamais été même pré sélectionné.

Le futur de Beaubourg se dessine
https://www.telerama.fr/sortir/plus [...] 015486.php

J'ai pas vu, j'essaierai de me motiver à faire un tour.
J'ai pas trop compris ce qu'il y aurait à voir, j'espère qu'il y a le discours autour parce que sinon (et même avec j'en sais rien), comme tu dis, ça n'a pas l'air surprenant.

Y'a de ça. Les mêmes mots clés ("éthique" ), les mêmes réf ("Mc Luhan" )depuis...
Bon après, y'a peut être des formes "nouvelles", des angles ou accents nouveaux, on a pas vu . On pourrait me reprocher de vouloir toujours voir de nouvelles formes, de nouvelles réf, mais j'aime aussi la gravure et les sujets classiques parfois

Ce qui m'ennuie davantage, pour pas dire pire, ce sont les attributs/fonctions : "hacker", "codeur".
C'est comme certaines ou certains artistes qu'on définit comme "artiste et sociologue" "l'artiste ethnologue".
Vazy le gars ou la meuf ils sont partis 2 mois dans une forêt, ils ont rencontré une famille d'autochtones, ils ont pris leur portraits, ils obtiennent direk leur brevet d'ethnologues

Déjà hacker ça se mérite. White hat ou black hat on s'en fiche, mais c'est plutôt à tes pairs de reconnaître tes qualités et aptitudes. Pas à toi de la ramener. C'est comme dans le sport notamment le basket, celles et ceux qui se trouvent des surnoms. Mais c'est au public et à tes pairs de te nommer, de te définir, pas à toi. Streetcred ou je sais pas, mais ça m'énerve toujours.
Si vous voyez un texte à mon nom avec "l'artiste sportif" bah sachez que c'est pas moi qui l'ait écrit et que ça m'énerve de lire ça.

Et "s'amuse à" : toujours préciser qu'au cas où tu trouverais ça sans intérêt, ce sera parce que t'avais pas compris que c'était ironique.

En même temps, on peut en dire autant de l'appellation "artiste".

Codeur web autodidacte, hacker éthique et amateur de sciences, il cumule les poncifs idiots effectivement, je suis allé voir, je faisais franchement mieux avec mon Mac en 89. Je suis très bon client, mon curseur d'acceptation va du super niais au très élaboré, mais si je devais caricaturer ce quart de siècle, j'accentuerai à peine sur le côté recyclage, incompétence et auto-proclamé.

Perché ! Tu peux pas me toucher, j'ai mon brevet d'artiste avec le logo du Ministère de la culture !

Auto proclamé, c'est le terme que je cherchais  

Après on lui tombe dessus, ça se trouve il est jontil et son travail est bien. Le pauvre prend pour "tous les autres."

Ho nul doute qu'il soit sympathique mais de ce que je vois, je trouve ça un poil facile, le coup de "l'accident numérique".
 
Au fait, vous avez ouïe cette polémique ? Je trouve ça assez joli, mais dramatiquement statique, c bien une preuve de l'impersonnel.
 
https://www.01net.com/actualites/un [...] mique.html

L'artiste c'est pas le codeur/dév de l'App ?
Mais en même temps, ça me piège car l'artiste du tableau c'est pas le fabriquant du pinceau (ou de la toile, ou les apprentis qui broient les pigments)

Non, il utilise tout bêtement (sic) Midjourney, avec un travail de tri en aval absolument colossal (7000 images triées pour ce seul tableau, je crois qu'il a dit), mais il revendique le boulot en amont et il a sévèrement protégé ses mots-clés, qui sont pour lui la véritable part de création perso.

 
Alors ça c'est quelque chose que j'ai remarqué en humanités numériques, c'est le fait qu'on cite toujours la même demi-douzaine de références et d'exemples (dont McLuhan) comme des trucs fondateurs (l'index Thomisticus de Roberto Busa avec IBM, Graphesis de Joanna Drucker). Quand on creuse un peu, ou même par sérendipité en cherchant autre chose, on trouve des tas d'autres projets ou textes dont personne ne parle parce qu'ils sont restés enfermés dans leur propre discipline.  
 
Mes hypothèses là-dessus, c'est que :
(1) beaucoup de gens qui écrivent sur le sujet ont lu des dérivés de la même synthèse et ne sont pas allés chercher beaucoup plus loin
(2) pas mal de théoriciens du sujet sont issus des mêmes cursus et n'ont pas été exposés à des projets qui peuvent avoir été faits dans des disciplines un peu « loin » de leurs spécialités
(3) dans les disciplines elles-mêmes, quand on s'interroge sur les humanités numériques, on va aller lire les deux-trois synthèses classiques parce que c'est ce qu'on trouve facilement, cf (1) et on ne s'imagine pas qu'on pourrait trouver des trucs intéressants plus près de soi
 
C'est peut-être le même phénomène dans certaines disciplines artistiques, où tout le monde lit la même synthèse avec trois citations de McLuhan et je sais plus comment il s'appelle sur la sémantique visuelle, mais 1. si tu vas pas chercher plus loin évidemment tout le monde cite la même chose et souvent sans avoir lu le texte d'origine et 2. en plus les synthèses sont pas forcément faites par des artistes (par ex. par des profs de communication) donc peuvent louper des concepts développés dans l'art et 3. les artistes eux-mêmes ont peut-être du mal à faire le lien avec des recherches dans le domaine artistique qui se feraient avec d'autres mots.  
 
OK ça fait un peu confus tout ça  
 

 
Le truc c'est qu'un graveur ou un peintre classique on peut y trouver des intérêts liés au medium. Dans beaucoup d'œuvres d'art contemporain, le plaisir visuel n'est pas instantané et « l'intérêt » qu'on va chercher ça sera un angle surprenant, une idée à laquelle on n'aurait pas pensé, etc.

 
Vraie question (elle se pose) : tu fais quoi des dudebros et dudettes auteurs des milliers d'images utilisées (sans aucun souci du droit d'auteur) pour entraîner l'application en question ?

Depuis que les cultivateurs d'iris ont décidé de laisser en roue libre Vincent van Gogh, tout va mal !

Pirouette cacahuète, mais n'empêche, ce que tu dis à propos du codeur/hacker autoproclamé rejoint ce que beaucoup diront des artistes contemporains ("il se proclame artiste ? juste parce qu'il a planté un clou dans le mur ?" ).

Si une partie de l'oeuvre, aussi petite soit-elle, est reconnaissable par l'auteur d'origine et qu'elle n'est pas libre de droits, j'imagine que ça va déboucher sur le même genre de loi que pour les samples dans la musique. Mais si rien n'est vraiment identique dans le produit final à l'une ou plusieurs des images ingérées par le logiciel, je suppose que c'est open bar.  

 
Je pense que c'est l'une des clés : comme les algos d'apprentissage fonctionnent comme des boîtes noires (on sait qu'ils « apprennent » mais rarement exactement ce qu'ils « retiennent » et selon quels critères) le résultat est inégal. Si tu fais une demande qui renvoie à un style précis et que le programme associe ça à très peu d'images, le résultat sera très proche d'images existantes, alors que si la demande est complexe et oblige à cumuler des critères en théorie incompatibles les uns avec les autres, tu vas recoller beaucoup plus de bouts de trucs différents.  
 
J'imagine qu'il est possible d'introduire une vérification en fin de processus « au fait, vérifie que la similarité avec les images de ton set de départ est au maximum de x % » (et encore, faudra définir comment on calcule ça, mais on a déjà des algos qui cherchent des « images qui ressemblent »).  
 
Une autre parade évoquée quand la question s'est posée serait une version dédiée dont le mainteneur certifie qu'il ne l'a entraînée que sur des images libres de droits. J'ai entendu parler de ça il y a quelques semaines déjà, mais je sais pas si c'était un truc en l'air ou sérieux. C'était au moment où des gens ont constaté qu'avec certains prompts tu obtenais des images avec un gros watermark en travers

Alors je vais encore sortir de la route, mais pas tant : on a eu cette sorte de souci avec la mairie pour notre dernier visuel d'expo. Elles avaient peur pour l'usage des logos de marque dans notre affiche.
En fait, tant que ça n'est pas de la contrefaçon (qu'il n'y a pas confusion) ça passe, on est protégés par la liberté d'expression
https://www.didierfelix-avocat.com/ [...] rtistique/

Après, je ne sais pas si le fait de vendre/mettre en vente un projet qui comprend un % d'une image créé par un autre peut poser davantage souci ?
(Nous on vend rien par ex, mais on va sûrement pas mal détourner les logos marques de sport ou au moins les biffer)
Et par ex, si tu poses sur Instagram avec un visuel créé par un algo, ça te rapporte de l'argent indirectement (followers, pub). Tu payes qui quoi ? Comment retrouver l'auteur de tous les visuels utilisés par l'algo ?
(Il devrait y avoir les sources dans le code source en fait)

Mais ça fait pas un moment que c'est acté ça ?
T'es artiste dès le moment où tu le proclames (ou bien que tu as un Siret et que tu payes l'URSSAF pour la version moins poétique).
C'est comment dans le musique ? Dans le théâtre ? Au cinéma ?
C'est pas les mêmes réseaux ni les mêmes économies, mais un musicien bah il se proclame quand ?
(Quand il touche son intermittence )

Ca dépend pour qui.

Quelle différence avec codeur/hacker ?  

Bah déjà codeur c'est pas hacker. (Même si tu peux coder et être hacker, et en étant hacker bah tu sais coder)
Hacker même white hat, c'est pas un truc que tu vas revendiquer sur les toits. Tu existes par tes prouesses, reconnues par tes pairs. Ce sont pas des actions grand public comme une exposition, c'est plutôt confidentiel et ça tend à le rester.

Codeur c'est un vrai métier pour commencer. Tu pisses de la ligne de code ou pas, c'est pas juste des c/c récupérés sur des forums, c'est une façon de construire, de penser, d'architecturer. Tu pars de zéro, y'a pas d'outil, ni d'interface graphique, c'est feuille blanche.
Les artistes du net-art, les artistes codeurs, ça reste des projets pas super exposables (bémol pour les artistes qui font du génératif), c'est pas ultra visuel, faut être vraiment dans l'univers du code pour piger les subtilités et ingéniosités voire virtuosités.
Je me suis éloigné de tout ça, c'était pas du tout ma construction, mais ça m'a pas mal intéressé à une époque.

Et sinon j'avais lu ça à sa sortie, pour étendre la conception du terme hacker
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Un_manifeste_hacker
Faudrait que je le relise, un jour.

Au moins en littérature y a un critère facile : ceux qui sont publiés à compte d'éditeur peuvent mépriser tranquille ceux qui sont publiés à compte d'auteur  
 
Ça serait quoi l'équivalent pour un artiste, avoir des œuvres achetées par une institution ?

CODEUR C?EST PAS UN MÉTIER PUTAIN ARRÊTEZ AVEC ÇA

Juste peut être, avoir des œuvres achetées ?
Moi je suis pas artiste alors ! (À la rigueur, je vends du temps de création contre de l'argent). Mais je cotise comême.

(Et puis cette définition capitaliste supprime plein de volets d'artistes. Ou alors on peut mettre aussi le troc.)

Développeur si tu veux.

En fait c'est marrant que ces discussions touchent les arts plastiques mais jamais la musique, ou les arts dramatiques ?

Oh sisi, d'ailleurs pas plus tard qu'il y a pas longtemps, les ayant-droits de Marvin Gaye on attaqué Ed Sheeran pour avoir plagié les accords de Let's get it on.
Si on en est à foutre une progression harmonique sous copyright on est vraiment dans la merde parce que ça revient à breveter les couleurs par exemple (et je parle pas de trucs super spécifiques genre Ventablack).

Ça c'est le mythe qu'on essaie de préserver
Et on dit "programmeur" si on a plus de 50 balais, "développeur" si on a moins de 50 balais et "programmateur" si on lave à 50°, séchage à 1200 tr/min