Reprise du message précédent :

jamais lu, c'est chialance ?  
le débit lacrymale est il aussi conséquent que pour le film ?

 
Je donne l'exemple par rapport à ce que je connais
 
Mais non du coup je savais pas pour le bouquin

 
biezdomny a lu Jerusalem

L'insoutenable légèreté de l'être... Sans trop divulgâcher, c'est quel genre ?
J'ai lu quelques pages au hasard, et ça m'a semblé niais  

Bah c'est Milan Kundera quoi

Si je devais définir un auteur par le terme bobo, c'est exactement lui que je citerais

Le livre du rire et je sais plus quoi est pas tellement bobo dans mon souvenir.

 
  Et il a l'air d'avoir tripe
Bon je finis La Muraille de Chine de Kafka, Thing Explainer de Randall Munroe et je m'attaque a ca. Vacances au ski la semaine prochaine, je mets le 1er volume dans le sac a Snowboard  

Lu aussi. Pas aimé contrairement à Biezdommy de mémoire.
C'est beaucoup moins barré que Joyce niveau écriture. C'est justement ce qui m'a déçu, ce manque de folie. Et même si il s'attaque à différentes formes du roman, on est toujours dans du très classique.
Après il reste de beaux moments et belles images, mais il faut se farcir les innombrables répétitions que ce soient dans les descriptions ou dans les aides au lecteur (du coup on a vite fait de comprendre l'enjeu du livre).
En caricaturant on peut sauter 2/3 du livre.

 
Rahhhh... Tu conseilles plus Ulysses?

Jamais pu finir le film, perso.

Me suis fait Le Noël du commissaire Ricciardi,  Maurizio De Giovanni.
Premier roman de cet auteur qui a déjà publié plusieurs ouvrages avec le personnage de ce commissaire. Ca se passe à Naples dans les années 30. Très sympa et prenant. Je suis pas toujours fan des polars avec le classique flic alcoolo et misanthrope. Là ça change, la galerie de personnages est sympathique et attachante.

 
J'aime bien Kundera, beaucoup de reflexions et d'aphorismes sympas. Jamais rien de renversant (mais pas niais non plus) mais c'est très plaisant. Sa qualité est sûrement ca clarté. Tu comprends toujours son propos.
 
J'ai justement lu hier son dernier "La fête de l'insignifiance" entre deux Proust. Bon ce n'est clairement pas son meilleur mais est finalement une bonne synthése de son oeuvre. Mais au bout du compte, mis à part trois passages (celui sur le nombril ou les perdrix de Stalline) où on s'enflamme d'un point de vue écriture, cela reste un bouquin insignifiant (est-ce voulu ?) et un peu paresseux d'un vieux qui rabache.

 
Cela dépends ce que tu souhaites en ce moment. Je comprends pas trop la compraison à part un passage dans le livre et un personnage qui a une parenté avec Joyce. Avec Moore on est dans du très classique niveau écriture (et d'ailleurs cela tombe à plat quand il fait des exercices de style) et à mon humble avis il ne va jamais à fond dans dans ses idées.
"Jerusalem" sera beaucoup moins exigeant que Ulysse quoiqu'il en soit.
 
Sache que Moore fait de nombreuses réferences à Joyce (et d'autres auteurs) dans Jérusalem, donc il est peut-être mieux d'avoir lu les classiques avant (si tu désirais les lire).

 
Je ne faisais pas de lien direct, si ce n'est que les 2 sont sur mon etageres "En attente de lecture". Mais si cross-reference il y a dans Jerusalem, alors commencer par Ulysses semble plus logique  

Sous les branches de l'udala de Chinelo Okparanta
 
Vous chercher désespérément un bouquin sur les LGBT au Nigeria dans les 70s? Votre quête touche enfin à sa fin
 
Bon, je fais le kek', mais c'est pas marrant quand même, car à travers le portrait de cette gamine (puis femme), c'est tout un autre monde qui s'ouvre au lecteur. Cette pauvrette tiraillé entre la guerre civile, la religion, ses pulsions naturelles et les convenances ancestrales ne sait pas trop quoi faire dans ce monde, où la lapidation est acceptée au motif d'avoir couché avec quelqu'un du même sexe. On pourrait s'attendre à des gros violons et tout, mais que nenni, c'est tout en retenue, aucun misérabilisme, et les nombreux mots en langue locale donnent un cachet chantant agréable.
 
Même sans être le cœur de cible du bouquin j'ai trouvé ça bien tourné et intéressant.

oui

J'ai caressé l'idée de le relire il y a peu, mais c'est pas raisonnable. Je pourrais lire Ulysses tiens, il va me refalloir un gros pavé prochainement

J'irais pas jusque-là mais je plussoie, dans une certaine mesure, sur le fond. Une grande partie du livre tient en des descriptions, parfois très puissantes, d'images et de visions que Moore a dans la tête. Il se trouve que, personnellement, ces images me parlent très fort et fonctionnent très bien sur moi, utilisent un langage iconographique qui est le mien et font écho à un mode de fonctionnement littéraire qui est le mien. J'imagine que ça peut tomber complètement à plat si on n'est pas spécifiquement intéressé par ça.

Par ailleurs :

Je suis d'accord là-dessus aussi et j'ai, d'ailleurs, trouvé raté le chapitre encensé par tout le monde, celui qui est écrit complètement en néologismes. Il reste que je trouve l'idée de fond du bouquin absolument ouf et que les images m'ont suffisamment marquée pour que je lui pardonne ses longueurs. C'était aussi une bonne surprise, parce que je craignais le pire de ce côté-là, connaissant l'animal

Je crois me rappeler que dans les premières pages, le héros fait l'aumône devant une gare en croupissant dans sa propre diarrhée.

 
Faut que j'arrête avec les jugements à l'emporte-pièce comme ça

 
Ok désolé. Comme à l'époque j'avais lu une critique qui faisait le lien, je t'ai fait un procés d'intention    
 

 
Absolument.
 

 
C'est vrai. Le problème est la répétition. Au début j'étais soufflé sur les premières images, après je soufflais.

Non mais c'est pas grave hein.  
Je dis juste que je trouve pas. Proust ou Zweig me paraissent beaucoup plus écrivains bobos ou à bobos (dans les deux sens du terme bobo )que Kundera c'est tout ce que je dis.  
Et c'est qu'un avis personnel qui n'engage que moi.

Gagner la guerre est moins maniéré. Janua Vera ça tient presque de l’exercice de style. Le roman c’est un bon gros livre d’aventure qui se lit bien, c’est divertissant. Bon, je ne suis pas le public cible, j’ai trouvé les postures d’ado rebelle du héros agaçantes (je suis trop vieille), les scènes de magie ridicules (je ne suis pas fan de fantasy), mais y a de bonnes scènes d’action, c’est sympa.
 

Ça m’a fait cet effet aussi : bon sujet, mal écrit (en Français).

Petit tout à la librairie ce midi et j'ai peut être trouvé un compromis pour mon cas sur la lecture en VO.
Comme je ne bosse plus en anglais j'ai peur (à raison et je le constate déjà ) de tout perdre, alors j'aimerais lire plus en anglais, mais c'est pas évident, je lis beaucoup moins vite et c'est pénible de louper des mots; je suis bloqué au début de The Hobbit pour ça Les livres bilingues ça me tente pas, j'ai pas envie de lire 2 fois la même page
 
Et j'ai trouvé ça:
 
https://www.editions-larousse.fr/li [...] 2818705186
 
C'est de la VO mais les mots "difficiles" sont traduits en note de marge.
J'ai donc pris Pride and Prejudice que j'ai toujours voulu lire, c'est classé "avancé" (y'a plusieurs niveaux) et de ce que j'ai parcourus les traductions sont généreuses. A voir le confort de lecture
 
Et sinon aux deux tiers de My Absolute Darling, j'aime beaucoup. A la fois le cœur du sujet, tellement révoltant qu'on ne peut pas y être indifférent et qu'on veut qu'elle s'en sorte, que le contexte de cette vie proche de la nature avec un soupçon de robinsonnerie

Tu me fais penser que j'ai un livre en anglais dans ma pal depuis... J'ai jamais le courage en vrai, j'ai l'impression que c'est jamais le bon moment.
 
_
Je me demande si ce truc est vraiment pratique au quotidien.  
https://www.suckukstore.com/collect [...] -rest-lamp
 

Merci à tous pour vos réponses

  Un bouquin ça se referme

Un coup à casser le dos ça    
 
Quand je referme le bouquin je le pose sur la face de la moitié en cours, et je mets du poids dessus pour plaquer la couverture... alors ce genre de truc...  

Les bouquins c'est fait pour vivre. Quand je prête un bouquin et qu'on me le rend défoncé je suis content, ça veut dire que la personne a pas pu le lacher et l'a lu sous toutes les conditions.  
Bon après je prête pas mes pleiades non plus quoi.

 
Le maniaque

J'adore l'idée  

La liseuse avec dictionnaire intégré est sympa pour ça.

Terminé La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez. Intéressant, mais toujours frustrant de ne pas savoir distinguer facilement ce qui est vrai de ce qui est romancé. (Pardon pour cette banalité. ) J'ignorais que tant de nazis avaient été si bien reçus en Argentine après-guerre.

 
 
Pareil
Mes livres, je les abîme, je corne les pages, ils prennent parfois la pluie (ou du café ). Dans mon dernier bouquin lu, il doit y avoir un tâche de vin rouge et de houmous  

Ça défrise mes collègues prof d’ailleurs qu’un bibliothécaire dise ça.  
Et j’arrive pas à retrouver la planche de Boulet sur ce sujet. :c

Quelqu’un a-t-il lu «  L’art de perdre » ou «  Bakhita » ? Merci

Celle-ci ?
http://www.bouletcorp.com/2006/09/ [...] os-livres/

Arthur Grumiaux en avatar.  Bon choix...  

   (Pardon pour le déterrage de post   )
Je dis un gros pluzun pour Le loup des steppes de Hesse.  
Le livre et l'auteur bénéficient d'une réputation que je ne comprends pas. Déjà pour la première partie et la description du fameux loup, je ne la trouve ni très crédible ni très réussie. Je pense que certains apprécient car ils s'identifient un peu au protagoniste par effet barnum. Mais surtout, la deuxième partie complètement farfelue   avec apparemment une thèse philosophico-métaphysique sur le sens de la vie, la drogue, le suicide... C'est abscons.

Merci donc de me confirmer qu'il ne faut pas insister.
Le pavé de Musil est à mon programme bientôt    
 
Et pour rester dans la thématique des auteurs "chleuh", je recommande Joseph Roth (en particulier La marche de Radetzky). (Je ne crois pas qu'il ait été cité une seule fois ici    )
C'est autre chose que les merdasses de son homonyme sur-médiatisé Philip Roth.

Tin-nin-nin Tin-nin-nin Tin-nin-nin pouin pouin Tin-nin-nin Tin-nin-nin Tin-nin-nin pouin pouin Tin-nin pouin pouin Tin-nin pouin pouin

Parce qu'il n'y a pas de raison qu'on soit les seuls à l'avoir dans la tête    
 

 
Oui, et j'avais trouvé la fin un peu longuette, avec les sempiternels mêmes sentiments qui tournent.

 
Sinon, grosse qualité avec Shiloh de Shelby Foothe. CR bientôt