Reprise du message précédent :
 
Pour moi, depuis quelques jours :
 
Necropolis d'Herbert Lieberman
 
un peu vieux mais tellement agréable à lire  

Ecrit dans les années 50 pour les 'tits n'enfants.

Je l'ai également fini ce WE.
Et je partage ton avis. La 4eme de couverture évoque le changement de vision de l'auteure sur la peine de mort. Je m'attendaid à une évocation de la responsabilité de chacun, de l'impact de certaines décisions. Or, comme tu l'as dit, cela tourne principalement autour de l'enfance de l'auteure et des sévices vécues, et de sa projection de son cas sur cette enquête. Il y a de belles pistes de réflexion sur le thème de l'origine du comportement de chacun (et de sa retranscription dans le droit où une réponse doit être apportée).

Cela reste une très belle écriture, sans voyeurisme, retranscrivant bien les émotions. J'ai un peu tiré la patte sur la fin, cependant.

Une lecture qui m'a marquée, quand j'étais "plus jeune".

Paris-Venise de Florent Oiseau

Un roman d'humour social très contemporain, j'avoue avoir régulièrement souri, ricané, voir ri une ou deux fois. On sent bien que l'auteur à vraiment bossé dans ce genre de train, et nous raconte sans pince et avec gouache les magouilles du milieu. Son héros est vraiment sympa, ça aide à bien fluidifier tout ça. C'est dynamique, punchy et juste dans les propos, mais c'est tellement court ptin (200 pages à toute blinde)

Surtout avec la non-fin jetée à l'arrache, je reste totalement sur ma faim, j'en voulais vraiment plus. Visiblement c'est son second roman du style, j'espère que le prochain sera un chouilla plus maîtrisé/étoffé.

M'enfin ca fait quand même du bien de lire un truc drôle après m'être fadé un pédophile et une dépressive

@Parappa : R.J. Ellory / Mauvaise étoile

Si le road trip est toujours plaisant, forcer le destin pour que les gens se rencontrent l'est un peu moins. Une sorte de série B littéraire où l'auteur rame quelquefois pour assurer la cohérence de ses bonnes idées. Les personnages s'activent sur un schéma qui leur est propre et qui ne bouge guère, toute cette histoire est ma foi un peu longue à se dérouler, mais la fin (prévisible) remue bien. Certainement pas le meilleur livre de l'auteur, disons que c'est une histoire plaisante, mais qui n'arrache pas les cheveux. J'en attendais mieux après le chapitre 2.

Merci.
Tu es partagé, je le suis aussi.

Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu
 
Portraits croisés d'ados/jeunes adultes coincés dans une petite ville ouvrière de l'Est de la France, au milieu des 90's, lors d'été caniculaires où il n'y a rien à faire si ce n'est rêver de se casser et éviter du regard la misère qui se lit partout.
Putain ça m'a touché dans le mille. L'auteur a mon âge, je me suis vraiment revu me faire chier dans ma bousie lors d'étés interminables, sans aucune ambition ni aucun rêve, à attendre que ça passe, reluquer des meufs sans trop y croire, le tout en écoutant en boucle du Nirvana ou du Pearl Jam..
Et cette écriture, ces portraits, ces familles  

Il fou le bourdon ce livre je trouve

le bourdon appelle le bourbon

 
 
Un road trip de haut niveau faut aussi l'admettre. Perso j'ai beaucoup aimé.

Oui faut tempérer sans doute, je suis un peu rude. La configuration à elle seule est originale et mérite le respect, mais j'ai trouvé l'imbrication des personnages sacrément tirée par les cheveux. Un manque de nuances qui m'empêche de m'emballer, mais la lecture est néanmoins plaisante, je le concède volontiers.

Bon ben 1Q84 c'était bien zarbi. J'ai trouvé le premier tome palpitant, le second j'étais encore pas mal accrochée, et le troisième était vraiment longuet par moments, j'avais hâte que ça se termine, mais avec quelques bons chapitres qui font pop de temps en temps vers la fin (Tamaru FTW). En particulier, j'ai trouvé intéressant l'arc d'Ushikawa alors qu'Aomamé, dans ce troisième tome, était naze, et la fin pas super intéressante. Je ne regrette pas le voyage, mais ce n'est vraiment pas à la hauteur de la première moitié de la trilogie. Je pense que le procédé d'explication de l'histoire y est pour quelque chose : au milieu, on fait une pause dans un moment vraiment crucial, et un personnage expose à un autre tout ce qui est en train de se passer. Je trouve ça faiblard, alors que dans la première moitié de l'histoire Murakami est vraiment fort pour montrer des choses surnaturelles qui nous surprennent ou nous horrifient tout à coup. J'aurais préféré qu'il continue durant tout le roman sur un mode plus allusif, ce qu'il fait d'ailleurs pour certaines intrigues secondaires comme l'histoire de la jeune infirmière.

J'avais aussi trouvé que la qualité décroissait au fur et à mesure des tomes.

Mémé dans les orties, d'Aurélie Valognes.

Que c'est drôle... Les fous rire que j'me tape   .

J'avais lu dans les résumés que c'était une grande histoire entre un homme et une femme dont les destins se croisent et se recroisent, et que son job à elle dans la vie c'est de tuer des gens. Force m'est d'admettre que c'est plus cette deuxième partie de la description qui m'a vendu le bouquin que la première Donc y a peut-être une logique à ce que j'apprécie plus le début que la suite.

 
Oui ca reste un livre assez moyen dans la biblio de l'auteur. J'ai relu en debut d'annee, Apres le Tremblement de Terre, un recueil de nouvelles dont le fil conducteur est le tremblement de terre de Kobe de 1995, tres particulier mais que j'aime toujours autant. Chaque nouvelle est empreinte d'une atmosphere etrange que l'on retrouve dans certains autres titres de Haruki comme la Course au Mouton Sauvage. Je recommande son travail de non-fiction egalement. J'avais lu Underground l'annee derniere sur l'attaque au gaz Sarin dans le metro de Tokyo qui est une compilaton des entretiens qu'il a eu avec les victimes et certains des perpetuateurs. Son but etait de donner une voix aux victimes, oubliees par les medias, qui ne se focalisaient que sur Shoko Asahara et ca donne une vision tres interessante et juste de la societe japonaise que j'avais observe quand je vivais la-bas.
 
Et pour rebondir sur Murakami, mais Ryu, je recommande chaudement From the Fatherland with Love (j'arrive pas a trouver le titre francais), qui est un roman sur l'invasion du Japon par la Coree du Nord. Completement delirant et une critique ouverte sur l'immobilisme du gouvernement japonais depuis les annees 90. Une sorte d'uppercut loufoque dans la societe Japonaise. Pas mal de ses autres romans valent le detour pour leur cote ultra-barre, c'est l'auteur de Audition qui fut adapte en film par Takashi Miike si ca peut vous aider a situer le personnage  

C'était pas faute de t'avoir prévenu.
Umibe-no Kafuka rulez épicétou!
A+,

1Q84 baisse en qualité au fur et à mesure des tomes, oui. Mais c'est l'une des rares trilogies que j'ai lu d'une traite  
 
En ce moment, pas mal de lectures :  
- L'homme chauve-souris de Jo Nesbo : c'est mon premier roman de cet auteur et je lis globalement peu de policier. J'aime bien même si j'ai trouvé que c'était un peu long d'avoir un peu d'action Mais une fois que la machine est en route, ça se lit vite. Le personnage principal n'est pas des plus sympathique (sans être antipathique non plus) ... donc j'aime bien  
 
Dans les classiques :
- Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë : un régal même si parfois j'étais un peu mal à l'aise en lisant l'histoire de ces gens qui semblent vraiment trop détester leurs congénères J'avais parfois envie de faire une distribution générale de claque. Et je ne comprends décidément pas les minettes pour qui Heathcliff est une sorte de fantasme    
 
 En relecture:
- Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé de J.K. Rowling : lu une seule fois à 15/16 ans (à la sortie, quoi) et j'avais peu de souvenirs puisque je n'avais pas vu le film. J'ai bien apprécié ma lecture : c'est léger, c'est prenant et ça me rappelle une foule de souvenirs. Après quand on le lit une fois adulte et qu'on a un peu plus de bouteille, on voit davantage les défauts mais ça reste, à mes yeux, une excellente histoire.  
 
- Les royaumes du Nord de Philip Pullman : lu à 12/13 ans, je croyais me souvenir de pleins de choses mais il faut croire que mes souvenirs sont clairement de la merde c'est comme si je découvrais le livre Et ce que je croyais être présent dans le bouquin ne l'est pas    
 
Je ne sais pas ce que j'ai mais je suis dans une période où j'ai besoin de relire des vieilles lectures

J'ai tout pareil des moments de crise étrange où je dois replonger en pleine romanitude, encore et encore, Suetone, Tite-Live, Catulle, va savoir, Charles ! et je file en plus sur GMAP, en un clic je file sur le forum, Ostie, le site d'Actium, au milieu des vieilles pierres en place depuis 2000 ans. Une sorte de drogue.

Le thème d'Aomamé qui tue des gens est vachement plus vendeur que Kafka ado qui s'enfuit de chez lui

Edit : d'ailleurs, les thèmes des romans de Murakami ne me bottent pas particulièrement, en règle générale. Ce qui m'a fait lire La Fin des temps, c'est cette histoire de crânes de licornes, et j'ai eu la chance de pouvoir, dans une certaine mesure, m'identifier au personnage principal (il est informaticien, en quelque sorte, même s'il utilise son cerveau pour les opérations). C'est une des raisons pour lesquelles j'ai du mal à me motiver à en lire d'autres, qui n'auront pas de crânes de licornes et dont les personnages me seront trop étrangers.

 
Bordel les Hauts de Hurlevent, mais comment c'est possible de détester tous les personnages ? J'ai vraiment eu du mal à finir ce bouquin...

Terminé Janua Vera de Jean-Philippe Jaworski. Je voulais savoir si le style de l'auteur me plairait avant de lire Gagner la guerre qui est plus costaud de mémoire. Le résultat est sans appel, je n'en lirai pas d'autres.
J'ai vraiment pas accroché au style. J'ai régulièrement eu l'impression de me retrouver devant un livre écrit avec Heroic fantasy 101 : the basics "Prenez un style un peu pompeux, glissez régulièrement quelques mots de vieux François et n'hésitez pas à balancer plein de noms et de lieux inventés pour bien imprégner le lecteur" (ça me rappelle un truc que j'avais vu / lu qui disait "surtout n'inondez pas votre texte de personnages inconnus et de monstres indéfinis dès la première page", ici c'est raté).
En bonus c'est un recueil de huit nouvelles, du coup les histoires sont relativement anecdotiques et ne se valent pas toutes ; ça manque vraiment de souffle je trouve.  
Bref, quelques bonnes idées quand même mais un livre que je n'ai pas eu beaucoup de plaisir à lire. (Et ça m'étonne parce que l'auteur a plutôt bonne presse, d'ailleurs ce livre a eu le prix du Cafard cosmique d'après la 4e de couv.)  
 

Gagner la guerre est un bon roman ama. Pas le souvenir que ça soit de l'héroïc fantasy adolescente...  

J'ai beaucoup aimé les deux livres cités, perso, surtout GLG, mais plus un pour le style parfois bien trop lourd et ce qui m'a le plus gêné, c'est le copier-coller incessant de ses prises de notes sur la renaissance. On s'en fout du nombre et de l'allure des boutons de braguette, alors que l'épée va s'abattre sur son propriétaire.

Je dirais pas ado, je dirais "académique" (je mets des guillemets quand même ). Mais c'est vraiment mon ressenti perso ; de l'avis général c'est un bon livre.

Je viens de finir Le désert des Tartares de Buzzati.
 
Très belle lecture, le personnage de Drogo est attachant, le sujet de la vie qui passe très bien traité.
Je n'ai, par contre, pas trouvé la traduction au niveau. Trop souvent, je retrouvais des traductions un peu trop littérales (parlant l'italien, je pouvais traduire mot à mot certains passages en retrouvant l'expression italienne), ce qui donnait des phrases un peu étranges.
 
Merci pour le conseil
 
Je vais enchaîner avec Shiloh de Shelby Foote, épopée sur la Guerre de Sécession.

 
Sur le même thème de l'attente, il y a Un balcon en forêt de Julien Gracq.

Un collègue m'en a parlé spontanément également

 
et surtout le vrai-faux plagiat du Rivage des Syrtes, non ?
 

Salut topic ! Auriez-vous des idées de bouquins "pour enfants " plus triste et déprimant Sans famille ? C'est pour un concours de taille

Pauvre Blaise  
Poil de carotte
Un bon petit diable
Les enfants tillerman

Tain je lisais vraiment des trucs déprimant étant gosse en fait, je m'en rend compte

Mon Bel Oranger.

Oh oui putain celui-là, la chialance  

Grave, je l'ai bien aimé pourtant.
 
Mais je sais pas si je le lirai une deuxième fois.
 
C'est l'équivalent en bouquin du Tombeau des Lucioles.

Je l'ai lu je n'en ai aucun souvenir et encore moins de la raison de la chialance.

Quelqu'un du topic a lu Jerusalem de Alan Moore? J'ai Ulysses de Joyce et Jerusalem de Alan Moore sur mon etagere des livres non lus et les deux, de par leur tailles et la qualite du langage, me font un peu "peur". Une recommandation?

 
Lire le résumé sur Wikipédia et faire croire aux autres que tu les as lus.  

 
J'ai des principes  

 
c'est un oranger, un arbre, il est beau, voilà.

Tsé que le Tombeau des Lucioles c'est un livre à l'origine ?

jamais lu, c'est chialance ?  
le débit lacrymale est il aussi conséquent que pour le film ?