Reprise du message précédent :

 
Oui, et j'avais trouvé la fin un peu longuette, avec les sempiternels mêmes sentiments qui tournent.

 
Sinon, grosse qualité avec Shiloh de Shelby Foothe. CR bientôt

Bah il devient complètement fou et ça se comprend, mais pas complètement à la lecture (il a fallu que j'y réfléchisse un peu moi. )

 
Moi je lis La note américaine et c'est vraiment bien pour l'instant.

J'ai commencé Heir to the Empire, ça faisait longtemps que j'avais envie de le lire

Pour Mengele, j'avais surtout noté

La Note Américaine, je n'avais pas spécialement accroché au format documentaire, qui devient envahissant.

J'ai pas eu ce souci. Faut dire que le livre est très court, ça joue.

Oui, exact.
 
Sinon, on en parle des titres anglophones avec un format horrible : aussi bien sur les chartes graphiques généralement surchargées que sur leur manie de mettre des majuscules sur les premières lettres de (quasiment) chaque mot ?

Ah oui, bien kitsch, les livres en anglais, aussi bien UK qu'US. Par contre, les majuscules, c'est leur grammaire, pas une manie. Leur règle est pour une fois bien plus compliquée que la notre (qui d'ailleurs n'en avons pas) :
 

 
Tellement complexe que des simplifications sont apparues :
 

 
Enfin, deux simplifications extrêmes qui sont devenues courantes dans les médias "non culturels" et doivent bien agacer la population lettrée, la première étant tout bêtement notre (absence de) règle :
 

 
La dernière règle qui ne fait pas dans le détail est celle adoptée sur nombre de sites de bases de données comme Discogs pour les titres de chanson/albums.

Orages d'acier, de Ernst Jünger.
 
André Gide en a fait l'éloge... à juste titre. Une plongée dans les ténèbres de la Première guerre mondiale. Les tranchées, les ordres de mission, la montée en puissance puis la dégringolade.  
Il y a vraiment tout. Un constat froid des évènements, des situations cocasses avec de vrais sens de la priorité (un abri bombardé et sous eau avec un vieux soldat qui cherche désespérément sa pipe) et un paquet de morts par page.  
D'ailleurs Ernst est probablement le type le plus chanceux de l'univers : il va droite, l'entonnoir à sa gauche explose ; il dort dans une chambre, le reste de la maison s'écroule et l'abri dans la cave est détruite. La fin est presque trop romanesque pour être réelle. Fait notable : chaque soldat français est stupéfait d'entendre un Allemand parler la langue de Molière sans difficulté ; l'inverse est, vous vous en doutez, très rare.  
Bref, une lecture vraiment palpitante.

Graphiquement ça donne parfois de belles choses faut pas déconner.
 
Par contre j'ignorais qu'il y avait eu des règles au sujet des titres, c'est fou !
(Je supporte pas les capitales partout, mais si 'y avait une règle alors ça change tout. )

T'avais jamais remarqué ? Ca vaut pour tous les titres : films, livres, chansons, même les peintures. A ma connaissance, c'est le seul cas de prise de tête grammaticale en anglais sans équivalent chez nous.

Quand tu dis qu'il n'y a pas de règle en France, il y en quand même, non ? Cf. Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale. Je n'ai pas mon Grevisse sous la main pour vérifier s'il en parle ou pas également.

Mais comme tu le dis aussi, il y a un tas de règles chez les Anglo-Saxons qui peuvent même différer d'une revue à l'autre d'un même éditeur. C'est un truc que je ne comprends pas. Pour écrire une bibliographie, c'est bien pénible d'ailleurs.

Bah on a des disciplines dans lesquelles les règles changent d'un directeur de mémoire à un autre dans la même institution, donc pour les bibliographies de toute façon on peut aller crever en enfer la gueule ouverte.  
 
Mais je me rappelle avoir appris des règles de base pour les titres au lycée, genre le premier mot et le premier substantif, ou quelque chose comme ça.

Pour la bibliographie, il n'y a pas de vraies règles établies, en particulier pour ce qui est de l'ordre des items. Ma politique à moi que j'ai, c'est de se fixer ses propres normes (en conformité avec l'usage quand même, cf. les normes sur les titres) et de s'y tenir systématiquement. BibTeX ou BibLaTeX sont tes amis.

Ouais, en gros, en français, si le titre n'est pas une phrase et commence par un article défini, on met des majuscules jusqu'au premier substantif. Ensuite, il y a des règles subtiles en cas de « et » ou « ou ». Si ce n'est pas  une phrase mais que ça commence par un article indéfini, c'est ce dernier qui prend la majuscule et pas le reste. Enfin, si le titre est une phrase, alors c'est le premier mot qui prend la majuscule. Ensuite, si l'on est en roman dans le corps du texte, on passe en italique pour les titres, et inversement. Plus quelques autres subtilités...  

 
Oui, je me plains régulièrement sur le topic LaTeX.  
Je vis dans un paysage académique où les gens sont singulièrement attachés à leurs conventions bibliographiques et il y en a que je trouve complètement absurdes, mais j'ai pas le choix  
 
Résultat, j'ai tout collé en dur en LaTeX (c'était incodable, y avait pas moyen de faire un graphe de cas) et je me sens sale.

Je ne connais pas les règles en matière de bibliographie et ne savais pas que les universitaires avaient des spécificités grammaticales, mais ce que j'ai vu partout toute ma vie, c'est le titre écrit comme une phrase, donc rien de spécifique : une majuscule au premier mot et basta. Un anglophone écrirait "À la Recherche du Temps Perdu" (version Associated Press). Dans l'exemple que j'ai mis en lien, on a "Girl with a Pearl Earring" (version "académique" ). Chez nous, ce sera juste "La jeune fille à la perle", que ce soit le tableau, le livre ou le film (ou la chanson s'il en existe une).

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/mon [...] TITRES.htm
A+,

Retour de lecture sur Shiloh de Shelby Foothe.

Ce roman choral met en scène différents acteurs de la bataille de Shiloh, lors de la Guerre de Sécession, en prenant plusieurs grades, plusieurs âges, et surtout les deux cotés.
Cela donne des "nouvelles" assez courtes, s'entrecroisant parfois de manière subtile : il en ressort principalement un amateurisme assz conséquent, des batailles "à l'ancienne", des réditions, des officiers courageaux, et surtout un relatiof manque de "politique". Très rarement les combattants indiquent une volonté politique.

Même si les deux dernières "nouvelles" ont un certain goût de répétition, il en reste une très belle immersion dans les batailles de l'époque, bien différentes de ce que l'on peut imaginer, avec un style d'écriture sans artiices.

A recommander chaudement

J'aime bien cette coquille.
Intéressant, merci.
Tu as quelle édition ? J'ai l'impression que je vais avoir du mal à le trouver pas cher d'occase.

Ediion ePub

Ça va être chaud en effet.

C'est Shelby Foote (sans "h" ) et il vient de ressortir en broché chez Rivages. Pour le poche d'occase, va falloir attendre...  

Je suis patient.

Une pensée pour Biez aujourd'hui en mettant sur table http://www.editionslibretto.fr/la- [...] 2369145004 . Bon, tu l'as sans doute déjà lu et peut-être même commenté ici.  

J'ai même dû en faire une question pour le topic Culgé fut un temps.

J'ai pas pris de billets pour l'exposition, j'appréhende déjà

Ouuh c'est une réédition on dirait, celui-là je le trouverai peut-être d'occase.

Edit : édition illustrée, c'est pas beau ça ?
https://fr.shopping.rakuten.com/mfp [...] pid=411319

Un CR hein.  
Parce que pour ce genre d'expo y a moyen que je me bouge. Alors que normalement je m'en branle de ce genre de trucs.

Ce bordel

https://twitter.com/RochefortDavid1 [...] 6690611200
J'espère que c'est un montage mais on dirait bien que non.
Edit : bon bah c'est pas un montage : https://www.amazon.fr/D%C3%A9fense- [...] n+touraine
Jamais vu un truc pareil, j'ai bien ri.

Moi non plus, moi aussi.  

Comme quoi le bandeau sert pas toujours de serre-tête.

Faudrait faire un mini-site avec tous les usages possibles de ces bandeaux tiens.
Et un autre avec les surcouvertures.

La première chose que je fais après achat généralement, c'est de virer le bandeau...

Mon bandeau préféré reste quand même celui-ci (très bon éditeur, d'ailleurs) :
 

Je préfère l'autre.
 
Terminé La note américaine de David Grann, un journaliste américain qui revient sur "le Règne de la terreur", une période de quelques années autour de 1920 au cours de laquelle les indiens Osages, après avoir été déplacés de force sur des terres riches en pétrole faisant d'eux des millionnaires, ont tranquillement été exploités puis petit à petit éliminés (empoisonnés souvent, mais pas que). Très intéressant (j'avais déjà beaucoup aimé son précédent livre traduit La cité perdue de Z), je recommande.

 
 
comment ça a l'air bien ça

Franchement ça l'est. Le truc con ce sont les photos : l'impression noir et blanc les rend complètement illisibles, c'est dommage.

La prise d'Osages, ça coûte des sioux.

 
Alors que ce sont probablement des photos en noir et blanc à l'origine, en plus
 
Certains éditeurs sont mauvais comme des cochons avec ça. J'ai eu ce problème avec un livre d'histoire de l'art réédité en poche, le bouquin avec ses illustrations avait été scanné (en noir et blanc et pas en niveaux de gris vu la gueule du truc) et imprimé tel quel. Des pâtés dégueu.
 
Merci Champs Flammarion

Ben je sais pas où ça a merdé mais franchement c'est pas une réussite. J'exagère en disant "illisible" (je m'en rends compte en regardant le livre à la lumière du jour, ce que je n'ai pas trop l'habitude de faire ), en fait le problème c'est l'impression et aussi la taille : quand on te dit "ici il y a machin" et que sa tête fait 5mm de large, bof.

Ici par exemple, la qualité bon...

Celle-ci est pas mal non plus dans le genre :

Pour la taille des visages, on voit mieux ici que dans le livre, c'est plus grand. Mais on voit quand même pas grand chose.

Heureusement il y a d'autres photos plus lisibles.

Mm la bonne impression de scan bien granuleux et bien dégueu.

C’est une licence poétique/artistique