Reprise du message précédent :
Je ne parle que de Génération X, je pensais que c'était clair

Pareil que Navet Maria. Mais puisque tu évoques les autres, j'ai trouvé Jpod chiant, creux et sans intérêt (sans même parler des 40 pages d'énumération des décimales de pi). J'y ai trouvé les mêmes poncifs pseudo-générationnels (la mère du héros qui est une vieille hippie, cliché de série TV). Ses autres livres, je ne sais pas, j'ai fait une croix définitive sur l'auteur qui me semble être le poster boy de l'ironie post-moderne pour quadra pigiste à Wired. Tant qu'à donner dans la sous-culture geek, un épisode des 2 ou 3 premières saisons de Big Bang Theory en disait plus long et avait au moins le mérite d'être vraiment drôle.  

Sauf que moi qui ai vécu dans ce milieu la (programmeur dans la Silicon Valley dans les années 2000), j'y retrouve tout a fait l'ambiance psychologique que j'y ai connu, désolé si c'est des poncifs de série TV.
 
A+,

Lecture en cours : My Absolute Darling de Gabriel Tallent, récemment sorti chez Gallmesiter.
 
Je rejoins pour l'instant les critiques lues sur ce livre : c'est une excellente lecture, malgré un sujet diablement difficile (les relations très intimes entre un père et son adolescente de fille et l'emprise de ce dernier sur elle).
J'en suis à la moitié, mais cela ne tombe jamais dans l'excès, les sentiments de la jeune fille sont très bien décrits, la tourmente de l'adolescence également.
 
Sombre, récit à des moments très dur, mais très bien écrit

Il y a eu un sujet sur ce roman et son auteur hier soir dans La Grande Librairie. Le roman a l'air d'être un chef-d’œuvre, mais je ne me sens pas le courage de lire un roman basé principalement sur l'inceste. Dommage parce qu'il me tente beaucoup, c'est rare que je me censure un bouquin qui me tente à cause de son sujet mais celui-ci est un des rares que je ne peux pas supporter même en fiction.

Ce n'est pas tant "basé sur l'inceste" que cela. Il y a une seule scène dessus mais très bien traitée.
La violence psychologique est bien plus présente, même si pas moins dérangeante.

J'avoue avoir hésité à le prendre malgré tout.

J'arrive pas à lire en ce moment (fracture du cerveau et y a rien qui me donne envie) donc j'ai cherché ce que j'avais qui se lise tout seul et j'ai tout de même réussi à lire un polar, L'Homme du soir de Mo Hayder. C'est la suite de Birdman que j'ai lu il y a quelques temps. C'est du gros page turner avec des crimes absolument affreux horribles tout ça (ici c'est kidnapping, séquestration, assassinat, viol d'enfants et des trucs pires que je ne voudrais point spoiler, dans le précédent le tueur enfermait un oiseau vivant dans la poitrine de ses victimes désentripaillées). Et évidemment un flic génial mais tourmenté par un sombre passé, un crime qu'il n'a jamais su élucider et une famille brisée.

J'ai trouvé, dans les deux romans, quelques passages vraiment agaçants (quand on a vu Prometheus et Alien: Covenant en tout cas ) parce que par moments le flic n'agit pas du tout comme on voudrait voir agir un flic sérieux et professionnel, ce qui décrédibilise un peu l'histoire : ça va quand il se passe des trucs, ça va moins bien quand on fait exprès qu'un personnage se trompe sinon il n'y a pas d'histoire. C'est plutôt bien rattrapé à la fin cela dit (et j'ai trouvé que la fin bouclait bien les deux bouquins).

Bref, un polar pas très innovant, qui utilise les ressorts du genre et joue sur l'aspect dégueu des crimes décrits contre lesquels les personnages sont souvent impuissants, mais beaucoup de suspense et ça se lit sans qu'on s'en rende compte.

Edit : compte tenu des réactions que Chanson douce fait naître chez des gens qui m'ont dit « depuis que je suis parent je peux pas lire des trucs comme ça » on va dire que je déconseille ce bouquin-ci aux parents qui ont du mal à se distancier de la fiction parce qu'ils dormiront plus jamais de leur vie

Mo Hayder elle est un peu totalement barrée et à mon avis c'est bien qu'elle extériorise par l'écriture, sinon avec ce qu'il y a dans sa tête ça ferait une bonne psychopathe... Tokyo était vraiment super mais alors quelle horreur. Pour le coup, à ne pas conseiller à une femme enceinte...
Pig Island, j'avais moins aimé, ça me donnait l'impression qu'elle essayait d'en rajouter dans le côté bizarre...

edit aussi : Chanson douce, je l'ai lu quand mon fils allait chez la nounou et j'avais trouvé que le sujet était super bien traité.

Oui, y a un côté surenchère dans le glauque un peu.  
 
Chanson douce je l'ai pas lu, ça ne m'intéressait pas mais j'ai lu les premiers chapitres pour me faire une idée et pouvoir au moins en discuter avec des gens.

Bon, My absolute darling, c'est quand même éprouvant  

L'emprise du père se ressent même sur le lecteur, impressionnant  

Bientôt fini Un jardin de sable  
Bordel ce livre crasseux qui pue l'inceste et la misère
Excellent (et magnifique édition de Mr Toussaint l'ouverture comme d'hab) mais faut aimer.
Jme suis laissé aguicher par les critiques style "c'est un mélange de Fante et Steinbeck" bon c'est ptet un poil exagéré mais pas loin ouais  

 
 
Excellent pseudo pour poster sur ce topic
(et excellent avatar aussi )

Je suis dedans aussi ( 500 éme page ) et c'est vraiment super !!
 
il est vrai que

 
Je rendrais un avis définitif quand j'aurais fini mais ç'est tout bon pour le moment.
 
Et la suite sort l'année prochaine au fait.

J'avais lu une comparaison avec Le Diable, tout le temps de Donald Ray Pollock, mais en plus longuet.
Cela m'a un peu freiné à l'acheter, à vrai dire.

PS : Dans la même veine, j'ai bien aimé Les maraudeurs , sorti récemment, très bon moment de lecture

C'est parce que c'est guère épais.

Franchement, fonce, ça passe crème. Ok, il y a 800 pages mais c'ets pas vraiment du grand format classique ( le livre est plutôt carré de forme. C'est d'ailleurs propre à Monsieurtoussaintlouverture de faire des bouquins originaux, que ce soit le contenu ou le contenant)

Il n'est pas en epub, c'est nul

 
Ils ont oublié de dire que ça guérit le cancer.

On s'en fout, c'est bien   . Plus sérieusement, ils n'ont pas eu les droits. Et faut dire qu'on nesait quasi rien de l'auteur, qu'ils ont retrouvé l’exécuteur de l'auteur un peu avec du mal apparemment et qu'il devait être tour surpris qu'un français veuille publier ce bouquin en France.  
 

C'est surtout que c'est moins pratique du coup, pour moi.
Mais j'y pense.  

Oui je comprends.  
Mais le bouquin vaut le coup.

En attendant, j'ai commencé Le temps des Hyènes, de Carlo Lucarelli, sur une enquête en Erythrée, lors de l'occupation Italienne début 20e siècle.

Romain court et a priori bien construit.

Et ensuite, j'attaque Joe de Larry Brown.

Viens de finir La vague de Boyd Morrison. Un roman catastrophe qui raconte Hawaï et un tsunami. J'sais pas si c'est un bon livre mais quand même, ça m'a bien tenu ! La structure est très classique, on a même droit à quelques rebondissements qui auraient bien leur place dans un blockbuster américain. Bien documenté à mon avis. Très curieux, j'ai eu l'impression de regarder un film.

Humour de libraire, 2ème épisode.
 

Je viens de commencer "Les sept principes de ceux qui n'en ont pas (Ne laissez plus les bons sentiments vous empêcher de réussir)". C'est le troisième que coécrit Samir Bouadi, après le "Dictionnaire des cons et autres génies" et "Bien choisir sa religion avant la fin du monde". Et comme d'habitude, c'est assez jouissif. Cette fois, il s'attaque au développement personnel en expliquant en 7 chapitres comment réussir sa vie en devenant un gros bâtard. Avec force exemples historiques ou actuels à l'appui. Spécial cacedédi à Biezdomny avec cet extrait :
 

                                          lol
                                           /

Les Toltèques sont réputés être les inventeurs du tzompantli :

Étymologiquement, il semblerait logique ce soit tzompāntli (tzon-pān-tli) un composé formé sur tzontli (tzon-tli) chevelure et pān-tli (pān-tli): une rangée, soit "rangées de chevelures" i.e. "rangées de têtes" (l'emploi de chevelure pour tête se retrouve dans d'autres termes composés).
Mais l'orthographe attestée, tzompantli, semble aller à l'encontre de cette interprétation a cause du a bref. Reste a voir dans quelle mesure la longueur vocalique a été correctement attestée par les manuscrits anciens (dans une grande majorité des cas, la longueur n'est pas notée).
 
Tōltēcatl, habitant de Tōllān (tōl-(t)lān sur tōlli (tōl-(t)li): jonc et -tlān suffixe locatif: sous, en bas de, à côté de; donc le nom de la ville signifie "Auprès des joncs"), les noms locatifs en -tlān forment régulièrement des noms d'habitants en -tēcatl (-tē-ca-tl) (tout comme les locatifs en -mān ont des noms d'habitants en -mēcatl, et les locatifs les plus courants, en -co, des noms d'habitants en -catl), d'ou la forme tōltēcatl (tōl-tē-ca-tl).
Noter que tōltēcatl, à l'époque classique, a pris le sens ordinaire de artisan.
 
A+,
 

Quelqu'un a lu L'histoire sans fin ? Un podcast ciné m'a récemment fait penser au film du coup je me demande ce que vaut le bouquin.
Edit : ah tiens y a un livre Princess Bride aussi. Quelqu'un ?

 
 
J'avais bien aimé (je l'ai lu il y a un an et demi, je crois bien) mais j'ai même bien regretté de ne pas l'avoir lu quand j'avais 12/13 ans. Mon moi de l'époque aurait tellement eu besoin de ce genre de livre pour s'évader complètement.  
Après, je n'ai pas vu le film (Fuchur m'a toujours fait un peu peur   ) donc c'était une totale découverte

Oui, il y a longtemps, et ça m'a pas parlé plus que ça et laissé à peu près aucun souvenir, sauf de n'avoir pas aimé la fin (je déteste ce genre de fin de toute façon, et plus généralement ce type de thème « un personnage de notre monde passe dans un monde fantastique »).

Un petit retour sur mes dernières lectures :
 
- Détour de Martin Goldsmith : un pur roman noir à l'ancienne, publié en 1939. C'est l'histoire d'un violoniste sans le sou qui part rejoindre en stop sa petite amie, serveuse à Los Angeles. Suite à un concours de circonstances, il va se retrouver à endosser l'identité de quelqu'un... A partir de là, forcément, ça part en eau de boudin. On suit les parcours des deux protagonistes, le violoniste et sa petite amie, en alternance sur chaque chapitre. Un exercice de style intéressant
 
- Quand se lève le brouillard rouge de Robin Cook : bon ça c'était vraiment excellent, du bon polar bien sombre à l'anglaise. Ca lorgne un peu sur l'espionnage parce qu'il y a d'anciens militaires russes et le MI-5 qui sont impliqués, mais le roman se focalise sur le point de vue de Gust ex-taulard qui se retrouve impliqué dans le vol de 2000 passeports anglais, qui intéressent beaucoup trop de parties différentes. C'est violent, brut, particulièrement bien écrit, avec un personnage principal très attachant.
 
- Condor de Caryl Ferey : alors c'était sympa, c'est un bon page turner mais il y a quand même trop de défauts pour être recommandable. Les méchants sont trop méchants, les gentils trop gentils, et les raccourcis faciles pour faire avancer l'intrigue trop nombreux. Sans parler de la manie de l'auteur d'ouvrir tous les chapitres ou presque avec la volonté de nous apprendre quelque chose sur le Chili, où se déroule l'intrigue.  
 
- Le club des punks contre l'apocalypse zombie, de Karim Berrouka : voilà un véritable OVNI, écrit par l'ancien chanteur de Ludwig von 88. L'histoire d'un petit groupes de punks dans un squat à Paris, qui vit et survit à l'apocalypse zombie. C'est très réussi, souvent drôle, et c'est un bon récit de survie post apocalyptique avec des héros très atypiques. Avec forcément un message social sur l'anarchie, la lutte contre le capitalisme et l'exploitation des masses, et des persos très attachants (qui s'appellent, entre autres, Mange Poubelle, Deuspi et Fonsdé   )

Je lis en ce moment Les Enfants de minuit de Rushdie. Première œuvre de cet auteur pour moi. Ce plaisir à l'état pur !  

Il y a un côté Tambour de Grass et Cent ans de solitude de Garcia Márquez. Autant dire que c'est bien !  

Bon, si j'avais en plus un tant soit peu de connaissances sur l'histoire de l'Inde, ce n'en serait que mieux encore, mais on ne peut pas tout savoir...  

Le Rushdie me laisse un souvenir flou de cuite, faudrait que je le relise
En très chouette et accessible, il y a le conte Haroun et la mer des histoires

Moi je commence Rebecca de Daphné du Maurier. J'aime le style

Ce livre m'avait fait peur quand j'étais jeune.  

Les premières dizaines de pages du roman peuvent donner cet effet, tout à fait.    

Oui, un excellent bouquin de cet auteur.
 

Le suivant, La Honte, est tout aussi bon. Mais si tu n'as jamais lu cet auteur, je te conseille Le dernier soupir du Maure, un pur joyau.
 
A+,