Reprise du message précédent :
J'ai lu En finir avec Eddy Bellegueule. C'est un premier roman en partie autobiographique ou l'auteur décrit son enfance dans une famille pauvre en Picardie, la violence de ses camarades de collège, le rejet qu'il a subi à cause de son homosexualité. Le roman est bien écrit mais l'auteur se contente de décrire son milieu social d'origine alors que j'aurai aussi voulu comprendre comment il a réussi à s'en arracher. L'auteur aborde à peine le sujet à la fin. Ça laisse l'impression d'un épisode de Strip Tease: des anecdotes choquantes (parfois on a l'impression qu'il en rajoute un peu) et pas de commentaire. On se doute que ce roman sert de bras d'honneur à son village d'origine même si l'auteur s'en défend. Ça se lit bien mais ça laisse sur sa faim.

J'ai lu les deux suites, Les Tombeaux d'Atuan et Le Dernier rivage, même constatation. L'ensemble se tient bien et les trois romans sont dans le même genre : de la fantasy raisonnable, qui ne se sent pas obligée de faire de la description de monde dans tous les sens ni d'avoir mille personnages. Chacun des trois romans est centré sur une quête et les trois intrigues sont liées. Dans le premier, on suit Ged le mage, dans les deux suivants il apparaît plus âgé à chaque fois et vu par les yeux d'un autre personnage qui se retrouve dans la même galère que lui. Et chacun des romans (avec les quêtes qui vont avec) apporte aussi une évolution du monde.

C'était simple et de bon goût et j'ai apprécié qu'on soit dispensé d'un certain nombre de « passages obligés », par exemple je connais des auteurs qui auraient ajouté une intrigue sentimentale au deuxième tome et j'aurais trouvé ça bien relou.

Je sais pas quoi lire maintenant

Ah, il y a un truc qui me perturbe un peu dans la traduction française de Terremer, c'est les unités : le traducteur a traduit en kilomètres, ça m'étonnerait que ce ne soient pas des miles dans la version originale. C'est idiot mais comme j'associe le système métrique à la Révolution française, ça me fait bizarre à chaque fois.

Des trois j'avais préféré Les tombeaux d'Atuan.

Moi aussi ! J'ai bien aimé le côté huis-clos, l'insistance sur l'apprentissage (le labyrinthe dans le noir où il faut compter les tours) et je trouve qu'on peut avoir de l'empathie pour Tenar quand elle panique parce que sa vision du monde change. Les personnages sont vraiment humains.  
 
L'auteur est aussi très sobre dans sa description de ce qui se passe, par exemple c'est le fait de connaître ce dont Ged est capable qui rend palpable la menace quand il dit, sans insister plus que ça, que cela prend toute sa force de se protéger du labyrinthe.

Il te reste plus qu'a lire Tehanu, puis The other wind pour avoir la fin du cycle.
Parce que cette trilogie n'en est pas une
A+,

Je sais, c'est écrit derrière, mais c'est souvent le tome 3 en 1 qu'on trouve donc j'ai commencé par là.

[Nik la touche tab ]Rah le Gibert Jeune ésotérisme à Saint Michel c'est quelque chose  

Faut aller faire un tour si vous êtes dans le coin pour aller consulter cette belle collection d'ouvrages sur les chakras la franc-maçonnerie et autres "soignez vos cors au pied grâce à Jésus", on peut éventuellement trouver des trucs pas mal au milieu j'ai dégoté un chouette bouquin sur le zen à 8 balles avec des photos pas mal
Et fuck je sais plus comment on fait des vignettes cette photo est énorme

Ah ben l'ésotérisme je suis dedans tiens je lis Le Livre des Tables, la récente édition des procès-verbaux des séances spirites tenues chez Victor Hugo à Jersey. J'avais beaucoup hésité à l'acheter parce que j'avais lu l'appareil critique quand ce n'était encore qu'une thèse non publiée et je l'avais vraiment pas terrible. J'ai fini par le prendre pour lire le texte en détail, mais mon impression se confirme dans ce qui va autour. Certaines remarques m'agacent, des notes ne me paraissent pas pertinentes et d'autres manquantes, et je ne suis souvent pas d'accord avec sa traduction des passages en latin. Bref j'aurais pas fait comme ça

Un exemple de ce qui m'agace, cette remarque dans la préface après un rappel d'un conseil de « la Mort » à Hugo. Elle lui a recommandé d'échelonner dans le temps ses publications posthumes pour être « réveillé » en 1920, en 1940, en 1960, en 1980, en 2000 et que le tombeau « ouvre tout à coup ses deux lèvres de pierre et parle ». Or les quatre cahiers principaux des Tables ont disparu après une publication partielle en 1923 et deux ont refait surface sur le marché (acquis par la BNF), en 1962 et 1972.

Pirouette cacahouète. D'une part ce genre de remarque sensationnaliste n'a pas sa place, je trouve, sous la plume d'un universitaire, d'autre part il pourrait au moins contrebalancer ça par une remarque dans l'autre sens. Par exemple, on le connaît bien le Totor allez, s'il avait organisé des publications posthumes il aurait choisi des dates symboliques et il y aurait des discours à flonflons de sa part pour aller avec.

Mais voilà, c'est l'édition la plus complète parce qu'elle inclut a priori tout ce qu'on a retrouvé (elle ne retranscrit pas tout cependant, j'aurais bien aimé avoir tous les commentaires dans les procès-verbaux mais ils ont été retirés pour raisons de lisibilité et j'imagine que ça ferait 5000 pages si on les avait laissés), et surtout ce truc est le plus grand mystère de ma vie donc j'avais vraiment besoin de l'avoir (j'ai hésité à mettre un redface mais en vrai je blague pas, j'y pense tous les jours ). Je ne comprends vraiment pas comment c'est possible, comment ces gens ont pu se retrouver autour d'un guéridon de poupée à s'imaginer qu'Hannibal et Jésus venaient leur dicter des pastiches de Totor lettre par lettre bonk bonkbonk bonkbonkbonkbonk bonk pokipok. Ou des trucs encore plus invraisemblables du style jouer une note au piano. OK, c'était aussi l'époque du télégraphe à escargots (cherchez « boussole pasilalinique sympathique » si vous vous ennuyez, c'est poilant) mais tout de même

Et puis, comme pour les mémoires de Louise Michel, ce qu'on trouve sous cette volonté d'universalisme c'est avant tout les rêves de la France du XIXe siècle. Plusieurs esprits le promettent, Napoléon III va mourir dans deux ans et c'est la République qui viendra après, et même pas la République française messieurs, non, la République européenne. Et encore plus : les gens qui tiennent la table et prétendent parler à l'Idée ou à la Mort se regardent avant tout le nombril et ils trouvent parfaitement normal de discuter, comme s'ils étaient universels, d'événements ou de types qui sont au cœur de leur monde à eux mais qu'on a aujourd'hui complètement oubliés. Ou de demander à Shakespeare de revenir jeudi prochain à huit heures ah non huit heures et demie, kthxbai.

Ça m'éclate ce truc

Edit : et c'est plus que du « simple » spiritisme, parce que pour Hugo c'est la Révélation d'une nouvelle religion et c'est quasiment une Bible qu'on leur dicte par moments. Ça me donne envie de lire les poèmes contemporains en parallèle, parce qu'il y a beaucoup de correspondances entre les deux.

biezdomny, épouse-moi, j'adore lire tes avis  

J'aime beaucoup aussi, c'est fendard.
 
Parfois il manque une virgule quand même, on aimerait bien respirer
 
J'ai fini donc Generation K :
 
Je ne sais pas comment c'est vendu en librairie mais si je devais le résumer en quelques mots ça donnerait :
 
"La version française des X-Men" où il faudrait prendre ça plutôt dans le mauvais sens du terme pour "française".
 
Vous voyez ces films français où le réalisateur croit que la misère c'est quand il ne peut pas changer sa Mercedes à 90k tous les ans ?
 
Et bien dans le même genre.
 
On a une héroïne tête à claque de seize ans en pleine période rebelle qui est juste rebelle pour faire chier ses parents. Et...c'est tout. Pas de remise en cause des principes de la famille ou des valeurs inculquées, c'est juste une gosse pourrie gâtée.
 
On se retrouve donc avec des gens qui ont des pouvoirs parce qu'ils ont des chromosomes supplémentaires. Si on peut batailler des heures durant sur la différence chromosome supplémentaire/mutations génétiques, on ne m'ôtera de la tête que ça ressemble à une mauvaise inspiration des X-Men.
 
Au moins le rythme est bon, ça va relativement à l'essentiel et c'est (trop ?) simple à lire.
 
La contrepartie c'est qu'à la page 10 on sait comment va finir le livre sans trop forcer.
 
La suite est dispo, c'est bien. Ça fait une place de prise pour un bon livre
 
Sinon j'ai attaqué également un roman qui s'intitule Chien du Heaume.
 
L'histoire d'une mercenaire en quête de son identité. Le style emprunte pas mal au vieux français, ça donne un certain cachet à l'ensemble et faut aimer le délire.
 
C'est assez cru (le chevalier qui dirige son castel qui a épousé une gosse de 9 ans) et certains actes sont carrément dégueux (normal ça colle à l'ambiance du bouquin).
 
La chieuse de 9 ans n'est pas si innocente contrairement à son mari de chevalier.
 
Ça a l'air quand même pas mal du tout, suffisamment pour que je lise 80 pages d'affilée sans le poser.

 
Ecrit par une (ex ?) HFRienne

Et elle doit habiter à genre 2h de chez moi
 
"Epouse moi" ®summerday

Les livres c'est comme la bouffe, en parler pendant des heures ça fait partie du plaisir  
 
Pour Chien du Heaume, les avis divergent sur le sujet, en ce qui me concerne j'ai bien aimé mais j'ai préféré la suite, elle a des moments qui sonnent très vrai.

 
L'amie prodigieuse, je l'ai acheté récemment parce que j'aime bien lire ce dont j'entends beaucoup parler, mais pas encore commencé.

Lol.
 
Ses toilettes sont probablement en faïence blanche, comme les miennes  

C'est qui ?
 
Le résumé de true-wiwi me fait dire pourquoi pas. Ça a l'air très court par contre.

Je suis d'accord.
Mais ne pas savoir en parler + avoir plutôt mauvaise mémoire n'aide pas.
D'ailleurs je me demandais, vous connaissez des livres qui expliquent un peu comment analyser des livres ?
J'ai pas besoin d'un livre qui m'explique ce qui est bien ou pas, plutôt d'un livre qui me permette de mettre des mots sur les raisons qui font que j'apprécie ou pas un bouquin.

Le premier tome est assez court oui, 220 pages environ dans une édition grand format.
 
Hmmm. C'est pas évident là comme ça.
 
Tu peux analyser le déroulement de l'histoire, comme on fait au collège en plus simple :
 
"Quelle est la situation initiale ? Qu'est ce qui déclenche la suite des évènements ? (élément perturbateur) Comment s'enchaînent lesdits éléments ? Comment le problème est résolu ? Situation finale ?
 
Ensuite tu peux analyser les personnages : Est-ce qu'ils sont caricaturaux ? Progressent t-ils dans leur ensemble ? Quelles sont les raisons qui les poussent à agir ?
 
Y'a également le style qui peut plaire ou déplaire. La maîtrise de la langue de l'auteur (parce que mine de rien ça fait tout quand même )
 
Tout un tas de choses.
 
Après tu juges aussi avec ton ressenti

 
C'est assez court et ça se lit très bien. J'avais bien aimé mais le premier tome en particulier est assez direct dans son intrigue : c'est quelqu'un qui cherche quelque chose et qui lâche pas le morceau, donc il y a un aspect quête linéaire comme colonne vertébrale du roman.
 

 
Un livre généraliste sur le sujet, pas vraiment, ou alors il faut prendre un manuel de littérature « tout bêtement » ? On y trouve ce genre d'analyse et de vocabulaire je pense. Pour ma part, quand un livre me plaît vraiment, j'aime bien en lire une édition annotée. Par exemple je m'étais fait conseiller ici même une édition de Jane Eyre avec un appareil critique un peu développé et j'avais appris des choses.  
 
Et avant ça, c'est tout bête, mais le simple fait d'y réfléchir parfois à partir d'un tout petit truc ça peut faire des révélations. L'édition que je lis habituellement n'est pas annotée mais il y a une citation d'un auteur anglais contemporain au dos, quelque chose comme : « one of the best constructed novels of all time ». La première fois que je l'ai lu dans cette édition, ça m'a fait tiquer : je n'y avais jamais réfléchi en termes de construction. Depuis, j'y pense à chaque fois que je le relis, et à chaque fois je trouve de nouveaux éléments qui prouvent à quel point c'est vrai et à quel point le roman est bâti avec une structure en miroir et des personnages, voire parfois des bribes de conversation, qui se répondent à des centaines de pages d'intervalle. Ça a encore augmenté mon plaisir de lecture et mon affection pour ce roman si c'était possible

Une meuf qu'on voyait sur tous les topics "cools" (genre GSNALF ou TA/TAg) dans le temps, Paydaybayr (me souviens plus de l'orthographe exacte).

D'où l'intérêt des préfaces aussi
/pavédanslamarre  

Edit : cela dit, il y a des préfaces bien ineptes, et j'ai eu des cas de spoil terrible dans des notes. Ces gens font n'imp.

Pourquoi "ex"?

Perso préface et annotations c'est un truc que j'aime bien lire mais après avoir lu le livre ou en le relisant. Pour la première lecture je préfère rester dans le livre. Et es préfaces souvent je comprends pas la moitié des références, d'autant plus quand ils s'appuient sur l'histoire du livre que t'as pas encore lu  

Les auteurs de préfaces sont tous des criminels contre l'humanité

"ex ?"

Han, c'est PDB ?
Je débarque total

ses smileys comparés aux photos de l'auteure ne laissent guère de doute
   

En tout cas il est vraiment pas mal son livre

Non mais je savais qu'elle était romancière mais comme on discute d'absolument autre chose d'habitude, j'avais pas fait le lien

 
fayot

Il y a des gens qui se lancent dans Jerusalem ? Il sort aujourd'hui en français, il est sorti l'an dernier en VO. C'est tentant, mais certaines expériences de Moore en BD freinent mon élan (et à trente balles et 1300 pages il en faut un peu, d'élan ).

Sinon tu lis "Monsieur Mardi-Gras Descendres". Jusqu'au bout. Et ensuite tu relis parce que t'as loupé la moitié en arrivant à la fin.
 
Puis tu le relis à nouveau parce que t'essayes de voir où il veut en venir.
 
Et t'apprécies les dessins magnifiques.
 
Faudrait que je relise encore une fois pour savoir si j'ai aimé ou pas au final

Je vois pas vraiment le rapport

Hmmm autant pour moi.
 
Ça doit pas être une BD, je pensais que tu faisais référence à ça vu que t'en parlais.
 
Mais l'auteur en question doit être romancier et a du faire une bd à côté qui a nourri ma confusion

Oui bien sûr, mais j'aimerais un truc plus "construit" parfois.
Sinon j'ai commandé le livre.  
 

J'imagine oui, du coup... lequel ?
 

Connais pas.
 

Ah bah écoute pas plus tard qu'hier j'ai lu la préface de La fin des temps, bon c'est simple le contenu des quatre cinq dernières pages y est. Bravo le veau.  
 
Et donc La fin des temps, de Murakami : je sais pas vraiment quoi en penser.
Les trucs faciles déjà : c'est un roman japonais, les gens sont japonais, la façon de penser est japonaise, la culture est japonaise, ça se ressent beaucoup et ça me plaît parce que ça m'intéresse. Le style, bon c'est un maître, pas besoin de s'attarder. Lecture très fluide, c'est plaisant. Pour autant ça fait bien deux ou trois ans qu'il est dans ma PAL, il m'a toujours un peu intimidé... L'histoire se partage en deux parties distinctes, les chapitres alternent l'une et l'autre : "Le pays des merveilles sans merci" (la réalité) et la "fin du monde" (autre chose). Dans le pays des merveilles il est question d'un programmeur qui vient bosser chez un scientifique qui travaille sur des projets plutôt costauds, dans la fin du monde d'un être qui entre dans un village très particulier, dont on ne peut pas sortir. Dit comme ça ça semble un peu étrange, et évidemment ça l'est.
Je ne sais pas comment décrire tout ça. Ce n'est pas de la SF, ce n'est pas vraiment de la poésie (le terme est mal choisi), peut-être du fantastique, avec une pointe d'aventure pendant un temps... c'est un genre de recherche sur la conscience, l'esprit, la mort, et encore tout un tas de choses. D'ailleurs c'est un livre plutôt riche.
Après avoir lu le livre avec un certain plaisir je suis un peu déçu que tout ne soit pas un peu plus... explicite. Je sais que c'est évidemment un souhait et que ça participe à la réussite du bouquin mais je suis (malheureusement ?) un peu trop terre à terre pour des livres de ce genre.  
Deux trois anecdotes : la personne qui a traduit le livre ne connaissait manifestement pas bien le vocabulaire automobile (la Toyota a un moteur turbot tout le long du livre ) ; l'auteur a une certaine facilité à glisser des passages très crus au milieu de ses conversations, ça m'a bien amusé.
 
Je continue avec un auteur japonais (un autre, Murakami je pense que je n'en lirai plus.) Pour l'instant je n'ai pas trouvé ce que je recherche.

> un autre, Murakami je pense que je n'en lirai plus
C'est pas le meilleur livre pour découvrir Murakami (un de mes auteurs favoris, chaque année je maudis le comité Nobel pour ne pas lui avoir attribué le prix). Lis plutôt son Kafka sur le rivage.
 
A+,

J'ai fini Confiteor ce soir. Merci beaucoup biezdomny d'en avoir parler, et merci à je ne sais plus qui pour avoir prévenu sur les passages de la troisième à la première personne, ils m'ont un peu moins désarçonné comme ça
J'ai adoré autant l'histoire que de la manière de la raconter. C'est un chaos organisé, on comprend au fur à mesure qui parle, pour qui, le rapport entre les personnages... J'ai trouvé sa brillant. Par contre il vaut mieux le lire en vacances, c'est pas le genre de livre que l'on peut lire 3 pages à la fois.

Sinon j'ai lu La guerre n'a pas un visage de femmede Svetlana Alexievitch, c'est un recueil de témoignages de femmes combattantes ou proche du front pendant la deuxième guerre sur le front russe. C'est très bien écrit, et très émouvant (notamment les premières pages du livre qui contiennent tous les passages censurés à l'époque... certains sont assez brutaux). Bien qu'il ne contienne que des témoignages du point de vue soviétique ils sont assez variés, l'auteure à chercher des métiers différents : tankistes, pilotes, blanchisseuses, partisanes... Si vous cherchez un livre beau et déprimant ça conviendra parfaitement

"Les racines du ciel" de Romain Gary
Ca change de "Terre d'ébène" d'Albert Londres pour ce qui est du colonialisme...
 
A part ça vraiment simpa comme livre même si mon pédigré de décendant de colonialiste avec des poubelles en pieds d'éléphants et portes plumes en trompe d'éléphant chez papi mamie biaise mon jugement...
 
Sujet: Un type se met à vouloir défendre les éléphants dans l'afrique des années 50. C'est de l'écologie avant l'heure avec les pours et les contres (on a bien éliminé les loups, ours, bisons,... en occident, pourquoi pas en Afrique? Un éléphant c'est juste de la viande dans un continent ou 80% des hommes meurent de faim,...) et aussi sur le colonialisme et la quête d'indépendance (les villageois sont pour l'indépendance pour pouvoir à nouveau couper des couilles d'éléphant nécessaires à leurs rites de passage à l'âge adulte, et les élites noires formées en France pour ramener plus vite la civilisation en Afrique via la dictature et les travaux forcés)
 
"Là où il y a les éléphants, il y a la liberté!"

Hello, je mets un drapal ici.
J'adore lire et encore plus depuis que j'ai une liseuse.

Mes derniers bouquins:
-Alder Oldsen :tous ses bouquins (j'adore le département V)
-Thilliez: idem: c'est bien noir
-Miniez: idem
-Grangé: idem
-Norek: idem: dommage qu'il n'en sorte pas plus souvent, les polars du 93 c'est sympa !
-Connelly : en cours (2eme sur une vingtaine)
-Tracqui: j'adore!
-Scalese

Ca doit être moi
Je rejoins ce que  tu dis, il vaut mieux le lire en vacances. Là, je n'ai pas le temps, et donc je le lis par petits bouts dans la journée, mais c'est bien aussi. Par contre, j'ai pas fini.

 
"La fin des temps" est clairement pas le plus abordable des Murakami.
 
Si tu préfères du plus terre à terre (ou explicite comme tu dis), je te conseille, toujours de Murakami, "La ballade de l'impossible" ou "L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage", qui sont dans une veine plus "réaliste".  
 
D'ailleurs, après avoir bien apprécié le recueil de nouvelles "Des hommes sans femmes", j'attends avec impatience son prochain roman pour 2018.