Reprise du message précédent :

Par rapport à quoi ?

Et aussi de la pédophilie 50 pages plus loin

 
Exactement ce que tu dis: je suppose qu'Humbert doit être détestable du point de vue d'une femme.
 
Pour un homme, ou plus modestement de mon point de vue, il a certes des côtés détestables, mais il en a plein d'autres "universels". C'est un personnage très complexe, et je pense que beaucoup de lecteurs masculins peuvent en partie s'identifier à lui. C'est ce qui rend le livre très fort et très dérangeant.

Il faudrait que je le relise mais dans mon souvenir, ce n'était pas Humbert en tant qu'homme, avec ses traits masculins que je n'avais pas aimé mais en tant qu'être humain assez méprisable. Je ne suis pas sûre que le fait d'être moi-même une femme avait tant que ça orienté mon jugement (et Biez à adoré, comme quoi). Évidemment, je ne prétends pas à une impartialité totale.
Je me souviens en revanche que j'avais été impressionnée par la capacité de l'auteur à décrire Lolita, avec la découverte de son pouvoir de séduction entre la fin de l'enfance et le début de l'adolescence. C'est très proche de ce que j'ai pu ressentir moi au même âge (avec quelques limites de plus ) et je trouve ça remarquable que ça ait pu être écrit par une homme.

ce chassé croisé de post entre la petite Lolita et le méchant parrain est assez savoureux, du matin.

 
Ma copine a adoré. Il est vrai qu'elle est beaucoup plus jeune que moi    
 
Sinon je me suis lancé dans la totale Rabelais avec une super réédition chez Quarto. J'ai essayé de me tenir au vieux français mais je me suis beaucoup aidé de la translation. C'est assez fun à lire en vieux français. C'est toujours très drôle par moment même si on comprend pas tout des moments et la langue claque terriblement.  
Niveau vocabulaire , il existe plus riche que Rabelais en français ?  
 
J'ai fait trois pauses entre les différents livres de Rabelais.
"Le Maitre de Ballantrae" de Stevenson. Plaisir immense mais je crois que tout le monde le sait.
"Marie-Antoinette" de Zweig. Top.
"Les Hortenses" de Felisberto Hernández, écrivain urugayen du début du XXème. Cconseillé par mon libraire. Des nouvelles magnifiques. Pour ceux qui aiment Kafka mais aussi Calvino, Marquez pour le fabulisme. Je conseille fortement.

 
Il me fait de l'oeil depuis quelque temps celui-là    
Comme une centaine d'autres ouvrages  

Je déteste le mot "ouvrage" pour les livres  

 
Je vois pas vraiment le rapport en fait S'il a des caractères universels (et il en a, cette lâcheté, cette façon qu'il a de se mentir à lui-même tout le temps pour essayer de se faire croire qu'il n'est pas si mauvais que ça, cette obsession du paraître) alors tout le monde peut s'identifier à lui ou reconnaître en lui des traits qu'il a déjà vu chez d'autres, c'est pas vraiment une question d'être une femme ou pas.
 
C'est une des forces du roman que la richesse de ce personnage d'ailleurs, on se prend à tout le temps essayer de lire à plusieurs niveaux ce qu'il écrit pour trouver le « vrai » Humbert, c'est dire si l'illusion prend bien (puisqu'on cherche le « vrai » personnage de fiction sous le personnage de fiction écrit par ce dernier).

Merci    

Ohlala, comment c'est trop bien comme livre !    
 
Dernières lectures :
L'homme qui marchait sur la lune de Howard McCord. Un homme solitaire, une randonnée en montagne, un passé violent qui le rattrape. C'est court, intense, entre grands espaces et thriller. Plutôt pas mal.
 
Intempérie de Jesus CARRASCO Un enfant fugue pour échapper à son village en décrépitude avancée. C'est aride (dans tous les sens du terme). Il y a le soleil, la peur, la violence qui s'approche par vagues avant de frapper. Et perdu au milieu de tout ça un oasis d'humanité et de compassion. C'est bref, c'est dur, c'est triste mais chouette à lire.
 
Six jours de Ryan GATTIS dont quelqu'un a dit du bien ici (à raison). Roman polyphonique sur les émeutes de LA en 92. Je pensais lire un roman sur LA, à passer d'un quartier à l'autre, à vivre les émeutes sans raconter une histoire en particulier. Mais pas du tout. C'est effectivement un roman à plusieurs voix mais qui raconte les conséquences de la mort d'un personnage dans le contexte des émeutes. Ceci dit, c'est assez scotchant, ça va à 100 à l'heure, ça se lit tout seul. C'est violent, il faut pas trop s'attacher aux personnages et c'est très bien construit. Un thriller intelligent. Vraiment bien.

Super.

Je voulais dire universel pour un homme. Mais J'ai peut-être tout faux effectivement. A un tout autre niveau Houellebecq me fait le même effet, il me paraît illisible pour une femme.
 

 
A moi, il paraît illisible tout court  

 
C'est quoi ta marque de vernis à ongle ?

   
J'ai promis de ne plus déverser ma bile sur ce petit écrivaillon misogyne.
Mais c'est dur  

Moi j'arrive déjà pas à voir sa tête à la télé
Et sinon, tu sais, on peut faire abstraction de notre condition féminine pour aborder des choses désagréables

He ben moi, j'en ai marre des écrivains qui écrivent des protagonistes écrivains...
J'ai récemment lu deux bouquins dans ce cas, et ça me gonfle.
 
C'est comme les films qui parlent d'Hollywood ou d'acteurs, etc... (et qui reçoivent des oscars en plus, à la the Artist, La La Land).

Ce type est pour moi un mystère, en particulier à la télé.
 

Oui bien sûr, mais il y a des différences physiologiques considérables dans l'expression du désir, chez un homme par comparaison avec une femme (orly proof). Pour le dire plus trivialement, y a des femmes pédophiles mais c'est plus rare
 
Et comme Nabokov joue précisément avec cela, je me demande comment une femme peut le recevoir.
 
Houellebecq c'est différent, ses romans sont clairement misogynes.
 
Réflexion du vendredi avant le week-end de Pâques

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
l'un n'empêche pas l'autre    
 
Perso je pense que beaucoup se trompent en assimilant Houellebecq à son personnage principal. Mais c'est totalement subjectif.

Parce qu'il n'y a pas d'image    
 
 
 

Ah mais l'écrivain, je m'en fous, ce sont ses bouquins que j'aime pas.

finalement, je suis peut-être mysangine (de poitrine)

J'ai lu récemment 22.11.63 ; cette fois j'ai pris Marche ou crève toujours pour tester King. Bon, ben c'est toujours pas ça.  
J'ai bien aimé, je l'ai lu rapidement et avec une certaine envie d'en savoir plus, mais franchement ça ne m'a pas transporté.

Je tenterai Shining et puis ça ira bien je pense.

Perso j'arrive pas à accrocher à l'écriture de King, surtout les fins. Particulièrement celle de Dôme, je crois que j'ai jamais trouvé une fin de livre aussi moisie.

Lisez déjà les anciens style le Fléau.
Pour moi les King ont toujours été d'excellents "page turner", du moins dans sa période classique.

C'est marrant ce débat sur King qui revient toutes les 20-30 pages
- les nouveaux sont pourris mais les vieux sont trobiens
- les fins sont tronazes
- les films sont tounuls sauf la ligne verte et Shining mais Kubrick a trahi le livre
- si t'aimes pas l'horreur faut lire les Bachman
>Insert here troll de Bora<
Goto 1

Tous des hérétiques.    

J'étais pas là il y a 20 pages  

J'ai jamais lu un seul Stephen King. Mais j'ai vu Shining.

ah mais toi, tu viens, tu vas, petit courant d'air.
.  
 

>les romans de King, c'est comme une nouvelle de Matheson mais avec 300 pages de trop avant et 300 pages pour rien après<

Je suis en train de ranger mes livres. C'est un cauchemar.

 
La saga de La Tour sombre est très bonne. A part le tome 4 qui est à jeter.

Mer il é fou, ce sont les tomes supérieurs qui sont moins bons, le 4 est top.

Comment on peut aimer cette garce de Susan ? Sérieusement

 
Il enterre tous les autres  

 
 
Meilleur que le film. Le passage en Italie de Michael est assez captivant. Et puis Brasi.