Reprise du message précédent :

 
Si tu fais allusion à mon message je n'ai jamais chouiner de rien. Au contraire!
Je me demande pourquoi tu prends la mouche ?  
 
 

Moi c'est l'inverse, depuis que la lecture est devenue une passion addictive depuis presque deux ans, j'ai réduit considérablement le temps passé sur le net et à regarder des films ou des séries, preuve en est, j'ai lu pour l’instant 41 livres depuis le 1er janvier

retour du salon du livre, j'ai de quoi lire pendant 1 an.

 
Ce qui est vrai, c'est que la lecture est un loisir. Or l'offre de loisirs a été très étoffée depuis les années 60 avec d'abord la généralisation de la télévision, la multiplication du nombre de chaînes, les ordinateurs, les consoles, internet...
 
Mais la lecture restait la seule distraction possible - avec la musique - lors des déplacements. Je me rappelle dans les années 90 ou même début 2000, ces rames bondées de lecteurs. Lorsque je rentrais chez moi pendant mes études et que j'avais trois heures de train, j'avais toujours des romans dans le sac, et éventuellement un magazine.
 
La portabilité a changé la donne. Désormais, on a le choix lorsqu'on passe 3h dans le train entre lire, regarder une vidéo sur une tablette/un ordinateur, jouer à un jeu vidéo, surfer sur internet... comme à la maison. C'est donc logique que le nombre de lecteurs se réduise. Ceux qui préfèrent la lecture à tout autre loisir continueront à lire. Ceux qui le faisaient par défaut passeront à autre chose.
 
Ca me rappelle une scène atroce, alors qu'on allait au Festival sans Nom en Alsace. C'était un salon du livre parrainé par la SNCF, qui avait affrété un wagon entier au transport des auteurs (avec animations, champagne et tout). On avait donc la fine fleur du roman policier, des écrivains dont c'est le métier et qui dépendent de leurs lecteurs... et PERSONNE NE LISAIT. Certains discutaient ou dormaient, mais ceux qui restaient seuls se concentraient sur leur téléphone ou leur ordinateur. Lorsque le personnel SNCF est passé pour proposer de s'occuper en lisant l'une des sélections du Prix Polar SNCF, on a été trois à lever la main.
 
Alors si même les écrivains ne lisent plus, où va le monde
 
Après, deux choses pour nuancer:  
- En 1960, il y avait certes moins de loisirs pour concurrencer la lecture, mais il y avait aussi probablement moins d'accès au livre et d'alphabétisation générale. Enfin, je dis ça pour me rassurer
- Le SdL vient de se terminer (tiens, j'ai pas vu d'HFRiens d'ailleurs), il y avait une foule impressionnante, énormément d'achats et des enfants/ados qui dévoraient un livre par jour toute l'année. Ca donne un peu d'espoir pour les futures générations

Mais je suis entièrement d'accord avec toi, seulement tu noteras que mon propos n'était pas de déplorer la baisse du nombre de lecteurs. Je dis juste que chacun est libre de faire ce qu'il veut et que si on préfère faire autre chose que lire, par choix (et surfer et un choix, pas une addiction, sauf pathologie) alors on n'a pas le droit de venir se plaindre qu'on n'en a pas le temps.

Je t'ai pas vu mais effectivement y'avait pas mal d'ados !  

Si tu les comptes pour moi y a déjà un problème. Tu t'es lancé un défi du style "faut que j'aie lu 50 bouquins avant la fin du semestre, et 100 avant la fin de l'année" ?
 
   
 
Enfin, c'est toujours mieux que de glandouiller sur le net ou sur un jeu de smartphone.  

 
En quoi ?

 
globalement d'accord , sauf sur le point en gras ... je suis pas sur que le taux d'alphabétisation était si mauvais dans les années 60 ...
et si vous y avez accès je vous invite à lire des copies d’élèves de collège et lycée que l'on considère alphabétisés . Des fois , ça fait peur . Et pour le coup internet et les média sociaux n'y sont peut être pas pour rien    
 

Oui bien sûr, pourquoi autrement? Et donc cette année j'ai battu mon record du premier trimestre, premier trimestre!! Mais sur le second je serai moins idiot et ne lirai que des livres courts comme ça mon compteur augmentera plus vite ^^^

 
Qu'est-ce qui passe? T'as plus de tablettes de chocolat dans tes tiroirs?  
 
De un, je me plains si je veux.
De deux, je ne rejette pas la faute sur Internet. C'est un problème de faiblesse de caractère à la base.
L'environnement internet accentue simplement le problème parce que ça te stimule facilement de façon instantanée.  
 
Ça ne te concerne pas vraiment, grand bien t'en fasse.
Mais pour ta gouverne, sache que de nombreux psychologues, psychiatres et neuroscientifiques étudient les répercussions des nouveaux médias sur le cerveau et la concentration des gens en général, et pas seulement des hikikomoris de l'extrême.

On s'enlise un peu, là, ce serait bien d'en revenir au sujet du topic, qui est toujours de discuter des lectures du moment.

J'ai lu le traité sur la tolérance de Voltaire. Ben c'est inégal et chiant. Même si y a des chapitres que j'ai vraiment adoré. Bref je conseille de le lire quand même c'est sympa, un peu comme un bonbon qui change de gout.

Ca y est, j'ai fini Je suis Pilgrim. Je le recommande, un très bon roman, même si la fin n'est pas forcément à la hauteur (raisons en spoiler). En tout cas, ça m'a réconcilié avec les romans d'espionnage.
 

Les élèves étaient plus alphabétisés dans les années 60 qu'aujourd'hui, même les cancres savaient lire ou écrire. Je connais personne de la génération de nos parents qui ne sache pas écrire correctement, et pourtant ils ont arrêté l'école à 15 ans

 
Je poursuis la pierre et le sabre, c'est toujours aussi bien, c'est juste un peu compliqué avec les noms propres de personnages / de villes / de familles / etc.
 
Hier j'ai lu plusieurs pages à voix haute pour quelqu'un, c'est un exercice périlleux. Difficile de ne pas se rater devant une succession de noms japonais que tu n'as jamais rencontrés précédemment.

Pour l'ensemble du post mais surtout la partie en gras, franchement tu ne m'inspires aucun respect, j'arrête là le HS.

Grave, des décennies de féminisme balayées en une ligne

J'ai préféré ne pas intervenir jusqu'ici mais ta remarque sur les "privilégiés" m'a autant agacé que Tillow. Simplement, j'en ai plus l'habitude qu'elle parce que j'entends ça depuis 40 ans. "Ah vous avez de la chance d'avoir le temps de lire !" Auquel je répondais dans les années 70 à 90 : "Ce n'est pas une chance, c'est juste que la télé m'emmerde". Vu que 99 fois sur 100, la personne qui me qualifiait de "chanceux" d'avoir autant de temps libre passait 4 heures par jour devant la télé. Maintenant, c'est le net, les séries TV, les jeux vidéo... et ce n'est toujours pas une "chance" ou un "privilège" de prendre plus de plaisir à lire un livre qu'à surfer, mater une série TV ou jouer à un jeu. Et on peut même faire les 4, c'est mon cas (en ce moment : HFR, les sites de matos parce que je change de bécane, Justified et Cities Skylines).  
 
S'il y a une différence aujourd'hui, c'est que personne n'était assez culotté pour prétendre être addicté au journal TV, aux variétés du samedi soir ou au retransmissions de foot. On disait plutôt "le soir, je rentre du boulot je suis tellement crevé je veux juste faire la moule sur mon canapé", ce qui était plus honnête. Mais ne pas lire de livres était déjà quelque chose de vaguement honteux donc il fallait tout de même se trouver un alibi. Or les gens qui lisent le font parce qu'ils aiment ça, pas parce qu'ils pensent qu'il faut lire. C'est juste une question de préférence.  
 
 

On en avait déjà parlé un peu plus haut et c'est une discussion récurrente avec des clients. Je persiste à affirmer que le nombre de livres lus chaque année en France n'a pas tant changé que ça. Il y a des mouvances de types de lecteurs, comme par exemple moins de très gros lecteurs mais il faut aussi prendre en compte le fait que la plupart des très gros lecteurs d'antan étaient alimentés par la lecture populaire. Dans les années 70/80, une lectrice de Harlequin ou un lecteur de gros polars qui tachent (type SAS) se goinfraient couramment 2 à 3 livres par semaine, voire plus. Des romans très courts, formatés, qui se dévoraient en une heure. Ce type de lectorat a clairement disparu, mais a remplacé la littérature de gare par la télé, pas par les nouveaux médias. Bref, il y a un tas d'arbres qui cachent la forêt.    

Le terme "alphabétisation" n'est peut-être pas le bon : bonne orthographe et lecture ne vont pas nécessairement ensemble. Ma mère (81 ans) ne fait presque aucune faute mais n'a lu qu'une douzaine de livres dans toute sa vie. Mon frère (63 ans s'il vivait encore) n'en faisait aucune et n'a pas lu un seul livre de sa vie. A côté de ça, j'ai pu voir quelques tapuscrits d'écrivains publiés qui provoqueraient une crise cardiaque à des examinateurs au BAC.
 
Quant aux fautes des élèves d'aujourd'hui, je serais curieux de comparer avec ceux d'antan. En 1ère littéraire en 1974, notre prof de français atterrée avait décidé de faire des dictées hebdomadaires tant le niveau général de la classe en orthographe était pitoyable. Et cette classe d'âge, la mienne, avait appris à lire et écrire au milieu des années 60. Donc bon... je suis pas si sûr que "c'était mieux avant".  
 
Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui tout le monde écrit, tous les jours, ce qui rend très voyant le bas niveau de français. Avant le net, les très rares occasions où tu pouvais juger de l'orthographe d'un adulte, c'était une carte postale. Pour la plupart des gens, la somme des écrits d'une vie se résumait à 2 pages, hors courriers formels (administratifs ou autres). Aujourd'hui, même le pire cancre en français écrit, et tout le monde peut le lire. Du coup, la mauvaise expression écrite est frappante. Mais est-elle pire qu'à l'époque où l'on cessait d'écrire à 16 ou  17 ans ? Difficile à dire.
 
Par contre, entièrement d'accord sur l'influence du net. C'est évident quand tu vois certaines fautes récurrentes ("hors" à la place de "or", par exemple, ou "looser" au lieu de "loser" ), certaines modes stupides ("fora" au lieu de "forums" ), ou cette nouvelle manie qui consiste à appuyer deux fois sur la touche entrée après chaque phrase, ce qui donne un texte qui ressemble à une liste de courses. Et à l'inverse, voir autant de fautes et de manières fautives d'écrire ne permet plus que difficilement d'assimiler la bonne.
 
Edit :

Sorry, j'étais en cours d'écriture de post, c'était pas pour en remettre une couche.  

De toute manière, se passer de lire ou d'écrire est un leurre, nous sommes bel et bien encore dans une civilisation de l'écrit, pour encore un moment. Mais il y a un malaise, c'est évident.

 
Note que personne n'a parlé de PMS
 

 
Ah mais ça j'en suis convaincu. Il suffisait de voir la foule hystérique au salon du livre

Fini Le Réveil des Tartares: en Mongolie sur les traces de Guillaume de Rubcrouck de Michel Jan, malgré HFR et Internet.

http://www.payot-rivages.net/livre [...] 95835.html

Livre un peu mensonger    

Dans la quatrième de couverture, il nous est promis de "suivre les traces du franciscain Guillaume de Rubrouck, envoyé par Saint Louis à la cour des khans au milieu du XIIIe siècle" à travers une expédition franco-mongole aux débuts des années 1990.
Sauf que:
1) le projet de l'expédition ne couvre "que" la toute fin de l'aller de Rubrouck jusqu'à Karakorum, l'ancienne capitale de l'Empire mongol gengiskhanide.
2)

Dommage aussi qu'il n'y ait pas de reproduction de photos, d'autant qu'un photographe faisait partie de l'expédition.

L'auteur est un sinisant qui s'est bien documenté sur la région. Il y a quelques digressions historiques intéressantes comme l'histoire de Brigitta Christina Schertzenfeldt, une Suédoise malchanceuse du XVIIIème siècle, veuve à trois reprises, qui fut d'abord prisonnière des Russes puis esclave des Dzoungars mongols avant de finir sa vie en Suède.

Glamorama    
J'entame la dernière grosse partie (le roman en compte 4), j'ai bien fait d'avoir dépassé les 100 premières pages. C'est du lourd, dans la narration, dans la qualité des dialogues à certains moments (les passages avec Damien et Palakon  ), le malaise que tu ressens à certains moments tellement l'ambiance est pesante...  
Le personnage principal est un vrai petit con superficiel et égocentrique mais Ellis a ce don de nous faire ressentir de l'empathie pour ses personnages. Victor Ward, à l'instar de Patrick Bateman dans American Psycho réveille un psychopathe endormi en lui sous fond de complot tu sais pas trop ce qui se passe, mais on sent clairement le mec, au fil des pages perdre toute lucidité et tout discernement sur ce qui l'entoure... A noter un beau travail sur les personnages secondaires et les dialogues, on retrouve bien à certains moments la brutalité d'American Psycho dans le texte.  
Je l'ai pas encore terminé mais j'suis très confiant pour la suite.

Vous connaissez de bons livres écrits par des auteurs du Nord Pas-de-calais ? Plutôt des livres récents, peu importe le genre dans un premier temps.
Je connais que Franck Thilliez et c'est pas tout à fait ce que je recherche en terme de style.

En lisant la première ligne c'est l'auteur que je pensais te proposer !

Oui je pense que c'est l'un des plus populaires.

 
Ha ben voilà je pense pareil.

 
 
Je cherche un bon bouquin pour mes vacances
 
J'aime les bouquins qui tiennent en haleine, polars thrillers...
 
Pour vous donner quelques idées, j'aime beaucoup les Thilliez niveau polar (il ne m'en reste pas beaucoup à lire, là je fais une pause de cet auteur ), j'ai adoré La vérité sur l'affaire Harry Quebert dans un autre style.
Récemment j'ai lu Le livre des morts, bien aimé aussi même si les "suites" me tentent moins.
J'ai par contre buté sur "le maître des illusions", pas accroché
Je suis tombé sur des polars de Chattam, mais j'avais commencé l'autre monde sur conseil d'un ami et je n'ai vraiment pas accroché sur le style
 
Donc, si vous avez des conseils de bons livres qui tiennent bien en haleine je suis preneur

Bernard Minier, ses bouquins, c'est des page turner.  

Marrant, je pensais justement à Glacé
Un bon choix pour débuter avec cet auteur?

Jean-Christophe Grangé j'aime bien et j'aime bien Thilliez aussi si ça peut t'aider.  
 
Mais j'aime bien Chattam aussi

Après Chattam je ne sais pas, j'ai trouvé que Nouveau Monde faisait un peu gamin dans l'écriture et l'histoire (oui je sais normal vu que y'a que des enfants, mais même)
Je ne connais pas en polars/thrillers.
Grangé je ne connais pas, je vais regarder
 
EDIT: Ah si en fait j'avais repéré Kaiken

Les Fred Vargas sont bien aussi sinon dans le genre policier.

Ya quelques Grangé qui me tentent bien à priori. Y'a des connexions ou on peut lire n'importe lequel en premier?

J'ai vu le dernier en top ventes à la FNAC, c'est aussi une possibilité

Aucune connexion entre ses livres, je te conseille en priorité "l'empire des loups", "les rivières pourpres" et surtout "la ligne noire".
Les trois livres de Bernard Minier sont effectivement à lire ainsi que la trilogie du mal et "la conjuration primitive" de Maxime Chattam. Et pour rester dans les français bien évidement tous les Karine Giebel et Michel Bussi.

   
Et Le Passager?
Le thème me tente bien, et ça a l'air d'être un bon pavé

Le livre sans nom (si pas déjà lu)?
Et si ça te plaît t'en a 3 derrière

Mouais j'ai trouvé assez médiocre perso.

C'est celui que j'ai pas lu, je compte l'acheter pour mes vacances aussi. J'ai fini "N'éteins pas la lumière" ce week end.
Karine Giebel aussi, j'aime bien, je la classe dans les page turner.

J'accroche pas trop avec Chattam par contre.

T'as l'impression de lire un film de Tarantino.

Michel Bussi : "un avion sans elle" et "nymphéas noirs".
"Ne lâche pas ma main", j'ai pas du tout aimé, c'est téléphoné.
Surtout, j'ai trouvé ça très mal écrit... mais j'avais lu un classique juste avant c'est peut être pour ça.  

 
N'importe lequel, mais son meilleur selon moi est le Serment des Limbes pour son ambiance exceptionnelle.
 
Globalement d'ailleurs, sa trilogie du mal (La Ligne Noire, le Serment des Limbes, Miserere) est un cran au-dessus du reste. Par contre, attends-toi à être déçu par les fins bâclées. Comme le disait je ne sais plus qui, il a dû être violé par une fin dans son enfance