Reprise du message précédent :

Oui. Je pense à trois livres :
- Antigone alors que j'aime pas le théatre. Lu quasiment en une traite.
- Le liseur. Très belle histoire d'amour en 1ère partie, très émouvant pour la 2dne partie. Un de mes meilleurs souvenirs littéraire.
- Le cercle des poetes disparus. Un classique.

J'avais bien aimé "un sac de bille" en primaire.
Les pagnols gloire de mon père & co, au collège.
Jamais aimé les molières.

 
Edistat (peu fiable en-dessous de 10 000, multiplier par 3 environ pour avoir les vraies ventes).
Gfx (plus fiable, hors de prix pour un particulier).
 
Et non, il n'y a aucun site gratuit

Je ne connaissais pas ce livre mais ton post m'intrigue, du coup, je le lirai. J'espère juste que sa désacralisation du livre ne va pas non plus trop loin (vu que c'est de bon ton de taper sur tout aujoud'hui histoire de se donner un look contestataire). Perso, j'aime bien terminer les livres que je commence (tout comme les films d'ailleurs) et je pense que sauter des pages (ou, allons plus loin, lire le livre en sens inverse par exemple   ) ne doit pas trop aider à la compréhension. Bref, je comprends l'idée de la désacralisation du livre s'il s'agit d'ouvrir la lecture en la démocratisant mais je pense qu'il ne faut pas aller trop loin non plus. Je lirai son livre pour me faire mon idée.

Pareil, c'est bien le seul livre que j'ai lu durant ma scolarité qui m'a vraiment plu.    
J'avais lu "Le Grand Meaulnes" en 4ème, je comprenais pas si c'était du rêve ou de la réalité.    
 
Par contre, "Cul de sac" en 3ème, intéressant comme choix

 
Ouep ça a choqué certains parents d'élèves d'ailleurs... Au final on avait eu le choix entre ça et les dix petits nègres, à peine plus soft.... Je dois être le seul à avoir lu les deux  
 
Faut dire, on avait eu droit également à un livre sur l'inceste. Certes en litté jeunesse, mais ça a fait tiqué aussi.  
 
Par contre ce que j'ai détesté à l'époque c'est les autobiographies narcissiques sur l'enfance des écrivains. On avait eu droit à "L'enfant" de Jule Vallès et "Enfance" de Nathalie Sarraute, de la compilation de souvenirs sans intérêt et sans relief

Une de mes profs nous avait fait lire "La bicyclette bleue"  
C'était sympa

 
Ah non du tout, il n'est pas du tout dans l'idée du consumérisme littéraire "il faut se faire plaisir avant tout" etc. Son propos est plus, je cite : "on ne force pas une curiosité, on l'éveille".  
Ça m'intéresse d'avoir ton avis dessus quand tu l'auras lu

Au lycée j'avais un pote que faisait acheter des bouquins à sa mère en prétextant que c'était pour l'école (je me souviens de bouquins d'action historiques genre Jack Higgins)

 
J'ai oublié la plupart des titres. Je me souviens assez bien d'une seule chose : aucun ne m'a vraiment plu.
• Des tas de Molière : non, vraiment non je pouvais pas
• Troyat - La neige en deuil : pas un très bon souvenir, je l'associe à une intense tristesse je sais pas si c'est dû au sujet du livre
• Steinbeck - Des souris et des hommes : j'aimerais bien le relire parce que je me dis que ça pourrait me plaire aujourd'hui (je lirais bien les raisins de la colère avant)
• Tristan et Iseult : bizarrement le seul que j'ai relu (pourtant c'était pas une sinécure )
(Et puis certainement des tragédies grecques aussi c'est bien le genre... )
 
Des souris et des hommes notre prof avait fait sa thèse (ou un truc du genre) dessus, je me souviens de son livre : des quantités astronomiques de mots étaient stabilotés, elle avait compté les occurrences des plus importants, c'était un truc de ouf.
 
En tout cas une chose est sûre c'est pas l'école qui m'a donné envie de lire.

 
J'vais essayer ça merci.

 
Bof.
J'ai dû attendre la première pour ne pas voir les œuvres à lire comme une contrainte barbante.
Ce qui me barbait à un point de non-retour avant, c'était ce délire sur l'écrivain comme contestataire. Ça aboutissait à des contresens hallucinants. Du genre, on nous faisait lire les Fables de la Fontaine comme critique de l'absolutisme royal ou l'École des femmes de Molière comme du proto-féminisme.
La littérature au service du Progrès en somme (avec un putain de P majuscule bien sûr).  
 
En première, la prof était moins dans le délire sus-cité. J'ai lu comme œuvres intégrales l'Étranger de Camus, Rhinocéros, En attendant Godot et la Vie est un Songe de Caldéron.
J'avais découvert avec joie le style sobre de Camus et le théâtre de Caldéron.
 

 
Ça ne m'étonne pas. C'est très à la mode de se foutre de la gueule de Rousseau.

Moi j'ai jamais été bien fâchée avec la lecture à l'école, mais en même temps j'ai été un rat de bibliothèque dès que j'ai su lire.
Il y a eu des livres que j'ai beaucoup aimés (Gogol, Maupassant, Hugo, Antigone d'Anouilh...) et finalement assez peu que je n'ai vraiment pas aimés (Rousseau et Sa Majesté des mouches, ce dernier étudié en cinquième, totalement idiot).
Mais mon goût pour la lecture était déjà formé avant le collège, et je pense que ça a beaucoup facilité les choses.
Les mioches de 11 ans qui se battent encore avec les mots à qui on fait lire L’Iliade et l'Odyssée ou du Molière, c'est tout bonnement débile.

 
Le Horla, j'avais kiffé.
Une pièce de théâtre, je me souviens plus du nom mais je dois encore l'avoir, j'avais kiffé.
L'Etranger, j'avais kiffé aussi.  
L'Illiade et l'Odysée, mais "lu" beaucoup trop jeune, j'avais trouvé ça compliqué du coup j'avais pas accroché.
 
Peut-être quelques autres dont je ne me souviens plus.
 
En gros mes profs avaient du goût mais moi c'était pas du tout mon truc la lecture, j'ai commencé très très tard à m'y intéresser (petit regret).

Ok  

en même temps Rousseau... j'ai toujours eu du mal à croire sensibles les personnes qui se jugeaient comme telles, cf "les rêveries d'un promeneur solitaire"  

j'ai jamais su le lire jusqu'au bout.
 

ce passage quoi  

Pour la littérature à l'école, perso, je ne retiens que 2 livres, hors les Molière que j'aimais beaucoup car on lisait à voix haute en classe, et moi j'adorais ça, les rimes, etc...
 
Donc : Le Rouge et le Noir en 3ème, livre que j'ai arrêté au bout de 15 jours puis repris 3 mois après et fini super vite, que j'ai adoré, mais que le prof a oublié en cours de route...
En première, le prof de philo nous a fait lire Le nom de la Rose, avec la traduction des passages en latin des 100 premières pages.  
Les 100 1ères pages ont été horriblement longues, et après ça a été très vite car le bouquin était assez passionnant.
Cela dit, le prof a oublié de nous en reparler ne serait-ce qu'une fois.
 
Bref, les bons livres pour moi ont été les 2 qui n'ont pas été étudiés par les profs (alors qu'on DEVAIT les lire).
 
Sinon, Vive Pennac pour ce petit bouquin qui devrait être lu par tout enseignant, AMHA (et une fois tous les 5-10 ans histoire de ne pas oublier)

Ha oui, j'avais lu  Germinal aussi au collège, j'avais pas du tout aimé.
Faut dire qu'à l'époque j'étais fan de King.
L'école ne m'a pas dégoûté de lire des livres mais ça ne m'a dégouté des classiques... J'essaie de rattraper mon retard maintenant.
 
Enfin ce qui m'énervait le plus dans la lecture des classiques, c'était les "explications de textes."
"L'écrivain a voulu dire ci, ça et patati "
Qu'est-ce que t'en sais ?  

Au collège mon meilleur souvenir ainsi que la majorité de la classe fut "la planète des singes" de Pierre Boulle ! Bien aimé également "des souris et des hommes" et "la perle" de Steinbeck.

J'avais adore les Zola moi. Surtout Pot Bouille.

 
Rien de marquant je crois, mais j'étais dans une période boulimie de classiques. Pas de TV à la maison, je torchais en mots-croisés aussi, c'est dire si on se faisait chier, donc je lisais beaucoup et des trucs plus marrants que ce qu'on nous faisait lire en classe. Quand je pense que la classe d'à côté à étudié les Trois Mousquetaires une année (alors qu'on devait se faire chier avec un bout de Flaubert ou je ne sais quoi), les p'tits bâtards.  
 
 
 
A peu près 72 000 deux pour les transports (une méthode de langue et un bouquin "sérieux" ), deux qui traînent sur le bureau, deux sur le dessus de la bibliothèque, deux sur la table de chevet, plus celui que je viens de rendre à la biblio mais que j'ai pas fini alors je vais devoir réemprunter ailleurs. Shit. Et par-dessus tous les trucs que j'essaie de lire pour les études et il y en a tellement que ça déborde, je panique et je commence tout sans rien finir.
 

 
J'arrête pas de le dire    
 
J'ai un problème pathologique aussi, je supporte pas de sortir de chez moi sans un bouquin, ça m'angoisse un peu, et comme des fois j'en prends un sur l'impulsion du moment ou en fonction de l'endroit où je vais, bah ça peut m'en faire commencer un autre sans le faire exprès.

Si j'ai un livre qui mérite réflexion, oui, je le garde pour chez moi. Parce que sinon, je vais rien percuter le matin avec la tete dans le cul.

Je lisais jamais les bouquins qu'on nous filait à lire à l'école/collège/lycée Sauf Pagnol, bien cool et lorenzaccio au bac que j'ai lu deux fois, j'avais fait impasse sur malraux

J'ai attaqué La horde du contrevent suite aux avis positifs du topic, et je n'accroche pas. Principalement à cause du style de narration. Trop haché à mon goût, avec le passage de témoin d'un narrateur à l'autre.
Est-ce qu'il faut que ça vaut la peine que j'insiste un peu, ou il vaut mieux que j'abandonne maintenant si la suite est à l'identique?

 
Ah oui tiens j'ai eu la condition humaine aussi. J'ai la phobie des rasoirs depuis.

Pareil j'ai rapidement abandonné, en même temps la sf n'est pas fait pour moi et c'est pas faute d'avoir essayé (Fondations, Hyperion, Barjavel, K. Dick, etc.).

Moi, j'adorais Molière au collège (et après, je m'étonne qu'on me jetait des cailloux ) Mais je ne l'ai pas relu depuis, peur d'être déçue...

J'aime aussi Pagnol découvert en 6ème

Par contre, qu'on ne me parle pas de Rousseau

C'est tout le temps pareil. Dommage il est très bon ce livre   Puis c'est de la SF light.

Aussi bizarre que ça puisse paraitre, je lisais déjà pas mal et j'aimais pas du tout ce qu'on nous proposait à l'école/collège.  
Par contre arrivé en 1er je suis tombé sur un super prof qui a réussi à me faire aimer Les Pensées de Pascal. À partir de là je me suis dit que je pouvais trouver de l'intérêt dans à peu près tout du moment que je l'attaquais sous le bon angle.

 
Ça me rassure de pas être la seule schizo de la lecture
J'ai normalement un livre de secours dans le tiroir de mon bureau, dès fois que je mange toute seule le midi, là j'ai que l'Alchimiste qui est tout nul, ça m'angoisse, faut que j'aille acheter un Balzac ou autre  

Et j'ai toujours adoré Molière, je suis d'ailleurs allée voir Tartuffe à la Comédie lundi, je recommande, super chouette mise en scène et les acteurs sont géniaux  
(et ça coûte que 5 balles quand on fait un peu la queue ).

 
J'admire ta persévérance.

Oui, c'est pas facile de suivre les sauts d'un personnage à l'autre, mais quand on s'y fait l'histoire est plutôt sympathique. C'est pas non plus l’œuvre du siècle (surtout que la conclusion est assez vite devinable), donc si tu ne vas pas jusqu'au bout ça ne fera pas un grand manque dans tes lectures.

 
 
Je me souviens que l'histoire de Lea Delmas comporte des moments chauds mais je ne sais pas si ça commence dès le premier tome
 
 
J'adore lire depuis toute petite mais j'ai du mal quand on m'impose une lecture. J'ai pourtant bien apprécié "L'Ami Retrouvé" de Fred Uhlman en 3ème, "Le silence de la Mer" de Vercors en 2nde et enfin "Candide" de Voltaire en 1ere.
 
 

 
C'est toujours très orienté fiction ici ?
C'est pas une critique, hein, c'est simplement que ça ne m'intéresse absolument pas.

Non il y a un topic dédié pour cela.

Ici : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 1885_1.htm

Ok, merci.
 
PS : y a pas que l'histoire dans la non-fiction

Ben tout ce qui n'est pas historique peut rester ici