Reprise du message précédent :
J'ai lu un bon tiers du choix de Sophie    
 
Putain comment c'est bon. Dans le style ça me fait penser à Philip Roth, avec un côté dramatique beaucoup plus ambitieux.

Il revient sans cesse celui la

Obligé de l'ajouter à la liste de lecture

bah non, bizarrement, j'ai trouvé qu'un seul témoignage sur le topic
 
mais c'est excellent, et très américain, pour ceux qui aiment le genre

ah
 
J'ai du lire le même post plein de fois alors

Ha ben tiens justement ça me tenait pas mal. (même si je connais le spoiler)

moi je connais pas (je n'ai pas vu le film, célèbre lui aussi), alors ne me dites rien  

Outremonde de Don Delillo :
 
Sacré livre, dans ses dimensions (900 pages) et dans son ambition. Un livre qui choisi de raconter cinq ans d'histoire américaine (1950-2000). On suit une flopée de personnages très différents, fictifs ou réels, à travers les années. C'est un roman qui se passe de trame bien que les personnages se rencontrent, s'oublient, se souviennent. Le point de départ est celui d'un match de Baseball légendaire de 1951. Le premier chapitre est une merveille. La suite du roman perd un peu en intensité tant l'ouverture est magique. Mais l'auteur raconte tant de petits évènements qu'on retrouve des moments enthousiasmants. Il y'a peu de digression mais ça reste un roman d'ambiance, ambiance grise, probablement pas faite pour tout le monde mais très bien pour ceux qui n'aiment pas l'outrancier.  
 
Sinon, de retour d'un petit séjour dans une ville remplie de librairies    
 
Vice caché de Thomas Pynchon (je vais commencer par celui-ci).
 
Le théâtre de Sabbath et La Contrevie de Phillip Roth.
 
L'obscurité du dehors de Cormac McCarthy.
 
Billy Bathgate de E. L. Doctorow
 
Bruit de Fond de Don Delillo
 
Herzog et La planète de Monsieur Sammler de Saul Bellow
 
Un Roi sans Divertissement de Jean Giono  
 
Pas trouvé Coeur de Lièvre de Updike et oublié Le Chant du bourreau de Mailer, dommage.

A quelle époque ?
Parce que, quand on imprimait au plomb, je ne vois pas bien comment tu disais à ta page composée (en métal) "vazy, deviens plus petite, steuplé, c'est pour l'édition de poche"

Il y a cinquante ans, on faisait comme ça :
http://www.ina.fr/video/RYC9711055955

il y a cinquante ans, l'HFRien normal n'était pas né

si.

Voilà. Ou pratiquement.
 
Cela dit, est-ce très important d'être normal, cher professeur ?

les psychiatres US ont déclaré forfait sur la question de définir la normalité, il fallait s'en douter.

Sauvé

Ouf. Je me replonge dans Albert Londres sans plus me soucier.

 
Je note, je sens que je vais apprécier    

En ce moment j'alterne entre "le livre noir de la psychanalyse" et "psychologie des foules"

 
celui-là, bizarrement, il défoule.    

Je continue mon auto-initiation à la philo à base de petit bouquin pour casual, avec Montaigne

Petit recueil contenant plusieurs essai (l'oisiveté, la colère, le pédantisme et la cruauté) d'environ  120 pages.

Autant l'oisiveté ne vaut pour ainsi dire pas grand chose (ça dure 3/4 pages...), même si le message est sympa, autant les autres essais sont clairement plus touffus. Je ne connaissait pas Montaigne, on pourrait même dire que je ne connais rien à la philo en dehors du nom des philosophes, mais grâce à ce petit bouquin (et surtout cette collection très sympatique) que je peux lire en dilettante, je peux enfin combler quelques lacunes.

Ce ne sont pas sur pas les œuvres intégrales bourrés raz la tronche d'essais, mais ça permet d’appréhender un peu tout. Bref, j'ai BEAUCOUP aimé cet homme. Humaniste, simple, raisonnable. On me l'avait dit assez dur d'accès, et pourtant c'est assez limpide je trouve, peut être grâce à une traduction plus moderne. Toujours est il que ses textes sont pleins de bons sens et applicable à la vie de tout les jours contrairement au stoîcien Sénèque que je lisais il y a de ça quelques semaines. Il digresse un peu, des fois il fait un peu de hors sujet mais c'est pas grave

Une lecture qui apaise je trouve.

Y'en a un autre de lui dans la collec à 2€, mais j'vais d'abord attaquer Aurèle

je crois que je vais relire Gatsby

tout ça pour avoir la couverture avec Di Caprio

 
Tu te foules pas toi  

ben non je l'ai déjà  (le livre, pas la couverture)

Lu Empire Falls, de Richard Russo (ou Le Déclin de l'empire Whiting en VF).
 

 
Début du siècle, une petite ville du Nord-Est des US, dans le Maine, Empire Falls. Cela fait maintenant bien deux décennies que la communauté a connu ses heures de gloire. L'industrie autrefois florissante et les rues remplies de nouvelles voitures et de bourgeois endimanchés ont cédé leur place à un sentiment de vide omniprésent. La ville n'est plus que le fantôme de ce qu'elle a été.  
 
Y réside toujours Francine Whiting, veuve âgée de C. B. Whiting, et qui contrôle les restes de l'empire financier qu'était la famille Whiting. Elle a toujours un pouvoir important au niveau local, entre autres sur Miles roby, le protagoniste que nous suivons lors de la lecture du roman. Miles a une fille qui fréquente le lycée local, une femme en procédure de divorce, et est gérant d'un vieux grill appartenant à, vous l'aurez deviné... Mrs. Whiting.  
 
Il est ici question d'histoires anciennes, d'amitiés oubliées, de lourds secrets... Les années passent sur Empire Falls et courbent au fur et à mesure l'échine de ses habitants les plus optimistes. Le déclin est lent, tout comme le rythme de l'histoire, mais que ce livre est prenant ! J'ai adoré cette atmosphère, la façon dont les personnages se débattent, s'agitent, s'enfuient tels des fourmis torturées par un enfant malicieux armé de sa loupe, cherchant à griller les quelques imprudentes qui braveraient l'interdit en sortant de la fourmilière désormais abandonnée, à la recherche de la lumière.  
 
Une histoire de promesses non-tenues, de tragiques désillusions... Le tout supporté par des personnages supers: un vieil irresponsable fidèle à lui-même, un prêtre en questionnement, un manchot portant le poids de ses erreurs passées, un flic pourri jusqu'à la moelle... Tous ont un charme certain et apportent un plus à l'histoire. Très agréable à lire en tout cas !  
 
Je n'en dis pas plus, pour ne pas spoiler, même si le réel intérêt du livre réside dans cette galerie de portrait et dans la peinture qui est faite de l'Amérique profonde plus que dans les rebondissements scénaristiques (pourtant sympas, mais sans plus).
 
Ca m'a beaucoup rappelé l'ambiance de Mystic River, et comme j'ai aimé ce film ...  
Au passage, le livre a reçu le Pullitzer de la fiction en 2002. C'est un des premiers Pullitzer que je lis (après Steinbeck et Harper Lee), et ben c'est une réussite.

 
J'hésitais à me le prendre, je pense qu'il vient d'être adopté, merci  

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman

Tout ça pour pouvoir répondre aux questions de Bouing_bouing sur le topic jeu des citations  

Bosse plutôt ta culture musicale, parce que c'est pas brillant-brillant manifestement...  

En fait, surtout, bosse ta vitesse de frappe...  

Hum. J'ai du mal à comprendre la comparaison entre le bouquin de Lehanne et celui-ci...
La lecture de ce livre remonte à pas mal de temps mais j'en ai un souvenir d'inachevé (je saurai pas dire pourquoi mes souvenirs en sont trop vagues).

 
Sinon, en vrac les dernières lectures :
Limonov de Carrere : Même style que d'habitude soit auto centré (je comprends qu'on aime pas) tout en étant ouvert sur les autres. Ca se lit tout seul, l'histoire de ce mec est assez bluffante, un bon moment.
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard : Je connaissais que de nom, c'était tout petit, je me suis dit que je risquais rien. Alors, c'est tellement court (les chapitres font une ou deux pages, rarement plus) que je suis pas rentré dedans du tout. C'est à peine commencé que c'est fini et j'ai aps compris où il voulait en venir. Sans intérêt.
Le dernier stade de la soif de Frederick Exley : C'est sympa, très américain, rempli de virées au bar et à l'hôpital psy mais c'est pas génial non plus. Ca m'a un peu laissé sur ma faim. Sans compter qu'il nous gonfle un peu avec les Giants (alors qu'on sait tous que la seule équipe valable à NY, c'est les Jets     )
Aventures d'Arthur Gordon Pym d'EA Poe : Petit roman d'aventures très XIXème, naufrage, mutinerie, re-naufrage, méchants sauvages, un peu de fantastique. Dans le genre, on a vu mieux. P't'être sympa quand on est ado.
 
En cours, le dernier Vargas Llosa sorti en poche, Le rêve du Celte et c'est assez génial (comme souvent avec lui).

J'ai lu les 2 Exley et j'ai préféré A l'épreuve de la faim qui vient de sortir.

La seule team de l'état de New York, c'est les Buffalo Bills. Les deux autres sont des teams du New Jersey.
A+,

Gilou qui passe des lettres ancienne Georgiennes à la NFL  

Mais +1. Let's go BuffaloooOOO !!!!!

Je note pour quand il sortira en poche  

Tout est dans la précision en effet    

Ah bah non ! J'ai jamais avaler qu'ils perdent contre les cowboys deux fois   Et puis au moins devant les Jets, c'est fun  

Je n'ai pas lu Mystic River, je n'ai fait que voir le film.
Je fais le rapprochement au niveau du contexte : petite ville du Nord Est des US, des histoires locales qui remontent à pas mal d'années et qui influent sur les événements de l'époque de la narration, des personnages (dans mon souvenir) qui n'ont pas forcément toujours eu le contrôle de ce qui leur arrivait et qui subissent une histoire déjà "en marche"...

Sinon, seuls les Patriots je respecte !

Euh, Mystic River, ça se passe dans la banlieue de Boston (enfin, dans mon souvenir, j'ai pas vérifié, pas la peine de me lyncher si c'est pas le cas), on a vu plus petit comme ville    Mais je comprends ce que tu veux dire.
 
Les Pats ?  

On est en plein dans Outremonde  

Moi, je dirais, un certain humour désenchanté, même si Russo est moins désopilant. Et une manière sensible, empathique de parler des gens avec lesquels la vie n'a pas été très gentille, pour faire court ?