Reprise du message précédent :

Un titre pareil laisse craindre que l'ouvrage soit sponsorisé par la margarine Astra...  
A+,

Casse-Pipe, c'est court, c'est vif, c'est drôle, grinçant. Ça se lit pour la bonne bouche célinienne en deux coups de cuillère à pot. Mais ça n'a pas la même ampleur que les 3 œuvres pré-citées. Dans le genre court et plus révélateur du personnage Céline, il y les Entretiens avec le professeur Y. Reste que la meilleure introduction à Céline, c'est le Voyage au bout de la nuit évidemment.  

Je viens de terminer Aime le Maudit de Pierre Siniac (prononcer "Saïllnoque" ).
 
Je vous mets la couverture, qui est je trouve magnifique  

(Ah non, pardon... c'est juste un masque).
 
Bon, donc commençons par les choses qui fâchent, mais moi je trouve le renseignement utile : il fait 185 (j'arrondis) pages, ce qui n'est guère long.
 
L'histoire commence en 1940, quand Hitler rejoint un club très privé d'une dizaine de personnes, dans les faubourgs d'une ville française jamais nommée. Parmi les membres de la petite organisation, l'on compte de nompreuses personnalités connues, telles que le Vampire de Dusseldorf, Lacenaire ou encore Jack l'Eventreur.
 
Dans le club, chacun est sis sur un siège, du numéro 7 au numéro 2, le dernier étant le fauteuil dit "de l'Assasin". La personne occupant ce dernier siège se voit confié la tâche d'assassiner quelqu'un et de laisser suffisamment de preuves pour que la Justice le retrouve, et lui applique la peine capitale. Après quoi, l'occupant du fauteuil numéro 2 passe à celui de l'assassin, laissé vacant, et ainsi de suite...
 
Bien entendu, lorsqu'ils entrent dans le club, les membres ont plutôt le coeur à la fête : ils occupent le fauteuil n°7, et la date fatidique de leur exécution leur semble bien loin... mais, à mesure qu'ils se rapprochent du fauteuil de l'assassin et de leur (au singulier) destin inexorable, la panique saisit leurs (au pluriel) coeurs.
 
Je m'inquiétais de ne pas voir d'explication au manège arriver alors qu'il ne me restait que quelques pages à lire, mais finalement le dénouement apporte la plupart des réponses aux questions que l'on peut se poser.
 
Un très bon livre, relativement difficile à se procurer (sur commande en général).
 
  /10

Miam, ça donne envie !  

 
Si tu aimes Last Exit, je te conseille vivement "Le Démon" qui est sans doute le meilleur roman complet de Selby, plus riche psychologiquement avec un scénario en spirale très impressionnant.
 
La Geole est très fort aussi, mais dans certains passages ca tourne un peu à la surenchère et le rythme général est moins convainquant.
 
En langue française, Guyotat est très impressionnant (d'ailleurs je suis surpris qu'il ne soit pas cité dans le topic), marqué par sa participation à la guerre d'Algérie dans le contingent.
 

 
 
J'aime beaucoup Merle et je te trouve très dur avec l'île.
L'écriture est particulièrement élégante, l'histoire intéressante. Tu n'as pas su capter la critique derrière l'histoire ? C'est une des spécialités de Merle (voir aussi Malevil ou Les hommes protégés)

t'en a 50 des critiques dedans, j'vois pas ce qui est difficile à cerner.
 
Nan j'ai pas aimé c'est tout, il chouine tout le temps, c'est milleux, ça traine etc... Pourtant j'ai adoré la mort est mon metier de lui même, et j'ai acheté malevil, mais celui la ne m'a pas plus.

 
+1

Fini aujourd'hui : les raisins de la colère (Steinbeck) (mais c'est pas joyeux, joyeux...)
Enchaîné sur le journal d'un fou de Gogol (30 pages) : chouette, mais un peu de développement n'aurait, à mon avis, pas fait de mal
Commencé le Château des Carpathes (Verne)

 
On me l'a fait lire en classe en 5ème (ça remonte...   )
 
J'en suis sorti plus tout à fait le même, je me souviens.

Porcinet  
le cadavre du parachutiste sur la colline qui m'a hanté de nombreuses années  

Voilà.
 
C'est probablement une meilleure idée d'attendre au moins l'adolescence pour commencer cette lecture (oui, de mon temps, en 5ème, on était pas encore complètement dans l'adolescence...   )

Bon j'ai fini "Les déracinés" de Barrès, c'est sympa, ça me fait beaucoup penser à du Vallès ou du Gide pour l'exaltation mais bon un peu dans l'autre bord politique quoi    
 
Fini aussi: "Les vestiges du jour", de Kazuo Ishiguro, sorte de mémoires d'un majordome anglais du début du siècle dernier...Le style est très ampoulé, ça passe bien avec l'histoire mais c'est quand même un peu chiant...
 
En parlant de chiant, j'ai abandonné à plus de la moitié 'Les Taiseux "de Jean Louis Ezyne, très bon critique du masque et la plume mais chiant de chez chiant quand il se met à l'écriture. Horrible.
 
Sinon je commence "La Jalousie" de Robbe Grillet, on verra bien si l'auteur tient ça réputation   .
 
Et en parallèle j'ai pris aussi: "Les contes liquides" de Jaime Montestrela, traduit du portugais pas Hervé Le Tellier . C'est une merveille 80 petits contes cyniques et morbides . Exemple:
 
"Sur l'île de Tahiroha, le jour du vendredi saint, les cannibales convertis au christianisme ne mangent que les marins"      

Au vu de celle que tu postes, tu devrais aimer le style de Jacques Sternberg alors. Et peut être aussi Crimes exemplaires de Max Aub (un auteur qui mériterait d'être plus connu en France).
A+,

 
C'est quoi sa réputation ?
 
La Jalousie est probablement son roman le plus emmerdant, te voilà prévenu  

 
bah c'est peut-être ça alors, sa réputation

Hold up planétaire  
 
roberto di cosmo
dominique nora
 
 

Bon. Instant régressif.  
J'étais en vacances, et j'ai relu Michel Strogoff.  
 
Ben c'était toujours aussi bien, ça a pas changé    
 
C'est vraiment du bon roman, de l'aventure, des rebondissements, la langue de Jules Verne (les diamants de la sultane qui brillent comme si en chacun était allumé un arc voltaïque fait d'un rayon de soleil ) et surtout ces sibériens hommes (et femmes) de fer, Michel que rien n'arrête, la vieille Marfa qui appelle la torture et dit qu'elle ne dira rien, Nadia qui est toujours là et ne se plaint jamais car elle sait que Michel a une mission à remplir    
 
Il ne manquait qu'un traître balafré... ah non, en fait il y en a un.  
 
Ce roman déchire GRAVE.

Oui, ça ne m'avait pas convaincue quand je l'ai étudié à la fac
 
Je trouve les récits de son épouse beaucoup plus avenants

 
Ses films devraient te sembler avenants si tu ne les as pas déjà vus    
 
Sinon, le Voyeur est sympa dans ce thème  

Oui, il vaut mieux voir ses films...
Glissements Progressifs du Plaisir, film assez indescriptible, il y a beaucoup de tonalités blanches, du rouge (sang), du bleu (la mer), des miroirs...  
A+,

Hum

Bon, j'ai lu un roman traduit de l'allemand qui va sortir en janvier. C'est vraiment très bien, ça se passe en future ex-RDA, l'année de la réunification, je vous dirai ce que c'est quand je l'aurai retrouvé dans ma pile
Enfin, si, c'est l'histoire d'une jeune fille de 16 ans qui vient habiter dans une ferme, chez les parents de son petit ami ; elle va vivre une grande passion flamboyante et secrète avec un homme seul et ombrageux, qui élève des chevaux dans une ferme voisine.
Vraiment très fort.
Mais bon.
Dans l'histoire, l'héroïne, Maria, qui raconte ce qui lui arrive, trimballe du début à la fin les Frères Karamazov, en parle tout le temps et notamment avec son amant.
Et ça m'a rappelé que, moi, je n'avais pas du tout lu ça  
Je ne compte pas spécialement m'éprendre furieusement d'un éleveur de chevaux solitaire dans un proche avenir ; en revanche, j'aimerais bien lire le roman.
Vous avez une édition plaisante à me conseiller (en poche) ?
Ou pas en poche, d'ailleurs, si c'est mieux ?
Merci

Max AUb je connais un peu (grâce aux papous ) y a aussi Roland Topor dans ce genre

Tous ceux qui l'auront lue (ce qui n'est toujours pas mon cas) te répondront que la traduction de Markowicz chez Babel est excellente, pour ne pas dire la meilleure. Sauf qu'elle coûte un rein.

Pour ma part, j'avais lu les Frères Karamazov en version Folio (traduction Henri Mongault), c'est l'édition de la Pléiade, je me demande même si ce n'en est pas un fac-similé (Garamond et exquises ligatures), mais je n'ai pas mon exemplaire sous la main.

C'est Topor qui le plus souvent illustrait les bouquins de Sternberg, et c'était pas un hasard.
Les papous, ça ronronne beaucoup trop maintenant. Je regrette l'époque Cueco, Topor, Perec, le tourisme aléatoire, etc.
A+,

Monsieur Boggs

Sinon, le roman, c'est "Un jour, nous nous raconterons tout", de Daniela Krien, chez Flammarion. Couverture tarte, un peu. C'est bien dommage

Tu as connu un autre temps  

Un topic lecture
On vient de me donner l'empire des loups de Grangé... c'est bien noir comme truc.

J'ai lu Neuromancien de Gibson. J'avais un peu de mal au bout de 50 page alors je l'avais reposé et je l'ai repris x temps plus tard dans le train. Puis j'ai lu Comte Zéro en 3 jours. Puis Mona Lisa s'éclate le lendemain. Donc je pense pouvoir dire que j'ai bien aimé. Je sais pas quoi dire en fait, c'était vraiment chouette. Voilà Voilà.

 
ce qui constitue une probable erreur fondamentale.

Encore un futur épisode de "L'Amour est dans le pré" qui tombe à l'eau    

A+,

Non mais dans la vraie vie, comme avec les bateaux, j'ai peur des chevaux

 
Tu viens de me donner envie de lire ce livre. je viens de le prendre sur google play pour 4.49 €
 
Merci

Conclusion, IZNII a peur de se faire mener en bateau par un étalon...  
 
Au fait, quelqu'un ici a lu Les attaques de la boulangerie de Haruki Murakami sorti le mois dernier? ça vaut quoi?
 
A+,

  ²²²²
In Ze Navy II n'a pas peur de se faire mener en bateau.
In Ze Navy II EST le navire  

²
 

QUAND LA MER' MONTE? J4AI HONTE? J4AI HONTE

A+,

Je viens de terminer Une place à prendre de J.K. Rowling. On est effectivement assez loin de Harry Potter. Dans une bourgade anglaise, un conseiller paroissial meurt, laissant une place vacante. Tout un petit monde se met alors en branle pour occuper cette place. De ce battement d'aile de papillon naîtra un ouragan qui fera craqueler le vernis posé sur les petits secrets de chacun.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce roman bon, voire très bon. C'est bien écrit, les personnages et les dialogues sonnent juste. Il y a un réalisme très cru qui n'est pas dénué d'empathie pour autant. On sent que J.K. Rowling aime les gens, tous les gens.
Mon seul petit bémol serait qu'Une place à prendre manque de légèreté. Les petites touches d'humour sont présentes, mais un peu rares. Je suppose que cela va avec la volonté de l'auteur de faire autre chose que du Harry Potter.
J'espère qu'elle parviendra à retrouver un peu de légèreté dans ses prochains romans, maintenant qu'elle a fait ses preuves dans le "roman-pour-adultes".