Reprise du message précédent :

Oui, la scène est un peu osée pour l'époque, je trouve ! Mais que faisait la censure ?    

Oui, n'importe  

 
Ah oui, j'avais lu L'Enfant au lycée, ça m'avait bien plu Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais continué  Je ne connaissais pas Les Déracinés, je vais voir ce que ça donne. Par contre, j'aimerais bien des romans qui se passent en province, surtout - oui, je suis chiante, je sais Donc si vous avez ça quelque part...

J'avais beaucoup aimé L'enfant (mais c'était surtout le côté enfant martyr qui m'avait émue), moins aimé Le bachelier, et laissé tomber L'insurgé. Mais j'imagine que tout ça était trop compliqué à comprendre pour moi (contexte historique, implications politiques), j'étais gamine.

Je viens de finir Le bleu du ciel de Georges Bataille. Je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non ce livre. Ce qui est certain, c'est que j'ai été fasciné par ce récit d'une dérive vers l'obscène sous fond de guerre civile espagnole et de montée du nazisme. C'est à la fois sordide et poétique, émouvant et repoussant. Ca donne envie de se plonger un peu plus dans l'étrange cerveau de ce monsieur...

Nan nan ça va bien en se dégradant...

J'hésite entre L'Affaire Harry Quebert et Le Japon n'existe pas pour Noël.

j'approuve "l'affaire harry quebert"
pas d'avis pour l'autre, pas lu.

Très très bon le desert des Tartares
 
Cette ambiance, ce mal être. Très belle patte. Très psychologique.
 
Et cette fin

je savais que ça te plairait   .

9/10 ?  

 
C'est nimp Bataille. La scène de l'église  
 
Histoire de l'oeil c'est bien aussi, cf ma signature.  
 
 
 
Si tu veux dans la même veine mais par d'autres, comme j'ai dit plus tôt, Le rivage des Syrtes de Gracq et En attendant les barbares de Coetzee.  

achat du jour :
 

6-4 6-4 7-5

Je suis en train de le lire (à peine 1/3 du livre) et on est vraiment happé dès le début    
A voir si cela se confirme mais vu les récompenses obtenues, je pense que c'est un bon choix

ça me prend comme ça, là, paf, sans raison, j'ai envie de relire Bilbo le Hobbit.
 
Caprice ? J'ai peur d'être déçu, que ça ne corresponde pas vraiment au souvenir que j'en ai gardé.

J'l'ai relu y a un an grosso modo alors que ma dernière lecture remontait à mes 10 / 12 ans. Je n'ai pas été déçu le moins du monde.

  le fait que le film sorte peut etre  

(Chut c'est un troll )

Je viens de finir Zazie dans le métro de Raymond Queneau. Ayant déjà lu Les fleurs bleues, je savais à peu près à quoi m'attendre : une écriture très vivante avec beaucoup d'argot, de néologismes, de mots écrits en fonction de leur prononciation avec un accent parisien etc... le tout servant une histoire légère et touchante. J'ai beaucoup souri à la lecture de ce roman. Un moment bien agréable quoi que trop bref. Je prolongerai le plaisir en regardant bientôt l'adaptation de Louis Malle que je n'ai encore jamais vue.

 
Elle est vachement bien, tu vas passer un bon moment

J'viens de finir La mort n'oublie personne de Didier Daeninckx.
 

C'est pas mal. En fait, sur fond de récit de résistance, on découvre la région du nord du milieu du siècle. Au travers de ses habitants surtout, et de leur attitude face à l'occupation. L'influence toujours importante des réformes sociales qui affectent fortement les entreprises industrielles de la région, les syndicats au travers de la guerre... C'est intéressant et instructif.
 
La forme du récit, très romancé et très rythmé, m'a permis de ressentir assez vite de l'empathie pour le personnage principal. On rentre à fond sans aucun soucis, et c'est lu très rapidement. Et paradoxalement, je dirais que l'intrigue est en fait un peu accessoire. Classique dans son déroulement, elle permet juste de donner une trame de fond hyper vivante au tableau que Daeninckx dresse des différentes classes sociales de la région à l'époque, et de la nature humaine en général.  
 
En résumé, l'intrigue et les personnages sont plaisants, sans plus (heureusement que le personnage central est pas trop mal travaillé). Le style est précis et sans fioritures sans être trop dépouillé. Le sentiment général à la sortie de la lecture est plutôt bon. Je sais pas si je tenterai un autre Daeninckx.

Je n'ai pas lu ce roman précis, mais j'en ai lu deux ou trois de Daeninckx et ta critique pourrait résumer ce que j'en ai pensé : l'intrigue n'est pas très importante, c'est surtout social, et dans le meilleur des cas on ne s'ennuie pas trop... Rien de comparable pour moi à Pouy auquel on le compare souvent, et dont j'ai adoré tout ce que j'ai lu, par contre !

j'aurai voulu avoir votre avis sur la moustache de carrere, je l'ai lu mais je crois ne pas avoir saisi le sens, qui est fou qui ne l'est pas dans l'histoire?    

On peut pas savoir, mais je dirais oui

ça dépend

ça depend rien du tout, le tout ne peut pas être une blague/canulard/coup monté

Un autre admirateur de Queneau        

Nan perso je l'ai trouvé assez nulle, rien ne peut retranscrire l'univers de Queneau à part Raymond lui même  

 
Comment peut-on ne pas aimer ?

Ceux qui ne le lisent pas ou qui ne connaissent pas encore...

hop, je m'attaque à la serie des rois maudits de druon

 
Un très bon souvenir ...mais fort lointain, désormais !    

7 bouquins je crois, comac

J'avais vachement aimé ! Robert d'Artois le géant aux bottes rouges, les amoures interdites de la tour de Nesle, toute la fresque de cette époque est superbe !
Tu vas déguster un morceau de choix... Merci M. Druon.

Putain les raisins de la colère  
 
Ce chef d'oeuvre que c'est  
 
Pourtant pas un sujet qui m'aurait botté à la base, mais il écrit trop bien

Rose de Saron  

 
Mes premières pollutions nocturnes ont été dues à la lecture d'Exercices de Style  

 
j'avais lu rose de sauron. trois fois.

C'est pour moi le personnage le plus "pénible", mais chacun ses gouts

Bon sa condition est une circonstance atténuante

 
J'ai un peu de mal à imaginer un Nazgûl en robe à dentelle, mais pourquoi pas.  
 
Ensuite pour la pénibilité du personnage, je trouve qu'elle s'efface magiquement lors de la dernière scène.
 

Ouais la fin cartonne j'avoue, c'était dur de faire une bonne fin. Et surtout je l'ai pas pris à la religieuse moi, plus comme des gens au bout du fond du bout du gouffre, reduit à ce genre de choses.

Je découvre enfin Bret Easton Ellis    (je remercie ma coloc qui a ramené dans ses valises une bonne centaine de romans   )
Donc j'ai commencé par American Psycho. Un vrai délice à lire. Je trouve ça fluide et assez amusant. Je ne pensais pas du tout que cela allait être le cas. Tous mes a priori ont été balayés