Reprise du message précédent :

 

 
Miam ! Un des bouquins les plus controversés sur le sujet. Pour ne pas dire "un ramassis de saloperies"
Stéphane Courtois n'est pas connu pour son honnêteté, il a été attaqué par certains des contributeurs de l'ouvrage, à qui il avait tu son intention première.
 
On en parle ici :
http://florealanar.wordpress.com/2 [...] ommunisme/
Par exemple.
 
 
 

Tu n'avais pas déjà dit que Furet était révisionniste ?
 
Si Courtois est attaquable, les articles comme ceux de Werth le sont moins. Il fait d'ailleurs parti de ceux que tu as mentionné qui ont critiqué une inflation de certains chiffres dans le livre noir. C'est un ouvrage qu'il est risqué d'utiliser sans en connaître la genèse, mais de là à le qualifier de "ramassis de saloperies"...
 
Avec les livres d'histoire, on a la chance qu'un présupposé politique puisse motiver des recherches historiques. Et même si on n'est pas d'accord avec, l'ouvrage, pour peu qu'ils répond aux critères de rigueurs, peut être passionnant. J'avais beaucoup de mal avec cette idée avant, et maintenant j'apprécie beaucoup de lire les livres d'auteurs avec lesquels je ne suis pas toujours d'accord au départ. La question est vue sous un éclairage différent.
 
Il y a même cet exemple un peu particulier de la thèse de Jacques Marseille, dans laquelle sa conclusion vient contredire exactement ce qu'il voulait prouver en l'entreprenant (après je ne me risquerai pas à dire si elle a influencé son virage politique). C'est quelque chose de vraiment intéressant.

Moi je veux bien lire des gens avec lesquels je ne suis pas d'accord. Je lis bien les Echos ou la Tribune.
Mais lire des gens malhonnêtes, c'est au-dessus de mes forces.  
Il n'y a pas de rigueur dans les propos de Stéphane Courtois.
 
Et je n'aime pas beaucoup François Furet non plus, c'est vrai

Bon j'ai lu ça ce matin, après l'excellente impression de Des souris et des hommes
 

 
Eh bien je me suis ennuyé. C'est tout court mais j'ai eu du mal à en voir le bout. Ce roman, ce conte plutôt, m'a laissé perplexe. Rien ne m'a touché. J'ai trouvé ça un poil précieux par moment. Bon, je m'attendais à beaucoup après ma précédente lecture et je suis certain de retrouver cette force plus tard. Je pense me pencher sur Rue de la Sardine du coup.

Tout compte fait j'ai lu ça tout à l'heure

Je dois dire que j'ai été impressionné par le style. La qualité de la traduction est excellente. Bon, il faudrait lire une ou deux interprétations dessus pour voir ce que les penseurs agraphent à cette nouvelle, mais je n'en ai pas sous la main. J'ai souri et ri deux ou trois fois, le narrateur étant assez savoureux. Un bouquin formel avant tout que je conseille à tout le monde et étrangement à ceux qui aiment l'humour british.

Je te conseille de lire à la suite Quelque chose en lui de Bartleby, de Philippe Delerm, pendant que tu es bien imprégné de l'ambiance et du personnage !

 
Oui pourquoi pas, ça vaut le coup Delerm ?  
 
Mais je suis passé à une autre ambiance depuis. Puisque je trainais du côté de l'Amérique je me suis penché sur Hemingway et je viens de terminer ça :
 

 
Ca m'a bien plu. Bon je suis pas d'humeur à faire des analyses en ce moment mais en restant simple il y'a un peu de suspense, le vieux est attachant donc y'a un peu d'émotion. et le combat homme/nature est intéressant à suivre. Je pense surtout que ça peut-être un bon bouquin à faire lire au collège ou avant.

Pour les autres bouquins je ne sais pas, je n'ai lu que celui-ci ! Au départ je l'ai vu dans une émission et j'ai bien aimé sa façon de parler de son livre, ainsi que du roman Bartleby, dont je n'avais jamais entendu parler. Du coup j'ai lu Bartleby le scribe, puis le roman de Delerm dans la foulée, et je me suis régalée avec les deux !

Joe abercrombie, deraison et sentiments
 

 
3eme volume de la fantastique serie La première loi.
 
Il me reste 100 pages à lire, question d'un jour ou deux, mais la serie en elle même mérite un gros gros coup d'oeil. Si vous êtes un peu lassé de la fantasy bateau (méchant sorcier, dragon etc etc) c'est vraiment à lire.
 
c'est un style d'ecriture plutot courant, mais les personnages sont tels qu'il est impossible de décrocher. l'inquisiteur infirme et amer? check. Le barbare redouté de tous mais qui se chie dessus? check. Le mage ultra puissant mais qui a besoin de 2 semaines de sieste dès qu'il lance un sort? check.
 
j'en passe et des meilleurs, ça sonne comique dans la description mais c'est un ton plutot serieux, bourré de cynisme et d'humour noir. Franchement à lire. C'est un auteur plutot nouveau en france, moi j'ai adoré

La Barre de vie de chance, de Glen Kay.  
 
Marrant.

Vous avez d'autres références de ce type ou genre le pitch c'est "y un mystère de fou" et le déroulé / le fin mot de l’histoire sont pas décevants ?
Un peu large peut être comme description  
Je cherche pas spécialement un truc SF ou apo. Juste un pitch qu'envoie du lourd et un déroulé genre enquète qui tient bien en haleine.

C'est pour offrir

 
Spin de Robert Charles Wilson

Je l'ai trouvé génial d'un bout à l'autre, assez difficile de décrocher.
 
Darwinia est sympa aussi, le "fin mot de l'histoire", on l'apprend genre vers les 3/4 du bouquin, mais il se laisse très bien finir vu que les personnages sont plutôt intéressants.
 
Sinon, en terme de final qui défroque, j'ai bien aimé La Strategie Ender. Y'a pas de pitch de dinguos, effectivement, mais si tu tu l'as pas lu, je te le recommande chaudement si tu aimes la SF "soft", c'est tout simplement génial.

 
Au cas où... "Shutter Island" de Dennis Lehane
 
résumé du livre
 Nous sommes dans les années 1950. Au large de Boston, sur un îlot nommé 'Shutter Island' se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.
Sinon, je te conseille "La mort au crépuscule" de William Gay
 
Kenneth Tyler, 17 ans, court pour sa vie dans la forêt maléfique du Harrikin. Franchit des ravines profondes sous la pluie et affronte l'obscurité terrifiante peuplée de fermes abandonnées, d'étranges sorcières et des silhouettes rouillées de machines agricoles à l'abandon. Au fond de sa poche, des photos qui témoignent de la fantaisie perverse et démente avec laquelle Fenton le croque-mort dispose pour leur dernier séjour les corps qu'on lui confie. À ses trousses, Sutter, le tueur démoniaque chargé par Fenton de récupérer les photos...
 
Conte gothique noir construit autour d'une course-poursuite hallucinante qui est une véritable épreuve pour les nerfs du lecteur, La Mort au crépuscule évoque à la fois La Nuit du chasseur de Davis Grubb et Hänsel et Gretel de Grimm. C'est aussi un superbe roman d'initiation, où la perte de l'innocence se paie au prix fort.
 
« Une aventure mythique dans les forêts profondes, à la fois horrible et comique, servie par une langue stupéfiante, à nulle autre pareille. »
 George Pelecanos

Kristine Kathryn Rusch - Les Disparus

La série (lu en VO) de cet auteur marie très heureusement SF et polar; et l'action n'y manque pas.
(Le 2e tome traduit lui aussi, qui démarre par la découverte d'un cadavre lors de la course annuelle de marathon lunaire, est pas mal du tout)
A+,
 

J'ai attaqué La Religion hier (déja 150 pages ), de Tim Willocks.
 
une histoire d'église, d'inquisition, d'ordre de chevalier et de guerre contre l'islam sur la terre de malte. Pour l'instant c'est très sympa, le début était un peu confu, mais ça se comprend rétrospectivement grace à un saut passé/futur.
 
En 1520, l'histoire tourne autour d'un enfant hongrois de 12 ans, devenu janissaire (corps d'elite turc issue des rafle et autre esclaves) puis mercenaire à son compte, qui se retrouve mêlé à ce conflit opposant le grand Soliman à un ordre chretien, plus qu'il ne le voudrait (il revend de la poudre et des armes).
 
ça se lit plutot bien, et j'aime beaucoup les romans historiques. Je donnerais mon avis definitif à la fin. Bien sur le tout saupoudré de belles femmes, sinon c'est pas marrant

achevé    
Au début j'ai cru que j'allais retrouver les sensations d'A rebours, mais en fait, Huysmans s'arrête un temps là où en était A rebours, et le dépasse, si vous voyez ce que jveux dire   .
Des Esseintes construit des mondes avec des parfums et des couleurs, il dispose d'outils suffisants pour créer. Jacques Marles lui n'a ni le génie, ni les moyens de Des Esseintes, et la description du château est révélatrice. Marles s'essaie à faire revivre le château mais il n'y parvient pas. Le château est lugubre, en décomposition, et Marles subit, à la différence de Des Esseintes, son exclusion.
Bref, après ce passage les paysans vont toujours prendre plus d'importance et pour le coup ça m'a rappelé Zola. Ils sont affreux, mesquins, mauvais, c'est tout le mythe romantique qui s'effondre, tandis que Marles multiplie les rêves exotiques et incroyables, où tout le style de Huysmans jaillit.

Bon j'ai fini "Un roi sans divertissement" de Giono, j'ai pas trouvé ça transcendant. C'était pas forcément mauvais mais pas super non plus, je suis pas mal déçu en fait.
 
Je commence "Genitrix" de Mauriac. Autrement plus captivant

 
Rien à redire! Excellent livre

 
qui a fait cette illustration stp?

Fini "Genitrix", génial comme d'hab avec Mauriac.
 
 Je commence "Le lièvre de Vatanen" de Arto Paasilinna.
 

Quelques lectures ces derniers temps:

Le fleuve des dieux, de Ian McDonald. Roman d'anticipation relativement classique dans ses thèmes (émergences des IA et leur rapports avec la société humaine, raréfaction de l'eau et des ressources, théorie de l'univers), mais avec deux aspects intéressants:
- il se situe entièrement en Inde, dans une cinquantaine d'année, avec tout ce que cela implique de culture étrangère pour un occidental
- la narration, avec neuf personnages dont les destins s'entrecroisent, est très bien conçue et permet de captiver le lecteur tout au long de l'oeuvre

Ca reste du classique, mais ça en vaut la peine pour tout amateur de SF.

Le business, de Iain Banks. J'aime beaucoup Banks pour sa série de la culture, ce roman-ci étant plutôt mainstream. L'héroïne est une cadre brillante d'une discrète multinationale, dont l'ascension et les luttes d'influence nous sont contées.
C'est bien écrit, le cadre (histoire du Business, portraits bien croqués des personnage) est bon, l'héroïne est séduisante, le style gouailleur agréable, et l'intrigue derrière comporte quelques bonnes surprises. Mais malgré ça, le roman tombe à plat: ça se lit avec plaisir mais sans laisser de souvenir marquant.

Dans un style encore différent:

Enquête policière dans un lieu curieux: Bezsel et Ul Qoma sont deux cité-états qui occupent le même espace géographique. Les habitants de l'une et l'autre apprennent depuis leur plus jeune âge à ne voir que leur propre cité, et à soigneusement ignorer tout ce qui appartient à l'autre (que ce soit les bâtiments, les habitants, voire les accidents ou incendies). Rompre, c'est à dire regarder consciemment l'autre ville, est sévèrement puni par une organisation chapeautant les deux villes. Je n'en suis guère qu'à la moitié, mais c'est un des textes les plus originaux que j'ai pu lire cette année.

tient en parlant de china miéville, quelqu'un à lu les scarifiés? Je l'ai dans la bibliothèque mais il me faudrait un coup de pouce pour m'y lancer ^^

Il faut le lire après avoir lu Perdido Street Station, pour comprendre l'univers ou cela se déroule. C'est aussi bon que Perdido (pour moi, un des grands bouquins de SF des 20 dernières années par son style d'écriture (lu en anglais) - par contre, le 3e livre se situant dans le même contexte, Iron Council, j'aime pas trop).
A+,

 
Je l'ai lu. Il se déroule dans le même univers que Perdido Street Station, avec quelques petites références à ce dernier, mais rien de gênant. Beaucoup plus maîtrisé que Perdido par contre, avec une trame narrative intéressante, des personnages beaucoup plus intéressants et travaillés, et un cadre (l'Armada, une cité flottante constituée de milliers de navires) tout aussi délirant. Excellent, même si ça reste un peu froid (dans le sens où on suit l'histoire avec plaisir, mais sans être vraiment ému comme on peut l'être par d'autres auteurs).

ah mais ça à l'air complètement loufoque et fantaisiste, je m'attendais un peu à du roman historique dnas l'univers pirate/corsaire au vu de la 4eme de couv.

J'achète ! S'il y a du scarabée anthropomorphe... !    

Le personnage principal vit en ménage avec une femme à tête d'insecte.
A+,

Bien content d'avoir reçu des leçons de Français par Mauriac quand j'étais gamin. Ce qui est fait... Depuis, je cherche l'exotisme. D'où mon entrée (discrète ! ) sur ce topic avec R.A Lafferty...

Pas du tout, c'est un univers de SF, mais avec un aspect fantasy (c'est de la SF post apocalyptique, ou ce que la science passée à réalisé (dans un passé très lointain) tient quelque peu de la magie par moments).
A+,

merci. Je passe d'un besoin d'un coup de pouce pour me lancer dans la lecture à un besoin irrésistible de le revendre
 
Enfin j'vais le garder pour un jour ou j'ai envie d'autre chose, mais la clairement pas.

 
Ca n'a rien d'historique, par contre je ne le classerai vraiment pas dans le loufoque - on rigole une fois de temps en temps, mais ça le roman lui-même est assez noir. L'univers est celui d'une armada pirate, dans l'univers de Nouvelle-Crobuzon, avec son lot de créatures étranges, de coutumes complexes etc.

 
Tiens, c'est marrant, je me disais hier que je le relirais bien
J'ai vu récemment à quoi ressemble l'Inde "en vrai" et je re-jetterais bien un coup d'oeil à celui-ci pour voir si je le lis différemment.
 
Dans un autre genre (plus horreur que SF), il y a longtemps on m'avait aussi prêté un Dan Simmons qui m'a laissé un très mauvais souvenir (Le Chant de Kali, merci Wikipédia) et là pour le coup j'ai même pas envie de réessayer    
 

 
Perdido est très bien écrit (en le lisant, je l'entendais dans ma tête avec des voix sexy ) mais il m'a vraiment laissé une impression d'inachevé, de "j'ai la flemme de donner une justification scientifique, on a qu'à dire que c'est comme ça". Après, à chaque fois que tu en parles, tu es si élogieux que j'en viens à douter    
 
Est-ce que les autres romans qui sont situés dans le même univers nous en apprennent plus sur l'univers lui-même ?

Non, chacun ajoute encore plus de complexité à l'univers décrit
 
De Ian McDonald, la qualité est assez variable. J'ai River of Gods a lire depuis longtemps, mais l'ai pas lu. En SF, il y a de l'excellent (Sacrifice of fools) et du pas très bon (Desolation Road).
A+,

 
J'aime la complexité mais j'aime pas qu'on m'assène des trucs auxquels je crois pas sans me laisser supposer que l'auteur a une explication (même s'il la donne pas)  

  J'hésite entre t'insulter et te plaindre  

L'auteur, il campe la un décor pour son histoire, mais ce qui l'intéresse, c'est l'histoire qu'il raconte, pas l'explication des évènements ayant amené à ce décor, parce que l'histoire en question, elle est déjà bien riche. Il ne prétend pas faire de la Hard SF (et si c'est ce style que tu cherches, c'est un tout autre type de SF, dont le meilleur exemple est Au coeur de la comète de Brin et Benford).
A+,

un illustre inconnu    
http://www.google.fr/search?tbm=is [...] 04&bih=689

 
J'ai lu ça oui, il est sur ma liste de courses depuis un moment  
Je suis pas forcément pro hard SF, c'est plutôt que j'ai trouvé Perdido "mal équilibré" de ce point de vue là.

J'essaye de commencer ca
 

 
J'ai du mal a rentrer dedans pour l'instant