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Auteur Sujet :

[LIVRES] Vos lectures du moment

n°23751709
le colonel​ moutarde
Dans le petit salon. Toujours.
Posté le 26-08-2010 à 20:22:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
En parlant de livre chiant :o je suis en train de terminer Sur la route de Kerouac.
J'ai vraiment accroché au début : le rythme, l'ambiance, le style...
Mais il me reste 150 pages à lire et je trouve que ça tourne un peu en rond...  [:hephaestos]  


---------------
"La tolérance ? Il y a des maisons pour ça !" - Paul Claudel  |  "L'entropie est une salope." - Raul Endymion
mood
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Posté le 26-08-2010 à 20:22:07  profilanswer
 

n°23751915
Profil sup​primé
Posté le 26-08-2010 à 20:43:09  answer
 

Kede a écrit :


En effet lire c'est se faire plaisir. Mais, pour ma part, ce plaisir passe par un certain effort intellectuel, et la lecture reste à peu près la dernière activité qui demande encore un tant soit peu de faire appelle à ses méninges. Si c'est pour rester passif comme devant la télé non merci. Rien à voir avec l'envie de "faire bien", d'ailleurs comme je l'ai dit ajd lire du classique c'est bientôt mal vu, et à qui s'en vanter d'ailleurs  [:kede:1] ?
Lire un best-seller c'est à peu près la même chose que d'aller voir un blockbuster, on s'amuse un temps (et encore) et on oublie aussitôt. Après je rechigne pas à un lire un de temps à autre mais j'en retire absolument rien.
 
A mon sens la lecture devient intéressante que lorsqu'elle amène à réfléchir, non pas sur un pseudo message du genre Ensemble c'est tout, mais sur le style, les personnages, les allégories utilisés etc., quand on a envie de relire le bouquin pour mieux le comprendre, bref qd le livre est "chiant" selon la majorité des gens  (je préfère le terme "dense" )[:barthaliastoxik] . Quant à relire plusieurs fois une phrase je trouve ça parfois génial, qd tt à coup elle se révèle.
Après je sais que la plupart des trucs que je lis me dépassent un peu et à part ici j'ai personne à qui en parler  [:the real nerdz:1] ou alors il y a le classique "ah ça a l'air bien, mais j'aurais jamais le courage de le lire".


 
Personnellement, j'ai un avis relativement pacifique sur le sujet. Je n'aime pas Marc Levy et autre Musso pour les raisons maintes fois ressassées par leurs détracteurs. Cependant, je peux comprendre que l'on puisse aimer leurs bouquins. Que certains (beaucoup :D) aient uniquement ce genre de livres dans leur bibliothèque ne me dérange absolument pas. Après tout, chacun lit ce qu'il veut...  
La seule chose qui me paraît inacceptable est de présenter ces livres comme de la "grande" littérature. Qu'on puisse aimer ces livres parce qu'on estime qu'on lit pour se divertir, je suis d'accord. Le tout est de ne pas confondre littérature facile et littérature un peu plus sérieuse. Ce phénomène est relativement rare mais s'est déjà présenté à moi.

n°23751922
Kede
Posté le 26-08-2010 à 20:43:21  profilanswer
 

le colonel moutarde a écrit :

En parlant de livre chiant :o je suis en train de terminer Sur la route de Kerouac.
J'ai vraiment accroché au début : le rythme, l'ambiance, le style...
Mais il me reste 150 pages à lire et je trouve que ça tourne un peu en rond...  [:hephaestos]  


eh bien arrête [:sidela:3]
 

Citation :

La seule chose qui me paraît inacceptable est de présenter ces livres comme de la "grande" littérature. Qu'on puisse aimer ces livres parce qu'on estime qu'on lit pour se divertir, je suis d'accord. Le tout est de ne pas confondre littérature facile et littérature un peu plus sérieuse. Ce phénomène est relativement rare mais s'est déjà présenté à moi.


voilà c'est exactement ça. Considérer ces bouquins comme un divertissement d'accord, mais non comme des chefs d'oeuvres géniaux.

Message cité 1 fois
Message édité par Kede le 26-08-2010 à 20:45:29

---------------
On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.
n°23751952
Profil sup​primé
Posté le 26-08-2010 à 20:47:06  answer
 

le colonel moutarde a écrit :

En parlant de livre chiant :o je suis en train de terminer Sur la route de Kerouac.
J'ai vraiment accroché au début : le rythme, l'ambiance, le style...
Mais il me reste 150 pages à lire et je trouve que ça tourne un peu en rond...  [:hephaestos]  


 
J'ai pas aimé quand j'avais essayé de le lire mais j'avais 18 ans à l'époque. Du haut de mes 22 ans, ça passera mieux, peut-être :)
 
 
 
Comment elle se fait la distinction?

n°23751990
le colonel​ moutarde
Dans le petit salon. Toujours.
Posté le 26-08-2010 à 20:49:36  profilanswer
 

Kede a écrit :


eh bien arrête [:sidela:3]
 
[...]

Mais je ne saurai pas s'ils se marient et ont beaucoup d'enfant à la fin  [:minipinguin]  
 


---------------
"La tolérance ? Il y a des maisons pour ça !" - Paul Claudel  |  "L'entropie est une salope." - Raul Endymion
n°23751999
Kede
Posté le 26-08-2010 à 20:50:23  profilanswer
 

j'ai pas le temps de développer, mais dire de sur la route qu'il est chiant  [:akt]  
c'est une ode à la liberté et au voyage, avec tout ce que ça implique, c'est mystique, c'est grand  [:kede:3]

Message cité 1 fois
Message édité par Kede le 26-08-2010 à 20:50:40

---------------
On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.
n°23752061
Profil sup​primé
Posté le 26-08-2010 à 20:54:49  answer
 

Kede a écrit :

j'ai pas le temps de développer, mais dire de sur la route qu'il est chiant  [:akt]  
c'est une ode à la liberté et au voyage, avec tout ce que ça implique, c'est mystique, c'est grand  [:kede:3]


 
Justement, j'étais trop jeune. Je pense le retenter là.
je rêverais de liberté, de voyage dans le métro, comme ça  ;)

n°23752177
Un Program​meur
Posté le 26-08-2010 à 20:59:59  profilanswer
 


 
La seule question que je me pose, c'est « est-ce que cela me plait? »  Je me fous de savoir si c'est de la littérature sérieuse ou pas sérieuse ou pas de la littérature du tout, si le sujet est original ou a été traité cent mille fois.  Quand ça ne me plait pas, je cherche à savoir aussi si c'est dû au moment ou si c'est plus profond.


---------------
The truth is rarely pure and never simple (Oscar Wilde)
n°23752254
simouu
equipe serpentard
Posté le 26-08-2010 à 21:04:11  profilanswer
 

le colonel moutarde a écrit :

En parlant de livre chiant :o je suis en train de terminer Sur la route de Kerouac.
J'ai vraiment accroché au début : le rythme, l'ambiance, le style...
Mais il me reste 150 pages à lire et je trouve que ça tourne un peu en rond...  [:hephaestos]  


J'ai tenu 60 pages, peut être que je retenterais un peu plus tard, mais qu'est ce que c'était chiant  [:massys] . Et puis ce style imbuvable.


---------------
"Je préfère jouer à la play qu'en D2 à Sochaux"
n°23752933
Profil sup​primé
Posté le 26-08-2010 à 21:44:27  answer
 


 
Lis un Marc Levy et un Don DeLillo, par exemple, et tu verras la distinction entre littérature légère et littérature "sérieuse" (même si je n'aime pas trop ce terme). Ce que j'entends par là, ce sont des livres dont l'écriture est poussée, où l'histoire ne se contente pas de rester à la surface des choses. On peut considérer des niveaux intermédiaires mais on hiérarchiserait la littérature et je n'aime pas le concept. Tout juste peut-on parler d'inégalité qualitative des livres dans leur ensemble.
 

Un Programmeur a écrit :


 
La seule question que je me pose, c'est « est-ce que cela me plait? »  Je me fous de savoir si c'est de la littérature sérieuse ou pas sérieuse ou pas de la littérature du tout, si le sujet est original ou a été traité cent mille fois.  Quand ça ne me plait pas, je cherche à savoir aussi si c'est dû au moment ou si c'est plus profond.


 
Pareil pour moi.

mood
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Posté le 26-08-2010 à 21:44:27  profilanswer
 

n°23754771
Laurence67
Posté le 27-08-2010 à 00:23:40  profilanswer
 

On peut aussi avoir envie de lire un Musso pour se détendre, puis le dernier Paul Auster parce qu'on aime, puis un classique parce qu'on y a pensé pour une raison ou une autre, puis des nouvelles de SF, puis un polar... Je pense aussi que le plus important est d'avoir envie de lire, avant tout, et tout de suite après de lire ce dont on a envie sur le moment, que ce soit bien ou mal considéré, très connu ou confidentiel, etc...
 
Je crois surtout qu'il faut arrêter de se prendre la tête sur la lecture : à force de dire qu'il faut lire, et éventuellement de "culpabiliser" les gens parce qu'ils lisent du Musso ou du Levy, on les bloque !


---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
n°23754793
Borabora
Dilettante
Posté le 27-08-2010 à 00:30:41  profilanswer
 

philibear a écrit :

Qu'il le fasse. :D


Vu le niveau de ses romans, à tous points de vue, il ferait mieux de ne pas la ramener... :sarcastic:
 
A part ça, j'ai suivi depuis hier toute cette discussion sur les bêtes-c'est-l'heure et je la trouve assez atterrante. Entre les clichés misogynes de nerds frustrés qui cataloguent le public féminin alors qu'ils jouent encore au Lego à 25 ans et l'élitisme à deux balles de ceux qui passent plus d'heures chaque semaine devant des crétineries télé que le "faux lecteur" n'en passe dans une année à lire ses 4 têtes de gondoles, ça fait très très peur.
 
Ce qui fait spécialement mal, c'est de constater que la sacralisation du livre est de plus en plus présente dans les esprits. Je suis de ceux qui regrettent que l'audio-visuel (ainsi que la BD et les jeux vidéo) ait presque fini, en 30 ou 40 ans, de faire crever la littérature populaire, celle qui distrait d'abord et enrichit parfois. Parce que cette littérature populaire, écrite vite, pour vendre, donc pour le marché, a toujours été un des moteurs de la littérature tout court, de London à Hammett, de Dumas à Manchette, de Dick à Simenon. J'aimerais convaincre le plus de gens possible qu'un livre peut être aussi ou plus prenant qu'une série télé ou un manga et si j'y arrive parfois, ce n'est pas en conseillant du Joyce ou du Borges.
 
Le divertissement devrait donc être laissé à l'image et le livre réservé à l'enrichissement personnel ? Outre qu'il est ridicule de dissocier les deux, c'est justement - hélas - la tendance qui s'accentue depuis des décennies (et qui fait plaisir à certains, qui se sentent plus que jamais faire partie de l'élite). Si la littérature noble/sérieuse/institutionnelle française de ces 30 dernières années comporte autant d'auteur(e)s creux(ses) et chiant(es), c'est précisément parce que plus personne ou presque ne peut vivre de sa plume, et que la plupart des auteur(e)s GalliGrasSeuil viennent tous du même milieu bourge, avec les mêmes choses à raconter, c'est-à-dire à peu près rien. Ecrire est un métier exigeant en temps et concentration, on ne produit pas une oeuvre en bossant à côté 40 h/semaine dans un bureau. Dès lors qu'il n'y a plus de lectorat populaire, donc de marché de masse pour les écrivains, il ne reste plus qu'une littérature de rentiers (ou de journalistes et de profs de fac, à peu près les seuls à pouvoir cumuler leur boulot et celui d'un romancier).
 
Aujourd'hui, le lecteur popu lit dans le meilleur des cas deux ou trois livres par an, alors qu'il en lisait encore 5 à 10 par mois après-guerre. D'où la concentration sur une minuscule poignée de titres et d'auteurs, d'où le phénomène grandissant du best-seller (apparu en France en 1969 avec "Papillon" de Charrière, 1 million d'exemplaires vendus en 3 mois). C'est déjà atterrant en soi. Alors souhaiter que le peu de lecteurs qui reste parmi ceux qui recherchent d'abord la distraction disparaisse, afin que les "vrais" lecteurs puissent s'auto-congratuler d'avoir si bon goût... euuuh... pitié.  :sweat:

Message cité 2 fois
Message édité par Borabora le 27-08-2010 à 00:32:40

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°23754812
boisse
Well...fuck
Posté le 27-08-2010 à 00:35:12  profilanswer
 

a lire absolument:  azteca
 
roman basé sur de fortes recherches historiques, enorme pavé mais facile a lire et passionant et instructif

n°23755099
Sharen Mor​gan
Blonde à forte Personnalité
Posté le 27-08-2010 à 01:38:24  profilanswer
 

The_Declaration a écrit :

Je suis bien d'accord avec Sharen, même si mes goûts sont diamétralement opposés aux siens. Le monde serait sacrément chiant si on aimait tous la même chose.

Heu j'aime pas seulement les auteurs cités hein, mes gout sont super variés  :whistle:  
Par exemple j'adore victoria holt qui est née en 1906 et dont les histoires se passent régulièrement aux temps des châteaux fort... rien a voir avec la liste que j'ai cité pus haut  :D  
D'ailleurs c'était chaud de trouver ses bouquins, elle est plus éditée depuis des années :sweat:

Kede a écrit :

En effet lire c'est se faire plaisir. Mais, pour ma part, ce plaisir passe par un certain effort intellectuel, et la lecture reste à peu près la dernière activité qui demande encore un tant soit peu de faire appelle à ses méninges. Si c'est pour rester passif comme devant la télé non merci. Rien à voir avec l'envie de "faire bien", d'ailleurs comme je l'ai dit ajd lire du classique c'est bientôt mal vu, et à qui s'en vanter d'ailleurs ?
...

Comme quoi chacun son style de plaisir  :jap:  

philibear a écrit :

Du coup je vais peut être en lire un autre d'elle. [:blinkgt]

Si je peux me permettre de te conseiller la consolante, pour l'instant mon préféré d'elle  [:cosmoschtroumpf]

Un Programmeur a écrit :

La seule question que je me pose, c'est « est-ce que cela me plait? »  Je me fous de savoir si c'est de la littérature sérieuse ou pas sérieuse ou pas de la littérature du tout, si le sujet est original ou a été traité cent mille fois.  Quand ça ne me plait pas, je cherche à savoir aussi si c'est dû au moment ou si c'est plus profond.

Voila tout à fait, amen [:prosterne]

Borabora a écrit :

A part ça, j'ai suivi depuis hier toute cette discussion sur les bêtes-c'est-l'heure et je la trouve assez atterrante. Entre les clichés misogynes de nerds frustrés qui cataloguent le public féminin alors qu'ils jouent encore au Lego à 25 ans et l'élitisme à deux balles de ceux qui passent plus d'heures chaque semaine devant des crétineries télé que le "faux lecteur" n'en passe dans une année à lire ses 4 têtes de gondoles, ça fait très très peur.
 
Ce qui fait spécialement mal, c'est de constater que la sacralisation du livre est de plus en plus présente dans les esprits. Je suis de ceux qui regrettent que l'audio-visuel (ainsi que la BD et les jeux vidéo) ait presque fini, en 30 ou 40 ans, de faire crever la littérature populaire, celle qui distrait d'abord et enrichit parfois. Parce que cette littérature populaire, écrite vite, pour vendre, donc pour le marché, a toujours été un des moteurs de la littérature tout court, de London à Hammett, de Dumas à Manchette, de Dick à Simenon. J'aimerais convaincre le plus de gens possible qu'un livre peut être aussi ou plus prenant qu'une série télé ou un manga et si j'y arrive parfois, ce n'est pas en conseillant du Joyce ou du Borges.
 
Le divertissement devrait donc être laissé à l'image et le livre réservé à l'enrichissement personnel ? Outre qu'il est ridicule de dissocier les deux, c'est justement - hélas - la tendance qui s'accentue depuis des décennies (et qui fait plaisir à certains, qui se sentent plus que jamais faire partie de l'élite). Si la littérature noble/sérieuse/institutionnelle française de ces 30 dernières années comporte autant d'auteur(e)s creux(ses) et chiant(es), c'est précisément parce que plus personne ou presque ne peut vivre de sa plume, et que la plupart des auteur(e)s GalliGrasSeuil viennent tous du même milieu bourge, avec les mêmes choses à raconter, c'est-à-dire à peu près rien. Ecrire est un métier exigeant en temps et concentration, on ne produit pas une oeuvre en bossant à côté 40 h/semaine dans un bureau. Dès lors qu'il n'y a plus de lectorat populaire, donc de marché de masse pour les écrivains, il ne reste plus qu'une littérature de rentiers (ou de journalistes et de profs de fac, à peu près les seuls à pouvoir cumuler leur boulot et celui d'un romancier).
 
Aujourd'hui, le lecteur popu lit dans le meilleur des cas deux ou trois livres par an, alors qu'il en lisait encore 5 à 10 par mois après-guerre. D'où la concentration sur une minuscule poignée de titres et d'auteurs, d'où le phénomène grandissant du best-seller (apparu en France en 1969 avec "Papillon" de Charrière, 1 million d'exemplaires vendus en 3 mois). C'est déjà atterrant en soi. Alors souhaiter que le peu de lecteurs qui reste parmi ceux qui recherchent d'abord la distraction disparaisse, afin que les "vrais" lecteurs puissent s'auto-congratuler d'avoir si bon goût... euuuh... pitié.  :sweat:

C'est beau ce que tu dis [:arnaud_w]


---------------
Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière !
n°23755278
Kede
Posté le 27-08-2010 à 03:00:15  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Vu le niveau de ses romans, à tous points de vue, il ferait mieux de ne pas la ramener... :sarcastic:
 
A part ça, j'ai suivi depuis hier toute cette discussion sur les bêtes-c'est-l'heure et je la trouve assez atterrante.


le fond me semble juste mais y a une certaine aigreur dans ta réflexion [:mistersid4]  
une certaine sacralisation du bouquin ? je dirais plutôt que c'est un support qui se fond de plus en plus dans la masse des médias et qui au final s'en distingue de moins en moins.  
Certes la littérature a eu sa grande heure au XIXème siècle avec les romans publiés par épisodes dans les journaux, reste que la qualité n'était pas la même et même, cb d'oeuvres anecdotiques ont été oubliées ?
Quant à ta fixette sur "l'élite" je comprends pas où tu veux en venir, si ct pour troller c'est réussi sinon.  
 
D'ailleurs le débat est clos tout le monde est d'accord, l'important est de prendre du plaisir à lire, et j'imagine, d'évoluer dans ses lectures.
 
C'est dingue ça, à peine on émet l'idée que non, la littérature caca qu'on supporte à longueur d'année dans tous les médias n'est pas si géniale qu'on le prétend, surtout en comparaison de qq classiques, qu'on nous explique qu'on est un trou de balle élitiste et coincé et qu'on empêche le bon peuple d'accéder à la lecture.
 Ca laisse songeur.

Message cité 2 fois
Message édité par Kede le 27-08-2010 à 03:01:12

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On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.
n°23758022
Borabora
Dilettante
Posté le 27-08-2010 à 11:57:21  profilanswer
 

Kede a écrit :

le fond me semble juste mais y a une certaine aigreur dans ta réflexion [:mistersid4]


Parce que le discours "c'était mieux avant ... blablabla ... les gens y z'ont des goûts de chiottes, surtout les femmes... blablabla ... aujourd'hui y'a plus de vrais écrivains ... blablabla...", ce n'est pas de l'aigreur, peut-être ?  :sarcastic:

Citation :

une certaine sacralisation du bouquin ? je dirais plutôt que c'est un support qui se fond de plus en plus dans la masse des médias et qui au final s'en distingue de moins en moins.  
Certes la littérature a eu sa grande heure au XIXème siècle avec les romans publiés par épisodes dans les journaux, reste que la qualité n'était pas la même et même, cb d'oeuvres anecdotiques ont été oubliées ?


Inutile de remonter au 19ème, il y avait encore pas mal d'écrivains populaires français de qualité au 20ème siècle. Et évidemment que le plus gros de la production était anecdotique ou même carrément mauvais (tout comme dans la littérature bourgeoise, d'ailleurs). C'est bien ce que je déplore : que le volume d'auteurs popus lus aujourd'hui soit trop faible pour permettre l'émergence d'auteurs de talent. Pour donner une idée, une Série Noire dans les années 50/60 tirait plus qu'un Collection Blanche aujourd'hui. Et Gallimard en a sorti jusqu'à 20 par mois à certaines époques, contre 2 à 4 aujourd'hui. Est-ce que Pennac ou Manchette auraient percé, sans la Série Noire et son public assidu qui achetait tous les volumes, chaque semaine ?

Citation :

Quant à ta fixette sur "l'élite" je comprends pas où tu veux en venir, si ct pour troller c'est réussi sinon.  
 
D'ailleurs le débat est clos tout le monde est d'accord, l'important est de prendre du plaisir à lire, et j'imagine, d'évoluer dans ses lectures.
 
C'est dingue ça, à peine on émet l'idée que non, la littérature caca qu'on supporte à longueur d'année dans tous les médias n'est pas si géniale qu'on le prétend, surtout en comparaison de qq classiques, qu'on nous explique qu'on est un trou de balle élitiste et coincé et qu'on empêche le bon peuple d'accéder à la lecture.
 Ca laisse songeur.


Sauf que personne ne t'oblige à supporter les médias, à moins que tu ne saches te servir d'une télécommande, et surtout que personne ne prétend que Lévy et Musso sont des écrivains de génie. Pas plus que qui que ce soit n'est "mal vu" parce qu'il lit des classiques. C'est du même niveau que les fans de metal qui pour pouvoir chouigner qu'ils sont marginalisés passent leur temps à prétendre qu'on les considère comme des satanistes.
 
Edit/
 
Tu considères qu'Elliott Smith est génial ? Comme, disons, Mozart ou Bach sont géniaux ?

Message cité 2 fois
Message édité par Borabora le 27-08-2010 à 11:59:08

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Qui peut le moins peut le moins.
n°23758212
mamie trom​blon
Posté le 27-08-2010 à 12:11:41  profilanswer
 

Juste abandonné : La Reine Margot de Dumas, je m'y perds dans les péripéties, trahisons et roucoulements amoureux ... Me reste que 200 pages pourtant [:bastian:3] mais j'aurais pas du enchainer celui-ci après Les Trois Mousquetaires déjà dans la même veine.  [:michelnet1]  
 
Juste terminé : The Big Nowhere de Ellroy :  [:ubik75]  mais je pense qu'il me marquera moins que le Dahlia Noir.
 
En cours : Underworld USA (Blood's A Rover) de Ellroy : j'approche de la fin de cette saga incroyable, déglinguée, incorrecte et parano. Là encore, une certaine concentration est nécessaire pour garder le cap car les personnages se croisent sans cesse, se trahissent puis s'allient, leurs motivations profondes peuvent radicalement changer bref. L'ambiance haïtienne/dominicaine est glaçante, Hoover et Nixon sont plus gerbants que jamais ...  [:kb208:2]  
 
Bientôt repris : une n-ième lecture de L'Art de la Guerre de Sun Tzu, je ne m'en lasserai pas.  [:prosterne]

n°23759317
lechewal
des sensations...bien
Posté le 27-08-2010 à 13:59:05  profilanswer
 

Juste terminé : La ferme des animaux d'Orwell. Impressionné en ayant vu la date de publication...
 
En cours : L'ingénu de Voltaire.

n°23759381
Ecriturede​l
Posté le 27-08-2010 à 14:02:59  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°23759581
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 27-08-2010 à 14:18:04  profilanswer
 

suis entrain de relire "la part de l'autre".  :)


---------------
Acceuil /Que se passe-t-il quand un gouvernement décide que le travail est un devoir ?
n°23760899
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2010 à 16:01:40  answer
 

En ce moment je sors d'un mois d'août consacré aux"livres dont j'ai ouï causer sur HFR".
 
Chien du Heaume, check.
 

Spoiler :

Les ceusses qui réclament du saiske à toutes les pages n'ont rien compris  [:moonzoid:5]


 
Perdido Street Station, check. Ca m'a plu (surtout la fin [:cerveau neuf]), mais :
 

Spoiler :

J'ai loupé un truc où on n'a pas d'explication sur l'origine exacte des khepri ? Je veux dire, à part le "oui ils viennent d'un autre continent opla c'est fait". Ca me dérange pas particulièrement pour le weaver ou les autres créat' bizarres, mais les khepri sont tellement non darwinistes si l'on peut dire, on voudrait bien une explication.


 
Spin et Axis, check. C'était bien.  
 
Et là je relis Jane Eyre (comme à peu près tous les ans) et A Night in the lonesome October de Zelazny  [:cerveau love]. Une histoire racontée par un démon incarné dans le chien de Jack l'éventreur, un Grand Détective, un Comte, un Bon Docteur et sa Créature... on se croirait dans un épisode spécial des Simpson.

n°23761305
sysman
I Am Mine
Posté le 27-08-2010 à 16:38:01  profilanswer
 

En cours :
 
Millenium Tome 1 : J'en suis qu'à une centaine de page... mais j'adore le style de Larsson.
 
L'empire de la honte de Jean Ziegler : bon livre pour se remonter le moral... [:xqwzts]


---------------
"If you are going through hell, keep going..."
n°23763197
perrout
BBQs everyday
Posté le 27-08-2010 à 20:02:39  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Parce que le discours "c'était mieux avant ...


 
J'aime bien ce debat   [:mistersid] .
Et dans ton analyse, borabora, tu a sans doute raison. Si les maisons d'editions sont dans la deche et qu'elles ne peuvent se permettre d'editer qu'une poignee d'auteurs, il est certains qu'elles vont choisir les poules aux oeufs d'or, quelle que soit la supposee qualite litteraire.  
Qui faut il blamer si les best sellers ne sont pas de grandes oeuvres? Le lecteur d'abaisser ses standards ou les editeurs de ne proposer presque que ce genre de livre? Ou carrement notre epoque capitaliste ou l'argent regne en maitre  [:univers sale] ? (ah la belle reflexion de vieux con)
Un petit parallele avec la musique. Dans les 60's, les meilleures ventes etaient faites par les Beatles, ou les Stones : des genies, des mecs qui se defoncaient en studio, des bosseurs, des perfectionnistes. Et ils etaient mainstream! Bien sur, a la meme epoque, il y avait aussi de la merde (bon allez: sheila?) qui vendait bien. Desormais, la qualite est rare mais elle existe. Malheureusement, elle ne tient plus le haut du pave. Le mainstream, c'est du Beyonce, du Spears, du Gaga, du Rihanna, du Timberlake : de la merde. Il n'y a rien d'artistique derriere leur production. Ils debarquent en studio, enregistrent rapidos un single de l'ete compose par une armada de producteurs. On est bien loin d'un McCartney qui fignole une melodie sur piano pour ensuite la retravailler des heures avec Lennon et enfin la produire avec Spector en repoussant chaque fois les limites de l'experimentation.
 
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal a dire c'etait mieux avant si, effectivement ca l'etait  :??:  
Maintenant, il y a encore des bon bouquins a l'heure actuelle. Que ceux qui veulent les lire le fasse. Si le mainstream est plus pauvre, laissons faire ; on ne peut pas interdire aux gens de lire ce qui leur plait. Mais, par pitie, il faut arreter d'encenser certains auteurs qui ne le meritent pas. Quand j'entends "Levy c'est ge-nial", merci bien, meme s'il vend, meme s'il fait survivre l'edition.


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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°23763615
simouu
equipe serpentard
Posté le 27-08-2010 à 20:57:06  profilanswer
 

Y a quand même de bons auteurs mainstream, Houellebecq, Ellis, toussa, m'enfin ils sont quand même pas mal englué sous la masse de merdes best selliristiques qu'essaye de nous vendre la tv et les grands magasins de culture :/.


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"Je préfère jouer à la play qu'en D2 à Sochaux"
n°23763654
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2010 à 21:02:05  answer
 

simouu a écrit :

Y a quand même de bons auteurs mainstream, Houellebecq, Ellis, toussa, m'enfin ils sont quand même pas mal englué sous la masse de merdes best selliristiques qu'essaye de nous vendre la tv et les grands magasins de culture :/.


 
 
Houellebecq...
 
je suis la seule où j'ai l'impression que son but est de faire endormir le lecteur et de le réveiller avec un passage sexuel?

n°23763675
simouu
equipe serpentard
Posté le 27-08-2010 à 21:04:57  profilanswer
 

Tu peux ne pas aimer, mais ses livres ne se limitent pas aux scènes de cul, en tout cas pour moi, j'adore son style, même si des fois ses histoires partent en grand n'importe quoi.


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"Je préfère jouer à la play qu'en D2 à Sochaux"
n°23763680
perrout
BBQs everyday
Posté le 27-08-2010 à 21:05:46  profilanswer
 


 
Disons que je le considere un peu au dessus des Levy-Gavalda. Il est beaucoup moins guimauve/bons sentiments.
Mais c'est sur, on a l'impression qu'il se sent oblige de taper des passages de culs, pas forcement pertinents, pour ponctuer chaque chapitre...
Et ca, ca fait vendre  [:haha_pussak]


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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°23763814
Oklahoma
Posté le 27-08-2010 à 21:24:50  profilanswer
 


Oui tu es la seule.

n°23763830
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2010 à 21:26:11  answer
 

Oklahoma a écrit :


Oui tu es la seule.


 
 :jap:  
Je vais faire un travail sur moi même alors  :sol:

n°23763883
Oklahoma
Posté le 27-08-2010 à 21:33:57  profilanswer
 


Je pense honnêtement que c'est de la littérature qui s'adresse aux hommes et à leur frustration.

n°23764133
Profil sup​primé
Posté le 27-08-2010 à 22:10:27  answer
 


J'viens bosser avec toi, si tu veux bien  :sol:

n°23765440
Borabora
Dilettante
Posté le 28-08-2010 à 00:29:22  profilanswer
 

perrout a écrit :


 
J'aime bien ce debat   [:mistersid] .
Et dans ton analyse, borabora, tu a sans doute raison. Si les maisons d'editions sont dans la deche et qu'elles ne peuvent se permettre d'editer qu'une poignee d'auteurs, il est certains qu'elles vont choisir les poules aux oeufs d'or, quelle que soit la supposee qualite litteraire.


Ce n'est pas du tout ce que je dis. ;) Les éditeurs ne sont pas dans la dèche et ils n'ont jamais publié autant d'auteurs. Le nombre de titres publiés a doublé en 10 ans. Mais les tirages sont justement dilués de par la profusion de titres. Et dans le secteur de la littérature populaire, le seul où l'on note une baisse colossale du nombre de lecteurs, ces tirages ne permettent plus à un écrivain de vivre, en dehors des 3 ou 4 auteurs sur lesquels vont se concentrer les 3 ou 4 achats de l'année. Le problème de la poignée de best-sellers qui bouffe la quasi-totalité des ressources du lectorat populaire est simplement dû à la taille de notre marché. Il existe encore une littérature populaire bien vivante dans les pays anglo-saxons, parce que le marché anglophone est énorme.
 
Il commence d'ailleurs à se passer la même chose en BD : le public achète pourtant toujours autant, contrairement à la littérature populaire, mais le nombre de titres publiés fait que de moins en moins d'auteurs arrivent à faire carrière et sont usés et dégoûtés avant d'avoir réalisé leur potentiel.
 
Quant à l'auteur "poule aux oeufs d'or", c'est un gros mythe. Personne, absolument personne, n'est capable de prévoir un succès hors du commun pour un livre. Bien malin qui aurait pu prévoir que Millenium, Harry Potter, L'élégance du hérisson, Twilight,  le Da Vinci Code et autres Fourmis allaient se vendre par millions. Les éditeurs sont généralement les premiers surpris (et l'auteur l'est tout autant).

Citation :

Qui faut il blamer si les best sellers ne sont pas de grandes oeuvres? Le lecteur d'abaisser ses standards ou les editeurs de ne proposer presque que ce genre de livre? Ou carrement notre epoque capitaliste ou l'argent regne en maitre  [:univers sale] ? (ah la belle reflexion de vieux con)


Les lecteurs n'ont pas baissé leur standard, c'est simplement le lectorat populaire qui ne lit presque plus (je sais, je me répète). Mais à l'inverse, il n'y a jamais eu autant de lecteurs exigeants et éclectiques qu'aujourd'hui, montée des classes moyennes oblige. Aujourd'hui, comme tous les jours, j'ai vendu du Calvino, du Rushdie, du Barrico, du Zweig, du Coetzee, du Mauvignier, du Gaines. Et Jim Harrison (nouveau en poche, pour ceux que ça intéresse), José Saramago (idem), Colum McCann, Kerouac (la nouvelle trado de Sur la route), Laurent Gaudé et quelques dizaines d'autres. Vont arriver un nouveau Philip Roth, un nouvel Echenoz qui vont se vendre en pile. Où as-tu vu que les éditeurs ne proposaient plus que du best-seller mal écrit ? Entre les nouveautés, les rééditions et les retraductions, on ne sait plus où donner de la tête tant il sort ou ressort chaque semaine de bons livres. Y compris dans la catégorie "distrayante, mais de qualité", où Buckley, Pennac, Hornby, Tropper, Mazetti, Teulé et tous les autres font des cartons. Mais de fait, les auteurs français que l'on pourrait classer dans cette catégorie sont très peu nombreux.
 

Citation :

Un petit parallele avec la musique. Dans les 60's, les meilleures ventes etaient faites par les Beatles, ou les Stones : des genies, des mecs qui se defoncaient en studio, des bosseurs, des perfectionnistes. Et ils etaient mainstream! Bien sur, a la meme epoque, il y avait aussi de la merde (bon allez: sheila?) qui vendait bien. Desormais, la qualite est rare mais elle existe. Malheureusement, elle ne tient plus le haut du pave. Le mainstream, c'est du Beyonce, du Spears, du Gaga, du Rihanna, du Timberlake : de la merde. Il n'y a rien d'artistique derriere leur production. Ils debarquent en studio, enregistrent rapidos un single de l'ete compose par une armada de producteurs. On est bien loin d'un McCartney qui fignole une melodie sur piano pour ensuite la retravailler des heures avec Lennon et enfin la produire avec Spector en repoussant chaque fois les limites de l'experimentation.


Les Beatles étaient les plus gros vendeurs, oui. Les Stones, très loin de là, bien moins que les Monkees ou autres boys-bands et autres groupes pré-fabriqués comme on savait déjà si bien les faire à l'époque. Et effectivement, il y avait de la merde aussi. Il y avait même surtout de la merde (mate des charts de l'époque, si tu veux te rendre compte). Mais aussi, ce supposé âge d'or (qui fait l'objet d'un révisionnisme intensif façon bisounours dans tous ces docus commémo sur Arte ou ces comédies tongue-in-cheek à la "Good Morning England" ) n'a même pas duré toutes les 60's mais seulement 3 ou 4 ans. Et encore une fois, cela n'a été possible que parce qu'il ne sortait pas 500 bons disques par mois, répartis sur 27 niches distinctes. Toujours la dilution...

Citation :

Quand j'entends "Levy c'est ge-nial", merci bien, meme s'il vend, meme s'il fait survivre l'edition.


Ni Musso ni Levy ne font "survivre" l'édition, elle se porterait très bien sans eux. Et encore une fois, je n'ai jamais entendu quelqu'un dire que Lévy était gé-nial, si ce n'est dans le sens "j'a-dore ce qu'il fait". Et si l'on devait relever tous les enthousiasmes excessifs envers un artiste qui ne le mérite guère, il y aurait du boulot. Rien que sur ce forum, dans les catégories télé/ciné/musique... :whistle: Ce qui m'horripile bien plus, personnellement, c'est ce renoncement face à l'audio-visuel qui fait que l'on peut jouer le snob littéraire le jour et passer 2 heures tous les soirs vautré devant la boîte-à-cons. Tiens, quelqu'un qui dirait "Moi, monsieur, je n'allume la télé que pour regarder des grands classiques du cinéma, je n'ai pas de temps à perdre avec le reste", ça fait péteux, hein ? :sol:
 
Tiens pour revenir à nos moutons, ma recommandation du moment pour ceux qui veulent un livre drôle, loufoque, avec de bons dialogues, bref ceux qui veulent seulement se divertir :
 
http://www.decitre.fr/gi/76/9782757816776FS.gif


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Qui peut le moins peut le moins.
n°23765767
perrout
BBQs everyday
Posté le 28-08-2010 à 01:16:09  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Ce n'est pas du tout ce que je dis...

 

Ok merci pour les eclaircissements. Ca fait du bien d'avoir de vrais chiffres emanant d'un pro.
Donc il y a beaucoup de livres sur le marche, de bonne qualite mais repartis sur beaucoup d'auteurs... (donc ce sont les auteurs dans la deche, submerges par tant d'oeuvres au moins aussi bonnes que les leurs).
C'est alors assez incomprehensible que le "lectorat populaire" comme tu dis delaisse ainsi la litterature. [:lergo:3]

 
Citation :


Quant à l'auteur "poule aux oeufs d'or", c'est un gros mythe


Je me suis peut etre mal exprime, je voulais parler du fait de se limiter a ces auteurs dont on sait qu'ils rapportent (et ont donc deja fait leurs preuves). Les "rentiers" quoi (on sait tous que le prochain Houellebecq, qui va sortir sous peu, va cartonner, meme si on dit a final "ce fut un echec, il n'a fait que 300.000"  [:obsydiankenobi:3] ).

 

D'accord sur l'analyse musicale. Cependant, meme si les succes 60's ont ete, en quelque sorte, eleves au dessus de la merde ambiante, il reste que beaucoup d'albums de cette epoque restent des standards, tres rarement surpasses/egales par la musique actuelle.

 
Citation :


Tiens, quelqu'un qui dirait "Moi, monsieur, je n'allume la télé que pour regarder des grands classiques du cinéma, je n'ai pas de temps à perdre avec le reste", ça fait péteux, hein ?

 

Ce n'est pas pour autant qu'il faut verser dans "Je n'allume la tele que pour regarder la roue de la fortune" (mais ca je suppose que tu es d'accord)

 

Sinon pour rebondir, tu dis que le lectorat populaire ne lit presque plus. On sait mettre un chiffre sur la proportion en terme de vente, nombre de lecteurs (je veux juste me faire un idee de l'impact)?

 

Et merci pour la suggestion!

Message cité 1 fois
Message édité par perrout le 28-08-2010 à 01:21:39

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I live on the frozen surface of a fireball where cities come together to hate each other in the name of sport.
n°23766305
lechewal
des sensations...bien
Posté le 28-08-2010 à 08:25:00  profilanswer
 

Vian l'écume des jours et Cauvin L'amour aveugle. Je lit mes achats groupés de brocante :o

n°23766380
kenaydy
Posté le 28-08-2010 à 09:14:40  profilanswer
 

http://www.payot-rivages.net/couvertures/bassedef/9782743621254.jpg
 
Dieu est bientôt de retour  [:lapanne:1]  [:cerveau lent]


---------------
Illustrations et divers
n°23766402
Jack'o'Lan​tern
Wisdom, Justice and Love !
Posté le 28-08-2010 à 09:24:03  profilanswer
 

En même temps et je rejoins totalement BoraBora, je trouve extrêmement prétentieux de dire qu'on a des lectures de qualité hautement supérieure comparé à la plèbe qui se contente de lire du Musso ou du Levy.
 
C'est pas ma came mais je m'en cogne que des gens lisent ces bouquins. Ce qui demeure le plus important, c'est de lire ! Alors certes, on ne va pas débattres en faculté de lettres sur ces blockbusters de l'édition et alors ?
 
C'est pas non plus la came de la majorité des lecteurs du topic mais très sincèrement, je suis plus effaré de voir des gens qui n'ont aucun bouquin chez ou d'autre lecture hebdomadaire que le télé 7 jours.
 
Alors, que les gens continuent à lire du Werber, Musso, Levy, Gavalda,... mais qu'ils lisent !  :)


---------------
I'm real when it's usefull !
n°23766494
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-08-2010 à 09:59:34  profilanswer
 

sans compter que ce qui tourne à pleine balle, c'est les bios de blaireaux des trois sexes, parce que médiatiques et même pas morts.

n°23766711
enrikatre
Posté le 28-08-2010 à 10:55:57  profilanswer
 

Borabora a écrit :


 
Quant à l'auteur "poule aux oeufs d'or", c'est un gros mythe. Personne, absolument personne, n'est capable de prévoir un succès hors du commun pour un livre.  


 
 
Ce qui explique le nombre croissant de titres publiés à chaque rentrée littéraire : les éditeurs essaient de ratisser large en espérant tomber sur le bon filon.
Et ils adorent "découvrir" de jeunes écrivains,  souvent des filles de préférence assez jolies pour qu'elles soient invitées par les vieux pervers des émissions littéraires (au passage, l'éventail des écrivains invités et des rubricards du soporifique mais défunt Vol de nuit était assez lolesque).
 
Il a été évoqué plus tôt les phénomènes de mode et les livres qu'il est de bon ton d'avoir lu, et cela  me fait penser à la Littérature à l'estomac de Gracq, publié il y a plus de 60 ans.  
D'ailleurs tous les aspects de la discussion sont des thèmes qui se retrouvent dans tous les siècles, on peut y faire rentrer la querelle Classiques/Modernes, français/latin, etc...
 
 

n°23767677
Kede
Posté le 28-08-2010 à 13:53:13  profilanswer
 

Borabora a écrit :


 
Tu considères qu'Elliott Smith est génial ? Comme, disons, Mozart ou Bach sont géniaux ?


dans son genre, tout à fait oui [:kede:3]


---------------
On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.
n°23771541
Borabora
Dilettante
Posté le 29-08-2010 à 00:42:48  profilanswer
 

perrout a écrit :


 
Ok merci pour les eclaircissements. Ca fait du bien d'avoir de vrais chiffres emanant d'un pro.
Donc il y a beaucoup de livres sur le marche, de bonne qualite mais repartis sur beaucoup d'auteurs... (donc ce sont les auteurs dans la deche, submerges par tant d'oeuvres au moins aussi bonnes que les leurs).
C'est alors assez incomprehensible que le "lectorat populaire" comme tu dis delaisse ainsi la litterature. [:lergo:3]


Ils la délaissent parce qu'en matière de distraction et de plaisir immédiat, le livre ne peut pas lutter contre la musique (depuis le Walkman), la télé (depuis la prolifération des chaînes gratuites et la popularisation du magnétoscope), la BD (depuis son explosion dans les 80's), les jeux vidéo, les réseaux sociaux. Donc quand on a l'opportunité d'associer plaisir et lecture dans l'esprit d'un non-lecteur, je trouve qu'il ne faut pas la rater au prétexte que la littérature est censée être chose sérieuse et ne doit pas être galvaudée par des oeuvres futiles. [:spamafoote]
 

Citation :

D'accord sur l'analyse musicale. Cependant, meme si les succes 60's ont ete, en quelque sorte, eleves au dessus de la merde ambiante, il reste que beaucoup d'albums de cette epoque restent des standards, tres rarement surpasses/egales par la musique actuelle.


Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, mais on va être complètement HS. ;) Je dirai simplement qu'à l'époque n'existaient qu'à peu près quatre catégories d'auditeurs/acheteurs : les amateurs de classique (l'élite, donc :sarcastic: ), ceux de jazz (les csp++, en voie de devenir eux-mêmes l'élite), les "c'était-mieux-avant" qui regrettaient les "vrais" chanteurs des années 40 et 50 (les parents de la plupart des jeunes, donc) et les autres, la plupart des jeunes, c'est-à-dire au bas mot la moitié de la population, baby-boom oblige, qui absorbaient tout ce qui était pop. La pop avait un public potentiel énorme, totalement nouveau (le concept "d'adolescent" n'apparaît que grâce à la croissance économique jamais vue dans toute l'histoire), et ouvert à presque tout parce que ces jeunes ne pouvaient regarder en arrière vers la musique de leurs parents (et étaient culturellement et sociologiquement trop blancs pour s'intéresser à la musique noire qui avaient inspiré leurs idoles, souvent jusqu'au plagiat). Bref, être à la fois intéressant et consensuel, à l'époque, n'était pas très dur. Aujourd'hui, ceux qui recherchent quelque chose d'intéressant sont presque tous dans une niche particulière : un genre musical, une époque, souvent même juste un style au sein d'un genre. Et la pop est consommée par tous les âges, de la mamie qui regrette Tom Jones au gosse qui découvre  LinKin ParK. Donc le succès grand public passe par un consensus devenu tellement large que ça ne peut que produire une musique insipide et rebattue. Ce qui ne veut pas dire qu'il sort moins d'albums intéressants que dans les 60's. Au contraire, il en sort bien plus. Mais leur public est dilué par la spécialisation des goûts, les tribus et les chapelles, et ils ne peuvent de ce fait acquérir ce statut de "standard".  

Citation :

Je me suis peut etre mal exprime, je voulais parler du fait de se limiter a ces auteurs dont on sait qu'ils rapportent (et ont donc deja fait leurs preuves). Les "rentiers" quoi (on sait tous que le prochain Houellebecq, qui va sortir sous peu, va cartonner, meme si on dit a final "ce fut un echec, il n'a fait que 300.000"  [:obsydiankenobi:3] ).


Ah OK... Ceci dit, ça ne change rien à ma réponse : jamais les éditeurs ne se sont aussi peu limités à quoi que ce soit qu'aujourd'hui. 25 000 romans édités ou réédités chaque année en France, ça donne le tournis (et ça fait mal au dos pour ceux qui bougent les cartons). :pt1cable: Même avec un niveau d'exigence tel que tu considères qu'1 sur 100 seulement mérite d'être lu, ça te laisse encore 250 bouquins tout juste sortis des presses à lire chaque année.

Citation :

Sinon pour rebondir, tu dis que le lectorat populaire ne lit presque plus. On sait mettre un chiffre sur la proportion en terme de vente, nombre de lecteurs (je veux juste me faire un idee de l'impact)?


On sait à peu près, oui, mais je serais bien incapable de te donner des chiffres de tête. :sweat: La meilleure source est la série d'études "Pratiques culturelles des Français" commanditée par l'Etat depuis des éons tous les 5 à 7 ans. La dernière est justement parue en 2009. La première que j'ai eue entre les mains doit dater du début des 80's, époque ou je travaillais en bibliothèque. Mais ce n'était sans doute pas la 1ère a être publiée. Je pense que cette série d'études a démarré dans les 70's (à vérifier).


Message édité par Borabora le 29-08-2010 à 00:44:59

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Qui peut le moins peut le moins.
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