Reprise du message précédent :
les nouvelles collections LDP sont vraiment classes alors qu'elles faisaient un peu cheap à côté des folio, le papier est même de meilleur qualité je trouve. Mais ils ont conservé l'affichage des notes directement sur la page    alors que les notes folio sont depuis longtemps à la fin - ce qui est le meilleur compromis à mon sens.
 
Mais globalement, ce que je regrette avec les collections classiques, que ce soient folio ou ldp c'est le côté un peu branlette intellectuelle qui fait que les info vraiment intéressantes à la lecture sont parfois perdues dans des considérations inutiles pour le lecteur lambda.  
J'ose parfois même plus lire les 4ème de couverture qui balancent très souvent l'essentiel du récit, comme s'il était secondaire.
 
font chier    

 
Note de l'éditeur
 
* vrai, mais vrai, ce smiley est une crème de smiley.

Ce que je DETESTE personnellement, c'est insupportable de devoir coincer la page des notes de fin avec son doigt, d'interrompre sa lecture pour une bête traduction de mot étranger.
Idem pour les notes de bas de page qui font la moitié de la page, là je suis en train de lire le Procès de Kafka, y a des notes de bas de page sur les différentes versions biffées par l'auteur ("parce que comprenez, il avait utilisé un autre mot depuis le début du chapitre, donc pour être cohérent, il a remplacé aussi celui-là", putain mais comment je m'en bats l'oeil pendant que je lis) qui contituent ce que je considère comme des digressions insupportables à ce moment de l'action.
Les notes, c'est bon, mais faut doser, les courtes en bas de pages, les élaborées, à la fin
/coup de gueule

J'ai déjà rencontré ce procédé chez de rares auteurs, c'est très efficace.
 
Il y a des livres qui mériteraient vraiment d'avoir des marges généreuses (comme les avaient tous les bons livres de la Renaissance, par rapport auxquels ont est en totale régression, malgré tout les progrès techniques de l'imprimerie), qui permettraient des notes en marges (j'ai trouvé ça sur une édition ancienne des Exercices spirituels de Loyola, et c'était dans un livre si bien conçu que je croyais qu'il datait des années 2000 alors qu'il avait été imprimé en... 1969). Enfin, si on utilise (logiquement) une police plus petite pour distinguer le contenu des notes du corps du texte , il est tout à fait inutile de le délimiter par cet horrible filet, qu'on retrouve dans 90% des livres, et qui prend déjà de la place inutilement.
 
On trouve mille conseils de ce genre, et une élucidation du sempiternel problème du retrait après un titre en une phrase dans l'excellent livre de Jan Tschichold, Livre et typographie (même si l'édition du livre ne respecte pas toujours ses conseils). Je n'étais jamais satisfait de mes mises en page (Latex par exemple), et ce livre m'a vraiment bien aidé à comprendre pourquoi. Même si on n'est pas passionné de typographie, c'est un livre très intéressant je pense. (Ca, c'était pour éviter le HS   )

Commencé :

 
C'est mon premier de Onfray.
J'avais vraiment bien aimé ses conf' sur Nietzsche (faites une recherche google, ça vaut vraiment le coup sans rire, ça c'est de la vraie philo vulgarisée    ).
ça se lit bien pour l'instant    (bien que le thème de l'athéisme est un peu déjà vu)

J'ai vu trainer cette question sur plusieurs forums Word, Latex ou même de typographie. À la base, certains disent qu'il ne faut pas mettre de retrait ("d'alinéa" ) après un titre, mais qu'il suffit de ne rien mettre, ou mieux, mettre une lettrine ou le premier mot en petites capitales. D'autres répondent que c'est un anglicisme, et que beaucoup de vieux livres bien conçus présentaient pourtant bel et bien ce retrait après un titre. En général il en ressort qu'il n'y a pas de solution universelle.

Après cela, Tschichold propose une solution simple (comme souvent face à ce genre de problèmes), qui dépend de la facilité de lecture. Il répond que le retrait est inutile dans le cas où le titre se distingue bien du corps du texte. Mais au lieu d'en conclure que le retrait est optionnel dans tous les cas, il en conclue que quand le titre est centré, il se dégage suffisamment du corps du texte pour qu'on puisse se le permettre. Mais là où à mon avis il a tout à fait raison, c'est que quand ce n'est pas le cas, il vaut mieux qu'il y ait un retrait. Personnellement, la plupart des livres que j'ai avec de nombreux titres (généralement des ouvrages scolaires ou universitaires) ne les ont pas centrés, et quand l'alinéa n'est pas là, surtout quand la taille du titre (ou plutôt du sous-titre dans ce cas-là) est la même que celle tu texte, c'est souvent moins beau et moins lisible.

Ensuite, le diable est dans les détails, mais j'aime bien ce genre de réponse claire et répondant à un impératif pratique. Surtout que Tschichold conseille de centrer les titres, et c'est vrai qu'après expérimentation, je trouve que c'est joli et que ça permet de bien les mettre en valeurs. C'est plus embêtant quand ils sont long ; ça oblige à faire plus percutant.

 
 
+1, quelle plaie les pages entières de notes qui servent à rien, il y a des bouquins vraiment bien qui deviennent chiant à lire à cause de ça  
En général après une trentaine de pages je vais même plus aller les lire ces notes, à part quelques exceptions genre la traduction du Gorin No Sho par Kenji Tokitsu, je me souviens avoir fait l'effort de toutes les lire parce qu'elles étaient quasiment toujours intéressantes et complétaient bien le texte original ...
Les notes en marges j'en ai pas vu souvent mais ça m'avait semblé pas mal ...
 
En ce moment je lis en parallèle L'Esprit indomptable de Takuan Soho et le Dimanche de Bouvines de Duby que j'ai enfin attaqué après qu'il ait trainé des mois sur mes étagères, je me régale    
 
 
 
 

"après qu'il a"

 
J'ai hésité, les deux me paraissent bizarre en fait

et moi je bois de la téquilait (de vache mexicaine)

c'est trop ça   les "variantes" c'est bien pour les puristes mais moi ça m'embrouille plus qu'autre chose et me gène, je préfère avoir affaire à une oeuvre terminée quoi  
 
Concernant les notes en fin de livre, je me sers de mon marque-page et tous les 5 pages environ je jette un coup d'oeil, comme ça le récit se coupe pas et j'ai les précisions.
Le pire étant les notes qui spoilent    
du genre en lisant Proust je pétais des câbles avec des spoilers portant sur 3 tomes après  

Bon je viens d'acheter Piège Nuptial de Douglas Kennedy. J'espère que c'est bien
 

 
 
la grande transformation de K Polanyi
 
pas vraiment sur la crise de 29
 
mais ca couvre la Rev Ind et ca finit par la crise de 29
 

C'est vrai qu'on puisse trouver curieux que ce roman soit classé parfois dans la rubrique "littérature enfantine" ...    
Mais il y a en effet plusieurs niveaux de lecture dont celui qui a servi de support lorsque je l'ai étudié et qui laisse une impression assez terrifiante ...  

 
ça l'est

Check  
L' histoire mondiale de la spéculation financière de Kindleberger a l'air pas mal aussi...

 
 
et si tu as envie de voir un autre sur l'histoire des crises financières, le recent this time is different de reinhart et rogoff est bien aussi

 
ça commençait bien mais alors j'ai vite fini par lire en diagonale pour le rusher vite fait bien fait.. c'est peut-être un "spécialiste de la psychologie enfantine", mais il sait pas écrire de polar  

Je viens de finir Croc Blanc de Jack London, pitain c'était trop bien on veut pas que ça s'arrête,    
Comment peut on avoir autant de talents pour décrire la nature, l'essence même des animaux, leurs sentiments etc. ?

Regard oblique de Dean Koontz: j'ai abandonné. Ce n'est pas le meilleur livre de cet auteur.
Je suis plongée dans Dragon haven de Robin Hobb.

 
Bon, "aussi prenant qu'un livre de Robert Ludlum", faut peut-être pas exagérer .... mais le style d'écriture est sympa (Je n'ai jamais regardé Dr House)

Il sort en poche bientôt d'après ce que j'ai vu Me le prendrait à ce moment là (6 mai d'après Amazon).

 
J'ai adoré!

 
ça se lit bien, l'humour est cynique juste comme il faut  

Bon j'ai fini ces deux derniers jours:
 
-Voyage au pays du coton d'Eric Orsenna: très intéressant comme bouquin. Une étude intéressante de la mondialisation et de ses dérives, mais également une belle découverte des façons de travailler aux 4 coins du monde!
 
-L'amour dure 3 ans de Beigbeder... ça se lit très vite, c'est sympa, mais ça m'empêchera pas de me marier l'an prochain
 
Là j'entame Dernier inventaire avant liquidation de Beigbeder puis j'enchaine sur l'étranger de Camus

 
J'ai bien aimé le style et l'humour, on retrouve un peu le personnage du Dr House dans un autre contexte (lu en anglais). Mais je suis un peu déçu par la fin personnellement. Elle se déroule peut-être un peu trop vite par rapport au reste du livre.
 

Excellent ouvrage. Il y a plein d'idées qui mériteraient d'être plus souvent mises en valeurs. À commencer par l'excellent chapitre sur les enclosures, où il rappelle que tout progrès, aussi profitable soit-il, devient nocif quand il est généralisé trop vite. Le nombre de produits électroniques, médicaments, outils, qu'on nous survend et qu'on rapatrie de toute urgence par la suite, les grands plans ou lois économiques qui bouleversent tout et dont les effets négatifs en viennent à dépasser ceux positifs, les milliers de gens déboussolés par les nouvelles techniques (pour nous ça nous paraît naturel, mais pour ceux qui ne comprennent rien à l'informatique, la TNT, ça ne doit pas être marrant tous les jours, tout ça c'est exactement pareil.

En fait, j'enchaînerais bien avec la crise de 1907 après celle de 29, voir une biographie de JP Morgan pour voir l'autre coté du miroir, mais ça va être difficile de trouver ça en français.

Oui je suis 100% d'accord, l'Appel de la Forêt est à mon sens nettement au dessus sur tous les points, c'est d'ailleurs l'un de mes livres préférés. Dommage qu'il soit moins connu que Croc Blanc.

La sourde est génial.

Lu en 2 heures environ  …."Une âme perdue"  de Giovanni  Arpino    
 

 
- Présentation de l'éditeur -
 
Bref et magistral, un antiroman d'apprentissage, la chronique ramassée en six jours d'un été étouffant dans le Turin des années 1960. Un chef-d'oeuvre de la littérature italienne, la redécouverte d'un écrivain majeur de l'après-guerre, dans la lignée d'un Mario Soldati, d'un Cesare Pavese ou d'un Italo Calvino. A la veille de ses dix-sept ans, le jeune Tino s'installe chez sa tante Galla et son oncle Serafino, surnommé l' " Ingénieur ", pour y préparer son baccalauréat. Orphelin, adolescent frêle et gauche réfugié dans les livres, Tino attend de toucher l'héritage de sa mère, précieux sésame qui doit lui ouvrir les portes de la vie étudiante et du monde adulte. Dès son arrivée, Galla et Anetta, la vieille servante, lui font une étrange confidence : au dernier étage de la maison, dans une chambre fermée à double tour, vit le " Professeur ", le frère jumeau de Serafino devenu fou à son retour d'Afrique. D'abord troublé par cette révélation et angoissé par cette cohabitation forcée, Tino adopte petit à petit le rythme de la maison, partageant même les virées nocturnes de son oncle. Jusqu'à ce petit matin où il va découvrir le secret caché derrière ces persiennes closes, un terrible drame qui fera tomber tous les masques, un à un... °°°°
 
Ce roman a été adapté au cinéma par Dino Risi sous le titre de "Ames perdues" avec Vittorio Gasmann et Catherine Deneuve. Film absolument envoûtant dont l'action se passe dans un palais vénitien et non à Turin comme dans le livre. Mais si la beauté si exceptionnelle des images y est bien sûr absente, la "claque" de l'épilogue est toute aussi forte.
 
( HS : si quelqu'un sait où je peux trouver ce film en DVD ou même VHS, merci …   /HS)
 

Puisqu'on parlait de crise plus tôt, j'ai lu récemment ça:

C'est en fait la traduction de trois (longs) articles parus dans Vanity Fair. C'est davantage une biographie des Madoff qu'un compte-rendu de l'affaire Madoff. Intéressant quand (comme moi) on n'a pas trop suivi l'affaire, mais pas essentiel - encore moins si on s'attend à moult détails sur les montages financiers.
Seulement 3€ dans les bonnes boucheries.

 
je note

Je viens de finir "Les yeux du dragon" de Stephen King.
 

 
Petit bouquin héroïc fantasy sympa et sans prétentions. L'histoire est bien amenée et les personnages sont intéressants. C'est très captivant, j'ai bien failli louper mes stations de métro à plusieurs reprises avec ce bouquin.

 
Attention si tu n'accroche pas au style Kerllerman, ce n'est pas sûr qu'il te plaise non plus ! Là aussi le rythme est peu soutenu et les descriptions nombreuses, rien de bien plus dynamique que Le monstre, certains ont préféré la Sourde d'autres celui-ci. C'est une question de goût !

ouaip mais c'est con de condamner un auteur au bout d'un livre, j'vais lui redonner sa chance (j'ai quand même bcp aimé les 100 premières pages du monstre)

suis entrain de finir "la vie des 12 césars" suis pas déçu, c'est du lourd, c'est un peu le 'Entrevue" de l'époque en fait

Je ne sais plus qui l'avait conseillé ici, mais je suis en train de lire L'Education d'un Malfrat, d'Edward Bunker :

C'est vraiment bon ... Je n'en suis qu'au début de sa vie, mais le mec écrit vraiment bien. C'est impressionnant de se dire que c'est une autobiographie avec tout ce qu'il raconte

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
The Road, a moitié fini: C'est ... chiant, il se passe rien  
 
Sinon, reçu The End of Faith de Sam Harris
http://en.wikipedia.org/wiki/The_End_of_Faith
 
J'lattaque apres The Road

 
Un réel plaisir