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J'adore les soeurs Brontë
(En même temps c'est de la littérature pour greluche ).

putain mais comme je kiffe Hérodote quoi oO' je pensais que ça allait me saouler mais wow c'te baffe surtout quand on sait que grand nombre de chose qu'il dit on été corrélés par l'archéologie... mais c'est vrai que les description des peuples peuvent saouler mais perso je lis ça comme une guide du routard de l'époque

Ouye, Jane Eyre (Charlotte Brontë) pour moi c'est l'antithèse de la littérature pour greluche (en tout cas de ce que j'imagine classer dedans). La force qu'il y a dans les descriptions et dans les dialogues, les doubles sens, à chaque fois que je relis ce roman (=souvent) à la fois ça réveille mon esprit et j'y trouve un vrai plaisir de lecture.  
 
Les Hauts de Hurlevent (Emilie Brontë), ça dépote aussi mais ça met mal à l'aise, je trouve. Après, en Brontë pour greluches, je veux bien voter Agnes Grey (Anne Brontë), c'est quand même gentillet.
 
A part ça, pour revenir au sujet, en ce moment je lis Barrayar (SF / Lois McMasters Bujold), Solomon Kane (Fantasy / Howard), Mary Barton (Social-sentimental XIXe / Gaskell) et je relis la série des Sandman (comics / Gaiman). Miam :-P

 
 
http://www.evene.fr/livres/livre/p [...] -35619.php
 
pour faire le touriste !

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C'est quoi que tu classes dans la littérature pour greluche, par curiosité ?
Sinon j'adore Jane Austen, dans le genre, aussi

 
ouille, va falloir t'accrocher  

 
Jsais pas trop, je m'y connais pas en greluches. Mais j'avais une cousine qui lisait Max du Veuzit, je lui en ai taxé un une fois, c'était une histoire de pauvre gouvernante qui allait s'occuper d'une petite infirme et finissait par se faire épouser par le père, et c'était vraiment pas transcendant.
 
Alors que dans des romans comme Jane Eyre ou Rebecca par exemple (qu'on pourrait aussi résumer à la va-vite par "jf chch rich nobl pr epser ds manoir mysterx" ) je trouve qu'il y a un travail d'écriture, une ambiance qui s'installe, et des fois une certaine violence d'expression.  
 
En résumé, ça m'arracherait un peu le goupillot de classer Jane Eyre et Harlequin dans la même catégorie, après, si l'étiquetage "greluches" choque je veux bien revoir ma position, on ne va pas se chipoter pour si peu.
 
Austen j'aime pas tout, Pride and Prejudice wouuuahh, Mansfield Park m'a un peu ennuyée et Persuasion j'ai juste pitié de la pauvre fille. Emma j'ai trouvé ça assez sympa mais moins que Pride and Prejudice - dont les personnages sont vraiment hauts en couleur - Sense and Sensibility ne m'a pas marquée et je crois que j'ai pas encore lu Northanger Abbey. Mais la description des conventions, de tous les blocages, des malentendus qu'il serait malséant de lever, ça mérite vraiment d'être lu et réfléchi.
 
Edit : http://www.priceminister.com/offer [...] ncien.html (nous rajeunit pas tout ça)

Greluche != Quiche (par greluche, j'entendais fille, seulement ).
Brontë et Harlequin, c'est clair que c'est pas le même niveau, littérairement parlant
Sinon, je te rejoins sur les Austen, j'en pense respectivement la même chose que toi

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Pierre Jourde, L'heure et l'ombre.

Je commence "Croc Blanc" de Jack London ce soir (oui j'ai honte ).
 
Je pense que je vais adorer, "L'appel de la forêt" étant un de mes livres préférés
 
Ensuite j'enchaînerais avec une enquête de Maigret by Simenon of course
 

Je viens de finir Sa Majesté des mouches : c'est une oeuvre tellement complexe et truffée d'allégories que j'ai beaucoup de mal à comprendre qu'on la fasse étudier à des collégiens    
 
Maintenant, histoire de me "reposer" un peu, je relis Nana.
 

 
Fini Comment Devenir un Monstre de Jean Barbe
 
L'histoire :
 
Un homme, surnommé le Monstre, refuse de parler et attend, en prison, la tenue de son procès. Venu de l'étranger pour l'assister, un avocat cherche à découvrir les raisons de son mutisme et les circonstances entourant ses crimes. Sur les traces de son client, dans un pays qui se relève à peine d'une guerre fratricide, l'avocat est plongé bien malgré lui au cœur d'une tragédie, où la folie des hommes ordinaires favorise la naissance des monstres.
 
Mon avis :
 
Excellemment écrit, les destins croisés de Me Chevalier enfermé dans un quotidien sclérosant, parti souffler à l'étranger pour défendre l'indéfendable et celui d'un monstre, longue construction d'un être qui ne sait pas qui il est mais que la guerre révèle jusqu'au crime de trop.
 
Une de mes meilleures lectures des dernières semaines.

 
Juste pour te remercier d'avoir commenté ce bouquin.
 
Je l'ai dévoré d'une traite, ça m'a mis une pêche d'enfer ! quelle vie, quel bonhomme, quelle vitalité ! du soleil en pages, tiens ! merci encore.
 
Va falloir que je commande Anatomie de l'errance, en fait maintenant

Peut être, mais pour greluche qui aime rêver au fil des mots.

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Je sais pas si on peut parler de naïveté mais plutôt d'idéalisation   Et c'est vrai que les personnages de Radoub ou de Halmalo (les 2 meilleurs du roman à mon sens) sont de véritables héros déconnecté des réalité.  
Si j'adore ce roman c'est parce que Hugo décrit une Révolution certes violente mais glorieuse, épique, inexorable.  
 
Quelques temps après j'ai d'ailleurs lu "les Dieux ont soif" d'Anatole France qui se passe à la même époque (paroxysme de la Terreur) mais directement à Paris. Et l'ambiance est autrement plus froide et ... réaliste malheureusement.

heureux que tu aies kiffé je le recommande à tout un chacun
 
achat du jour

je viens de lire le silence de la mer de vercors. Ce vieux livre au format poche trainait chez une amie.. Pas désagréable mais je trouve ça daté.

Après avoir vraiment adoré "La caverne des idées" de José-Carlos Somoza, je viens d'acheter
 

 
du même auteur
 
- Citation :
 
"Quelle époque ! mon Dieu quelle époque !" pourrait-on dire à la lecture de cet opus futuriste de José Carlos Somoza... On est en effet en 2006 et le marché de l'art a trouvé un nouvel enthousiasme dans l'hyperdramatisme, curieux mouvement qui fait du corps humain, quand il est peint, une véritable œuvre picturale exposée, qu'on sollicite, qu'on s'arrache. En tête d'affiche des meilleures cotes, un certain Van Tysch qui vient de réaliser une étonnante "Défloration", mètre-étalon du mouvement. En face, une jeune et belle créature, Clara, qui rêve de voir son corps utilisé comme support artistique, et signé par Van Tysch.  
Pourquoi pas ? Mais si "le beau n'est que le commencement du terrible", selon Rilke, voilà qu'un mystérieux assassin multiplie les meurtres, supprimant du même coup l'œuvre et l'individu, dans une scène précisément hyperdramatique... Cela n'empêchera pas Clara d'aller au bout de ses désirs, confrontée à un artiste gagné par la folie. Puisant en partie dans le body art, et largement dans l'imaginaire, ni réaliste ni prophétique, José Carlos Somoza (psychiatre de son métier) fait ici œuvre policière et interroge les limites de l'art. In fine, voilà une subtile et redoutable métaphore sur la création, les valeurs culturelles, le sens du corps et les perversions contemporaines. --Céline Darner °°°
 
Je ferai un compte-rendu de mes impressions personnelles quand j'en serai en "haut de la pile" des livres à lire qui s'entassent !...
 
(je lis beaucoup mais dès qu'un titre m'attire, notamment en lisant ce forum   , j'achète et n'arrive pas à suivre  ....)
 
 

Celui-là, ça fait quatre ans que je l'ai acheté, mais je ne l'ai toujours pas lu. Le concept a l'air intéressant, mais j'ai toujours un peu peur d'être déçu par ce qui en a été fait.

Il y a peu de risques ! "Clara et la pénombre" est très troublant aussi, j'ai également beaucoup aimé, mais avec une préférence pour "La caverne des idées" quand même.

Comme quoi, les gouts, les couleurs... parce que me concernant, La caverne des idées m'a ennuyé royalement...

Et je parle même pas des notes de bas de page qui sont, à mon humble avis, une véritable pollution pour le lecteur.

Ça doit être le seul bouquin "de classe" que j'ai détesté

je me lance, je connais et j'ai déjà vu le film, donc maintenant, on va tenter le bouquin
 

j'aimerais beaucoup ne l'avoir jamais lu et le découvrir pour la première fois je t'envie

 
 
       
 
( Attention tlm n'adhère pas avec le style d'Ellroy )

 
en même temps, j'ai déjà lu, le dahlia noir, american tabloid & american death trip, je sais donc ou je mets les pieds

Hello,
 
Je viens de lire Le festival de la couille de Chuck Palahniuk car il avait été conseillé sur ce forum. En quoi avez-vous aimé ce livre ?
C'est le premier que j'ai lu de lui et je l'ai trouvé assez inutile, moyennement ennuyeux. Peut-être que ce n'est pas son meilleur.. J'apprécie son style direct d'écriture mais il n'a pas grand chose à dire je trouve.
Des avis ?
Me conseillez-vous de lire le roman qu'il l'a fait connaître, Fight Club ?
Merci pour vos avis.

J'ai acheté un peu par hasard La Défaite de Pierre Minet, parce qu'il était dit qu'il avait participé à la revue Le Grand Jeu avec Daumal. Sacrée plume.  

Yabon; et y a pas mal de trucs qui restent d'actualité.

 
Il paraît qu'il est sympa.
 
Après si tu as déjà vu le film c'est forcément un peu moins attrayant ! Tout comme de lire Shutter Island après avoir vu le film...

 
Pour ma part c'est mon préféré de Chuck (tous lus sauf a l'estomac); ce n'est pas un roman comme ses autres livres mais une succession de rencontres; c'est un portrait de l'amérique, pas une énième histoire de pervers, bref un livre rafraichissant dans son univers un peu tordu
 
Fight club j'avoue l'avoir lu il y a 10 ans, d'après mes souvenirs il était bien, mais si tu as vu le film c'est déjà moins intéressant; il y a un topic unique sur chuck : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5152_1.htm
 
Moi je conseillerai berceuse et choke

Bon je lache The Stand pour la 2eme fois. J'ai malheureusement reçu la version complete & uncut. Ca me gonfle, l'est lourd, King, dans ses descriptions et son style americain trop prononcé. Je tenterai It ou Carrie plus tard, la j'ai attaqué The Road de Cormac McCarthy

 
 
bof je l'avais bof aimé

Si t'en as de meilleur sur le sujet ?

j'ai lu Adolphe de Benjamin Constant dont je connaissais surtout son action politique pendant l'Empire et la Restauration

beau et profond roman (ou nouvelle ?)  
frustrant et troublant aussi avec ces deux personnages immobiles.
 
Mention non-spéciale aussi pour l'édition, ça atteint des sommets là : parfois les 2/3 des pages étaient envahies de notes, et de nombreuses étaient consacrées à des points de conjugaison ou de grammaire du genre "le subjonctif est appelé non par "voir mais par "je m'irrite" verbe de sentiment" et autres "propositions substantive introduite par blabla"    
A la fin je les lisais plus mais ça me donnait qd même une impression de fragmenté énervante

 
C'est le problème avec la collection LDP. La série des classiques de poche sont des ouvrages commentés par les meilleurs spécialistes de l'auteur, mais le revers de la médaille, c'est qu'on a souvent des moitiés de pages remplies de notes. J'avoue que comme leurs maquettes ne sont pas exceptionnelles de lisibilité, j'emprunte souvent le livre dans une plus belle collection (où je l'achète quand j'ai les moyens), pour le lire sans cette pollution, puis si je dois l'étudier ou seulement en savoir plus j'achète la version LDP, qui est souvent la moins chère par ailleurs. Pour plusieurs raisons, leurs éditions des Essais de Montaigne, ou de La Chartreuse de Parme sont les meilleures et d'assez loin.

les nouvelles collections LDP sont vraiment classes alors qu'elles faisaient un peu cheap à côté des folio, le papier est même de meilleur qualité je trouve. Mais ils ont conservé l'affichage des notes directement sur la page    alors que les notes folio sont depuis longtemps à la fin - ce qui est le meilleur compromis à mon sens.
 
Mais globalement, ce que je regrette avec les collections classiques, que ce soient folio ou ldp c'est le côté un peu branlette intellectuelle qui fait que les info vraiment intéressantes à la lecture sont parfois perdues dans des considérations inutiles pour le lecteur lambda.  
J'ose parfois même plus lire les 4ème de couverture qui balancent très souvent l'essentiel du récit, comme s'il était secondaire.
 
font chier