Reprise du message précédent :
Ou la biographie du compositeur d'opérettes Levi Strauss.

Bien aimé aussi

Black-Out - Demain il sera trop tard de Marc Elsberg. L'idée derrière la catastrophe est bien trouvée, ça décrit un scénario qui parait possible en Europe. On rentre directement dans le vif du sujet et c'est une course contre le temps pour trouver une solution jusqu'à la fin du livre.

Éruptions : amour et autres cataclysmes de Sigríður Hagalín Björnsdóttir. Ça se passe en Islande et a été écrit en 2020 juste avant les premières éruptions de 2021 (et donc est très prémonitoire). Très scientifique dans certains chapitres et très cucul dans d'autres, mais le titre met la puce à l'oreille. Le départ est lent mais une fois arrivé à la moitié du livre je n'ai plus décroché.

Suite à une vidéo d'un booktokeur un post rageux de BoraBora sur HFR, j'ai relu Vingt mille lieues sous les mers et c'était pas si mal que ça.

En fait, je pense que BoraBora est de mauvaise foi parce que le roman fait exactement ce que dit le titre : c'est un mec, il va dans un sous-marin, et il fait vingt mille lieues sous les mers. Il le rappelle régulièrement, d'ailleurs, en mode « houlala nous avions maintenant fait douze mille lieues dans notre voyage à bord du Nautilus » donc le lecteur a même la barre de progression et peut savoir combien il lui reste à souffrir. De quoi se plaignent les gens

En vrai on sait bien de quoi se plaignent les gens : d'une part, les longues descriptions des occupants des fonds marins sont souvent constituées d'énumérations sans fin de types de méduses et de leur place dans l'arbre du vivant, d'autre part, il ne se passe pas grand-chose d'autre.

J'ai trouvé néanmoins certaines des descriptions d'une grande beauté, quand on se laisse bercer par le truc on se retrouve à marcher au fond de la mer avec des algues multicolores en pâte à modeler en mode La Vie aquatique. Mais oui, c'est un livre qui a un gros défaut qui est celui de n'avoir d'autre trame que ce voyage et une succession d'incidents durant celui-ci. On ne saura jamais qui/comment/pourquoi et ça manque d'un tendeur de vélo accroché au début et à la fin qui tienne le truc ensemble.

Comme je me demandais pourquoi, j'ai été voir, et c'est probablement la faute d'Hetzel. C'est lui qui impose à Verne ce héros sans nationalité. Verne voulait un Polonais ultra-vnr qui coule des bateaux russes, mais Hetzel vendait des tonnes de livres en Russie et lui a demandé de ne pas faire ça. La correspondance est intéressante, Verne est à fond.

Tout ça m'a beaucoup fait repenser à un Jules Verne que j'ai lu dans mon enfance, Mathias Sandorf, dans lequel on a une flotte de navires et de sous-marins électriques et un personnage de noble hongrois trahi qui fait très pastiche de Monte-Cristo. Je vais le relire pour voir s'il bouche cet énorme manque qu'on ressent à la lecture de Vingt mille lieues.

Edit : ah oui, j'oubliais. Je trouve très frappant qu'il y ait un chapitre consacré à l'Atlantide et j'aimerais bien savoir, s'il y a des gens qui savent, si c'était à l'époque déjà une licence d'auteur de Verne, ou si compte tenu de ce à quoi il avait accès comme littérature scientifique il pouvait être intimement convaincu de l'existence du continent disparu ?

 
Voilà ce qu'il te faut    

 
J'ai relu vite fait le passage consacré à la fin du XIXe, il parle à ce moment-là de "passage du mythe au roman" : "Jules Verne était au courant de la littérature sur l'Atlantide et connaissait aussi bien les adeptes de la légende que ceux qui la qualifiaient de fabulation". Il détaille pas plus que ça le cas Verne mais c'est quelque chose d'encore assez présent au début du XXème siècle avec les deux visions : clairement romanesque ou "réaliste" avec mentions de ci-de là de l'ancien continent perdu ou évidemment chez nos chers voisins "L'Atlantide patrie primitive des Aryens" (1922).

Vu la gueule de la marine militaire et marchande russe à l'époque, compliqué de faire le tout du monde pour couler deux bateaux et demi.
Vingt mille lieux sous la Baltique et au large de Vladivostok.

Beaucoup aimé les passages "protégeons les baleines" mais massacrons les cachalots, un animal qui "devient extrêmement rare" et PAF LA LOUTRE§§§
Plus sérieusement j'ai plus apprécié la relecture de L'Île mystérieuse malgré son ingénieur touche à tout et son adolescent singe savant, Le château des Carpathes avec ses usuriers juifs possédant la moitié de la Roumanie ( ), ou Les cinq cents millions de la Bégum et son boche cruel.

C'est marrant ce qu'on retiens des livres, perso de mémoire il y a UN marchand Juif dans l'histoire et qui apparait au début
Ce que j'ai retenu c'est l'écriture d'un roman d'horreur gothique... mais SCIENTIFIQUE  

C'était pas rageux, j'ai juste dit que je m'étais sérieusement ennuyé alors que ma lecture enfant/ado m'avait complètement transporté. Je vois pas non plus où est la mauvaise foi mais en relisant mon post je me rends compte que j'aurais pu ajouter que les persos ont moins de personnalité qu'un canidé de London. Voilà pour la rage. Mais je lirai quand même Michel Strogoff, je suis pas rancunier.

Je suis en train de lire "Le dictionnaire du diable" d'Ambrose Bierce et je me rends compte que Desproges s'en est probablement inspiré pour son "Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis".  
Moi qui pensait que c'était une excentricité originale de Desproges !
Ça me donne en tout cas l'envie de découvrir la prose d'Ambrose

J'avais tanné ma mère pour qu'elle m'achète Cinq semaines en ballon dans la BV, parce sur la couv, on voyait des nègres qui tiraient dessus.

Et bien il en prend pour son grade le Jules
J'ai 39 piges et je me suis lancé dans la lecture grâce à ce monsieur à 30 balais
Bon faut dire aussi qu'il a rédigé 20 milieux (l'orthographe selon moi quand j'étais jeune ) au Crotoy et en tant que Picard qui y a des attaches bah forcément j'ai pas le même avis (certes biaisé).

Tiens au passage je suis allé récupérer le dernier Gou Tanabe x Lovecraft à la Fnac ce matin (les seuls mangas que je lis) et je suis justement tombé sur une adaptation manga de Voyage au centre de la Terre, bah moi qui détestait la lecture étant gamin je pense que j'aurais adoré

Rastafari

Il a sans doute été plus inspiré encore par le délicieux Dictionnaire des idées reçues ou Catalogue des opinions chic de Flaubert. Il y a aussi l'Exégèse des lieux communs de Léon Bloy et je viens juste de lire l'Alphabet du bon citoyen de Bertrand Russell qui est malheureusement médiocre quoique joliment illustré par Franciszka Themerson.

 
C'est gratuit et sort de nul part.

La vie est est un éternel recommencement  
Merci pour les infos

Le Flaubert est en ligne et se lit en quelques minutes : https://fr.wikisource.org/wiki/Dict [...] xte_entier Le Léon Bloy est aussi en ligne, mais il est plus verbeux : https://fr.wikisource.org/wiki/Ex%C [...] ux_Communs

 
Quand je te dis qu'ils tiraient dessus !

Ce week-end j’ai lu Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un de Benjamin Stevenson, auteur australien que je ne connaissais pas avant hier, quand j’ai emprunté le livre à bibliothèque  (il est australien mais 80% de son roman se déroule à la montagne sous une tempête de neige continue qui est quasiment un personnage à part entière, donc oubliez qu’il est Australien car ça ne change rien en fait).
 
C’est un livre un peu méta, avec un humour un peu méta, le narrateur étant un auteur qui écrit des bouquins sur comment écrire des bouquins policiers et le livre étant lui-même un Whodunnit.  
 
En prologue on nous présente les 10 commandements pour rédiger un policier de Knox (qui date des années 30, un des commandements est d’ailleurs censuré car politiquement incorrect aujourd’hui) et le serment du Detection club auquel adhérait Agatha Christie entre autres, avec des règles comme «la résolution de l’énigme ne doit pas émerger grâce à des forces divines, ni à une simple intuition féminine » etc )
Ces règles sont donc rappelées régulièrement dans le roman par le narrateur qui joue beaucoup avec ça en parlant directement au lecteur.
On a même droit à des « il y aura un meurtre à la page 345 mais bon on verra ça plus tard », ce genre de petits   amusements    
Il y a de l’humour dans le livre  (j’ai un peu soufflé par le nez quelques fois disons ) et dans l’ensemble la traduction se lit très facilement, j’ai dévoré tout ça quasiment d’une traite -commencé hier, fini ce midi.
L’intrigue en elle-même commence plutôt bien et j’avais très envie d’en savoir plus, mais par le concept même de ce roman  (« tous les membres de ma famille ont tué qq1 »), ça devient un peu abracadabrantesque, et je mentirais si je disais que je n’ai pas été déçue vers le milieu du livre , quand j’ai commencé à trouver ça too much.  
Malgré tout, il y a de l’intrigue, des meurtres, une bibliothèque avec des animaux empaillés, une galerie de suspects et on a bien envie d’avoir le fin mot de l’histoire, le dénouement est appréciable.
 
Il y a pas mal de twists et de cliffangers à la fin des chapitres et apparemment les droits de ce roman ont été vendus à HBO ( pas surprise du tout, j’ai eu l’impression de « lire une une série tv » et aucune peine à imaginer tout ça à l’écran).

 
Merci, cela me donne envie de le lire.

J'en suis à la deuxième moitié de La mort immortelle, le troisième tome du Problème à trois corps de Liu Cixin, et je ne sais pas trop quoi en penser. J'avais beaucoup aimé le premier tome, lu pendant la pandémie, que j'avais trouvé plus difficile et plus rigoureux. Là je suis un peu déçu par les aspects scientifiques en mode yolo (il en arrive même à se planter sur la population que pourrait accueillir l'Australie, c'est un détail mais ça m'a dérangé), et le style me dérange souvent, même si j'ai l'impression que c'est lié à la traduction (les répétitions, le vocabulaire parfois étrange).
 
Mais je suis littéralement fasciné par l'audace, l'auteur ne s'interdit rien ni sur la science-fiction ni sur les références en tout genre, sans jamais être ridicule. C'est vraiment impressionnant. Je pense que le gars doit être un type passionnant (même s'il défend les massacres des Ouighours ).

Ca à l'air assez sympa, peut-être un peu "lourd" en effet, mais ça donne envie, juste pour le côté différent. Et le petit troll pour les psychopathe des spoilers, c'est bon ça
 
 

 
5. Aucun Chinois ne doit figurer dans l'histoire
 
Ah oui, c'est pas "politiquement incorrect" c'est juste raciste quoi  

 
En fait non, c'est plutôt le contraire, une réaction au stéréotype du Chinois de service dans la littérature populaire :
 

 
https://en.wikipedia.org/wiki/Golde [...] ve_Fiction

Jules Verne et Dumas fils qui se font des politesses au début de Mathias Sandorf :

Je me rappelais qu'il y avait une grosse similarité mais je ne savais plus si c'était assumé ou non, il semble que oui

Le personnage est un noble révolutionnaire hongrois trahi par d'infâmes intrigants, qui s'évade de prison et qui (dans mon souvenir) arpente la Méditerranée avec des bateaux électriques vroum vroum parce qu'on est dans du Jules Verne quand même

La Très Catastrophique Visite Du Zoo de Joël Dicker.

Josephine, élève d'une école pour enfants spéciaux, raconte une succession de catastrophe, de l'inondation dans son école - qui est le fil conducteur du récit -  jusqu'à la catastrophe dans un zoo. Elle et ses camarades (tous des garçons, hypocondriaque, mutique...) enquêteront sur le coupable de la catastrophe de l'inondation qui les contraint à changer d'établissement.

Ce fut l'une des mes pires lectures de ces 5 dernières années et je suis bien content de l'avoir emprunté : c'est un livre grand format de 256 pages et la police d'écriture est grande. Le texte est très aéré. Le livre coûte 19€

Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas : l'histoire sur fond d'humour est nulle, l'intrigue ne fait même pas sourir. Dicker n'arrive pas à donner une identité et des émotions à ses personnages. Est-ce qu'on peut parler objectivement d'un style, à l'auteur ? C'est une succession de phrases de 8-10 mots au présent de l'indicatif.

Pour un livre destiné aux lecteurs de 7 à 77 ans, il est expliqué dans le texte que le père Noël n'existe pas. Imaginez un lecteur de 7 ou 8 ans, qui croit encore au père Noël et qui lit ce roman

Ne vous jetez pas dessus. C'est une escroquerie.

C'est le running gag de ce topic en même temps. Borabora a déjà expliqué le fin mot de l'histoire.

Merci.
Toujours pas remise du temps perdu sur l'Affaire Harry Quebert, et je ne comprends pas le succès de cet auteur. Rien à sauver.

Quoi ? Borabora et Doradora ne sont pas des multis ?

J'ai commencé La Petite Femelle de Philippe Jeanada (100 pages grosso modo).
Ca me plait beaucoup. Faut dire que le contexte du bouquin m'intéresse bien (la 2nde guerre mondiale). C'est plaisant à lire, peut-être un trop de digression mais ça passe large.  
Merci pour le recommandation.
 
Avant, j'ai lu Si Tout N'a Pas Péri Avec Mon Innocence de Emmanuelle Bayamack-Tam.
J'étais resté sur une lecture très moyenne de Les Garçons de l'Eté de Rebecca Lighieri (pseudonyme de Bayamack-Tam pour ses oeuvres soi-disant plus sombres).
Dans les deux cas, je suis déçu. Ca commence bien mais ensuite, on part dans l'excès, et l'évolution des personnages devient carrément caricaturale.
J'ai quand même préféré la situation de départ de Si Tout N'a Pas Péri Avec Mon Innocence mais le soufflé est retombé dans le dernier tiers. Dommage.

Pour être plus constructive, je viens d’achever L’Enragé de Sorj Chalandon.  
Des gamins délinquants ou orphelins parqués dans une « colonie », qui n’est rien d’autre qu’une prison dans laquelle tous types de violences s’exercent.
Celle de trop mène à une mutinerie, et c’est l’évasion.
La langue est belle, les personnages principaux fouillés, les faits révoltants, le récit déchirant.
J’ai beaucoup aimé mais Dieu que c’était dur à lire.

C'est Jaenada.
Je l'ai lu quand j'étais à Malo-les-Bains
Après je trouve que Jaenada met Pauline Dubuisson sur un certain piédestal, tout de même.

Lu La promesse de l'aube.
Et bien c'était beau, ça se lit avec facilité, ça se dévore. Le style est superbe même si cette écriture très nombriliste et toujours un peu ironique de dandy devient presque agaçante à la longue. Agaçante aussi bien sûr cette omniprésence de la figure maternelle à tous les moments de sa vie (autant pour lui que pour nous) mais c'est le principe du roman. J'ai bien aimé la façon dont elle oscille entre source de contrariété, poids sur la conscience et se transforme en source de courage.

Je ne connaissais pas, ça a l'air intéressant

Strop mignon    

C'est super classe

Dans la même veine, l'ami Jules a écrit Le Sphinx de Glace, qui est présenté comme la suite des Aventures de Gordon Pym. Evidemment, Poe étant mort en 1849, c'est un hommage posthume, mais c'est bien présenté et assumé comme une suite (et fin).

Exercice intéressant parce que Verne donne une explication "rationnelle" à une histoire fantastique, il y a donc de sacrés acrobaties et de rattrapages au branches (par rapport à l'histoire d'origine) pour en faire un récit qui tient.

Ça reste autobiographique.

Les bouquins de Nicolas Bouvier (l’usage du monde, etc.), c’est vraiment si bien que ça ?  

 
N'est-ce pas
 

 
Dans le contexte de 20 000 lieues, j'ai trouvé ça très bizarre et dérangeant. Le professeur Aronnax (le narrateur) passe son temps à décrire la faune et la flore avec des noms et des classifications scientifiques, et Verne met cet épisode romanesque/romantique en plein milieu. Quelque part, ça donne une légitimité scientifique à la légende. Je pense que je n'aurais pas trouvé ça choquant il y a quinze ou vingt ans, mais là avec tout le bullshit qu'on se prend sur la pseudo archéologie depuis le développement des réseaux sociaux, j'ai du mal.

Dernières lectures:

- Les Soldats de l'Everest de Wade Davis (titre un peu con-con, mais le titre original "Into the Silence: The Great War, Mallory and the Conquest of Everest" ne vaut pas forcement plus   ). Super livre sur les trois premières expéditions britanniques de 1921, 1922 et 1924 pour la conquête de l'Everest qui se soldent par la disparition tragique (mais non moins mystérieuse et légendaire) de George Mallory et Sandy Irvine. Très bien écrit et très immersif, des passages assez magnifiques et saisissants sur la Première Guerre Mondiale (à laquelle la plupart des participants de ces trois expéditions ont participé et qui explique en grande partie leur état d'esprit et leurs motivations) ainsi que sur le Tibet, son folklore et son histoire. Nul besoin d'être un passionné d'alpinisme pour apprécier ce grand récit d'aventure, archi-documenté (plus de 1000 pages, les expéditions sont racontées quasiment jour par jour et même, pour celle de 1924 et ses tentatives d'ascension, heure par heure). J'ai franchement adoré et je recommande chaudement.

- J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian. Je ne comprends pas comment cette bouffonnerie obscène et paresseuse peut être considérée comme un grand classique de la littérature française depuis des décennies.

- Le Bruit et la Fureur de W. Faulkner. Polala, quelle claque ! Roman absolument envoutant. Je redoutais un peu cette lecture et cet auteur qui a pour réputation d'être particulièrement difficile. Mais j'ai adoré ce jeu de piste, la construction narrative dans le désordre et qui arrive pourtant à un tout parfaitement structuré et charpenté, par petites touches, par sensations, par suggestions, où le non-dit est plus important que ce qui est indiqué, et où une phrase qui semble sortie de nulle part trouve son explication 100 pages plus loin. Ça m'arrive quelque fois d'avoir envie de relire un roman immédiatement après l'avoir fini, mais c'est la première fois que je le fais vraiment. Le Bruit et le Fureur nécessite au moins deux lectures (et sans doute plus).

C'est pas la première fois, c'est un peu la limite de l'exercice. Dans "Voyage au centre de la Terre", Jules Verne présente plusieurs théories sur la formation et l'âge de la Terre (au moins 1 millions d'années!) il se trouve qu'il "choisit" la bonne (après peut-être qu'en 1875, c'est déjà une théorie confirmée à 80% ). Et en plein milieu, les explorateurs tombent sur de la faune préhistorique, avec un "géant" au milieu qui mène ou troupeau de mammouth
 
On ne parlera même pas de la fantaisie dans "Hector Servadac" (ou un météore vient gentiment "gratter" la surface de la Terre et embarque plusieurs personnes IN SPAAAAAACE ).
 
Ca reste des romans d'aventure, et en plus, des romans qui ont plus d'un siècle, la science présentée devant n'est au mieux que représentative de son époque, au pire tordue pour l'intégrer dans un récit d'aventure.
Et même si je comprends le sentiment, le contexte de l'époque n'est pas le même qu'aujourd'hui, pour l'Atlantide

Haaa j'ai pas lu Hector Servadac ! Mais comme tu le décris, ça fait un peu penser à du Gustave Le Rouge genre La Guerre des Vampires (la suite du Prisonnier de la Planète Mars dans laquelle l'ingénieur Robert Darvel doit trouver moyen de revenir sur Terre après avoir été envoyé sur Mars par des yogis télépathes).