Reprise du message précédent :

 
Non je ne compte pas. En général je remets une fois lu, et je la remplis parfois.

Pas de boîte à livres, on donne à la Croix rouge. Mais on vient d'en découvrir une près de l'entrée d'un marché où l'on va depuis peu, donc ça peut changer. Je pense pas que l'on en reprendra à la place de ceux que l'on met, on a déjà bien trop de livres dans les PALs.

Je dépose mais trouve rarement quelque chose qui me plait

Je ne compte pas. Je prends dans de multiples boîtes a livres, je lis, je garde certains (BD ou excellents romans en très bon état), je remplis un sac avec les autres (l'immense majorité) et je les remets dans la boîte à livres en bas de chez moi.  
 
Vu qu'elle a l'air d'être vidée intégralement chaque soir, je suppose que quelqu'un fini le cycle en les vendant en lots à Momox

 
La série les racontars arctiques de Jørn Riel  
 

Ah oui, très bonne idée cela.
A+,

Pas systématiquement non, mais j'ai écrémé ma bibliothèque (achats en lots + dons de la famille et amis = livres en double voire triple). Je remet le livre s'il ne m'a pas plus ou pas assez pour estimer devoir le garder.
Mais chez moi les BAL se remplissent sans trop se vider donc desfois je fait un circuit pour remuer les livres et j'en enlève des trop vieux (genre ya des livres que je vois depuis plus d'un an... Et je sais que c'est le même parce qu'il y a un psychopathe qui trace un immense R sur les couvertures, au marqueur indélébile   ) que j'emmène à une BAL au Mans (qui est souvent vidée, elle).
Je dirais que le ratio livre déposé/livre pris est de 9/10.

Et je ne compte pas les nettoyages, certaines personnes prennent les BAL pour des poubelles.
Même si c'est amusant, 14 exemplaires du magazine Particulier à Particulier de 1997 à 2002 ça n'a rien à foutre dans une BAL
Pas plus que des livres moisis et gonflés par la flotte  
Ou que "Windows 98 pour les nuls"
Après d'un autre côté, les gens déposent de très vieux livre, c'est cool, j'ai trouvé un roman de 1896 (pas juste le texte mais le livre lui-même) "Les millions de Monsieur Joramie" et un livre avec un texte latin + trad Fr de 1835 )

Une fois dans la boite à livres devant chez moi, il y avait un guide du routard de la Crète de 1985.    

Je ne l'ai pas pris !  

Si c'était en 1987 ça passe

La version originale?

Ah bah non je ne parle pas italien  

Et toi ?

Je me suis mal exprimé, je voulais dire la première édition française

Ah non je ne pense pas. Ce sont des Poche qui datent du lycée (~20 ans).

Ah
Du coup,  elle a acheté le poche  

Je viens de finir Le meurtre du Commandeur, très bon Murakami.

Là je viens d'attaquer Ma cousine Rachel de Du Maurier, y a rien à faire, qu'est-ce qu'elle écrit bien, je me suis envoyée 130 pages d'une traite

Isoline (1882) de Judith Gautier (1845-1917), la fille de Théophile.  
 
Un jeune marin, Gilbert Hamon, fiévreux, rentre dans sa Bretagne natale et fait la connaissance d'Isoline dans la cabane de Marie, qui fut sa nourrice jusqu'à ses 7 ans. Ils ont chacun une vie peu trépidante : lui déprime de sa vie, de son état de santé tandis qu'Isoline de Kerdréol est l'esclave de son père : elle vit coupée du monde, en dehors de sa chèvre, de son précepteur qui l'apprend à lire et à écrire, fait du cheval, dévore les livres jusqu'à penser au suicide. Jusqu'au jour où ils se cherchent l'un et l'autre jusqu'à vivre un véritable conte de fée.  
 
J'ai beaucoup aimé et je pense que j'aurais encore plus aimé si Judith Gautier nous laissait le temps d'apprécier ses personnages. Le début met un peu de temps à démarrer avec des phrases un poil longuet et pour pas dire grand chose. Ce premier quart décevant est remplacé par les trois autres quarts tonitruants. Or, le roman ne fait que 136 pages. Donc, on sympathise avec certains personnages pendant 80 pages, et ça passe trop vite, beaucoup trop vite. Mais c'est bien. Mais j'aurai voulu au moins 30 pages en plus.  
 
Hormis ce détail assez perturbant, c'est une bonne lecture. La deuxième partie est vraiment géniale. Je recommande.

"Le cheval en feu" de Anuradha Roy
 
Sara, une Indienne partie étudier en Angleterre, ayant pour passe-temps la poterie, se remémore celui qui lui enseigna cet art, Elango. Celui-ci, un potier hindou affable, réalisa un cheval en terre cuite pour celle dont il tomba amoureux, une musulmane. Un très beau roman dans l'Inde moderne, à l'écriture encore très douce et avec une belle intrigue, où un chien aimé de tous fait le lien entre les personnages. C'est très beau mais pas mièvre et la douceur est empreinte d'intelligence, de lucidité et tempérée par la réalité, parfois triste ou d'une grande violence.

Ça pourrait me plaire  

J'ai les deux tomes de ce Murakami chez moi, faut vraiment que je m'y mette

C'est marrant (de mon point de vue ), dimanche, ma belle-mère a justement fini "Ma cousine Rachel" que je lui avais prêté. Elle a adoré
Je crois l'avoir lu en un WE tellement c'était bien  

Les grands esprits toussa  

 
Merci pour l'idée d'une de mes prochaines lectures.

Abandon de ma lecture du moment : Tout le bleu du ciel de Da Costa. Aie aie aie le cahier des charges  

 
Ça me fait pas rêver

Je n'arrive pas à différencier Mélanie Da Costa, Valérie Perrin et Virginie Grimaldi quand je vais dans ce genre de rayon en librairie (c'est-à-dire pas très souvent )

Je voulais relire Lord Demon de Zelazny mais je ne l'ai pas retrouvé dans ma bibliothèque, à la place j'ai retrouvé Lord of Light que je n'avais jamais encore lu en entier. Je n'avais pas accroché, et cette fois j'ai aussi eu du mal à entrer dedans et à y rester.

Le résumé est simple mais le livre ne correspond pas au résumé, ou plus exactement, l'équilibre n'est pas du tout celui auquel je m'attendais. En quelques mots : des humains sont arrivés il y a très longtemps sur une autre planète et s'y sont installés. Certains ont usé de technologie pour s'augmenter, et disposent de ce qui pourrait être compris comme des pouvoirs magiques, différents pour chacun en fonction des capacités initiales qu'on a améliorées. Ils peuvent aussi transférer leur esprit dans un nouveau corps, moyennant une période d'adaptation pour retrouver leurs pouvoirs. Ils ont choisi de reproduire le panthéon hindou, chacun prenant l'identité d'un dieu, et de mettre en place un système totalitaire dans lequel les non-dieux peuvent accéder au cycle de réincarnation dans les temples et aspirer, à force de cycles, à devenir un demi-dieu ou un dieu mineur, ou au contraire être réincarné dans un chien ou un autre animal s'ils sont jugés problématiques. Et surtout, quand une ville humaine fait mine de trop se développer et que quelqu'un invente la chasse d'eau ou l'imprimerie, on rase tout ça parce que ça va bien hein, on se calme.

Le personnage principal, « Mahasamatman mais il préfère qu'on l'appelle Sam », est le dernier d'une faction minoritaire, les accélérationnistes, qui soutiennent que ce développement ne devrait pas être arrêté, et qu'au contraire tout le monde devrait bénéficier de toute la technologie disponible. Le livre (après le premier chapitre) est un long flash-back qui relate un certain nombre de ses tentatives pour changer ça, au prix d'alliances avec les « démons » (avec une conséquence imprévue), en inventant le bouddhisme (avec une conséquence imprévue), et les changements induits sur le monde.

J'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver, et avec le pitch de départ (les humains déguisés en dieux par la technologie) j'aurais attendu beaucoup plus de concret dans la technologie, mais avec le temps écoulé depuis l'arrivée des dieux, les mots pour désigner cette dernière n'existent plus (même si on voit Krishna se promener avec des mines anti-personnel sous le bras). Tout est traité avec des allusions ou des expressions tirées de la mythologie, donc on (je) ne comprend pas toujours de quoi il est question. En fait, les gens sont, après tout ce temps, complètement persuadés d'être des dieux, et ils agissent et parlent comme s'ils étaient Brahma, Kali et compagnie. Il y a quelques allusions aux humains qu'ils étaient auparavant, et aux conflits qu'ils ont eus quand ils étaient humains, donc ils s'en souviennent, et on aimerait bien que cet aspect soit utilisé plus que comme un truc en passant pour justifier une réaction d'un personnage.

Ça m'a beaucoup rappelé les sagas indiennes, je pense qu'il y a du Mahabharata dans les descriptions de certaines batailles (qui sont assez épiques). Mais je trouve que ça empêche aussi de mettre des images sur ce qu'on lit, par exemple on sait que Yama, qui est l'ingénieur du groupe, a conçu le char divin qui a l'air d'être un genre de panzer volant multifonctions, mais c'est très difficile d'imaginer comment c'est fait, ce que ça fait, à quoi ça ressemble. Pareil pour l'oiseau Garuda, ou pour les outils utilisés par les « dieux » pour canaliser leurs pouvoirs.

Il y a très peu de descriptions, y compris des personnages, et celles qu'il y a (j'aime beaucoup celle d'Agni avec ses lunettes de protection et son gant isolant pour pouvoir manipuler son sceptre à feu) laissent imaginer une ambiance hindou-punk très très chouette, mais j'avais pas assez d'outils pour la construire moi-même dans ma tête avec seulement les noms de dieux dont je connais mal, à part les plus gros du panthéon, leur iconographie habituelle. Donc, si on me donne un nom seul pour caractériser un personnage, comme Ratri ou Murugan, je n'ai pas d'idée particulière sur son apparence ou son caractère. À l'époque où le roman a été publié (1967 aux États-Unis) le lecteur moyen avait beaucoup plus de clés parce que les spiritualités « orientales » étaient très présentes dans la pop culture. Perso, je suis un peu à la ramasse, et en plus de ça, je ne comprends jamais quand je lis des livres avec trop de métaphores ou de sous-entendus, je passe toujours à côté de ce qu'on essaie de me dire. Pareil pour les ellipses, si elles ne sont pas explicites, j'ai du mal à suivre, et Zelazny a tendance à en faire beaucoup et à écrire de manière très allusive. J'ai dû souvent revenir sur mes pas.

Bref, c'est un roman, d'un de mes auteurs préférés, qui a eu à l'époque de très bonnes critiques, mais je ne sais pas s'il a si bien vieilli que ça. Je pense que j'aurais beaucoup aimé s'il avait été plus étoffé, moins allusif, moins elliptique, si on avait eu plus à se mettre sous la dent pour donner corps aux personnages et au monde dans lequel ils évoluent.

En bonus, je viens de découvrir qu'il y a eu un projet d'adaptation au cinéma avec concept art par Jack Kirby, wowowow.

Et une anecdote complètement WTF attachée à ce film, qui ne s'est jamais fait :

Eheh.
C'est la limite de mes recherches hors topic. Je ne lis globalement plus de livre qui n'ait pas au moins 4/5 et plus sur Babelio. C'est potentiellement idiot mais il faut bien faire un premier tri (surtout quand on ne lit pas les 4e de couv).
Quand un proche m'a recommandé ce livre (il y a quelques semaines, c'est pour ça que j'y repense), j'avais pas le temps, j'ai maté la note Babelio, 4,5, ok c'est bon je prends. Et puis après je l'ai ouvert.
Par contre je suis moins courageux que toi, je ne l'ai pas commencé.

Je pense sincèrement que ces "spiritualités orientales" sont bien mieux connues aujourd'hui, avec le succès depuis facilement 20 ans du bien-être, du développement personnel et de la spiritualité en général. En 67, c'était juste un petit vernis qui a depuis été monté en épingle par les médias avec l'épinalisation du mouvement hippie.  

Et il était prévu que les décors du films servent ensuite à un parc d'attraction. Le concept art de Kirby est magnifique.    

Oh bordel j'avais pas vu, 4,51/5 sur Babelio    
 

Ehhh chais pas trop, l'American Buddhist Association est créée en 1960, les Hare Krishna c'est 1966… je pense qu'un certain nombre de gens avaient une idée superficielle et quelques images en tête, peut-être plus qu'aujourd'hui. Genre, à Paris, dans les années 80, on voyait encore souvent des Hare Krishna dans la rue, ça doit faire vingt ans que je n'en ai quasiment plus vu donc j'ai peu d'occasions de me demander « au fait c'est qui Krishna ».

En tout cas, en ce qui me concerne, j'ai une culture gé très occidentale, la seule chose que je sais du bouddhisme, c'est deux-trois anecdotes apprises en cours d'histoire de l'art pour pouvoir décrire une statue, et c'était clairement pas suffisant pour comprendre ce qui se passe dans ce livre

Argo fuck yourself.
 
Le film Argo est génial.

Ça m'a donné envie de le voir, il a eu super bonne presse en plus.

Ah oui j'avais entendu parler de ça à la sortie du film, cette histoire de fou  

 
Je savais que ça te plairait  
Il y en a pas mal en plus, mais c'est difficile de trouver de bonnes images. J'en ai vu deux sur Heritage Auctions, un concept art du personnage principal et une salle de contrôle planétaire. Mais il en a fait beaucoup plus que ça :  
 

 

Oui, il est à voir, avec de la bonne tension  

Et moi je ne lis pas assez pour me farcir ce genre de choses. Normalement il ne faut pas juger sans avoir testé soit même, mais tous les auteurs français de bestsellers ne me font aucunement envie de les lire. Mais c'est certain que quand on voit leurs scores sur les sites comme Babelio on se pose des questions.

Je me demande si l'auteur de Thorgal connaissait ce livre, il y a quelques BD dont le thème recoupe exactement ce que tu décris

C'est un thème classique, c'est même la troisième loi de Clarke qui dit que toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie

D'après WP ça date des années soixante, et c'est aussi le moment où apparaissent les Asgardiens (Thor et compagnie) dans les comics Marvel, un peu sur le même thème. Et Thorgal c'est les années 70 donc les auteurs ont sûrement été en contact en tout cas avec ce thème-là vu comme il a l'air d'avoir été à la mode dès la décennie précédente.

 
Quand on me conseille un livre, je vais sur Babelio. Mais pas pour les notes mais pour lire les citations.
Ici, pour ce livre que je ne connaissais pas, je sais que je ne l'aurais pas lu en lisant les citations les plus appréciées :