Reprise du message précédent :

 
Le Restaurant des recettes oubliées
 
Tant que le café est encore chaud
 
Le café sans nom
 
La librairie Morisaki
 
La pièce de Jonas Karlsson
 
La série des Malaussene de Daniel Pennac

Les malheurs de Sophie

Bourbon Kid  

Waaa je pense que si on devait faire un bouquin sur un thème dont j'ai mais vraiment rien à carrer, celui-là serait pas mal
Dit sans aucune animosité hein, je conçois que ça plaise aux gens qui aiment ça, juste que la mer et les bateaux je m'en contretape d'une une rare violence

Syndrome Truman ?

Pas compris.

C'est quand le sujet capote ?

Je pense que notre ami Kraf a l'embarras du choix
 
Si je devais rajouter une petite contribution :
 
Comme une valse - Dorothy Parker  
 
Je recommande à tout le monde. De mes souvenirs elle a quelques fans ici.

Sur le bouquin de Kersauson, je tique surtout à cause du titre que je trouve écrit dans un anglais bizarre. Est-ce qu'on n'écrirait pas plutôt "The Ocean's songs" ou "Ocean songs" plutôt que "Ocean's songs" ?

Edit : à moins qu'on parle de Danny Ocean

c'est du grand breton

Défini vs indéfini. Pour moi je le comprends en "Des chansons de l'océan" au lieu de "Les chansons de l'océan"

Merci pour les propositions ! Je vais regarder ça

En français, ça serait "Chansons de l'Océan", ça me semble un titre anglais tout ce qu'il y a de correct si tant est qu'on anthropomorphise l'océan. Bon si c'est pour un ouvrage en français,    
A+,

Si tu n'as pas lu, je dirais la saga Malaussène de Daniel Pennac.
Ça correspond bien à ta description je trouve

J'avais lu les Malaussène il y a longtemps et j'adorais.
J'ai vu jouer la pièce il y a 1 an et demi, ça m'a donné envie de m'y remettre. Finalement, j'ai lâché l'affaire car je trouvais ça trop "artificiellement farfelu". Notre regard de lecteur change tellement avec le temps.

C'est un peu comme Pratchett en fait. C'est vite lassant.

Oui, bonne comparaison. Ou les Tom Sharpe.

Si tu aimes la lecture à voix haute, je te recommande Agrapha de Luvan

 
Même sensation ici. On m'a offert 10 Pratchett d'un coup, je crois que je les ai pas tous lu en fait.
Wilt j'ai arrêté plus vite par contre.

Mais de la philo qui parle de quoi ?

Le seul que j'ai lu jusqu'au bout c'est Mortimer.

Tiens, pareil.  
 
Le "philosophe" squatte les médias depuis 45 ans, c'est pas comme s'il était possible d'avoir raté quoi que ce soit... Au passage, il y a 5 extraits sur Babelio pour juger. Je sais pas s'ils sont représentatifs mais en l'occurrence intérêt zéro.

Je viens de filtrer tout le topic, je ne savais pas qu'il était aussi populaire ici Pratchett  
 

 
https://youtu.be/6GQYdYlwXfw?feature=shared&t=15

Les gens qui n'aiment pas les bateaux sont les mêmes qui n'aiment pas les animaux

Je ne retrouve plus les références d'un livre récent. De mémoire:
- pas encore sorti en poche
- auteur français
- c'est le récit d'une jeune juive déportée et assassinée à Auschwitz, qui n'avait rien de particulier. L'auteur a choisi de raconter son histoire précisément pour le côté "ordinaire" du personnage, et pour ne pas qu'on l'oublie
 
Ça vous dit quelque chose ?

 
Retrouver Estelle Mouffarge de Bastien François chez Gallimard?

merci c'est ça

Terminé Fils du feu de Guy Boley, un roman très court dans lequel on suit la vie d'un enfant français des années 50, son père, sa mère, le voisinage, le grand Jacky... jusqu'à ce qu'un événement familial vienne bouleverser cette petite vie simple. Difficile d'en dire plus sans spoiler, le livre fait 150 pages. Bon, j'ai pas grand chose à en dire : c'est joliment écrit (il y a des extraits sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Bole [...] u/852880#! ) mais je l'aurai oublié dans 10 jours. Ça ne m'a pas particulièrement intéressé je dirais.

Acheté la première intégrale Stevenson chez Bouquins/Laffont. Commencé évidemment avec l'Île au Trésor, c'était bien sympathique. Mais j'ai trouvé que ça allait hyper vite, j'aurais sûrement plus apprécié si j'avais lu ça gamin, mais petit effet nostalgie quand même j'avais regardé un certain nombre de fois le film de 72 avec Orson Welles  
Quand même pas mal fautes de frappes dans cette édition.

Tarr de Wyndham Lewis terminé.  
 

 
C'est un roman moderniste qui a été écrit entre 1910 et 1915, publié sous forme de feuilleton dans The Egoist entre 1916 et 1917 et la version américaine en 1918. L'auteur a remanié son titre en 1928, j'ai cette version ré-écrite avec la traduction de Bernard Lafourcarde, qui serait "l'inferior édition" selon certains puristes : l'auteur ayant retiré certains éléments importants de la vanilla.
 
Petite anecdote, qui pourrait fâcher des fans de Joyce, mais Wyndham Lewis est considéré par certains auteurs, critiques littéraires et lecteurs comme le moderniste des modernistes. Rendez-vous compte qu'il a commencé à écrire Tarr dès 1910.  
 
On suit la petite vie oisive de 4 artistes paneuropéens dans Paris, avant la première guerre mondiale, que Lewis surnomme "les bourgeois bohèmes".
 
Le personnage principal est Frederick Tarr, un jeune peintre anglais qui cherche tous les stratagèmes pour ne pas se marier avec sa fiancée, Bertha Lunken, une allemande sentimentale consentante. Il discourt sans fin sa philosophie au point de rendre fous certains personnages, dont le pauvre Hobson qu'il croise au début et qui se fait casser la gueule. C'est un personnage qui regorge d'énergie, qui se soulage sur les autres, et qui est extrêmement misogyne. Ce qui rappelle beaucoup l'auteur lui-même qui était fasciste et misogyne.
 
Je vous mets un extrait de son extrême misogynie pour vous montrer à quel point c'est terrifiant. L'auteur nous oblige à detester son personnage, voire SES personnages. Je n'ai pas retrouvé l'extrait sur internet, donc j'ai tout tapé à la main :
 
Ame sensible, s'abstenir :

 
Mais le personnage principal est vite oublié au profit du véritable personnage du récit : Otto Kreisler, un peintre allemand qui ne produit jamais d'art. C'est un personnage drôle et violent qui terni vite son image : il est criblé de dettes, refuse de retirer son manteau pour assister à une fête dans le cercle de Fraulein Liepmann, se retrouve dans un conflit sexuel avec Soltyk, un "homme d'affaires" polonais qui aide beaucoup à revendre les objets d'arts d'Anastasya Vasek, une Russe, "la reine de la parade sexuelle" comme l'appelle Wyndham Lewis et qui est donc le 4 eme personnage central.  
 
Un roman sur des bons gosses de riches qui ne produisent pas d'arts mais préfèrent boire une bière et avoir des rapports sexuels. Des personnages Dostoiekiens !  
 
L'écriture est virtuose mais ne témoigne d'aucune prédilection pour l'illisible; c'est cruel, mais moins cruel que sans concession; drôle, mais moins comique que d'une ironie cinglante. Et surtout, le récit est d'une richesse narrative bouillonnante. Ni cubiste, ni futuriste, ni même cubo-futuriste : c'est vorticiste ! Sa prose a un caractère très personnel et fourmille d'images frappantes : ça en fait une lecture un poil hermétique, il n'est pas possible de tomber en pilote automatique au bout de plusieurs pages. On lit 2-3 pages puis on s'arrête un peu. Néanmoins, ça reste plus abordable que Ulysse de Joyce pour vous donner un ordre d'idée.  
 
C'est un chef-d'oeuvre, je n'avais pas ressenti autant d'émotions depuis Dôra Doralina de De Queiroz, Le Naufragé de Thomas Bernhard    
 
Je le recommande fortement à Randall et Zewalrus.

Ma fille en a besoin pour le bahut ,je viens de me rendre compte en voulant lui passer qu'il était dans le lot des bouquins que j'ai vendus lors de mon déménagement  

"Toutes ces vies jamais vécues" de Anuradha Roy
 
Un Indien, ex-jardinier, la soixantaine, surnommé Mychkine en référence à "L'idiot" de Dostoïevski s'apprête à rédiger son testament. Il a reçu un courrier de sa mère partie alors qu'il avait 9 ans qu'il n'est pas encore vraiment prêt à ouvrir. C'est un très beau roman dans l'Inde des années 30 sur une femme douée et de caractère, éprise de liberté et qui souhaite s'accomplir.
Un livre aussi sur les thèmes de l'amour d'un fils pour sa mère et réciproquement, de la mélancolie et des choix qu'on fait selon son destin. C'est doux et émouvant, et assez drôle aussi parfois.

Je l'ai en double si tu veux.

J'en ai déjà vu des exemplaires dans des boites à livres, nul doute qu'une bouquinerie/ressourcerie/Emmaüs en auront plusieurs copies aussi.

Terminé Les dragons de Jérôme Colin. Il était mis en avant à la médiathèque (rentrée littéraire je crois ? C'est un peu tard, enfin j'y connais rien), j'ai vu qu'il était bien noté sur Babelio et qu'il faisait 200 pages, j'ai tenté le coup. C'est l'histoire d'un homme de 35 ans qui n'arrive pas à s'engager et qui va remonter dans ses souvenirs pour nous raconter son histoire de quand-il-avait-15-ans, son inadaptation au monde, son internement et sa rencontre avec Colette. D'après ce que comprends c'est une histoire au moins partiellement autobiographique.  
C'est un livre très court, et même si c'est une histoire terriblement classique, j'ai quand même eu envie d'en savoir plus, et je l'ai lu avec plaisir. Les questionnements de l'auteur (très contemporains ; il me semble que le confinement est évoqué) sur la vie en général et l'avenir en particulier me parlent. Le côté ados (ça reste une histoire d'ados rebelles) me touche moins personnellement, et cette partie fait un peu young adult j'imagine (je manque de repères ), mais bon, une fois de temps en temps, pourquoi pas. Allez, j'ai bien aimé, mais il faut que je lise quelque chose de plus costaud maintenant.

Tiens, en parlant de boîtes à livres, si vous en prenez un, vous en mettez systématiquement un autre à sa place ? Et le livre que vous avez pris, vous le remettez ensuite dans une boîte à livres ou vous le gardez ?

Je remets parfois, pas toujours. Ce qui est marrant avec une BAL c'est la rencontre avec un hasard de lecture que l'on n'a pas décidé. Je viens de tomber sur "Midnight Express", le roman qui a inspiré le film. Un flot d'émotions très intimes et personnelles, j'ai vécu un quasi copier-coller de cette aventure au Maroc quand j'avais 18 ans, du coup je suis parti avec !

 
Non je ne compte pas. En général je remets une fois lu, et je la remplis parfois.