Reprise du message précédent :
Un film avait été tiré de ce bouquin
https://www.allocine.fr/film/fichef [...] 26664.html
(le sinopsis spoile aussi)

Grangé il écrit bien mais il a vraiment du mal à se renouveler, notamment quand c'est du polar
Souvent ses fins de romans sont trop alambiquées je trouve
Pour les Promises il a toutefois retrouvé un peu d'inspiration et d'originalité pour poser l'histoire : il faut oser pour mettre un SS avec ses "états d'âmes" en perso principal

Les bienveillantes a été un énorme best-seller en 2006.

L'hiver du fer sacré terminé. C'était une très, très belle aventure!

Un roman historique écrit par un écrivain amérindien, Joseph Marshall III.

Ça se passe en hiver 1740, le chef de la tribu des lakotas, Whirlwind, entend un coup de tonnerre lors d'une expédition de chasse. Une détonation d'un fusil, le fer sacré. Il se rend à l'endroit précis où il trouve un homme blanc français, Gaston de la Verandrye, grièvement blessé. Il fait le choix de ne pas le tuer contrairement à ce qu'il avait fait 4 hivers auparavant, et le soigne dans la tribu. Choix qui dérange son rival, Bear Heart. Le français, qui parle le sioux, n'a qu'une idée en tête : se venger de l'homme qui l'a fusillé, au risque de mettre la tribu en péril.

C'est un très beau roman, avec des très beaux personnages, des thémes très intéressants comme le conflit blanc/sioux, la nature, la sagesse. Mais le thème fort est le fusil, qui intrigue beaucoup les indiens, pour sa brutalité. Le fusil qui pose problème aux blancs, car si son utilisation facilite les choses, il l'est au détriment de la connaissance.

Je recommande fortement. C'est, officieusement, un roman initiatique. Joseph Marshall est très explicite, il est spécialisé dans les sioux (c'est lui-même un sioux!), il nous guide, nous fait découvrir le début du conflit blanc/sioux. Bravo monsieur.

Je viens de finir les 3 tomes du problèmes à trois corps
 
Je suis seul à avoir du presque me forcer pour le tome 3 ?
 
Le 1er je l ai littéralement dévoré  
Le 2eme un peu moins mais tj plaisant à lire
 
Le 3eme … voilà quoi … et cette fin
 

 
Mais j ai quand même adoré l ensemble,  le 1er est tellement géniale
 
Si vous avez des réf du même type, je suis preneur

Je suis sur le troisième justement. Pour l'instant je trouve ça en effet un peu en dessous des deux précédents, mais ça continue quand même d'envoyer du lourd.

 
T'as un topic science fiction  

C'est pas marqué littérature blanche ici

 
Oui au niveau des concepts et théories
 
Mais le perso principal est insipide vs le tome 2

J'ai fini hier Confiteor. Je n'ai pas été subjuguée comme je l'attendais, j'en sors un peu mi-figue mi-raisin.
J'ai aimé l'écriture, je l'ai trouvé parfois touchante, mais globalement la narration décousue m'a souvent fait perdre le fil et j'en avais marre de ne plus savoir où j'en étais. Alors, j'ai régulièrement laissé de côté le roman et chaque reprise de la lecture a été ardue. J'ai finalement mis pas loin de 5 mois pour en arriver à bout !

J'attendais beaucoup de ce roman vu les critiques dithyrambiques, je dirais que globalement je suis un peu déçue.

Je pense que ça dépend pas mal des conditions de lecture.
Il est clair que c'est pas le genre de livre à lire sur la plage ou entre 2 stations de métro.
Perso j'ai eu du mal au début parce que je lisais en étant fatigué et ça rendait pénible le style avec ces changements d'époque au milieu d'une phrase.
Sur la 2eme moitié j'étais dans de meilleures conditions et j'ai beaucoup plus apprécié

 
Bha nan mais le topic existe et y'a des gens calés dessus, et peut être des gens qui ne lisent pas celui ci car ils ne lisent que de la SF, donc pourquoi s'en priver?  
 
Y'a aussi un topic Heroic Fantasy, et même un topic Tolkien, les niches c'est pas sale

Oui j irais chercher la bas
 
Et je reviendrais ici quand je voudrais lire du Musso sur la plage

 
Ha j'ai un peu le même problème avec Pétersbourg de Biély. En ce moment j'ai trop de trucs, et je lis le soir avant de m'endormir, dans un état de fatigue à la limite de l'hallucination, et je comprends encore moins ce qu'il se passe

Au point que tu en viens à penser que c'est un livre sur la montée en taux d'alcoolémie d'un certain Peter ?
A+,

Il est dans ma PAL depuis plus d'un an mais je le repousse souvent à "plus tard", j'ai peur de le trouver un peu trop hermétique pour moi.

Ça doit être quelque chose alors. Je n'ai lu que le 1 et j'ai rarement trouvé personnage plus vide.

 
   « La pièce » de Jonas Karlsson
 
L'histoire ne fait que décrire deux relations : la relation à cette pièce qu'entretient le protagoniste d'un côté et la relation entre le protagoniste et ses collègues de travail. Le protagoniste est persuadé d'être un champion entouré de médiocres. Avant de le lire j'avais vu l'adaptation en film et cela m'a permis de disposer d'un cadre visuel concret pour l'histoire et le protagoniste. C'est un livre très court (moins de deux-cents pages), très aéré avec un grand espacement entre les (courts) paragraphes et certains chapitres ne dépassent pas les deux pages : sans avoir vu le film, le livre est peut-être insuffisant pour imaginer précisément l'environnement car les descriptions sont très courtes, peu de détails sont mentionnés.
 
Plutôt que le livre, je conseille son adaptation en film ( https://www.imdb.com/title/tt13849558/ ) si vous aimez un huis-clos dans un environnement de bureaux. Le film « Corner office » (2022) est une très bonne adaptation qui a eu raison de couper les passages du livre où le protagoniste est chez lui. Le topic cinéma lui avait trouvé une atmosphère très proche de la série Severance.
 
 
« La facture » de Jonas Karlsson
 
Tous les citoyens reçoivent une facture à payer pour compenser les frais engendrés par leur vie (respirer, regarder un paysage). En Suède le protagoniste vit une vie très modeste et sans moyens financiers, il ne comprend donc pas le montant astronomique qu'il doit régler par rapport aux autres. Le message du livre se résume à l'idée suivante :
 

 
Des critiques avait évoqué un climat kafkaïen mais ce n'est absolument pas le ton du livre qui ne procure aucun sentiment d’oppression et d'impuissance face à un système. Au contraire c'est un conte positif, très fluide, qui se lit très vite (moins de deux-cents pages).

3615 on/
 

 
 
/3615
 
 

Et c'est un livre rare je suppose? C'est quasi le prix d'un livre neuf

J'ai lu Que notre joie demeure de Kevin Lambert. Alors c'est rare mais je n'ai même pas envie d'en parler. J'ai détesté, et ça ne raconte tellement rien que je ne sais même pas comment le partager.  
La 4e de couv commence comme ceci :

Je ne l'avais pas lue, mais je pense que ça m'aurait donné envie de lire le livre, parce que ce sont des sujets qui m'intéressent.  
La première phrase, d'une page entière, donne le ton, ça va être long, très long, avec beaucoup de virgules, si vous voyez ce que je veux dire. (On parle pas mal de Proust dans le livre.) Le livre est découpé en 3 parties non chapitrées, c'est limite imbuvable tellement c'est lourd. Il n'y a pas de dialogue, il n'y a pas tellement de retours à la ligne, ce sont des pavés qui s'enchainent, quand on reprend le livre le lendemain soir on ne sait plus où on s'est arrêté.  
Mais à la limite le problème (pour moi hein) ce n'est pas la forme, ce n'est même pas le fond non plus puisque comme je le disais le sujet m'intéresse, c'est la façon dont c'est traité, je ne sais pas le dire autrement. La première partie raconte une soirée de gens riches++, et on entre dans la tête de certains d'entre eux pour les écouter penser. (En particulier la tête de l'héroïne, une architecte à 5 milliards.) C'est tout, il ne se passe quasiment rien, un discours d'anniversaire peut-être, je sais plus. La seconde partie, qui malheureusement m'a suffisamment intéressée pour que je continue à lire, revient sur le parcours de l'héroïne, là au moins le livre raconte quelque chose. La troisième partie est la plus longue (la moitié du livre), on y parle de la fin de carrière de l'héroïne ; cette partie qui se termine elle aussi par une soirée de gens riches.  
 
Je voudrais ne pas en parler parce que même quand je raconte ici, j'ai l'impression que je pourrais aimer le livre. Je ne sais pas comment exprimer clairement ce que j'ai en tête ; il ne se passe rien dans ce livre, tout est lent, tout est ennuyeux ; j'imagine que le but c'est de montrer comment pensent les riches, et c'est sûrement très réussi (finalement ce sont des humains, ok lol) ; moi j'ai détesté. Et j'ai d'autant plus détesté que j'avais envie de le lire.  
Mon conseil, n'y allez pas.

        Terminé La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr, le Goncourt d'il y a 2 ans          
 
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas autant kiffé une lecture. J'ai trouvé le livre parfait à tout point de vue, que ce soit le style (les styles même, car ça évolue selon les narrateurs), les personnages, l'intrigue. Certainement mon top de ces dernières années. J'étais passé à côté au moment du Goncourt après avoir entendu certaines critiques, mais je ne regrette pas de m'y être plongé.
 
Et évidemment, comme après chaque lecture aussi marquante... que lire de bien après ? Je sens que ça va me paraître fade.

Je ne sais pas s'il est rare mais il n'est plus édité depuis 2010, et il coûte environ 150e sur Amazon
 
Sinon j'ai dévoré Quand on eut mangé le dernier chien de Niogret, un grand merci au topic qui est une mine d'or ! Je partage le même avis que vous donc : jetez-vous dessus!  
 

J'ai commencé L'épopée du buveur d'eau de Jhon Irving, mais après deux pages, je m'ennuie déjà.

C'est parce que tu préférerais qu'il boive du pinard ?
Bon, c'est vrai qu'il m'a pas laissé un souvenir impérissable, ce bouquin là.
A+,

Non, il est sorti en poche en 2010 donc il est épuisé depuis bien moins longtemps que ça, peut-être même seulement un an ou deux. Ce que tu as payé est un prix banal, le prix des livres d'occase épuisés ou en réimpression sur la plateforme d'arnaqueurs de l'exilé fiscal sont totalement délirants.

"Le tireur" de Glendon Swarthout
 
Un classique du western : JB Books, légende vivante et dernier représentant d'une époque touchant à sa fin, chevauche avec difficulté vers El Paso pour se faire examiner par un médecin.
Hormis un dernier baroud d'honneur, le contexte ici est avant tout un prétexte. C'est surtout un beau roman sur les regrets et sur ce qui importe vraiment finalement dans la vie d'un homme.
Swarthout livre aussi dans ce roman assez court un jugement assez implacable sur les rapports humains, même s'il reste aussi toujours une lueur d'espoir.

 
Je milite pour réhabiliter l'esprit de village.

  Roman "crépusculaire", comme on dit. On connaît la devise journalistique de l'époque : "Quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende". Le roman la démonte et porte un regard dépourvu de tout romantisme sur les légendes de l'Ouest.

Ce n'est pas un conseil de lecture que je viens demander ici mais je suis sûr que je vais être bien conseillé.

Z'auriez des lampes de lecture (= qui se clipse à la couverture) à conseiller, sur batterie?

 
Faut vraiment que je me le prenne celui-ci.

J'ai pas réussi à lire un bouquin de lui du niveau du Monde selon Garp

Après il a l'air prolifique il doit bien y avoir d'autres jolies œuvres.

Du coup, je me lance dans une autre vieillerie Contact, de Carl Sagan.

 
 
what ?
 
- L'Hôtel New Hampshire
- L'Œuvre de Dieu, la Part du Diable
- Une prière pour Owen
 
Les auteurs qui m'ont autant ému sont très peu nombreux.
 
Après certains de ses romans sont inégaux, mais il y a toujours des scènes incroyables qui justifient à elles seules tout le livre.

Sur les derniers trucs qu'il a sorti ça tourne quand même à l'auto-caricature, mais en effet il ne faut pas hésiter à fouiller dans ses œuvres plus anciennes (je plussoie grandement L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable).

 
Oui, comme beaucoup de grands artistes. Mais:
 

Justement l'Oeuvre de Dieu, la part du Diable ne m'a pas trop plu...

Bon ça m'a quand même donné envie de visiter le Maine (pas fait) et de lire De Grandes Espérances (détesté )

Il faudrait que j'essaye les autres cités !

Si tu veux plus exotique Un enfant de la balle était pas mal aussi, alors que le thème aurait pu être un peu casse-gueule pour un auteur nord-américain (persos indiens à Bombay, bon on sent qu'il s'est pas mal documenté).

Et ne pas oublier Un enfant de la balle dans le lot.
A+,

 
Prends une liseuse, ça fait livre +  lumière