Reprise du message précédent :
Je pense que je vais relire Croc Blanc

Bonne idée. Je pense que je vais lire L'Appel de la forêt.

Oups, c'est L'appel de la forêt que je souhaite relire, autant pour moi. Croc Blanc me reste à découvrir.

Alors fonce !

Ah tiens j'ai fini le tome 6 de Dune et j'arrive pas à me décider sur le prochain... Il est dans ma PAL parmi trente autres bouquins

Ton message me fait penser, bien qu’il n’y ait peut être aucun lien… auriez-vous des lectures à me recommander se déroulant au Canada ?

Anima de Wajdi Mouawad  
 
C'est dense et violent.

Concernant le Klondike: La ruée vers l'or (mais je ne connais que le film)

Je suis un peu le cul entre deux chaises au sujet de ma lecture actuelle

Il y a quelques temps, j'ai écouté le podcast « Se souvenir de Sam » sur France Culture (lien) que j'ai trouvé assez palpitant. La grand-mère du narrateur, qui perd la mémoire, se souvient de Sam, un de ses amis, qui était peintre à Montparnasse et sur lequel elle avait écrit un article dans une revue. Partant de quelques maigres souvenirs racontés par la grand-mère décédée depuis, le journaliste cherche qui était Sam, et à chaque épisode il tombe sur quelque chose d'imprévu. On part d'un homme dont on sait c'est qu'il était peintre, qu'il a été arrêté alors qu'il glandait à Paris pendant la 2e guerre, qu'il a été déporté à Auschwitz, et qu'il s'est suicidé des années plus tard, et en fait à chaque fois que le narrateur progresse il y a un plot twist imprévu et c'est l'occasion d'apprendre énormément de choses sur des tas d'épisodes mal connus (en tout cas de moi) de la 2e guerre jusqu'aux années 80.

Tout ça m'a donné envie de lire Les Disparus de Daniel Mendelsohn qui traînait chez moi depuis longtemps. Je pense que je l'ai acheté un jour comme ça, que j'ai essayé de le lire et abandonné à la première page, il dormait dans la bibliothèque depuis, et a réémergé à la faveur d'un déménagement.

J'aime beaucoup ce genre d'histoire où un gus cherche dans les archives et trouve des trucs qui parfois contredisent ce qu'on lui a raconté sur des gens dont presque plus personne ne se souvient. Comme dans le podcast cité plus haut, c'est une sorte de reconstruction d'histoire et de portraits par petits morceaux, des collages de bouts d'époques différentes, de détails surprenants, quelque chose qui fabrique une image en relief de la personne alors qu'on avait un bout de portrait photo et une phrase plate avant ça.  

Ici, le narrateur cherche à apprendre des choses sur Shmiel, son grand-oncle, qui était resté en Ukraine alors que son frère, le grand-père du narrateur, était parti aux USA. Shmiel avait une entreprise avec quelques camions, et il a été « tué par les nazis » (c'est tout ce qu'on sait) de même que sa femme et ses quatre filles, dont on n'est même pas sûr des prénoms, et débrouille-toi.

J'aimerais bien suivre le narrateur au fil de ce qu'il découvre, mais ça me demande de m'accrocher pas mal, parce que ce con se prend pour Proust, et je soupçonne que par-dessus le marché la traduction n'est pas terrible (j'ai trouvé deux-trois trucs qui font tiquer). Il y a des phrases qui font une demi-page, et je décroche très régulièrement et il m'arrive de sauter un demi-paragraphe et de ne pas m'en embarrasser.

C'est quoi, le dernier bouquin avec lequel il vous a fallu vous battre pour le lire, et est-ce que vous avez regretté ?

Tout ce qui existe de Gabrielle Roy.
 
La trilogie Le goût du bonheur de Marie Laberge.

Je suis toujours en conflit ouvert avec La montagne de l'âme de Gao Xingjian.
En gros c'est un voyage initiatique d'un type qui est passé à côté de la mort et recherche la légendaire Montagne de l'âme à travers la Chine. Il se paume, tente des lieux avec des noms similaires, rencontre des gens, se retrouve en galère.
Je sais pas je n'y arrive pas, c'est beau, c'est bien écrit, mais le manque de suite dans les chapitres fait que j'ai du mal à rentrer dedans. On a des bouts de révolution culturelle (ça aurait été cool de développer), des bouts de mythologie (ça aurait été cool de développer), des bouts de relations entre le narrateur et une femme (plusieurs ?) (ça aurait été cool de développer) mais au chapitre suivant pfuit, on part sur autre chose.

Merci beaucoup pour vos recos, hfr ne me déçoit jamais

 
 La Guerre et la Paix, pas fini, aucun regret.

 
Au bord de l'eau de Shi Nai-an. Des centaines de personnages, des rivalités, des amitiés, des histoires qui se croisent, des noms de gens qui se mélangent aux noms de lieux, des légendes, des moins-que-rien... C'est terriblement dense, trop pour moi. J'ai lu le premier tome, je l'ai aimé d'une certaine manière, j'ai commencé le second il y a au moins deux ans mais je n'ai pas repris. D'ailleurs puisque je l'ai sous la main, voici le chapitre sur lequel je me suis arrêté, le marque page est encore là :  
 

 
Level : chaud.

Mes résumés me suggèrent Jeu blanc de Richard Wagamese. (Ou Les étoiles s'éteignent à l'aube, apparemment un peu moins bien ; tu peux faire une recherche sur mon pseudo. )

Si c'est "se battre pour finir la lecture" ça fait un moment, c'est L'histoire de Lisey de Stephen King.
Et ça vaut carrément le coup même les critiques les plus durs avec King reconnaissent que c'est sans doute son meilleur livre (avec 22/11/63).
 
Se battre et capituler, je dirais tous les livres de Fred Vargas que j'ai pu essayer. Ma maman est fan, je peut voir pourquoi, mais ce style entièrement en hors-sujet et en réflexions bizarres, autant en nouvelles j'aime bien, autant dans un roman policier, c'est impossible de suivre l'histoire et de la prendre au sérieux
Pour donner un exemple, le commissaire de police qui lit un livre d'archéologie sur la construction des murs en pierre dans le Sud de la France au 17e siècle (oui, c'est le vrai sujet) à sa petite fille pour l'endormir le soir, ça passe, je vois réellement une personne un peu perchée le faire , autant la suite avec le même commissaire qui appelle son adjoint à 23 heures pour lui demander la définition d'un terme architectural qu'il vient de lire, et que le mec lui répond du tac au tac*, là, non, la suspension d'incrédulité, elle a pris des vacances
 
*implicitement l'adjoint est un type avec des TOC et une connaissance encyclopédique, et il sait aussi qu'envoyer promener le commissaire ne marchera pas, mais même...

J'ai lu un polar scandinave d'Asa Larsson, emprunté je ne sais plus où.
Beaucoup de mal à le finir car le style était pénible à lire, avec du remplissage de partout pas forcément utile à l'histoire.
A l'inverse je peux lire un Thilliez ou un Cédric Sire très rapidement

 
White Noise de Don Delillo
C'est super rare que je ne termine pas un livre, mais celui-ci je n'y arrive pas.
L'auteur analyse tout, décortique le moindre événement, la moindre pensée de cette famille américaine prise dans une catastrophe (une pollution).
C'est lent, ca tourne en rond ... bref je cale à la page 256 sur 470, et je ne vais pas m'y remettre.
Ce roman est ressorti en poche, sans doute à cause de la série Netflix, on le voit sur pas mal de tables de libraires.
Je n'ai pas vu la série, mais je me demande bien ce qu'on a pu tirer de ce livre !
 
Par contre, je viens de finir L'homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura, et là, j'ai accroché !
On suit les parcours entremêlés de Trotski dans ses différents exils jusqu'au Mexique, de son assassin, un jeune républicain espagnole repéré puis formé par le GPU, et d'un cubain qui recueilel quelques confidences de celui-ci quelques temps avant sa mort.
Une plongée dans le stalinisme, c'est machiavélique.

Les saisons de la solitude / Joseph Boyden
 

 
Lorsque le dernier arbre, de Michael Christie
Je crois que quelqu'un en a parlé ici.

 
Se passant au Canada et pour rester dans la nature, je lis en ce moment le "Lac de Nulle Part" de Pete Fromm. Des jumeaux et leur père qui sillonent les lacs du Canada.
L'expédition faisant resurgir le passé familial. Ca se lit très bien (le côté thriller) mais ca manque un peu de profondeur au niveau des personnages.

 
Idem. Je me suis bien battu pour finir le deuxième tome. J'ai beaucoup aimé au début, mais c'est devenu un peu etouffe-chretien.
 
"Jerusalem" de A.Moore, je me suis bien forcé aussi. Au final je regrette car j'ai trainé trop longtemps sur ce livre (temps perdu...) et j'avais capté le truc dès le début.
 

Krabi de Hyoung-su Park, un livre choisi un jour au hasard chez Ombres Blanches Monde. L'histoire se passe en Thaïlande. L'un des très rares livres (hors livres de jeunesse) que j'ai lu d'un trait.
 

Pour ceux qui recherchent une lecture originale, je recommande Kotik Letaïev de Andréi Biély.
J'ai déjà parlé de Biely ici, auteur de "Petersbourg" et de "La Colombe d'Argent" (ces deux livres doivent être lus par les amateurs de littérature russe).

Kotik Letaiev est une autobiographie poétique de son enfance (dès sa naissance (sic!)). L'écriture est assez dingue : rupture de rythme, ecriture très imagée, enfantine. Le genre d'écriture iconoclaste à la Joyce.
On retrouve plein de sensations de l'enfance.

avec le dessin parfait pour apaiser les bébés  

Ah bah oui c’est moi, et je recommande. Apparemment j’avais déjà oublié.

Merci encore à tous    
Le seul problème c'est que je n'aurais jamais le temps de tout lire avant mon départ. Heureusement il reste l'après

 
Ah c'est triste ça. Quand on aime un livre et qu'on le trouve un peu magique, on aimerait qu'il fasse le même effet aux autres.  
La Guerre et la Paix, j'ai adoré, j'ai même dû arrêter de lire exprès pendant un moment parce que ça me faisait trop d'émotions dedans et j'avais besoin de digérer pour pas faire une petite déprime.  
 

 
Ptain on se moque des Russes avec Piotr Ivanovitch Moulekhov mais ses collègues l'appellent Ivânitch, sa maman Picha et ses amis Moultchouk, c'est parce qu'on lit pas assez de romans chinois en fait.  
 

 
Tiens c'est pas la première fois que j'entends ça sur 22/11/63 (et je ne connais pas du tout Lisey). Pourtant j'ai lu le pitch et il ne fait vraiment pas rêver.  
 
Pour Vargas, je vois, je connais des fans aussi mais quand je lis les quatrièmes de couv je passe mon tour, je sais pas, j'ai l'impression qu'elle en fait trop dans le côté personnages artificiellement hauts en couleur ?  
 

 
Ah alors lui j'ai pas regretté, j'ai trouvé un ou deux chapitres à jeter mais ça a bien marché sur moi. Par contre, comme toi, je m'attendais à « pire » au sens où j'étais au taquet mais genre j'allais me faire des fiches et tout… et au final j'ai trouvé que le livre prenait pas mal le lecteur par la main et qu'il n'y avait pas besoin.

Moi, c'était Jonathan Strange et Mr Norrell, prix Hugo 2005.
Un pavé monstrueux et boursouflé, où la première action se déroule page 800, la conclusion page 1100 pour se finir 200 pages plus tard.
Un truc pas du tout SF (Prix Hugo...), pas du tout intéressant, pas du tout trépidant, rien quoi.
J'ai regretté, pour résumer

Ah il est dans ma PAL ! J'avais lu que les dialogues étaient bien écrits, est-ce que tu te souviens si c'est le cas ? (Ça pourrait m'inciter à le tenter malgré tout)

J'avais bien aimé à l'époque. En tout cas j'avais pas trouvé ça chiant.

Et j'avais adoré Guerre et paix (sauf ses délires sur l'histoire de la Grande Russie).

Et Bruit de fond (white noise) c'est vachement bien, l'ambiance tout en nuances. Faudrait que je vois le film.

Celui où je me suis forcé, c'est Le vérificateur  de Donald Antrim. Je sais pas si y'a 250 pages mais j'ai mis au moins 3 ans à le finir.

Et je regrette profondément. C'était horriblement nul avec un psy qui vole au plafond du resto pendant que les autres continuent leur petite vie. Le pire truc que j'ai jamais lu. Un vrai traumatisme.

Je ne souviens absolument pas de dialogues, mais de pages longues sans fin...
Demande sur le topic SF ( ) certains ont de la mémoire.

La guerre et la paix, jamais lu alors que j'avais adoré Anna Karenine

J'ai su que le 2 ème tome était centré sur la guerre, et j'en ai trop lu des romans sur la guerre..  

Pour répondre à Biezdommy, je m'étais forcé à terminer la ballade de l'impossible,  et très déçu.

Je te remercie fortement  

 
Boursouflé, ça le décrit bien ! On en lisait des critiques dithyrambiques, et puis le thème est sympa, j'ai essayé de le lire, je me suis fait chier dès le début. Je crois que j'ai lâché l'affaire tout de suite, au point que je l'ai troqué contre de la SF des années 80 dans une boutique où on pouvait faire ce genre de choses.

Même expérience. Je pensais avoir un truc lisible, vu son Hugo Award, car la fantasy n'est pas trop mon truc, et j'ai pas du dépasser un chapitre.
Le premier Hugo Award qui m'a franchement déçu. Pas le seul depuis hélas.
A+,

J'ai commencé hier 2666 de Bolaño, j'ai terminé la première partie avec les 4 critiques littéraires et l'écrivain mysterieux Archimboldi : Pelletier, Norton, Espinoza et Morini.

Je sens que ce roman va me plaire

C'est pas tellement le scénario qui est important, c'est le récit
Sans spoiler vu que c'est sur la 4e de couverture, le personnage principal, Jake Epping, passe 5 ans dans le passé, de 1958 à 1963 donc. Et il vit donc 5 ans jour par jour (pas de passage de temps), ce qui constitue une grosse partie du récit. Et clairement, King a réuni une partie de ses souvenirs et une grosse documentation (King est né en 1947, il a donc de souvenirs, mais d'enfance, de cette époque) pour rendre l'ambiance de l'époque...
partiellement sans le filtre nostalgique : Jake Epping va voir des éléments souvent passés sous silence dans les films et romans reconstitués de l'époque : toutes les installations séparées (et pas entretenues) pour les Noirs; il achète une voiture quasi neuve en 1958, en 1963 elle est complètement déglinguée parce que pas prévue pour durer aussi longtemps, la quasi-absence des femmes au travail, le tabac partout, jusque dans les hôpitaux...

C'est souvent un thème chez King : prendre un pitch banal voire kitsch, et l'habiller avec des personnages et des situations réalistes; et sa capacité à dépeindre un personnage d'arrière-plan en 3 lignes mais à le rendre intéressant, et pas juste un NPC qui est là parce qu'il faut qu'il le soit

C'est tout à fait ça Les personnages sont quasi tous très "particuliers" et tous interagissent entre eux sans frictions (autre que les frictions "normales" entre personnes "normales" ) et l'univers autour d'eux est aussi "normal".
Donc c'est vraiment une question de réussir à accrocher à ce genre de personnages et le fait qu'ils évoluent dans un monde ou quasi tout le monde acceptent leurs particularités sans y réagir particulièrement.

Par contraste, dans les romans policiers à personnages "haut en couleur", il y a les romans du Danois Jussi Adler-Olsen, dans le "Département V" (celui des affaires dont personne ne sait quoi faire), avec l'inspecteur Carl Morck (pour faire simple, un inspecteur de Film Noir classique, totalement en décalage avec notre époque), son assistant Assad, réfugié syrien (au départ un membre de l'équipe de ménage) et sa secrétaire Rose, une punk schizophrène.

Même si les personnages sont haut en couleur, les gens autour d'eux ne le sont pas (ou moins ) et réagissent normalement : Carl se fait souvent rappeler à l'ordre pour son comportement policier souvent négligent et hors des clous, son habitude de fumer partout, son fond de "sexisme ordinaire", etc... Assad est souvent confronté à des problèmes de communication à cause de son mauvais Danois, et de ses origines; Rose à souvent du mal a faire admettre sa profession (mais elle agit moins souvent) et ses épisodes de schizophrénie sont reconnus et identifiés par ses collègues : ils agissent "normalement" avec elle, non pas par indifférence mais pour ne pas la perturber plus.

Parties 2 et 3 de 2666 terminées.  
 
J'ai adoré la 3 ème avec le personnage de Fate, je suis rentré dans l'ambiance dans son travail, ses recherches, le discours de Seaman..  
 
J'ai été moins emballé

Par contre j'ai beaucoup aimé
 

 
C'est très bon pour l'instant. C'est une lecture lente, très encyclopédique, avec des petites histoires et des digressions qui vous reviennent en pleine figure 200 pages plus tard, c'est énorme !
 
Amalfitano parle de Thomas Bernhard vers la fin de la 1ere partie, je m'en doutais car j'avais pensé aux répétitions, au flux de conscience, à ses œuvres, à Bernhard. Il essaie d'exprimer, de tout dévoiler dans un temps limité. Comme un dépressif qui cherche à raconter ce qui va et ne va pas dans sa vie.  
 
J'adore cette recherche sur l'identité de cet Archimboldi, un espèce de Thomas Pynchon version allemand. Miam-miam.
 
Je vers vers la partie des victimes, c'est parti  

 
Ben tu vois là tu le vends bien
J'avais lu le résumé dans Wikipédia et quelques critiques, ce qui m'arrêtait c'était cette fatigue de l'assassinat de Kennedy et les Américains qui considèrent ça comme un truc autour duquel l'histoire du monde entier est suspendue, ou un moyen de définir un personnage. Il y en a sûrement d'autres, mais je pense à Umbrella Academy (la BD) où il y a un épisode important où les personnages reviennent dans le temps pour défaire/refaire l'assassinat, ou bien au générique de l'adaptation de Watchmen dans lequel on voit le Comédien ranger son fusil l'air satisfait. Et donc quand j'ai vu le résumé du roman de King, je me suis dit non merci c'est bon et toi quand tu le décris tu y vois bien plus que ça en tout cas, donc c'est rafraîchissant.  
 
(Mais bon ils sont un peu usants avec ça quand même, est-ce qu'on emmerde le monde avec Sadi Carnot nous hein.)
 

 
Je vois bien ce que tu veux dire  
 
Et je ne connaissais pas le département V, merci de me faire découvrir. Pour Vargas, je crois que ce qui m'avait fait tiquer c'était une histoire de retraitée hackeuse qui n'avait l'air d'être que le haut de l'iceberg. Non que les personnages exceptionnels n'existent pas, et même, au contraire ! C'est de personnages exceptionnels qu'on a envie de lire les histoires, pas de Martine ma voisine (elle je la connais très bien et elle me raconte déjà sa vie donc je suis au courant ). Mais des fois on a l'impression d'un côté super artificiel et « j'ai décidé que c'est comme ça ». J'avais jamais réfléchi à l'interaction de ces personnages avec leur entourage, mais comme tu dis, ça offre des tas d'enrichissements possibles au roman, dans les intrigues secondaires, dans les motivations des personnages.  
 
Ça marche plus ou moins bien mais c'est dommage quand les auteurs donnent l'impression de pas trop se fatiguer avec ça, alors que c'est justement ce qui donne du relief.

 
Je ne sais pas ce que vaut le bouquin (je le lis des qu'on a fini) mais on regarde l'adaptation en série de ce grand classique Québécois et on se régale "Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon".