Reprise du message précédent :

Ça me fait penser à cette expression  insupportable : "attachiante" dont les casse-burnes s'affublent pour faire style "oui mais c'est mignon"

Pareil ! Il fait partie des  rares bouquins que j'ai filés à Emmaus (toutes mes excuses a l'abbé Pierre...)

Putain les extraits me redonnent envie de    

Je me doutais qu'on serait  nombreuses
 
Juste après dans le classement je mettrais les Gilles Legardinier et "les gens heureux lisent et boivent mon cul sur la commode"

Le truc pour comprendre les hommes. OMG.

Je reviens à mes cadeaux de Noël, j'ai lu Jesse le héros de Lawrence Millman. En deux mots, *quelle horreur*.
On est en 1968 dans le New Hampshire et on suit la vie de Jesse, un jeune garçon attardé qui attend avec impatience le retour de son grand frère, parti faire la guerre au Vietnam.

Bon, j'ai dit quelle horreur, alors j'explique : on est au cœur de l'Amérique la plus profonde, un genre de village terreux de demeurés et d'alcooliques. Au milieu de tout ça il y a Jesse, un attardé plus attardé que les autres, dont on nous explique en page deux qu'il vient de violer une gamine de son voisinage (mais ouf, le père ne portera pas plainte). Le père de Jesse, probablement le seul humain à peu près humain du livre (mais complètement à côté de la plaque), ne se résigne pas à le faire interner (un viol, c'est pas suffisant), d'autant que ouf, son frère Jeff rentre du Vietnam demain et va pouvoir s'en occuper. Évidemment, ce retour ne va pas se passer comme prévu – enfin comme le père avait prévu, parce que nous lecteur on a pas de mal à imaginer que tout ne va pas très bien finir.

"Jesse le héros" comme il se surnomme est passionné par la guerre, il rêve d'aller au Vietnam et de tuer des bridés par centaines, apparemment avec la mitraillette qu'il a entre les deux jambes (il aime beaucoup se masturber devant les gens, surtout les filles). Jesse est surtout un enfant qui a sa propre logique, ses propres raisonnements de gamin de trois ans d'âge mental. Problème, il a un corps, des hormones et des pulsions d'adolescent. Pour achever de me plaire, il a régulièrement des espèces de visions dans lesquelles le Vietnam se mélange aux sorcières, par exemple.

C'est un livre très violent (inceste, viol, meurtre, j'en passe), très gênant (Jesse aime bien parler et montrer sa bite, quelle chance), assurément bien écrit et plein d'humour noir. Personnellement, j'ai réellement détesté. Heureusement, il est très court.

Ça vend du rêve !  

Putain mais oui  

J'ai regardé vite fait, apparemment le livre est globalement apprécié. Le bandeau dit quand même "Un livre extraordinaire" Hubert Selby Jr.
C'est pas mon truc mais honnêtement c'est plein d'humour très noir et bien écrit, je peux comprendre qu'on apprécie. Par contre ce n'était pas le bon cadeau pour moi.

Mes lectures 2020 :  
 
Mathieu Nicolas - Leurs enfants après eux : Je n'ai pas du tout accroché, mais alors pas du tout. Je me faisais une joie de le lire et pis bah finalement ça n'a pas pris.
 
Enders Giulia - Le Charme discret de l'intestin : il était à disposition. On apprend des trucs.    
       
Echenoz Jean - Vie de Gérard Fulmard : J'avais déjà lu 14 d'Echenoz, j'avais nettement préféré, par contre ça reste court. Ça doit être son style.
 
Debré Constance - Love me Tender : j'ai eu l'impression de lire un blog imprimé.
 
Faye Gaël - Petit Pays : Très bien !
 
Tolstoï - La Guerre et La Paix : exceptée la fin que j'ai trouvé trop longue, j'ai clairement envie d'en lire d'autres de lui et de découvrir plus la littérature russe
 
Hiramatsu Yoko - Un Sandwich à Ginza : Sur la nourriture au Japon. beaucoup aimé ! (Illustré par Jirô Taniguchi qui a fait Quartier lointain)
 
Frank Robert- Les Américains : livre photos
 
Régis Debray - Le siècle vert : dans la collection tracts Gallimard. Beaucoup aimé
 
Ernaux Annie -Regarde les lumières mon Amour : pas sur d'avoir bien compris, il faudra que j'en lise d'autres d'Annie Erneaux
 
Dahl Roal - Mon oncle Oswald : très original  
 
Launay Mickaël - Le théorème du parapluie : pas accroché plus que ça. J'ai préféré le Le Charme discret de l'intestin pour rester dans la "littérature scientifique"
 
Läckberg Camilla - Le prédicateur : mon second Camilla Lackerg. Sans doute mon dernier.
 
Eloi Laurent - Sortir de la croissance : je préfère l'écouter que le lire
 
Renard Jules - Poil de Carotte : je ne connaissais que de nom. Beaucoup apprécié. Le sous titre pourrait être "le méprisé". Je le relirai
 
Queneau Raymond - Zazie dans le métro : spéciale comme écriture, mais j'ai bien aimé, je le relirai
 
Flaubert Gustave - L’Éducation sentimentale : je continue de découvrir la littérature du XIXème, j'aime beaucoup et j'ai l'impression que c'est celle que je préfère. Je suis un classicisme sans nom.
 
Rufin Jean-Christophe - Check-point : Je n'ai rien ressenti aucune "motion en le lisant.
 
Nothomb Amélie - Stupeur et Tremblements : mon premier Amélie Nothomb. Il y en a des biens ?  
 
Poivert Michel - 50 ans de photographie Française : livre photos
 
Philip K. Dick - Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? : Livre qui a donné le film Blade Runner J'avais un peu peur que ça soit illisible, et bien pas du tout. Ca se laisse lire avec plaisir. Si vous avez d'autres références de SF, je suis preneur ! https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0  ça sera peut être bien !    
 
Fournier Alain - Le Grand Meaulnes : je ne connaissais pas. Ça part bien et puis et puis et puis... j'attends toujours.

Fini La robe de marié de Lemaître. J'ai déjà lu plusieurs bouquins de cet auteur, j'ai toujours beaucoup apprécié.
Celui-ci traite d'une jeune femme, apparemment souffrant de troubles psychiques et dont certaines personnes de son entourage décèdent mystérieusement.

C'est toujours bien écrit, l'histoire est vraiment sombre (j'étais vraiment pris dans l'histoire, limite la deuxième partie du livre j'étais pas bien en lisant ).

Bref Lemaître ça commence à devenir mon auteur français préféré, et il m'en reste à lire

Bienvenu au club des amateurs de classiques  
 
Le grand Meaulnes, quel ennui.

J'en garde un bon souvenir, un univers de merveilleux.

Je ne connais pas ce bouquin. Mais si tu as aimé, ça me fait penser au manga (one shot) "le gourmet solitaire" du même Taniguchi, dans le même esprit.

C'est marrant ça, je l'ai lu ado et je me rappelle que ça m'a vraiment glissé dessus. J'en ai le souvenir d'un truc tout bancal, que l'ambiance ne suffisait pas à compenser.

Le Sabotage amoureux, j'ai plutôt aimé.
A+,

Tout pareil, mais vraiment pareil.
Pourtant j'ai dû le lire il y a pas plus que quelques années...

Le Grand Meaulnes m'avait laissé une très forte impression quand je l'avais lu pour l'école en 4e. J'ai peur de le relire maintenant du coup, qu'il ne soit pas au niveau de mes souvenirs.
 
Ici sur 2020 :

• Les liaisons dangereuses, de Choderlot de Laclos (si y avait besoin de préciser ) : du lourd, et la dernière lettre de Danceny

• Histoires inédites du Petit Nicolas, René Goscinny : Même en tant qu'adulte ça se lit toujours aussi bien et c'est toujours aussi bien vu. Certains passages on même pris un relief différent maintenant, comme par exemple les réflexions du Petit Nicolas dénotant l'absurdité de la condition de bureaucrate de son père.

• The Invisible Man, H.G. Wells : pas mal, mais ça a vieilli. ça a eu le mérite de me faire regarder le film en noir et blanc, qui est... pas mal, même s'il a vieilli Une bonne descente aux enfers pour le personnage qui donne son "nom" au bouquin cependant.

• La ciudad de las bestias, Isabel Allende : lu surtout pour pratiquer l'espagnol, mais c'est à chier. Un adolescent américain part avec sa grand mère en voyage sur l'Amazonie, et découvre qu'il est l'élu des légendes d'une tribu de la forêt et qu'il a le pouvoir de se transformer en fauve. Beaucoup de clichés.

• Harry Potter y el misterio del principe, J.K. Rowling : idem, lu surtout pour pratiquer l'espagnol. Très bon bouquin cependant, chaque tome de la série ravive ma volonté d'écrire.

• Casino Royale, Ian Fleming : excellent livre d'espionnage, curieusement constitué de deux parties : partie 1, la mission, partie 2, James Bond à la plage. La partie 1 n'en reste pas moins excellente, la partie 2, l'on s'en doute, est un peu kitsch.

• Miso Soup, Ryu Murakami : j'en avais parlé ici (sans doute sous un multi), le style est dé-gueu-lasse. C'est sans doute dû en partie à la traduction et aux différences entre le japonais et le français, mais on croirait une fan-fic de collégien. ça reste une histoire pas mal, un jeune japonais fait découvrir le Tokyo glauque à un touriste américain pour le moins bizarre.

• The Hunt for Red October, Tom Clancy : Quand les russes menacent le monde libre, les américains n'hésitent pas à mettre les moyens pour préserver la paix. Dieu bénisse l'Amérique et ce livre qui, même s'il est un peu facile dans son scénario, est captivant par son rythme et ses personnages.

• Moonraker, Ian Fleming : à l'inverse de Casino Royale, le deuxième volume des aventures de James Bond est kitsch en son début, où l'on apprend que travailler au MI6 est souvent un peu plan-plan et permet de gagner un fort salaire, et plutôt captivant dès la mission effectivement commencée. Pas grand chose à voir avec le film dont Roger Moore est le héros, ici tout se passe sur Terre, même s'il est bien question d'une fusée.

• La Peste, Albert Camus : tous ceux qui vous disent que ce livre rappelle le confinement de 2020 ne l'ont pas lu. Il y a même un chapitre qui commence par le narrateur s'interdisant de glorifier le travail des soignants de la peste, car cela reviendrait à dire que l'homme ne devient un héros que lorsque c'est nécessaire, et donc à nier les actes gratuits de bonté. Une grande partie de l'action se passe dans les restaurants, qui restent ouverts (il est précisé que cela permet aux habitant d'Oran de se débarrasser des contraintes logistiques) et on entend, en pleine peste et en arrière plan, passer le tramway des oranais qui se rendent au travail. Bon bouquin cela dit.

• Distancia de Rescate, Samanta Schweblin : bouquin d'horreur hispanophone. Il y a quelque chose de réellement troublant et d'inquiétant dans les faits décrits, dommage qu'il n'y ait pas vraiment d'explication à tout cela.

• Je me souviens de Zig et Puce et de quelques autres, Alain Saint-Ogan : belle autobiographie de l'auteur de Zig et Puce. J'ignorais qu'Alfred était un personnage aussi populaire à un moment donné. Le découpage en nombreux chapitres courts et plus "thématiques" que "chronologiques" rend le tout très facile et agréable à lire.

• Ico: Castle in the Mist, Miyuki Miyabe : un livre tiré d'un jeu vidéo, Ico. Je n'ai pas joué à ce dernier, mais je sais qu'il comporte une ambiance pleine de solitude et réputée très mystérieuse. Je n'ai rien retrouvé de tout cela ici, à part au tout début. ça m'a littéralement ennuyé. Pour être honnête, j'ai lu ce bouquin de manière très saccadée, à une époque ou je n'avais sans doute pas vraiment le temps de m'y consacrer.  

• Le Mystère de la chambre jaune, Gaston Leroux : une enquête bien intrigante, dans une atmosphère très française. Le génie romancier français du XIXe et la modernité du XXe.

• Les belles endormies, Yasunari Kawabata : roman étrange sur une maison dans laquelle les vieillards peuvent passer la nuit à côté de jeunes filles profondément endormies. Une réflexion poignante sur la vieillesse et son horreur.

• Papillon, Henri Charrière : tribulations d'un bagnard épris de liberté, et ses différentes tentatives d'évasion de la Guyane vers l'Amérique latine. La seconde guerre mondiale éclate en arrière-plan. Le caractère autobiographique/authentique du livre est discutable, mais ses 1000+ pages se lisent très agréablement.

• Vendredi ou les limbes du Pacifique, Michel Tournier : un autre regard sur le mythe de Robinson Crusoé. L'auteur examine les différentes étapes de l'existence du héros sur l'île, celui-ci se réduisant d'abord à un état presque animal pour aboutir à un état "hyper civilisé", en passant par une phase de sexualité avec l'île.

• A Study in Scarlet & The Sign of the Four, Conan Doyle : deux premières nouvelles de Sherlock Holmes. Un bon pendant à Gaston Leroux cité plus haut, d'autant qu'il y a des similitudes entre l'intrigue de La Chambre Jaune et celle du Signe des 4.

+ le premier tome du Comte de Monte Cristo en toute fin d'année.
 
J'ai une réunion téléphonique qui a commencé en cours de CR du coup ça doit être moins inspiré vers le milieu

Oui, L’Homme invisible, ça a beaucoup vieilli.
J’adore Les Liaisons dangereuses.

Les Liaisons (vachement) dangereuses, un livre qu'il FAUT avoir lu !

+1. J'ai pas compris la hype autour de ce bouquin.  

Tiens, voilà ta mouche Merteuil
 
En vrai, j'ai jamais lu le roman, mais c'est pas trop mon siècle

J'ai pas aimé, le côté épistolaire "regarde Valmont, comment je pécho mieux que toi " ne m'a pas plu. J'aurais préféré un roman sous forme classique avec plus de descriptions pour remplir mon imaginaire visuel défaillant.
Y a un petit côté Fight Club @ boudoir poudré.

Ah tiens, j'ai commencé les Maia. La quatrième de couverture dit du roman que c'est un Buddenbrook avant l'heure et il y a un peu de ça en effet. C'est extrêment fluide à lire. Un vrai plaisir !  

Et puis pour quelqu'un qui a vécu trois ans à Lisbonne comme moi, bah, j'adore retrouver ces noms de quartiers, ces noms de rue au fil de la lecture. À ce titre, je ne saurais trop recommander la lecture de l'Année de la mort de Ricardo Reis de Saramago.

Le langage dans les Liaisons Dangereuses est incroyable, l'auteur fait passer des positions sexuelles assez extrêmes sous des euphémismes tels qu'on a du mal à comprendre de quoi il s'agit, sinon que c'est très sale. Si je retrouve le passage où il est probablement, selon le commentateur, question de sexualité orale et/ou anale, je vous en ferais part, c'est du grand art.

Le style est admirable. Il m'arrive d'en relire des passages juste pour  le plaisir des mots.    

 
Oui je l'avais lu et beaucoup aimé aussi, quasiment la même chose mais avec beaucoup plus de dessins que dans "Un sandwich à Ginza"
 
 

 
Merci  

Dans un style magnifiquement écrit, j’ai ADORÉ Le moine de Lewis

Ah il traîne dans ma bibliothèque celui-ci, mais jamais lu.

J'ai vraiment détesté, entre le contexte politique qui m'a fait bâiller et le héros que j'avais envie de baffer, ça ne m'a pas réussi... Après, j'ai bien aimé le style, mais c'est déjà ce que j'avais aimé dans Madame Bovary.
 
Sinon, je persiste et signe avec le XIXè, je lis Illusions perdues de Balzac. Ça se lit plutôt bien et c'est intéressant pour sa description du milieu du journalisme et de l'édition à Paris au début du XIXè. Un peu longuet quand même. Après plusieurs essais avec Balzac, je n'accroche décidément pas totalement à sa plume... (alors que Zola   )

Aimer Flaubert, ce n'est pas du classicisme, c'est du bon goût.
L’Éducation sentimentale est un monument.

Le style précis, les mots justes.

Un seul exemple:

Depuis sa parution, il y a surement du y avoir des centaines de livres de voyages, de formidables épopées publiées.
Tant de papier gâché, Flaubert avait tout résumé :
"Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint."

Trois phrases. Trois putains de phrases dans lesquelles il saisit et transcrit la quintessence du voyage.

Article dans le Monde dressant le bilan du monde du livre cette année : [b][/b].
 

 
Quelques victimes dans l'édition, évidemment, comme les guides de voyage et les catalogues d'expo. Mais le "cadeau préféré des Français"

Article dans le Monde dressant le bilan du monde du livre cette année : « On n’a jamais autant parlé des librairies » : le livre ne connaît pas la crise.
 

 
Quelques victimes dans l'édition, évidemment, comme les guides de voyage et les catalogues d'expo. Mais le "cadeau préféré des Français" reste la valeur refuge.  

Est-ce que tu parles du style d’Antonin Artaud ?
J’ai vu le livre en librairie avec le nom d’Artaud en gros à la place de celui de l’auteur.
 
Edit : tant mieux si les librairies sont en bonne santé. Elles ont bénéficié d’une exposition médiatique efficace (on a entendu souvent : le livre est un produit essentiel, laissons les librairies ouvertes, puis sauvons nos librairies de quartier...). Le livre est un produit dont l’achat pouvait être différé, et comme le soulignait déjà Biez la dernière fois que le sujet a été évoqué, c’est un achat perçu comme non consumériste, non culpabilisant.

J'ai entrepris depuis début octobre de relire dans l'ordre chronologique les polars de Robert B. Parker de la série "Spencer", son personnage principal. C'est l'auteur de polars auquel je suis le plus attaché, qui m'a accompagné toute ma vie depuis jeune adulte et qui m'a fait lire pour la première fois un roman en anglais (Gallimard a cessé au début des années 90 de les publier en Série noire). J'entame Thin Air, le 22ème : https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_B._Parker
 
Je les avais déjà tous relus, certains re-relus, mais jamais d'une traite. Outre que je m'y re-glisse comme dans de vieilles pantoufles, je vois pour la première fois en accéléré l'évolution des moeurs, des thèmes dominants, du langage parlé. Le premier de la série est de 1973, celui que j'entame de 1995. Bref, un bonheur de lecture, juste interrompu le temps de lire le nouvel Arabe du futur.  

Je viens de voir le programme de la chaire de littérature comparée au Collège de France cette année, c'est sur les bibliothèques comme assemblages physiques et conceptuels (qu'est-ce qu'on accepte dans son histoire littéraire comme jeu de références). Il y a des choses qui ont l'air intéressantes et ça sera mis en ligne :

Tellement beau.
 
Je l'ai lu récemment, je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir fini.

Ah ouais effectivement, c'est du Flaubert.
 

 
Tuer le père Je sais pas s'il est bien mais j'ai bien aimé

Amélie Nothomb je trouve ça très mauvais. Mercure, le twist m'a sauté aux yeux dès les premières pages (dès qu'elle dit qu'il n'y a pas de miroirs sur l'île en fait), et Robert des noms propres fait partie des rares bouquins que j'ai abandonnés en cours de lecture.

J'ai lu Que le diable l'emporte de Anonyme, son dernier. C'est génial. C'est de la même qualité que les précédents. Il est fort cet "anonyme"