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Auteur Sujet :

Ultralibéralisme : l'arroseur arrosé

n°7109560
maouuu
Cherche caresses/croquettes
Posté le 30-11-2005 à 13:43:21  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Phileass a écrit :

J'ai toujours ete nul au pendu, la je vois pas du tout  :o


 
C'etait cahier, c'était évident pourtant :o
 
EDIT : Oups, dsl pour le up [:tinostar] [:cupra]


Message édité par maouuu le 30-11-2005 à 13:44:40
mood
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Posté le 30-11-2005 à 13:43:21  profilanswer
 

n°7476703
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 21-01-2006 à 13:23:58  profilanswer
 

L'arroseur arrosé, un grand classique qui fera toujours rire...
 
"Grandes manœuvres à la Bourse"
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 860,0.html
 
 
Traders et financiers, je vous exècre... (citation personelle)


Message édité par kfman le 21-01-2006 à 13:24:36
n°7476819
jimmythebr​ave
Posté le 21-01-2006 à 13:45:40  profilanswer
 


 :jap:


Message édité par jimmythebrave le 21-01-2006 à 13:47:20
n°7788721
Profil sup​primé
Posté le 01-03-2006 à 17:07:35  answer
 

C'est le topic le plus adapté au sujet (le libéralisme), alors je poste ici... un (excellent plutôt pas mal :o) petit texte de moi, il y a quelques temps. :D
 
 

Citation :

De même que l'intérêt général n'est pas la somme des intérêts particuliers, l'Etat n'est pas la somme des citoyens : dans les deux cas, il y a une dimension collective qui dépasse l'individu.
 
Concernant les hommes (et les femmes) politiques, ce n'est pas parce qu'on vote pour les garder ou les changer, qu'ils sont nos "employés" : il n'y a aucune démarche contractuelle ; de même, les hommes politiques ne reçoivent pas un salaire mais des indemnités de mandat.
 
La concurrence sur le secteur de l'électricité fera bel et bien baisser les prix ; ou plus exactement, elle l'a déjà prouvé : pour les grosses entreprises, le secteur est déjà concurrentiel depuis 1999, et d'emblé les prix ont baissé de 20 %. Par contre, depuis, le prix est remonté à son niveau de 1999, car nécessité d'investir pour moderniser le réseau (ce que EDF-GDF n'avait pas fait...).
 
La Poste, les routes, les transports : parce que tous ces secteurs sont des secteurs stratégiques, il est du devoir de l'Etat de faire en sorte qu'il n'y ait pas de gaspillage. Si les entreprises publiques, du fait de leurs lourdeurs, provoquent des surcoûts (on parle quand même de milliards d'euros...), alors oui, il ne faut pas hésiter à mettre de la concurrence.
 
Il ne s'agit pas de faire disparaître le public, mais simplement de lui faire comprendre qu'il doit apprendre à évoluer.
 
Pas d'immobilisme dans un monde qui, lui, ne l'est pas.
 
Une restriction : l'économie ne doit pas broyer les hommes. Donc l'Etat a pour mission de permettre aux citoyens de s'adapter aux évolutions du monde qui nous entoure. Plus exactement, le monde ne se réduit pas à la France : les Argentins, les Chinois, les Angolais, évoluent eux aussi, font des recherches, innovent, proposent des services ; si, en France, on se contente de façons dépassées de faire, alors on se condamne au chômage de masse. C'est pourquoi il faut anticiper, et dans le cas où on n'anticipe pas assez nos systèmes sociaux nous permettent de soutenir nos citoyens, durant le laps de temps nécessaire pour adapter nos savoirs et nos compétences.
 
Mais on ne peut pas se permettre de dire : mon métier a disparu, je suis au chômage depuis 15 ans...
 
Le libéralisme, c'est un appel à l'intelligence individuelle dans un contexte collectif.
 
 
source : Artus by Artus, Dans le texte  :whistle:

n°7789051
helios999
Posté le 01-03-2006 à 17:43:43  profilanswer
 

Citation :

Le libéralisme, c'est un appel à l'intelligence individuelle dans un contexte collectif.


et quand il y a pas d'etat , un carton sous un pont  
 :D

n°7791164
Profil sup​primé
Posté le 01-03-2006 à 21:54:02  answer
 

helios999 a écrit :

Citation :

Le libéralisme, c'est un appel à l'intelligence individuelle dans un contexte collectif.


et quand il y a pas d'etat , un carton sous un pont  
 :D


 
Ah oui, tiens, c'est vrai : j'avais oublié qu'Emmaüs et les Restos du Coeur sont des initiatives de l'Etat, ou même qu'il les a désormais pris sous son giron financier. :whistle:  :hello:

n°7791490
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 01-03-2006 à 22:16:39  profilanswer
 

Ultralibéralement votre:
 

France des pauvres
 
L'observatoire national de la pauvreté vient de rendre public son quatrième rapport. Même s'il fait preuve de prudence et reconnaît l'existence d'une marge d'incertitude "non négligeable", le tableau qu'il dresse de la société française est inquiétant : loin de régresser ou seulement de se stabiliser, "la tendance à la baisse de la pauvreté monétaire semble s'être inversée en 2003, vraisemblablement sous l'effet de la dégradation de la conjoncture économique" à partir de la mi-2001.
 
En 2003, 3 694 000 personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté - 50 % du revenu médian, soit 645 EUR par mois pour une personne seule -, soit 260 000 personnes de plus qu'en 2002. Si l'on prend le seuil retenu dans l'Union européenne - 60 % du revenu médian, soit 774 EUR par mois - le chiffre est encore plus accablant avec 7 015 000 pauvres ! Le taux de pauvreté, qui était, en 2002, de 5,9 % de la population française, est remonté à 6,3 % en 2003.
 
L'analyse des évolutions sur la longue période pourrait, à première vue, relativiser le constat. En 1970, au terme de la période dite des "trente glorieuses", caractérisée par une forte expansion de la richesse nationale, le taux de pauvreté était encore de 12 %. Et entre 1970 et 1990 (6,6 %), on a assisté, selon l'Observatoire, à une "diminution significative" de la pauvreté.
 
Ce reflux réel a été suivi, pendant près de quinze ans, d'une "quasi-stagnation". A partir de 1996, au lendemain de la première élection de Jacques Chirac - dont nul n'oublie qu'il avait fait campagne sur une "fracture sociale" qui, disait-il alors, plaçait la société "à la merci d'une explosion sociale qui peut intervenir sans délai" -, on a même observé une diminution quasi-constante de la pauvreté jusqu'en 2002. S'il avait été loin d'engager une action à la hauteur pour prétendre résorber la pauvreté, le gouvernement de Lionel Jospin ne l'avait pas aggravée.
 
Le signal alarmant envoyé par l'Observatoire est que le mouvement est reparti à la hausse. Les indicateurs complémentaires disponibles - nombre de bénéficiaires des minima sociaux ou envolée, en 2005, des RMIste - renforcent ce constat. L'Observatoire s'inquiète ainsi de la "grande précarité d'une large partie de la population, pour qui le moindre incident peut signifier un basculement dans une situation de pauvreté". Il peut suffire d'un simple décrochage des revenus de remplacement ou de transfert par rapport aux salaires, pour que le basculement s'opère.
 
A quatorze mois de l'élection présidentielle, dans une société d'autant plus abîmée socialement qu'elle a tendance à minimiser, voire à occulter, la pauvreté, il serait temps que les responsables politiques prennent la mesure du fléau. En 2007, mieux qu'en 1995, ils devront dire aux Français comment ils entendent s'attaquer à la réduction de la "fracture sociale".


Le Monde, éditorial du 24/02/2006

Message cité 1 fois
Message édité par kfman le 01-03-2006 à 22:18:08
n°9872249
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 10:44:13  profilanswer
 

Encore un exemple:
 
Libérons les énergies, privatisons !
 
"L'Europe de l'ouest touchée par une gigantesque panne d'électricité, proche du black out"
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 943,0.html
 
[:toto le hros]
 
Morceaux choisis:
 

"Des coupures similaires ont eu lieu dans tous les pays d'Europe de l'ouest", à cause d'un phénomène de "château de cartes" a expliqué un membre du directoire de RTE, Pierre Bornard. "Le 4 novembre à 22 h 13 des incidents particulièrement importants ont affectés le réseau de transport d'électricité allemand", a déclaré le Réseau, évoquant un "déficit brutal d'énergie électrique", alors que l'Allemagne traverse une période de froid intense.


 

Un des grands groupe privés de fourniture d'énergie en Allemagne, RWE, a confirmé : c'est la brutale chute de température - le thermomètre est descendu à 0 degrés, voire moins - qui a entraîné "une surchauffe" du réseau allemand


 

La sécurité électrique en Europe s'est dégradée depuis plusieurs années à mesure que la consommation augmentait et que les investissements de production d'électricité ne suivaient pas. Régulièrement, pendant les périodes de froid intense ou de grosse chaleur, l'approvisionnement en électricité est menacé dans différents pays européens, forçant les fournisseurs à prendre des mesures exceptionnelles.


 
Le petit casseur de briques est d'ailleurs demandé sur le forum pour nous donner sa vision de l'intérieur... :o


Message édité par kfman le 05-11-2006 à 10:46:47
n°9872349
spartak01
Posté le 05-11-2006 à 11:11:01  profilanswer
 


 
 
Prendre Emmaus et Les restos du coeur comme modéle de société, il a une sacré gueule ton libéralisme...

n°9872360
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 11:14:15  profilanswer
 

Faut avouer que c'est un deterrage de qualitaÿ, là
 
M'enfin bon, prendre n'importe quel sinistre économique pour le mettre sur le dos de l'ultralibéralisme, bof
 
La crise de 29, fruit de l'ultralibéralisme ?
 
C'est plutôt une réthorique sommaire, plus idéologique que factuelle. EDF gérée par les ultralibéraux, c'est pas encore d'actualité, faut pas déconner. Des libéraux, peut être. Mais faut pas pousser.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
mood
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Posté le 05-11-2006 à 11:14:15  profilanswer
 

n°9872377
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 11:20:08  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Faut avouer que c'est un deterrage de qualitaÿ, là
 
M'enfin bon, prendre n'importe quel sinistre économique pour le mettre sur le dos de l'ultralibéralisme, bof
 
La crise de 29, fruit de l'ultralibéralisme ?
 
C'est plutôt une réthorique sommaire, plus idéologique que factuelle. EDF gérée par les ultralibéraux, c'est pas encore d'actualité, faut pas déconner. Des libéraux, peut être. Mais faut pas pousser.


La crise 29, assurément... Les compteurs spéculatifs poussés à bloc... C'était clairement le cas.
 
Pour la panne, non celà vient du gestionnaire privé allemand RWE pas d'EDF...
Et privatiser l'électricité c'est hautement idéologique, surtout quand on connait les contraintes liées.

Message cité 1 fois
Message édité par kfman le 05-11-2006 à 11:20:21
n°9872405
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 11:28:02  profilanswer
 

kfman a écrit :

La crise 29, assurément... Les compteurs spéculatifs poussés à bloc... C'était clairement le cas.
 
Pour la panne, non celà vient du gestionnaire privé allemand RWE pas d'EDF...
Et privatiser l'électricité c'est hautement idéologique, surtout quand on connait les contraintes liées.


29, c'était pas de l'ultralibéralisme qui en était la cause. La spéculation, c'est pas l'ultralibéralisme.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9872457
dante2002
HEUUU NOOOOOOOOON
Posté le 05-11-2006 à 11:38:00  profilanswer
 

N'empeche que la libéralisation de l'electricité, faut pas faire semblant d'être surpris hein...
 
J'ai un ami qui fonctionne chez un "concurrent" d'EDF, et bien même si cette boite lui permet de bouffer, il reconnait lui même que le système est complètement bancal,  et que AUCUN opérateur privé ne peut fournir la même qualité de service qu'EDF...

n°9872487
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 11:46:34  profilanswer
 

Prozac a écrit :

29, c'était pas de l'ultralibéralisme qui en était la cause. La spéculation, c'est pas l'ultralibéralisme.


Rassure toi si tu veux...
La spéculation à outrance n'est qu'un avatar de l'ultra-libéralisme économique.

n°9872628
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 12:09:46  profilanswer
 

kfman a écrit :

Rassure toi si tu veux...
La spéculation à outrance n'est qu'un avatar de l'ultra-libéralisme économique.


Je ne me rassure pas. C'est juste que les mecs qui se font pousser les moustache à la José pour parler de trucs pareils, ça me fait rigoler.
 
Si on a rajouté un préfixe devant libéral, c'est pour une bonne raison : faire la différence entre le désengagement total de l'état dans le contrôle de l'économie, et l'appel au privé pour gérer certaines choses, de manière limitée. EDF aujourd'hui n'est pas gérée sur un mode ultralibéral.
 
Donc NON, 29 n'était pas la faute de l'ultralibéralisme, les coupures non plus.
 
L'ultralibéralisme je suis vraiment pas un supporter. Mais entendre ce mot tourné à toutes les sauces dès qu'il pleut un dimanche, c'est pas pour rendre service.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9872729
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 12:25:40  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Je ne me rassure pas. C'est juste que les mecs qui se font pousser les moustache à la José pour parler de trucs pareils, ça me fait rigoler.
 
Si on a rajouté un préfixe devant libéral, c'est pour une bonne raison : faire la différence entre le désengagement total de l'état dans le contrôle de l'économie, et l'appel au privé pour gérer certaines choses, de manière limitée. EDF aujourd'hui n'est pas gérée sur un mode ultralibéral.
 
Donc NON, 29 n'était pas la faute de l'ultralibéralisme, les coupures non plus.
 
L'ultralibéralisme je suis vraiment pas un supporter. Mais entendre ce mot tourné à toutes les sauces dès qu'il pleut un dimanche, c'est pas pour rendre service.


Mais qui te parle d'EDF ? Sérieux... C'est juste pour faire un pied de nez à nos amis privatiseurs à tout de bras. Et en privatisant, tu pousses les Etats dehors, quoique tu en dises...
 
Pour 29: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeudi_noir (toute ressemblances seraient fortuites)
 
Donc le (l'ultra)libéralisme, c'est effectivement de sa faute.

n°9872791
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 12:37:41  profilanswer
 

kfman a écrit :

Mais qui te parle d'EDF ? Sérieux... C'est juste pour faire un pied de nez à nos amis privatiseurs à tout de bras. Et en privatisant, tu pousses les Etats dehors, quoique tu en dises...
 
Pour 29: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeudi_noir (toute ressemblances seraient fortuites)
 
Donc le (l'ultra)libéralisme, c'est effectivement de sa faute.


Qui me parle d'EDF ? Mais les article que tu cites, simplement !
 
Sinon relis l'article sur la crise de 29, lis ce qu'étais l'économie à l'époque, renseignes toi sur la différence entre l'ultralibéralisme, le libéralisme et le capitalisme, ça pourrait être interessant.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9872810
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 12:40:16  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Qui me parle d'EDF ? Mais les article que tu cites, simplement !
 
Sinon relis l'article sur la crise de 29, lis ce qu'étais l'économie à l'époque, renseignes toi sur la différence entre l'ultralibéralisme, le libéralisme et le capitalisme, ça pourrait être interessant.


Ce qui a provoqué la bulle c'était le gonflement de la bulle financière, l'afflux des capitaux vers la Bourse, puis  son éclatement.
 
Pour la différence entre les différentes idéologies, t'inquiètes...
 
L'article parle surtout de RWE, opérateur privé allemand, qui a défaillit... La France venant à la rescousse.
Et comme on est sur la (sale) voie de la privatisation...

Message cité 1 fois
Message édité par kfman le 05-11-2006 à 12:42:32
n°9872825
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 12:42:32  profilanswer
 

kfman a écrit :

Ce qui a provoqué la bulle c'était le gonflement de la bulle financière, l'afflux des capitaux vers la Bourse, puis  son éclatement.
 
Pour la


Une bulle spéculative est possible en économie non ultralibérale. Il faut revenir à une économie entièrement dirigée pour l'éviter. Et en revenir là poserait d'autres problèmes, bien moins rigolos


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9872831
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 12:43:15  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Une bulle spéculative est possible en économie non ultralibérale. Il faut revenir à une économie entièrement dirigée pour l'éviter. Et en revenir là poserait d'autres problèmes, bien moins rigolos


Ok, donc plus on libère plus il y a de risques, CQFD.

n°9872858
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 12:49:06  profilanswer
 

kfman a écrit :

Ok, donc plus on libère plus il y a de risques, CQFD.


Trop rapide, ton CQFD.
 
Les problèmes ne démontrent pas qu'on a trop libéré. Ni le cas de cette coupure ni la crise de 29 ne sont des arguments pertinents pour démontrer les danger d'une libéralisation à outrance. Ne va jamais affronter un économiste avec des trucs aussi légers. Tu te ferais démonter en moins de temps qu'il ne t'en faut pour conclure au CQFD.
 
Il ya plein d'arguments sérieux, eux, qui sont là pour ça.
 
A accuser un truc qui n'existe pas encore d'être la source de tous les maux du siècle, c'est pas la meilleure méthode pour se faire entendre.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9872894
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 12:54:39  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Trop rapide, ton CQFD.
 
Les problèmes ne démontrent pas qu'on a trop libéré. Ni le cas de cette coupure ni la crise de 29 ne sont des arguments pertinents pour démontrer les danger d'une libéralisation à outrance. Ne va jamais affronter un économiste avec des trucs aussi légers. Tu te ferais démonter en moins de temps qu'il ne t'en faut pour conclure au CQFD.
 
Il ya plein d'arguments sérieux, eux, qui sont là pour ça.
 
A accuser un truc qui n'existe pas encore d'être la source de tous les maux du siècle, c'est pas la meilleure méthode pour se faire entendre.


Non mais arrête...
 
Les économistes néolibéraux sont des balourds, ça fait 30 ans qu'ils nous bassinent. Vu les faits, autant conclure à un constat d'échec.
 
Le problème dans une économie libérée, c'est que c'est la course à l'échalotte, le culte du court-termisme, pour allez engraisser les gros porcs tenanciers de fonds spéculatifs et de pension et une bonne partie de la finance internationale.
 
Et quand on vise le court terme, on peut pas faire d'investissements à long terme (tautologie), typiques du marché de l'électricité.

Message cité 2 fois
Message édité par kfman le 05-11-2006 à 12:55:13
n°9872948
Prozac
Tout va bien
Posté le 05-11-2006 à 13:03:42  profilanswer
 

kfman a écrit :

Non mais arrête...
 
Les économistes néolibéraux sont des balourds, ça fait 30 ans qu'ils nous bassinent. Vu les faits, autant conclure à un constat d'échec.
 
Le problème dans une économie libérée, c'est que c'est la course à l'échalotte, le culte du court-termisme, pour allez engraisser les gros porcs tenanciers de fonds spéculatifs et de pension et une bonne partie de la finance internationale.
 
Et quand on vise le court terme, on peut pas faire d'investissements à long terme (tautologie), typiques du marché de l'électricité.


Arrête de lire de travers, alors (c'est le tort que je prêt le plus souvent aux anti libéraux version José Bové romantique : utiliser tout et n'importe quoi pour se faire entendre) : je ne suis pas un libéral. Mais tes arguments sur 29 et la coupure n'ont rien à voir avec l'ultralibéralisme. Ca serait pire dans une société ultralibérale, mais ni 29 ni cette coupure ne sont à mettre sur le dos de cette notion à la mode. C'est une arme de com'
 
L'ultralibéralisme, c'est réduire les régulations légales à leur plus stricte minimum : nous n'y sommes pas encore. Et une privatisation n'est pas incompatible avec des régulation légales, d'ailleurs.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°9873133
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 13:30:47  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Arrête de lire de travers, alors (c'est le tort que je prêt le plus souvent aux anti libéraux version José Bové romantique : utiliser tout et n'importe quoi pour se faire entendre) : je ne suis pas un libéral. Mais tes arguments sur 29 et la coupure n'ont rien à voir avec l'ultralibéralisme. Ca serait pire dans une société ultralibérale, mais ni 29 ni cette coupure ne sont à mettre sur le dos de cette notion à la mode. C'est une arme de com'
 
L'ultralibéralisme, c'est réduire les régulations légales à leur plus stricte minimum : nous n'y sommes pas encore. Et une privatisation n'est pas incompatible avec des régulation légales, d'ailleurs.


Toi aussi, arrête de lire de travers...
Je critique une tendance. Et oui pour moi, les deux faits sont dues au (à l'ultra)libéralisme. Si on était pas dans une économie libérée on aurait pas eu à calculer ricrac pour que ça coute le moins d'argent possible et se vautrer au premier gros bins qui arrive.
 
Pour 29, on a laissé faire la finance et les entreprises, on voit ce qui est arrivé.
Le krach de 2001 etait plus gros en amplitude que 29, on a sauvé les meubles parce que les risques étaient mieux répartis.


Message édité par kfman le 05-11-2006 à 13:31:09
n°9873299
zurman
Parti définitivement
Posté le 05-11-2006 à 13:59:51  profilanswer
 

kfman a écrit :

Non mais arrête...
 
Les économistes néolibéraux sont des balourds, ça fait 30 ans qu'ils nous bassinent. Vu les faits, autant conclure à un constat d'échec.
 
Le problème dans une économie libérée, c'est que c'est la course à l'échalotte, le culte du court-termisme, pour allez engraisser les gros porcs tenanciers de fonds spéculatifs et de pension et une bonne partie de la finance internationale.
 
Et quand on vise le court terme, on peut pas faire d'investissements à long terme (tautologie), typiques du marché de l'électricité.


Merci de ta participation

n°9873478
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 05-11-2006 à 14:32:05  profilanswer
 

zurman a écrit :

Merci de ta participation


Mais de rien...

n°9885887
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-11-2006 à 07:43:58  profilanswer
 

Prozac a écrit :

29, c'était pas de l'ultralibéralisme qui en était la cause. La spéculation, c'est pas l'ultralibéralisme.


L'ultralibéralisme, c''est vouloir appliquer le libéralisme (donc ses corollaires, la dérégulation, les exigences de rentabilité) à tout, y compris aux biens et services essentiels. Qu'est ce qui est essentiel ? Aujourd'hui, je considère l'électricité comme un service essentiel. La coupure est très vraisemblablement une conséquence, - indirecte certes -, de choix économiques discutables. Donc oui, ça peut paraître raccourci, mais la coupure est une conséquence d'une idéologie au départ ultralibérale (celle d'appliquer le libéralisme à tous les marchés).
 
Et oui, si il n'y a pas de contrôles extrêmement stricts des entreprises, il faudra s'attendre à:
1. une augmentation générale des tarifs
2. des pannes intempestives plus fréquentes dues à un renouvellement du matériel ralenti
 
C'est déjà le cas en Allemagne, pour info, et les mêmes causes ont, - comme c'est étonant -, provoqué les mêmes effets aux Etats-Unis il y a 2 ans.
 
Parfois, il ne faut pas grand-chose pour provoquer une panne. On remplace une norme de sécurité par ce qu'on croit être une "norme" équivalente, mais moins contraignante, et boum. Un exemple très précis est décrit par Feynman lors de son analyse de la défaillance ayant mené à l'explosion de Challenger. Les ingés ont voulu faire l'économie d'une norme de résistance, qu'ils ont remplacé par une contrainte supposée équivalente. Ce genre de baisse de rigueur est chose très courante dès qu'on commence à rogner sur les marges.


Message édité par el muchacho le 07-11-2006 à 07:57:38

---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°9898621
frbonnet
Posté le 08-11-2006 à 17:02:35  profilanswer
 

kfman a écrit :

Ultralibéralement votre:
 
France des pauvres
 
L'observatoire national de la pauvreté vient de rendre public son quatrième rapport. Même s'il fait preuve de prudence et reconnaît l'existence d'une marge d'incertitude "non négligeable", le tableau qu'il dresse de la société française est inquiétant : loin de régresser ou seulement de se stabiliser, "la tendance à la baisse de la pauvreté monétaire semble s'être inversée en 2003, vraisemblablement sous l'effet de la dégradation de la conjoncture économique" à partir de la mi-2001.
 
[...]


 
merci de cet article admirable sur l'etat des pauvres en France  :D  
 
faudrait quand meme savoir d'un coté on nous dit que le modele social français est une vraie
reussite et qu'il ne faut surtout pas faire de reformes (forcement affreuses et libérales)
et de l'autre on nous dit que c'est la catastrophe... amis gauchistes mettez-vous d'accord
 
Conclusion : le modele français c'est de la daube ... vous ne le saviez pas   ??  :D  
et pis on est certainenemnt pas dans un pays ni liberal ni ultra-liberal avec 44% de prelevements
obligatoires... donc si on a des pbs en France c'est surement pas par over-dose de liberalisme...
p't' ben qu'il y'a trop de prelevements obligatoires     :lol:  
 

n°9900775
pasvu_pasp​ris
Diplômay d'un Master en coneri
Posté le 08-11-2006 à 22:02:39  profilanswer
 

salut dubonnet,
 
je pense que ces prélèvements sont la preuve d'une solidarité au sein de la
collectivité.
 
à priori le liberalisme aurait pour conséquence moins de solidarité; c'est déja ce qui se passe, on est en plein dedans :)

n°9900784
maouuu
Cherche caresses/croquettes
Posté le 08-11-2006 à 22:03:28  profilanswer
 

redrapal

n°9900948
G-Slide
Si si, je suis gentil !!!
Posté le 08-11-2006 à 22:22:15  profilanswer
 

l'incurie analytique de certains fait peur, l'ignorance d'autres me terrifie... Avant d'employer des mots tels que "ultraliberalisme" et de les mettre à toutes les sauces, ouvrez un livre d'économie. Je n'aime pas M. Sarkozy, mais coller une étiquette d'ultralibéral à un homme qui est dans ses faits et gestes un ennemi de la liberté de circulation connote une profonde méconnaissance de la dîte théorie.

n°10292454
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 04-01-2007 à 11:37:03  profilanswer
 

Up de circonstance:
 

Labos du Sud contre labos du Nord, par Yves Mamou
LE MONDE | 03.01.07 | 13h51  
 
Le danger était latent. Il est devenu manifeste. Jean-François Dehecq, président de Sanofi Aventis, troisième laboratoire pharmaceutique mondial, s'est emporté mardi 2 janvier, dans les colonnes du Financial Times contre les fabricants de médicaments génériques venus du tiers-monde. Porte-parole autoproclamé de la pharmacie occidentale, M. Dehecq a fustigé ses homologues qui en Inde, en Thaïlande, en Indonésie, paient "trois fois rien" leurs ouvriers pour produire des médicaments réexportés en totalité vers l'Europe et les Etats-Unis.
 
 
M. Dehecq a pris garde de ne désigner personne. Mais il s'est dit "scandalisé" par le comportement de ces industriels qui ont bâti un empire en copiant à bas prix des médicaments dont les brevets sont obsolètes. "Ils fabriquent très bon marché et exportent vers le Nord à destination de consommateurs qui peuvent payer", explique-t-il. "C'est un scandale. Ils exploitent les populations du Sud, sans se préoccuper de leurs propres pays."
 
Légitime ou non, ce cri de colère est avant tout un aveu de faiblesse. Les grands laboratoires se sentent aujourd'hui abandonnés. Les gouvernements qui, jusqu'à il y a peu, garantissaient les brevets et leur validité sur les marchés les plus riches de la planète, ouvrent aujourd'hui les frontières. Motif : la concurrence - même si elle vient d'Asie - permet de réduire les dépenses de santé. Aux Etats-Unis, la loi donne un monopole de six mois au fabricant de génériques qui annule le premier un brevet. Cet avantage a transformé la compétition en curée. Plavix, premier médicament de Sanofi Aventis, voit ses brevets contestés devant les tribunaux américains par Dr Reddy, un fabriquant indien. Et ce, alors qu'il est en principe protégé jusqu'en 2011.
 
Pire qu'abandonnés, les grands labos se sentent pris en tenaille. Ils savent n'avoir aucun soutien à attendre des opinions publiques des pays riches. Personne n'a oublié que, en avril 2001, 39 laboratoires américains et européens s'étaient unis pour porter plainte contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui souhaitait fabriquer des génériques de médicaments brevetés contre le sida. Faute d'explication, cette démarche froidement juridique avait été interprétée comme un manque élémentaire de charité. Il s'agissait en réalité d'une prémonition. Les laboratoires savaient que leurs homologues du tiers-monde seraient immanquablement fascinés par les marges élevées du secteur. Tôt ou tard, ils auraient opéré ce tournant que M. Dehecq dénonce : délaisser leurs marchés insolvables pour se tourner vers ceux, plus attractifs, d'Europe et des Etats-Unis.
 
La réalité est là : le pactole va devoir être partagé entre un plus grand nombre d'invités.  
 
Yves Mamou

n°10292563
_Makaveli_
Posté le 04-01-2007 à 11:47:35  profilanswer
 

Oui et franchement qui va aller pleurer sur le secteur pharmaceutique :o


---------------
Humanity is overrated
n°10303329
frbonnet
Posté le 05-01-2007 à 13:51:46  profilanswer
 

pasvu_paspris a écrit :

salut dubonnet,
 
je pense que ces prélèvements sont la preuve d'une solidarité au sein de la
collectivité.
 
à priori le liberalisme aurait pour conséquence moins de solidarité; c'est déja ce qui se passe, on est en plein dedans :)


 
il y a une chose que bcp de personnes ne comprennent pas c'est que l'economie n'est pas statique.
l'economie est qq chose de dynamique. Le but n'est pas de prelever des parts de plus en plus grosses pour les re-distribuer (comme on fait en France) mais de faire en sorte que ce gateau grossisse de façon à ce que les parts grossissent.
Ex : les usa de Bush (aie je vais me faire taper   :lol: ) Bush a baissé les impots sur les particuliers total de quoi un an apres les recettes fiscales ont ... augmenté ! et oui car cette baisse des impots a permis une reprise de l'activité. (ça n'a pas ete la seule cause mais une des causes)
Tu pourras me repondre oui mais en France on baissé les impots et ça n'a rien fait.. en effet ça n'a rien fait pour une bonne raison les impots indirects ont augmenté... donc on n'a pas eu de baisse reelle des impots.
la bonne mesure c'est le taux de prelevement obligatoire comme je disais il est à 44% et il reste stable ce qui veut dire qu'en fait les impots et charges ne bougent pas.. Le jour ou il commencera à baisser sensiblement la on pourra commencer à parler de veritable politique liberale et à dire si ça marche ou pas. Mais pour l'instant ce n'est pas du tout le cas.  
Donc encore une fois venir dire que la France est un pays liberal est une plaisenterie. La France n'a jamais ete reellement liberale depuis 1945.. Donc dire que la pauvreté en France a comme cause le liberalisme est une erreur  :jap:  

n°10582006
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 06-02-2007 à 21:00:47  profilanswer
 

"Le gendarme de la Bourse américaine enquête sur des délits d'initiés à Wall Street"
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 392,0.html
 
Les scandales financiers c'est bon, mangez-en...

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