According to weather forecasts, in the coming day the weather may abruptly change to the worse. The wind is expected to intensify, visibility may reduce to 200-300 m.

- 22 h 32 : Israël va fournir de nouveaux missiles leurres à l'armée américaine
 
Les Industries militaires israéliennes vont fournir de nouveaux missiles leurres de type "Itald" à la marine américaine, qui les a déjà utilisés depuis le début de la guerre, a indiqué la télévision publique israélienne. Cet engin tiré à partir d'un avion de combat et disposant d'une autonomie de vol de 35 minutes, est destiné à tromper les défenses anti-aériennes. Le "Itald" apparaît en effet sous l'aspect d'un avion sur les écrans radars de l'adversaire, provoquant des tirs de la DCA. Le 23 mars, la télévision irakienne avait annoncé qu'un "missile de fabrication israélienne avait été retrouvé parmi les missiles tirés par les forces qui bombardent Bagdad". La télévision irakienne avait montré à cette occasion les débris d'un leurre "Tald", un modèle moins sophistiqué que le "Itald", sur lequel était vissé une plaque indiquant qu'il avait été fabriqué à Jérusalem par les Industries militaires israéliennes, un groupe public. Les forces américaines qui opérent en Irak sont également équipées de drones, des avions de reconnaissance sans pilote, fabriqués par la même compagnie.

Pétrole: l'Irak, cheval de Troie américain pour l'OPEP ?
06.04.2003 - 08h34
 
 
 
Photo : - (AFP/US Navy)  
 
VIENNE (AFP) - L'Irak pourrait claquer la porte de l'OPEP après la guerre pour financer sa reconstruction en produisant à sa guise sans le corset des quotas, une défection qui ferait éclater le cartel d'après les spécialistes.
 
"Si, la guerre terminée, le secteur pétrolier irakien est privatisé par les Américains, oubliez l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep): elle est morte!", affirme Leo Drollas, du Center for Global Energy Studies (CGES) de Londres.
 
"Avant d'être exclu du système des quotas de l'Organisation, après son invasion du Koweït en 1990, le pays exportait 3,14 millions de barils par jour (mb/j), à parité avec l'Iran", explique-t-il. Bridé par les sanctions de l'Onu et son programme "pétrole contre nourriture", le niveau des exportations est tombé sous les 2 mb/j ces dernières années, ajoute-t-il.
 
Mais après le conflit, "l'Irak voudra produire et vendre autant de pétrole qu'il le pourra pour financer sa reconstruction", ajoute-t-il. "Il exigera de ce fait de pouvoir à nouveau exporter autant que l'Iran", soit 3,59 mb/j actuellement.
 
"Les dix autres pays membres du cartel devront donc, chacun, revoir à la baisse leur production. S'ils chipotent, l'Irak devra décider s'il reste ou s'il sort" de l'organisation, analyse encore M. Drollas. "J'ai le sentiment que l'Irak quittera l'Opep. Ce serait un coup fatal pour le cartel", affirme-t-il.
 
Une défection de l'Irak "est très improbable à court terme", tempère Neil Partrik, du service de recherches de l'hebdomadaire britannique The Economist. Compte-tenu du délabrement de ses installations, "le pays ne parviendra pas à produire 3 mb/j avant deux ans", estime-t-il.
 
"Mais à long terme, il y aura des frictions sur le niveau de production" de l'organisation qui assure 35% de l'offre mondiale et la part revenant à chacun des pays membres. "L'Irak pourrait alors devenir le cheval de Troie" des Etats-Unis.
 
 
Photo : Chris Ison - (AFP/Pool)  
 
"Lorsque l'Irak aura développé ses capacités de production, il voudra probablement se poser en concurrent de l'Arabie saoudite, le premier exportateur mondial", explique M. Partrik. "La question sera alors de savoir quelles contraintes (de production) seront imposées à Bagdad par le cartel". Si celles-ci sont trop grandes, "l'Irak pourrait alors choisir de sortir" de l'Opep.
 
Ce scénario est encouragé par les "faucons" de l'administration américaine qui considèrent que certains pays de l'Opep financent secrètement le terrorisme international avec leur rente pétrolière. L'augmentation rapide des capacités de production irakiennes permettrait d'inonder le marché mondial et conduirait à l'effondrement du cours du brut, qui pourrait passer sous les 18 dollars US le baril alors qu'il oscillait autour des 30 dollars avant la guerre.
 
Les "faucons" comptent sur cette chute des prix pour stimuler la croissance aux Etats-Unis et en Occident et dévaster les économies de l'Iran et de la Libye, deux membres de l'Opep considérés comme des "Etats voyous" par les Etats-Unis, créant ainsi les conditions d'un changement de régime dans ces pays.
 
"L'Irak ne quittera pas l'Opep dont il fut l'un des membres fondateurs" en septembre 1960, affirme au contraire Mehdi Varzi, analyste de la banque de courtage britannique Dresdner-Kleinwort-Wasserstein. Pour lui, le cartel doit revoir son système de quotas "car certains pays veulent une plus grande part de marché". L'Algérie, "qui produit bien au-dessus de ses quotas" et le Nigeria sont de ceux-là, selon M. Varzi. L'Arabie saoudite devra de ce fait réduire sa part", estime-t-il.
 
"Nous avons besoin d'un nouveau système de quotas", reconnaît-on de source demandant à rester anonyme proche du cartel au siège de l'organisation à Vienne. "Nos experts vont en débattre en juin et faire des recommandations à la réunion ministérielle prévue en septembre", ajoute-t-on de même source.
 
"Nous envisageons même de baisser la fourchette du mécanisme d'ajustement", actuellement fixée entre 22 dollars (prix plancher du baril) et 28 dollars (prix plafond). "Il est question d'une fourchette de 20-25 dollars, voire de 18-20 dollars", affirme la source.
 
En vertu de ce mécanisme institué en mars 2000, le cartel peut réduire sa production de 500.000 b/j si les cours d'un "panier" Opep composé de sept bruts sont inférieurs à 22 dollars le baril pendant dix jours ouvrés consécutifs. Elle peut l'augmenter d'autant si les prix sont supérieurs à 28 dollars pendant 20 jours.
 
Pour entreprendre ces réformes, "nous allons tenter de convaincre l'Irak de rester dans l'Organisation", ajoute la source. "Mais nous sommes sans illusion quant aux problèmes qui surgiraient si l'Irak décidait d'en sortir", reconnaît-elle
 

6a
 
Au matin du 6 Avril une situation incertaine évoluant rapidement s'est developpé. Les divisions de la Coalition continuent leur avancée à travers les exterieurs de la ville. Les 22ième et 15ième escadrons du corps expéditionnaire de marine essayent d'ouvrir une brèche dans le secteur de l'aéroport militaire "Rashid" par le sud-est. Les Irakiens tiennent actuellement une ligne le long de la rivière Diyala et les marines n'ont toujours pas réussi à capturer les têtes de ponts sur la rive droite.
 
Les évènements se sont durcis du côté de l'aéroport international. le ministre irakiens de la propagande avait prétendu le jour d'avant que les forces de la coalition présentes dans la region seraient éliminées au matin. Le commandement irakien a donné l'ordre d'attaquer l'aéroport. A 10 heures du matin, il fut attaqué par 3 bataillons de la garde republicaine renforcés par des troupes de la milice. Les Americains ont demandé le recours au support de l'aviation et de l'artillerie. La bataille a duré au moins 6 heures. Après plusieurs offensives sans succès, les Irakiens ont obligés les Américains à se replier de la seconde piste vers le bâtiment principal. Les forces de la coalition contrôlent actuellement le bâtiment ainsi que la nouvelle piste le jouxtant. Durant la journée, les ennemis (??) ont dû augmenter leur force, deployant des renforts. Au soir, plus de 2 brigades et 2000 militiens se battaient pour l'aéroport. Les Américains ont dû utilisé toutes les forces disponibles de la 3ième division motorisée et de la 101ème aéroportée pour repousser les assauts. L'aviation d'attaque au sol et les hélicoptères de combat ont à eux seuls effectués plus de 300 sorties dans cette région.
 
Pendant cette bataille les Irakiens ont perdu plus de 20 tanks, 10 APC, environ 200 hommes ont été tués et plus de 300 blessés. Les pertes Américaines s'élèvent à plus de 30 tués, environ 50 blessés au moins 4 tanks de détruits ainsi que 4 APC et 1 hélicoptère. Mais il est impossible d'obtenir les pertes exactes pour l'instant. A cette heure nous savons qu'il y a eu plus de 20 vols d'évacuation de soldats blessés ou tués et le commandement demandent encore des "ambulances".
 
Le combat fut si intense que le commandant de la 3ième division motorisée, le major-général Bufford Blunt, a dû organiser un contre de diversion. Vers 8 heures du matin une attaque a été lancée à partir du carrefour de Khan Azad de manière à montrer les avant-gardes d'une plus grande force avançant à travers Al-Daura par le Sud. ce groupe a été capable d'arriver aux limites de la ville près du village de Avajridge. Après être entré dans le village le groupe tomba sur la garde republicaine. En combat direct le groupe perdit 2 tanks, 3 APC, 3 hommes tués et 10 blessés et après 2 heures de combat rejoignit la force principale. Les irakiens ont perdu 4 tanks, 2 APC et 30 hommes tués.
 
A la tombée du jour les ennemis (??) réduisirent leur activité et se sont regroupés pendant le reste de la nuit. Les Américians ont rapidement fortifiés leur positions de défense et ont déployés  des renforts dans la région de l'aéroport, augmentant leur force à Khan Azad et Abu-Harraib. Les Irakiens placent leur divisions anti-blindés plus près des limites de la ville.
 
malgré les échanges de feu, il n'y a aucune raison de s'attendre à de sérieux essais pour prendre la ville dans un future proche. Les troupes de la coalition se trouvant actuellement aux environs de la ville ne représentent même pas le minimum nécessaire pour engager et gagner les combats en milieu urbain. Les forces de la coaltion sont évaluées à 18-20000 hommes et ne peuvent pour l'instant être renforcées que par 3 à 5000 hommes supplémentaires alors que la force minimale pour capturer une ville comme Bagdad devraient compter de 80 à 100000 hommes.
 
d'après les bulletins météo, la prochaine journée pourrait voir un brusque changement. Le vent devrait s'intensifier et la visibilité pourrait être réduite à 200-300 mètres.
 
Toutes les déclarations faites par le commandant de l'aviation de la coalition, le général michael Mosley, à propos de "l'armée iraquienne, sous sa forme organisée constituée d'importantes unités, n'existe plus..." sont contredites par les faits, et d'après les analystes, ses déclarations sont liées à une pression des groupes financiers Américains qui avaient besoin de bonnes nouvelles du front avant la fin de la semaine boursière. En fait la garde républicaine n'a même pas perdu plus de 5% de ses forces en hommes et en équipements. la plupart de ses pertes sont dûes aux bombardements et non pas aux combats sur le terrain. Les pertes totales irakiennes depuis le début de la guerre n'excèdent pas plus de 5 à 8% du potentiel défensif. Cela veut dire que les batailles principales ne se sont pas encore déroulées.
 
Les situations sur les autre secteurs seront résumés plus tard dans la nuit.

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Les combats continuent autour de Bagdad. Comme nous l'avons déjà dit, pendant les 2 prochains jours les troupes de la coalition vont chercher à étendre le blocus vers l'ouest et le nord ouest par des offensives localisées. Actuellement, la 1ère brigade de la 2ième division motorisée contourne la ville en partant de Abu Harraib, tentant ainsi de parvenir aux banlieux sud et en saisissant un pont stratégique sur le tigre au Nord de la zone de tunis (Salakh-Khasan).
 
Les combats n'ont pas cessé à l'aéroport, les deux partis employant l'artillerie. D'après les données le plus récentes, la soudaineté de l'assaut contre les limites sud de Bagdad, bien qu'attendu par le commandement irakien, a été une surprise tactique. Cachés à l'interieur de la ville, des éléments de l'arméee irakienne n'ont pas été capables de quitter leurs positions et se sont retrouvés face à l'ennemi. Cela a provoqué de la confusion qui a conduit à une désorganisation des unités irakiennes, engageant alors leur rivaux en mouvement sans une reconnaissance et une concentration des troupes efficaces. En se basant sur les informations spécifiques des différentes oppositions et pendant l'assaut sur l'aéroport, plus de 400 soldats irakiens ont été tués, 25 tanks et 12 canons détruits.
 
Mais le commandement de la coalition doit aussi faire face à de sérieux problèmes. Les puissantes attaques irakiennes contre l'aéroport ont immobilisé la plupart des forces se situant à Bagdad et oblige l'apport de renforts d'autres secteurs du front. En particulier 2 bataillons de la 101ième aéroportée situées à Nassiriah et An Najjaf et au moins un bataillon de la 82ième division.
Les pertes Américaines totales au sud et sud-est de Bagdad pour les dernières 24h sélèvent à: plus de 30 hommes tués, 80 blessés, 15 disparus. Les Américains ont perdu au moins 8 tanks et 5 APC.
 
Les escadrons de marines ne sont toujours pas capables de briser les défenses du côté de la rivière Diyala. L'avant garde est actuellement en train de contourner la cité par l'est afin de prendre le pont de la région de New Bagdad.
Il n'y a pas assez de troupes de la coalition pour faire le blocus d'une ville aussi grande et les troupes bloquant Nassiriah, Najjaf, Al Kut et Diwaniya ont reçu l'ordre catégorique de briser la résistance irakienne dans les 3 jours, prendre le contrôle de ces zones et de rejoindre le blocus de Bagdad.
 
Pour organiser l'offensive contre karbala, les troupes stationnées ont reçu le renfort d'un escadron de marine et un autre assaut a commençé ce matin. Aucune information n'est disponible pour l'instant concernant les pertes.
[Des tâches similaires ont été formulées par le commandement britannique dans le sud de l'Irak près de Bassorah] (NDT: incomprehensible sans une "petite" adaptation)
Les Britanniques ont tenté de franchir les défenses irakiennes depuis 2 jours sur les régions de An Zubair et Manavi, et ce 3 fois, mais ils n'ont toujours pas réussi à briser la résistance. Une colonne de blindés a pu parvenir ce matin jusqu'au carrefour strategique près de Akhavat-Rezan, mais elle a été prise sous un déluge de feu et a dû se replier.
Hier et lors de cette matinée les Britanniques ont perdu au moins 3 blindés ainsi que 2 hommes tués et 6 blessés.
 
Le commandement de la coalition, le département des affaires étrangères de Russie et des USA font tout leur possible pour réunir les informations liées à l'attaque du convoi diplomatique Russe près de Bagdad.
 
Certaines sources (??) déclarent que l'ambassade a cessé ses activités à cause d'un danger de frappe Américaine contre elle. Le commandement Américain était particulièrement irrité par la présence de l'ambassade Russe à Bagdad et croyait que du matériel d'espionnage et de renseignement y étati déployé, fournissant des informations aux Irakiens. Plus grave, des officiers de l'état major au Qatar déclaraient ouvertement que les brouilleurs des armes de précision Américaines se trouvaient sur le territoire de l'ambassade.
hier matin, Colin Powell a demandé le évacuation immédiate de l'ambassade au ministre des affaires étrangères Igor Ivanov. Hier soir, le ministre Russe a informé les Américains qu'au 6 avril le convoi diplomatique quitterait Bagdad en direction de la frontière Syrienne. Cela a de nouveau irrité les officiels du département d'état qui vaient suggérés que le convoi aurait du se rendre en Jordanie.
 
Le QG des forces speciales de la coalition était sur que ce convoi contiendrait du matériel "secret" saisi par les Irakiens. Avec ce information, personne n'a pu fermer la possibilité d'une vengeance de la coalition.
Les experts déclarent que le but de cette opération aurait pu être d'endommager des vehicules obligeant les Russes à abandonner leur butin. Cela se confirme par le fait que ni les journalistes, ni l'ambassadeur ont été blessé. Dans ce cas on peut estimer que cette action a été commise par des forces spéciales de la coalition utilisant du matériel Russe pour suggérer une origine Irakienne de l'attaque et ainsi accuser les Irakiens après coup.
D'après les dernières données disponibles le convoi a été pris dans une embuscade à plus de 30 km à l'ouest de Bagdad sur un territoire sous contrôle Américain. Mais le convoi allant vite, il put échapper aux tirs et fît quelques kilomètres où il fut bloqué par des jeeps militaires. tentant de contacter les équipages de ces jeeps, ils essuyèrent à nouveau des tirs puis les jeeps disparurent.
 
Aujourd'hui à 17 heures, une conversation téléphonique entre Poutine et W. Bush s'est déroulée. Avant cette discussion, l'assistante de Bush sur la sécurité nationale C. Rice qui est arrivé à Moscou aujourd'hui avait consulté Bush. Rice rencontre Igor ivanov en ce moment. Les détails de la réunion sont inconnus pour l'instant mais on peut supposer que bientôt des escadrons "inconnus" seront responsables de cet incident et la situation sera enterrée au maximum.
Les analystes reconnaissent là une situation analogue à celle du sous marin nucléaire Kursk, quand une série de contacts "privés" entre des hauts représentants Russes et Américains avaient eu lieu, amenant plus de questions que de réponses.