(...)- 6 h 06 : Pause américaine de quatre à six jours
 
L'état-major a décrété une pause de quatre à six jours dans la progression terrestre de l'armée américaine en direction de Bagdad, ont annoncé des officiers américains.  
   
 Cette "pause opérationnelle", décrétée vendredi, signifie que la progression au sol sera mise entre parenthèses, le temps que l'armée résolve les problèmes de logistique liés aux longueslignes de ravitaillement qui s'étirent sur des centaines de kilomètres. Les forces américano-britanniques continueront d'attaquer par voie aérienne l'armée irakienne durant cette pause. (...)

07:10  La Corée du Nord affirme qu'elle n'acceptera pas d'inspections internationales de son programme nucléaire, après avoir constaté ce qui s'était passé en Irak (presse locale)  

Faites la guerre en Irak - une semaine de guerre  
 
Mars 28, 2003  
www.iraqwar.ru  
 
Le centre analytique d'IRAQWAR.RU a été créé récemment par un groupe de journalistes et d'experts militaires de Russie pour fournir des nouvelles et l'analyse précises et à jour de la guerre contre l'Irak. Ce qui suit est la traduction en anglais du rapport d'IRAQWAR.RU basé sur les rapports russes d'intelligence militaire.  
 
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Mars 28, 2003, 1448hrs MSK (GMT +3), Moscou - selon les dernières communications par radio arrêtées, la commande du groupe de coalition de forces près de Karabela a invité au moins 12 heures supplémentaires pour obtenir prêt à l'orage la ville. Ceci retarde est dû aux pertes beaucoup plus lourdes soutenues par les troupes de coalition pendant les orages de sable alors a été à l'origine cru. Juste la Division d'infanterie mécanisée des USA 3ème a soutenu plus de 200 véhicules neutralisés de combat de divers types. La 101st Division aéroportée a rapporté environ 70 hélicoptères en tant qu'étant handicapée. En plus, les renforts récemment fournis ont besoin de le repos et l'heure de se préparer au combat.  
 
En même temps les forces des USA ont repris des attaques près d'An-Nasiriya et d'An-Najaf depuis 0630hrs et augmentent sans interruption l'intensité de ces attaques. Pendant la nuit et le matin tôt mars de 28 les positions irakiennes dans ces secteurs ont été soumises à huit assauts aériens en les bombardiers et l'avion d'attaque de la terre. Cependant, jusqu'ici [ la coalition ] ne pouvait pas pénétrer les défenses irakiennes.  
 
En outre pendant le matin tôt avancer commencé par unités britanniques le long de la péninsule de la FAO. Les dernières interceptions par radio de ce secteur prouvent que sous une artillerie continue et un bombardement aérien les Irakiens ont commencé à retirer graduellement leurs forces vers Bassora.  
 
Les premiers firefights entre les troupes de la Division aéroportée des USA quatre-vingt-deuxième et des forces irakiennes se sont produits en Irak nordique dans le secteur de Mosula. En même temps on a observé l'arrivée de jusqu'à 1.500 troupes Kurdes dans ce secteur. Ainsi loin elle n'est pas claire auxquels des nombreux mouvements politiques Kurdes ces troupes appartiennent. Les chefs de la plus grande partie Kurde d'ouvriers ont catégoriquement nié la participation de leurs troupes. Ils croient que ceux-ci peuvent être des unités d'un des tribus locales non commandées par les autorités centrales de l'autonomie Kurde et " préparer pour combattre avec n'importe qui " pour l'argent.  
 
Selon l'information vérifiée, pendant les dernières 48 heures de l'Irakien counterattacks les forces de coalition a soutenu les pertes suivantes: jusqu'à 30 tués, plus de 110 ont blessé et 20 manquant dans l'action; jusqu'à 30 véhicules de combat ont perdu ou ont neutralisé, incluant au moins 8 réservoirs et 2 systèmes automoteurs d'artillerie, 2 hélicoptères et 2 véhicules aériens non-pilotés ont été perdus dans le combat. Les pertes irakiennes sont autour 300 tués, jusqu'à 800 enroulés, 200 capturés et jusqu'à 100 véhicules de combat 25 dont étaient des réservoirs. La plupart [ des pertes d'Irakien ] étaient dues soutenu aux tirs d'artillerie et au bombardement aérien qui ont repris par la soirée mars de 27.  
 
Les premières conclusions peuvent être tirées de la guerre  
 
La première semaine de la guerre a étonné un certain nombre d'analystes et d'experts militaires. La guerre en Irak a découvert précédemment à gauche une gamme des problèmes sans discussion sérieuse et a réfuté plusieurs mythes résilients.  
 
Le premier mythe est au sujet des armes à guidage de précision comme facteur de détermination dans la guerre moderne, les armes qui laissent réaliser la supériorité stratégique sans contact direct avec l'ennemi. D'une part nous avons le fait que pendant les 13 dernières années les guerres ont été gagné par les Etats-Unis avec des pertes minimum et, essentiellement, principalement par l'utilisation de l'aviation. En même temps, cependant, la commande militaire des USA était têtue en ignorant que le facteur décisif dans toutes ces guerres n'était pas la défaite militaire des armées de résistance mais de l'isolement politique couplée à de la pression diplomatique forte sur la conduite politique de l'ennemi. C'était la création des coalitions internationales contre l'Irak en 1991, contre la Yougoslavie en 1999 et contre l'Afghanistan en 2001 qui a assuré le succès militaire.  
 
La commande américaine a préféré ne pas noter les échecs militaires évidents pendant les expéditions Grenade, en Libye et en Somalie, les escomptant en tant qu'" opérations locales " ne méritant pas beaucoup d'attention.  
 
Aujourd'hui nous pouvons voir cela en soi avons amassé l'utilisation de stratégique et les armes à guidage de précision tactiques n'ont pas fourni aux USA un avantage stratégique. En dépit de l'utilisation de masse des armes les plus sophistiquées les Américains jusqu'ici n'ont pas perturbé l'infrastructure irakienne de commande et de commande, les réseaux de transmission, la conduite militaire et politique irakienne supérieure, moyens de défense aérienne irakiens. En même temps l'arsenal à guidage de précision d'armes des USA a été réduit d'environ 25%.  
 
Le seul avantage significatif des armes à guidage de précision est les possibilités pour éviter les accidents massifs parmi les civils dans des secteurs en masse peuplés.  
 
Ce que nous avons est une anomalie évidente entre la capacité de localiser et attaquer une cible avec les armes à guidage de précision et la puissance de cette arme, qui n'est pas suffisante pour détruire sûrement une cible protégée.  
 
D'autre part, les munitions à guidage de précision ont démontré leurs munitions conventionnelles d'excédent de supériorité sur le champ de bataille. La capacité d'attaquer des cibles à de longues gammes avec le premier projectile est le facteur décisif dans la supériorité américaine de batailles de terre.  
 
Le deuxième mythe réfuté par cette guerre est le mythe propagé par les partisans " de la guerre " de salut-technologie, qui croient en supériorité des armes et de l'incapacité les plus modernes des armes de vieux-génération de contrecarrer les derniers systèmes. Aujourd'hui l'espace technologique entre les armes irakiennes et ceux de la coalition a atteint 25-30 ans, qui correspond à deux " générations " dans la conception d'armes. Les armes irakiennes primaires correspondent au niveau du début des années 70. Depuis cette fois les Américains, d'autre part, ont lancé au moins deux efforts principaux de rearmament: " le programme 75-83 " et " le programme 90-97 ". D'ailleurs, actuellement les USA sont au milieu d'un autre programme principal de modernisation et de rearmament qui continuera pendant les cinq années à venir. L'outrage de cet espace évident, résistance irakienne déjà a été publiquement qualifié par les USA comme " féroce et résilient ". Les analystes croient que la corrélation des pertes semble entièrement acceptable aux Irakiens et ils [ les analystes ] ne voient aucun avantage stratégique de coalition dans cette guerre. De nouveau ceci montre que le succès dans la guerre moderne est réalisé pas tellement par la supériorité technologique mais principalement par la formation, la commande compétente et la résilience des troupes. Dans de telles conditions même les armes relativement vieilles peuvent infliger de lourdes pertes sur un ennemi technologique-supérieur.
 
 
 

samedi 29 mars 2003, 10h52
 
Tirant les leçons de la guerre en Irak, Pyongyang refuse toute concession
 
SEOUL (AFP) - Tirant les leçons de la tournure prise par le conflit en Irak, la Corée du Nord a réitéré samedi sa volonté de ne faire aucune concession dans la crise qui l'oppose aux Etats-Unis et s'est au contraire engagé à renforcer ses défenses afin d'échapper au "sort misérable" de l'Irak.
 
Rodong Sinmun, quotidien officiel du parti des travailleurs au pouvoir, affirme que s'il est encore trop tôt pour tirer les leçons de la guerre, "il est clair que le destin de l'Irak est en danger en raison des concessions et des compromis".
 
"La RPDC (Corée du Nord) aurait déjà subi un sort misérable identique à celui de l'Irak en acceptant des compromis sur ses principes révolutionnaires et si elle avait accepté l'exigence présentée par les impérialistes et leurs adeptes pour des ++inspections nucléaires++ et de désarmement", souligne le journal.
 
Dans son éditorial, il ajoute que la "politique reposant sur l'armée" du parti des travailleurs et la capacité de défense constituent la "principale ligne de sauvetage" de l'Etat communiste en lui garantissant non seulement la protection de sa souveraineté mais en renforçant la paix et la stabilité sur la péninsule coréenne. "La RPDC accroîtra ses capacités défensives et fera la complète démonstration de sa force sous la bannière déployée de sa politique militariste", souligne-t-il.
 
"Personne ne doit s'attendre à ce que la RPDC fasse la moindre concession ou compromis. Ceux qui se livrent à des rodomontades feraient bien de cesser", ajoute l'organe officiel.
 
Cette déclaration intervient après la rencontre à Washington entre le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yoon Young-Kwan avec le secrétaire d'Etat américain Colin Powell qui a porté sur la crise nucléaire.
 
Après ces entretiens, M. Yoon a déclaré aux journalistes que les Etats-Unis ont réaffirmé leur volonté de rechercher une solution pacifique à la crise par des moyens diplomatiques.  
 
"La Corée du Nord et l'Irak constituent deux questions différentes et nécessitent des approches différentes", a affirmé M. Yoon. Selon lui, l'esssentiel est maintenant de trouver les moyens d'éviter de nouvelles escalades dans cette crise avant que le dossier soit traité dans un cadre multilatéral.
 
Vendredi, les Etats-Unis ont rejeté l'appel du nouveau gouvernement sud-coréen prônant une initiative "audacieuse" en direction de la Corée du Nord à la manière dont l'ancien président américain Richard Nixon avait dans les années 70 réussi une ouverture en direction de la Chine communiste.
 
Cette proposition avait été avancée avant la rencontre entre les deux chefs de la diplomatie mais, a indiqué M. Powell, l'administration Bush a d'ores et déjà écarté toute initiative en direction de la Corée du nord jusqu'à ce que Pyongyang accepte de renoncer à fabriquer des armes nucléaires.

Des Marines américains, arrivés à 250 km au sud de Bagdad et dont les rations alimentaires s'épuisent à vue d'oeil, se sont vus offrir de la nourriture par des civils irakiens qui fuyaient les combats, selon un journaliste de l'AFP présent avec cette unité dans le centre de l'Irak.