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Ségolène, mode passagère ou vraie popularité ?




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Auteur Sujet :

Ségolène, mode passagère ou véritable égérie de la Gauche

n°8324259
Maouuu
Cherche caresses/croquettes
Posté le 04-05-2006 à 17:03:45  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
 
Rien que pour ça, elle mérité d'aller en enfer tient :o
 
Et pour Ken le survivant, c'est elle aussi ??


Message édité par Maouuu le 04-05-2006 à 17:04:36
mood
Publicité
Posté le 04-05-2006 à 17:03:45  profilanswer
 

n°8340342
+ massassi​ +
Art naïf
Posté le 06-05-2006 à 18:26:16  profilanswer
 

Teyl69 a écrit :

Tout ce que j'espère c'est qu'elle se fera griller par ce qui représente pour moi l'avenir de la gauche : le NPS. En même ca risque pas d'arriver :/


Je confirme. :/ Anyway, un membre du NPS n'aurait eu aucune chance de victoire en 2007.


---------------
Et puis la journée recommence à me broyer sous ses roues impitoyables - Dino Buzzati
n°8343389
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 07-05-2006 à 02:18:21  profilanswer
 

je sais pas si vous avez remarqué
 
le NPS est mort.
 
1/ depuis la scission de la gauche socialiste
2/ depuis la synthèse du mans ou Montebourg fait bande à part
3/ depuis qu'alternative socialiste et nouvelle gauche se tirent la bourre


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8447416
ReturnLibe​rty
Posté le 19-05-2006 à 12:37:05  profilanswer
 

Et voici le ségolisme économique (terme revendiqué par madame Royal)
Les Echos 19 mai 2006
http://www.lesechos.fr/journal2006 [...] 423506.htm

Citation :

Plus de performance économique mais plus de justice sociale : c'est l'accord gagnant-gagnant entre les entreprises et la collectivité que prône Ségolène Royal. Pour « Les Echos », la « candidate probable » à l'investiture socialiste pour 2007 parle sans tabou de la flexibilité, des 35 heures, du coût du travail. Sa conviction : le vieil antagonisme capital/travail peut être dépassé.
 
PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOISE FRESSOZ ET ELSA FREYSSENET
 
 
Depuis 2002, les crises s'enchaînent : le 21 avril, le « non » au référendum, la crise des banlieues, le CPE, l'affaire Clear- stream. Ont-elles un point commun ?
 
Elles expriment toutes une forme de révolte, le sentiment que les politiques n'assument plus leurs responsabilités, qu'ils sont impuissants à donner des perspectives. C'est extrêmement dangereux. Quand il n'y a plus ce désir d'avenir, la machine à dépression économique s'installe.
 
Comment rétablir la confiance ?
 
En commençant par faire confiance à l'intelligence collective des citoyens et des territoires ! Et en ne leur infligeant pas le spectacle d'une fin de règne qui démoralise, abaisse l'image de la France et porte préjudice à son économie. L'optimisme individuel des Français s'accompagne d'un fort pessimisme collectif : ils doutent des capacités et du talent de leur pays.
 
Ces crises ne traduisent-elles pas la difficulté à accepter un monde qui change de plus en plus vite ?
 
Accepter n'est pas subir. Chaque révolution industrielle a fini, non sans luttes, par déboucher sur sa contrepartie sociale. Celle du charbon et de la machine à vapeur a apporté les premières lois sociales et la reconnaissance des syndicats. Celle de l'électricité et de l'automobile a conduit à un système global de protection sociale et à une amélioration du pouvoir d'achat des salariés. Nous vivons aujourd'hui la troisième, celle des technologies de l'information et de la communication sur fond de mondialisation accélérée : le vieux compromis fordien est mort mais aucun « bon deal », aucune « nouvelle donne », ne l'a encore remplacé. D'où ce déséquilibre ravageur entre le capital et le travail. Tant que nous n'aurons pas réussi à mettre en place les nouvelles sécurités adaptées aux mutations de notre monde, la peur et la méfiance l'emporteront. Le discours sur le CPE a été d'autant plus mal ressenti qu'il a été porté par ceux qui ne connaissent pas la précarité. Il faut arrêter de donner des leçons qu'on ne s'applique pas à soi-même ou dont on ne voudrait pas pour ses enfants. Sinon le gouffre entre gouvernants et gouvernés se creuse.
 
Pour préparer un « bon deal », il faut s'entendre sur le diagnostic. La gauche a du mal avec le libéralisme... Et vous ?
 
Si le libéralisme est ce que Maurice Allais, prix Nobel d'économie, a appelé en termes crus la « chienlit laisser-fairiste », je n'en veux pas. Il peut y avoir dans la libre concurrence des facteurs de progrès si elle est corrigée énergiquement dans ses effets pervers et régulée pour être mise au service du progrès. C'est la mission de la gauche.
 
Quelles formes doivent prendre les nouvelles sécurités dont vous parlez ?
 
Elles doivent conjuguer deux formes d'efficacité : économique et sociale. Les entreprises ont d'autant plus besoin d'agilité et de réactivité qu'elles sont directement exposées à la compétition internationale. Les salariés, eux, ont besoin que la transition d'un emploi à un autre soit correctement sécurisée sur le plan financier, avec des formations adaptées et un accompagnement personnalisé. Pourquoi les salariés scandinaves vivent-ils sans drame leur mobilité professionnelle ? Parce qu'ils ont confiance dans l'efficacité de leur service public de l'emploi. Plutôt que l'obsession de démanteler le droit du travail, voilà le type de nouvelle donne dont nous pourrions nous inspirer.
 
La discussion peut-elle porter sur le contrat de travail ?
 
A une condition : le CDI doit rester la base, car une société qui se précarise dans ses principes fondamentaux va à la dérive. Le CDI, c'est le droit - fondamental pour tout être humain - à la sécurité d'un salaire et à la dignité d'un métier. Il doit être la colonne vertébrale, et c'est par le dialogue social qu'il faut définir ce qui doit être assoupli, en tenant compte de manière équilibrée des besoins des entreprises, en particulier de celles qui innovent et prennent des risques, et de la dignité des salariés, qui ne sont pas une variable d'ajustement jetable.
 
Faut-il encourager ces entreprises par des mesures fiscales ?
 
La première mesure à prendre de manière massive, c'est un statut fiscal très incitatif pour les investissements dans la recherche et l'innovation. Et dans l'environnement, poour toutes les éco-industries.
 
Quand Peugeot a récemment annoncé la fermeture d'une usine de 2.300 salariés en Grande-Bretagne, Tony Blair n'a absolument rien dit...
 
Cette absence de réaction fait peur. La parole politique doit être utilisée : elle peut être dissuasive et préventive. Les entreprises ont une responsabilité à l'égard des territoires.
 
L'Etat doit-il défendre une entreprise lorsqu'elle est menacée ?
 
Oui. Les Etats-Unis ne s'en privent d'ailleurs pas. Mais il faut être honnête et ne pas interdire ce que nos entreprises s'autorisent à l'étranger. Une OPA peut être positive à condition de correspondre à une synergie et à un projet industriel cohérent.
 
Que pensez-vous du « patriotisme économique » ?
 
C'est le détournement d'un mot qui signifie aimer et servir son pays. Pour le gouvernement, qui ne s'alarme guère de la présence massive de fonds anglo-saxons au capital des entreprises françaises, c'est un gadget langagier qui couvre la privatisation de Gaz de France et tourne le dos à la constitution nécessaire de champions européens.
 
Faut-il s'opposer aux délocalisations ?
 
Il ne faut jamais s'y résigner.
 
Approuvez-vous l'attitude du député UDF Jean Lassalle qui a fait une grève de la faim pour empêcher une délocalisation à moins de 100 kilomètres de sa commune ?
 
Non. C'est un dévoiement de l'action parlementaire et le plus baroque, ce sont les ministres qui y cèdent, même si je ne mets pas en cause la sincérité de Jean Lassalle.
 
Comment lutter contre la sinistrose ?
 
Il faut réconcilier les Français avec l'entreprise, en finir avec l'archaïsme des relations sociales. Les entreprises qui défraient la chronique sont celles dont les patrons se comportent de façon scandaleuse. Et puis il y a une confusion malheureuse entre la financiarisation de l'économie et l'entreprise. Quand on parle aux Français des fonds de pension, des masses d'argent volatiles qui se déplacent à la recherche du profit maximum de façon totalement déconnectée de la vraie valeur de l'entreprise, c'est l'image de toutes les entreprises qui en souffre.
 
Vous pensez que les responsables d'entreprise sont trop payés ?
 
Il y a des excès, des dérives. Les Français sont choqués quand ils apprennent le montant des stock-options, des indemnités de départ et des retraites chapeaux de certains dirigeants. Ils découvrent qu'à une certaine altitude, l'échec paye, alors qu'ils peuvent, eux, perdre leur emploi sans avoir commis une faute.
 
Les 35 heures sont-elles pour quelque chose dans la dépréciation du travail ?
 
Ceux qui disent cela se trompent de diagnostic. Ce n'est pas un peu de temps libre en plus qui détourne du travail, mais plutôt un malaise au travail qui conduit à s'investir ailleurs. Voyez la démotivation des cadres. Elle est liée à l'instabilité, à la pression. La politique de la droite a été profondément destructrice de la valeur travail car elle a érigé en norme la précarité pour le plus grand nombre.
 
Faut-il assouplir encore les 35 heures pour redonner du pouvoir d'achat ?
 
Des assouplissements ont déjà été apportés. Peut-être faut-il aller au-delà pour que ceux qui veulent travailler plus puissent le faire, mais je trouve scandaleux les chantages à l'emploi auxquels des entreprises se livrent pour remettre en cause des accords de RTT. Le vrai sujet serait de pouvoir moduler le temps de travail selon les étapes de la vie. Je ne crois pas aux réponses rigides une fois pour toutes mais aux évolutions négociées.
 
Ce « deal », qui doit le passer ?
 
Les partenaires sociaux, avec l'aide de l'Etat, garant de l'intérêt général. Cela suppose une plus grande représentativité des organisations syndicales et patronales. Il faudra créer en France un syndicalisme de masse, pourquoi pas par une adhésion obligatoire au syndicat de son choix. Mais on pourrait aussi, selon les sujets, élargir le nombre des interlocuteurs.
 
Vous voulez passer par-dessus les corps intermédiaires ?
 
Non, car ils sont indispensables. Mais il faut pouvoir associer les citoyens aux grands choix qui les concernent. Je le fais en Poitou-Charentes lors de forums participatifs sur les grands problèmes de la région.
 
Les syndicats ne sont pas très chauds.
 
Ils se méfient du consensus à tout prix, c'est-à-dire souvent à bas prix. Moi aussi. Si je souhaite qu'un syndicalisme de masse se développe, c'est précisément pour rééquilibrer un rapport de forces aujourd'hui très défavorable aux salariés. Mais à une partie de l'antagonisme traditionnel entre le capital et le travail, je crois qu'il est possible de substituer un nouvel équilibre dynamique alliant la performance économique et la justice sociale. Je suis sûre qu'il existe un patronat éclairé prêt à accepter ça.
 
Laurence Parisot fait-elle partie de ce patronat éclairé ?
 
Je ne crois pas que le Medef ou la CGPME aient cette réputation ! Je vois beaucoup de chefs d'entreprise qui ne s'y reconnaissent pas. Ils ne font pas d'idéologie, ils se battent et ont compris que des salariés heureux sont productifs.
 
Y a-t-il un problème de coût du travail ?
 
Oui, mais pas à cause des salaires, à cause des charges. Il faudrait transférer les cotisations maladie et famille sur la fiscalité. Car la couverture de ces risques relève de la solidarité nationale.
 
Faut-il augmenter le SMIC ?
 
Je ne veux pas tomber dans la facilité du « demain, on rase gratis », mais la France des « mille euristes » a beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Et avec la hausse des charges il y a de plus en plus de travailleurs pauvres et de familles surendettées. Donc oui, il faut le faire.
 
Vous avez dit récemment : « Personne ne doit être payé à ne rien faire. »
 
C'est une façon de rappeler que le travail est le facteur premier d'intégration sociale et qu'en être privé, c'est aussi perdre un sentiment fondamental d'appartenance et, parfois, jusqu'à l'estime de soi. Ceux qui se situent en bas de l'échelle des salaires ont souvent le sentiment qu'il n'est pas juste que d'autres touchent autant avec des revenus d'assistance ; cela nourrit le rejet de l'autre et la hantise du déclassement. Il ne faut pas ignorer cette question par angélisme. Il est exclu de revoir nos solidarités à la baisse ou de se résigner au nombre croissant de travailleurs pauvres, mais il faut dire clairement qu'en contrepartie de toute ressource, il y a un travail ou une formation utile, ce qui est d'ailleurs prévu dans les textes.
 
Dans votre région, vous conditionnez l'attribution d'aides publiques à divers critères comme la qualité de l'emploi. Cette logique est-elle transposable au niveau national ?
 
Lorsque je gère les impôts payés par les citoyens, j'ai le souci de ne pas gaspiller. Donc c'est une logique du gagnant pour l'entreprise-gagnant pour la région. Je constate qu'après une période d'étonnement les entreprises jouent le jeu. Au niveau national, c'est parfaitement transposable, cela fait partie de la bonne gouvernance.
 
D'autres économies sont-elles possibles, compte tenu du poids de la dette ?
 
Oui. La gauche doit se donner pour objectif de réduire les déficits. Une politique favorable à la croissance l'y aidera, mais l'Etat doit réduire son train de vie, ses gaspillages et ses doublons en misant notamment sur une vraie décentralisation. Un Etat fort qui organise la redistribution est parfaitement compatible avec une décentralisation qui va jusqu'au bout.
 
Le « royalisme », pour le moment, c'est davantage une méthode que des propositions précises.
 
Le « royalisme », franchement, ce n'est pas un slogan que je revendique. Je préfère parler de « ségolisme ». Mais chaque chose en son temps. Nous sommes en train de finaliser le projet des socialistes et je ne vois pas pourquoi je devrais aujourd'hui brandir mon propre catalogue. La méthode, c'est essentiel. Voyez le contre-exemple du CPE. Je crois à la nécessité d'un diagnostic partagé avec les Français : cela mérite du temps avant de décider et de passer à l'acte. Il faut ensuite évaluer lucidement, corriger au besoin, admettre qu'une décision politique interagit avec le corps social et que des ajustements sont nécessaires. La rigidité, c'est le meilleur moyen de ne rien changer.
 
Vos valeurs : travail, famille, patrie...
 
(Rires). L'association de ces trois mots est choquante et de sinistre mémoire ! Mais revaloriser le travail, défendre les familles dans leur diversité, nucléaire, recomposée, monoparentale, homoparentale, et savoir ce qui nous fait tenir debout dans une même nation, oui, c'est important. Plus la justice et les solidarités, tout se tient.
 
L'« ordre juste » que vous défendez n'est-il pas un thème de droite ?
 
Absolument pas. La droite, c'est l'autoritarisme, l'injustice et le désordre qui en résulte. Je défends, moi, un ordre qui procède de la justice et une autorité fondée sur des valeurs partageables. Les règles respectées sont les règles respectables : celles qui s'imposent à tous et pas seulement aux uns pendant que les autres s'en affranchissent.
 
Ordre juste, sécurité durable, Nicolas Sarkozy utilise les mêmes termes.
 
Pas vraiment ! Dans les cités où le désespoir et la colère s'accumulent, dans le monde du travail où règne la peur d'être débarqué du jour au lendemain, dans l'ensemble de la société où le « descenseur » social semble inexorablement en marche, à la tête de l'Etat : partout, la droite sème l'injustice et crée le désordre.


 
Après une première lecture, je ne trouve rien à redire... le ségolisme peut mous conduire vers un apaisement social qui permettra à tous de penser à l'indispensable : la croissance pour permettre à chacun(e) d'augmenter le champ de ses possibles tout en respectant autrui...
 

n°8447583
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-05-2006 à 13:02:25  profilanswer
 

Marre des copiés-collés trop long.


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8447615
ReturnLibe​rty
Posté le 19-05-2006 à 13:07:34  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Marre des copiés-collés trop long.


 
Si je l'ai fait c'est pour que ce texte figure définitivement sur le forum... Un lien vers les échos, je ne connais pas sa durée de vie mais ça doit pas être bien long...
 
La droite et une partie de la gauche accusent Royal de ne rien dire... alors il me semblait plus que nécessaire de mettre ce texte en ligne...

n°8447637
Profil sup​primé
Posté le 19-05-2006 à 13:11:13  answer
 

ReturnLiberty a écrit :

Si je l'ai fait c'est pour que ce texte figure définitivement sur le forum... Un lien vers les échos, je ne connais pas sa durée de vie mais ça doit pas être bien long...
 
La droite et une partie de la gauche accusent Royal de ne rien dire... alors il me semblait plus que nécessaire de mettre ce texte en ligne...


 
 
ça ne les empechera pas de dire qu'elle n'a pas de programme.
 
 
Apparemment il y'a une constante entre tous les candidats droites/ gauche, c'est leur programme : " Segolène n'a pas de programme "
 
 :whistle:

n°8447666
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 19-05-2006 à 13:16:06  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Marre des copiés-collés trop long.


Euh là franchement, faut pas pousser, c'est dans le sujet, si t'as la flemme de le lire, c'est ton problème, je vois pas l'utilité de poster pour le dire.
Il s'avère en outre que l'interview est intéressante.


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°8447826
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-05-2006 à 13:44:06  profilanswer
 

Ouais ouais, c'est pas toi qui est journaliste, droit d'auteur, toussa ?
 
Oui ça me saoûle les textes trop long lorsqu'il y a un lien et que surtout personne n'a autorisé leur reproduction.
 
Moi, pour celui-là, je lis, tout en bas :
 
http://www.lesechos.fr/images/copyrights.gif


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8448266
Microco
Qui va payer ?
Posté le 19-05-2006 à 14:31:49  profilanswer
 

ReturnLiberty a écrit :

Et voici le ségolisme économique (terme revendiqué par madame Royal)
Les Echos 19 mai 2006
http://www.lesechos.fr/journal2006 [...] 423506.htm

Citation :

Plus de performance économique mais plus de justice sociale : c'est l'accord gagnant-gagnant entre les entreprises et la collectivité que prône Ségolène Royal. Pour « Les Echos », la « candidate probable » à l'investiture socialiste pour 2007 parle sans tabou de la flexibilité, des 35 heures, du coût du travail. Sa conviction : le vieil antagonisme capital/travail peut être dépassé.
 
PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOISE FRESSOZ ET ELSA FREYSSENET
 
 
Depuis 2002, les crises s'enchaînent : le 21 avril, le « non » au référendum, la crise des banlieues, le CPE, l'affaire Clear- stream. Ont-elles un point commun ?
 
Elles expriment toutes une forme de révolte, le sentiment que les politiques n'assument plus leurs responsabilités, qu'ils sont impuissants à donner des perspectives. C'est extrêmement dangereux. Quand il n'y a plus ce désir d'avenir, la machine à dépression économique s'installe.
 
Comment rétablir la confiance ?
 
En commençant par faire confiance à l'intelligence collective des citoyens et des territoires ! Et en ne leur infligeant pas le spectacle d'une fin de règne qui démoralise, abaisse l'image de la France et porte préjudice à son économie. L'optimisme individuel des Français s'accompagne d'un fort pessimisme collectif : ils doutent des capacités et du talent de leur pays.
 
Ces crises ne traduisent-elles pas la difficulté à accepter un monde qui change de plus en plus vite ?
 
Accepter n'est pas subir. Chaque révolution industrielle a fini, non sans luttes, par déboucher sur sa contrepartie sociale. Celle du charbon et de la machine à vapeur a apporté les premières lois sociales et la reconnaissance des syndicats. Celle de l'électricité et de l'automobile a conduit à un système global de protection sociale et à une amélioration du pouvoir d'achat des salariés. Nous vivons aujourd'hui la troisième, celle des technologies de l'information et de la communication sur fond de mondialisation accélérée : le vieux compromis fordien est mort mais aucun « bon deal », aucune « nouvelle donne », ne l'a encore remplacé. D'où ce déséquilibre ravageur entre le capital et le travail. Tant que nous n'aurons pas réussi à mettre en place les nouvelles sécurités adaptées aux mutations de notre monde, la peur et la méfiance l'emporteront. Le discours sur le CPE a été d'autant plus mal ressenti qu'il a été porté par ceux qui ne connaissent pas la précarité. Il faut arrêter de donner des leçons qu'on ne s'applique pas à soi-même ou dont on ne voudrait pas pour ses enfants. Sinon le gouffre entre gouvernants et gouvernés se creuse.
 
Pour préparer un « bon deal », il faut s'entendre sur le diagnostic. La gauche a du mal avec le libéralisme... Et vous ?
 
Si le libéralisme est ce que Maurice Allais, prix Nobel d'économie, a appelé en termes crus la « chienlit laisser-fairiste », je n'en veux pas. Il peut y avoir dans la libre concurrence des facteurs de progrès si elle est corrigée énergiquement dans ses effets pervers et régulée pour être mise au service du progrès. C'est la mission de la gauche.
 
Quelles formes doivent prendre les nouvelles sécurités dont vous parlez ?
 
Elles doivent conjuguer deux formes d'efficacité : économique et sociale. Les entreprises ont d'autant plus besoin d'agilité et de réactivité qu'elles sont directement exposées à la compétition internationale. Les salariés, eux, ont besoin que la transition d'un emploi à un autre soit correctement sécurisée sur le plan financier, avec des formations adaptées et un accompagnement personnalisé. Pourquoi les salariés scandinaves vivent-ils sans drame leur mobilité professionnelle ? Parce qu'ils ont confiance dans l'efficacité de leur service public de l'emploi. Plutôt que l'obsession de démanteler le droit du travail, voilà le type de nouvelle donne dont nous pourrions nous inspirer.
 
La discussion peut-elle porter sur le contrat de travail ?
 
A une condition : le CDI doit rester la base, car une société qui se précarise dans ses principes fondamentaux va à la dérive. Le CDI, c'est le droit - fondamental pour tout être humain - à la sécurité d'un salaire et à la dignité d'un métier. Il doit être la colonne vertébrale, et c'est par le dialogue social qu'il faut définir ce qui doit être assoupli, en tenant compte de manière équilibrée des besoins des entreprises, en particulier de celles qui innovent et prennent des risques, et de la dignité des salariés, qui ne sont pas une variable d'ajustement jetable.
 
Faut-il encourager ces entreprises par des mesures fiscales ?
 
La première mesure à prendre de manière massive, c'est un statut fiscal très incitatif pour les investissements dans la recherche et l'innovation. Et dans l'environnement, poour toutes les éco-industries.
 
Quand Peugeot a récemment annoncé la fermeture d'une usine de 2.300 salariés en Grande-Bretagne, Tony Blair n'a absolument rien dit...
 
Cette absence de réaction fait peur. La parole politique doit être utilisée : elle peut être dissuasive et préventive. Les entreprises ont une responsabilité à l'égard des territoires.
 
L'Etat doit-il défendre une entreprise lorsqu'elle est menacée ?
 
Oui. Les Etats-Unis ne s'en privent d'ailleurs pas. Mais il faut être honnête et ne pas interdire ce que nos entreprises s'autorisent à l'étranger. Une OPA peut être positive à condition de correspondre à une synergie et à un projet industriel cohérent.
 
Que pensez-vous du « patriotisme économique » ?
 
C'est le détournement d'un mot qui signifie aimer et servir son pays. Pour le gouvernement, qui ne s'alarme guère de la présence massive de fonds anglo-saxons au capital des entreprises françaises, c'est un gadget langagier qui couvre la privatisation de Gaz de France et tourne le dos à la constitution nécessaire de champions européens.
 
Faut-il s'opposer aux délocalisations ?
 
Il ne faut jamais s'y résigner.
 
Approuvez-vous l'attitude du député UDF Jean Lassalle qui a fait une grève de la faim pour empêcher une délocalisation à moins de 100 kilomètres de sa commune ?
 
Non. C'est un dévoiement de l'action parlementaire et le plus baroque, ce sont les ministres qui y cèdent, même si je ne mets pas en cause la sincérité de Jean Lassalle.
 
Comment lutter contre la sinistrose ?
 
Il faut réconcilier les Français avec l'entreprise, en finir avec l'archaïsme des relations sociales. Les entreprises qui défraient la chronique sont celles dont les patrons se comportent de façon scandaleuse. Et puis il y a une confusion malheureuse entre la financiarisation de l'économie et l'entreprise. Quand on parle aux Français des fonds de pension, des masses d'argent volatiles qui se déplacent à la recherche du profit maximum de façon totalement déconnectée de la vraie valeur de l'entreprise, c'est l'image de toutes les entreprises qui en souffre.
 
Vous pensez que les responsables d'entreprise sont trop payés ?
 
Il y a des excès, des dérives. Les Français sont choqués quand ils apprennent le montant des stock-options, des indemnités de départ et des retraites chapeaux de certains dirigeants. Ils découvrent qu'à une certaine altitude, l'échec paye, alors qu'ils peuvent, eux, perdre leur emploi sans avoir commis une faute.
 
Les 35 heures sont-elles pour quelque chose dans la dépréciation du travail ?
 
Ceux qui disent cela se trompent de diagnostic. Ce n'est pas un peu de temps libre en plus qui détourne du travail, mais plutôt un malaise au travail qui conduit à s'investir ailleurs. Voyez la démotivation des cadres. Elle est liée à l'instabilité, à la pression. La politique de la droite a été profondément destructrice de la valeur travail car elle a érigé en norme la précarité pour le plus grand nombre.
 
Faut-il assouplir encore les 35 heures pour redonner du pouvoir d'achat ?
 
Des assouplissements ont déjà été apportés. Peut-être faut-il aller au-delà pour que ceux qui veulent travailler plus puissent le faire, mais je trouve scandaleux les chantages à l'emploi auxquels des entreprises se livrent pour remettre en cause des accords de RTT. Le vrai sujet serait de pouvoir moduler le temps de travail selon les étapes de la vie. Je ne crois pas aux réponses rigides une fois pour toutes mais aux évolutions négociées.
 
Ce « deal », qui doit le passer ?
 
Les partenaires sociaux, avec l'aide de l'Etat, garant de l'intérêt général. Cela suppose une plus grande représentativité des organisations syndicales et patronales. Il faudra créer en France un syndicalisme de masse, pourquoi pas par une adhésion obligatoire au syndicat de son choix. Mais on pourrait aussi, selon les sujets, élargir le nombre des interlocuteurs.
 
Vous voulez passer par-dessus les corps intermédiaires ?
 
Non, car ils sont indispensables. Mais il faut pouvoir associer les citoyens aux grands choix qui les concernent. Je le fais en Poitou-Charentes lors de forums participatifs sur les grands problèmes de la région.
 
Les syndicats ne sont pas très chauds.
 
Ils se méfient du consensus à tout prix, c'est-à-dire souvent à bas prix. Moi aussi. Si je souhaite qu'un syndicalisme de masse se développe, c'est précisément pour rééquilibrer un rapport de forces aujourd'hui très défavorable aux salariés. Mais à une partie de l'antagonisme traditionnel entre le capital et le travail, je crois qu'il est possible de substituer un nouvel équilibre dynamique alliant la performance économique et la justice sociale. Je suis sûre qu'il existe un patronat éclairé prêt à accepter ça.
 
Laurence Parisot fait-elle partie de ce patronat éclairé ?
 
Je ne crois pas que le Medef ou la CGPME aient cette réputation ! Je vois beaucoup de chefs d'entreprise qui ne s'y reconnaissent pas. Ils ne font pas d'idéologie, ils se battent et ont compris que des salariés heureux sont productifs.
 
Y a-t-il un problème de coût du travail ?
 
Oui, mais pas à cause des salaires, à cause des charges. Il faudrait transférer les cotisations maladie et famille sur la fiscalité. Car la couverture de ces risques relève de la solidarité nationale.
 
Faut-il augmenter le SMIC ?
 
Je ne veux pas tomber dans la facilité du « demain, on rase gratis », mais la France des « mille euristes » a beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Et avec la hausse des charges il y a de plus en plus de travailleurs pauvres et de familles surendettées. Donc oui, il faut le faire.
 
Vous avez dit récemment : « Personne ne doit être payé à ne rien faire. »
 
C'est une façon de rappeler que le travail est le facteur premier d'intégration sociale et qu'en être privé, c'est aussi perdre un sentiment fondamental d'appartenance et, parfois, jusqu'à l'estime de soi. Ceux qui se situent en bas de l'échelle des salaires ont souvent le sentiment qu'il n'est pas juste que d'autres touchent autant avec des revenus d'assistance ; cela nourrit le rejet de l'autre et la hantise du déclassement. Il ne faut pas ignorer cette question par angélisme. Il est exclu de revoir nos solidarités à la baisse ou de se résigner au nombre croissant de travailleurs pauvres, mais il faut dire clairement qu'en contrepartie de toute ressource, il y a un travail ou une formation utile, ce qui est d'ailleurs prévu dans les textes.
 
Dans votre région, vous conditionnez l'attribution d'aides publiques à divers critères comme la qualité de l'emploi. Cette logique est-elle transposable au niveau national ?
 
Lorsque je gère les impôts payés par les citoyens, j'ai le souci de ne pas gaspiller. Donc c'est une logique du gagnant pour l'entreprise-gagnant pour la région. Je constate qu'après une période d'étonnement les entreprises jouent le jeu. Au niveau national, c'est parfaitement transposable, cela fait partie de la bonne gouvernance.
 
D'autres économies sont-elles possibles, compte tenu du poids de la dette ?
 
Oui. La gauche doit se donner pour objectif de réduire les déficits. Une politique favorable à la croissance l'y aidera, mais l'Etat doit réduire son train de vie, ses gaspillages et ses doublons en misant notamment sur une vraie décentralisation. Un Etat fort qui organise la redistribution est parfaitement compatible avec une décentralisation qui va jusqu'au bout.
 
Le « royalisme », pour le moment, c'est davantage une méthode que des propositions précises.
 
Le « royalisme », franchement, ce n'est pas un slogan que je revendique. Je préfère parler de « ségolisme ». Mais chaque chose en son temps. Nous sommes en train de finaliser le projet des socialistes et je ne vois pas pourquoi je devrais aujourd'hui brandir mon propre catalogue. La méthode, c'est essentiel. Voyez le contre-exemple du CPE. Je crois à la nécessité d'un diagnostic partagé avec les Français : cela mérite du temps avant de décider et de passer à l'acte. Il faut ensuite évaluer lucidement, corriger au besoin, admettre qu'une décision politique interagit avec le corps social et que des ajustements sont nécessaires. La rigidité, c'est le meilleur moyen de ne rien changer.
 
Vos valeurs : travail, famille, patrie...
 
(Rires). L'association de ces trois mots est choquante et de sinistre mémoire ! Mais revaloriser le travail, défendre les familles dans leur diversité, nucléaire, recomposée, monoparentale, homoparentale, et savoir ce qui nous fait tenir debout dans une même nation, oui, c'est important. Plus la justice et les solidarités, tout se tient.
 
L'« ordre juste » que vous défendez n'est-il pas un thème de droite ?
 
Absolument pas. La droite, c'est l'autoritarisme, l'injustice et le désordre qui en résulte. Je défends, moi, un ordre qui procède de la justice et une autorité fondée sur des valeurs partageables. Les règles respectées sont les règles respectables : celles qui s'imposent à tous et pas seulement aux uns pendant que les autres s'en affranchissent.
 
Ordre juste, sécurité durable, Nicolas Sarkozy utilise les mêmes termes.
 
Pas vraiment ! Dans les cités où le désespoir et la colère s'accumulent, dans le monde du travail où règne la peur d'être débarqué du jour au lendemain, dans l'ensemble de la société où le « descenseur » social semble inexorablement en marche, à la tête de l'Etat : partout, la droite sème l'injustice et crée le désordre.


 
Après une première lecture, je ne trouve rien à redire... le ségolisme peut nous conduire vers un apaisement social qui permettra à tous de penser à l'indispensable : la croissance pour permettre à chacun(e) d'augmenter le champ de ses possibles tout en respectant autrui...


 
Merci pour ses infos qui éclairent le débat.  :jap:  
 
Finalement, elle n'est pas si mal que ça, Ségolène.
Elle semble avoir compris qu'on ne fait pas de social sans une économie forte...
 
Mais, bien qu'elle s'en défende, je trouve ses idées assez proches de celles de la droite.
Il n'y a que sur l'autoritarisme où je ne suis pas d'accord. Les 35H obligatoires, c'était la Gauche  :sarcastic:  Et l'adhésion obligatoire à un syndicat, c'est d'elle-même, pas de la Droite...  :non:


---------------
Rien n'est gratuit.
mood
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Posté le 19-05-2006 à 14:31:49  profilanswer
 

n°8448408
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-05-2006 à 14:44:53  profilanswer
 

salaud, microco :fou:
 
 
 
On a plus qu'à attendre le nicolasisme et le dominiquisme, et le ridicule sera achevé. Et pourquoi pas le Marie-Ségolisme ? Le Ségolénisme ? Franchement, rien que ce détail est révélateur et affligeant.
 
Finalement, qu'elle plaise à droite n'est guère surprenant. Et l'adhésion obligatoire à un syndicat est purement stupide et anti-républicaine. Le seul avantage, ça sera que tous les ignorants arrêtent enfin de mettre en avant le faible taux de syndicalisation français comme un désavouement du syndicalisme en France.
 
Et la fin de l'antagonisme capital travail, c'est à mettre sur le même plan que "les notions de gauche et droite sont dépassées" ou "la lutte des classes est obsolète".
 
Bref, je suis sûr que Bayrou peut nous pondre des propositions moins à droite (en deux mots). Et là, si Ségolèjne continue à culminer sondagièrement parlant, ça serait un coup à jouer. C'est devenu tellement lamentable que ce n'est pas inenvisageable...


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8448717
ReturnLibe​rty
Posté le 19-05-2006 à 15:21:32  profilanswer
 

Microco a écrit :


Merci pour ses infos qui éclairent le débat.  :jap:  
 
Finalement, elle n'est pas si mal que ça, Ségolène.
Elle semble avoir compris qu'on ne fait pas de social sans une économie forte...
 
Mais, bien qu'elle s'en défende, je trouve ses idées assez proches de celles de la droite.
Il n'y a que sur l'autoritarisme où je ne suis pas d'accord. Les 35H obligatoires, c'était la Gauche  :sarcastic:  Et l'adhésion obligatoire à un syndicat, c'est d'elle-même, pas de la Droite...  :non:


 
Sur l'économique, les marges de manoeuvres sont étroites... Mais moi qui suis "plus Attac que DSK" je me "sermonne" en me disant qu'il bien faire preuve du principe de réalité.
 
Royal tient un discours de responsabilité économique et pour le gouvernement et pour les entreprises ainsi que pour les salariés tout en n'oubliant pas les prédateurs de la spéculation financière internationale... C'est dans cette notion claire de "tout le monde doit assumer ses responsabilités" en ne favorisant aucun des acteurs de la vie économique qu'elle tient un discours que je ne retrouve pas dans la droite sarkozyste...  
Sauf si vous trouvez un lien vers un texte de sarkozy évoquant des choses comme "Pour le gouvernement, qui ne s'alarme guère de la présence massive de fonds anglo-saxons (...)" ou encore "Les Français sont choqués quand ils apprennent le montant des stock-options, des indemnités de départ et des retraites chapeaux de certains dirigeants. Ils découvrent qu'à une certaine altitude, l'échec paye, alors qu'ils peuvent, eux, perdre leur emploi sans avoir commis une faute."...  
 
Non, non Royal a une intersection commune avec la droite (au sens de la théorie mathématique des ensembles), c'est inévitable en matière économique... Mais rien qu'une intersection....

Message cité 1 fois
Message édité par ReturnLiberty le 19-05-2006 à 15:23:35
n°8449342
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 19-05-2006 à 16:30:18  profilanswer
 

mettons qu'on n'impose pas le fait de se syndiquer , mais qu'on impose de voter aux élections professionelles  :jap: ( potentiellement blanc donc :jap: )  
Ce permettrait de distinguer ( comme pour les partis politiques ) la différence entre les adhérents et les sympatisants.
 
En revanche je pense qu'il faut aussi changer le mode de la négociation salariale. Aujourd'hui il suffit qu'une des 5 confédérations représentatives signe pour que tout le monde soit embarqué. Il faut passer à la majorité , ce qui permettrait d'aggrandir le cercle de la représentation ( à l' Unsa par exemple )
 
Par ailleurs , il est difficile de ne pas se couler en proposant un programme "idéologiquement structuré" à gauche ( meme si j'y suis bcp plus favorable )
 
Royale joue les tacticiennes au début, et elle va cliver vers la gauche ensuite
Vous remarquerez que Sarko fait de l'anti libéralisme en ce moment ( gaullisme .. )

Message cité 4 fois
Message édité par Magicpanda le 19-05-2006 à 16:34:07

---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8449759
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 19-05-2006 à 17:11:08  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

mettons qu'on n'impose pas le fait de se syndiquer , mais qu'on impose de voter aux élections professionelles  :jap: ( potentiellement blanc donc :jap: )  
Ce permettrait de distinguer ( comme pour les partis politiques ) la différence entre les adhérents et les sympatisants.
 
En revanche je pense qu'il faut aussi changer le mode de la négociation salariale. Aujourd'hui il suffit qu'une des 5 confédérations représentatives signe pour que tout le monde soit embarqué. Il faut passer à la majorité , ce qui permettrait d'aggrandir le cercle de la représentation ( à l' Unsa par exemple )
 
Par ailleurs , il est difficile de ne pas se couler en proposant un programme "idéologiquement structuré" à gauche ( meme si j'y suis bcp plus favorable )
 
Royale joue les tacticiennes au début, et elle va cliver vers la gauche ensuite
Vous remarquerez que Sarko fait de l'anti libéralisme en ce moment ( gaullisme .. )


 
C'est pire que ca... La signature d'une seule de ces organisations est suffisante. Et, en effet, seules 5 organisations syndicales sont dites "représentatives" comme partenaire social...

n°8449916
ReturnLibe​rty
Posté le 19-05-2006 à 17:33:08  profilanswer
 

A propos des syndicats… je ne suis pas syndiqué (PME familiale) mais j’ai travaillé quelque années en Belgique et là le syndicat est très puissant.
Dans de nombreux secteurs professionnels en Belgique existe ce que l’on appelle la « prime syndicale ». Kesako ? Le patron prend en charge tout ou partie de la cotisation syndicale. Se syndique qui veut, ce n’est pas une obligation… mais dans  certains secteurs (pas tous si je me souviens bien) la « prime syndicale » fait que cela ne coûte quasiment rien ou rien du tout au travailleur.
C’est un « avantage aux seuls syndiqués »
Or comme les syndicats belges ont des services juridiques très performants et paient des avocats pour défendre les travailleurs devant les tribunaux du travail (nos prud'hommes), beaucoup de travailleurs même en PME voient très clairement les avantages à se syndiquer. A tout moment les services syndicaux les informeront sur le droit du travail et les défendront jusqu’à la Cassation si nécessaire et possible (oui, les syndicats pour obtenir une jurisprudence favorable peuvent tout payer jusqu’à la cassation… et ça fait du fric…)
 
Personnellement je ne serais pas pour rendre l’affiliation syndicale obligatoire mais pour mettre des systèmes incitatifs à la syndicalisation comme par exemple cette prime syndicale « à la belge ». Le patron paie mais il s’y retrouve parce que des syndicats puissants permettent de mieux négocier et donc de garantir plus de paix sociale. Maintenant le financement pourrait être tout autre (taxe sur les plus-value boursières par exemple… la paix sociale c‘est bon pour la Bourse, non  :D  )
 

n°8449949
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 19-05-2006 à 17:36:53  profilanswer
 

romu a écrit :

C'est pire que ca... La signature d'une seule de ces organisations est suffisante. Et, en effet, seules 5 organisations syndicales sont dites "représentatives" comme partenaire social...


Voui, mais votre cas s'applique bien aux grandes entreprises, mais toutes celles qui n'ont pas 50 salariés, pas d'obligations de CE de DP, et la représentativité des 5 est un grand sujet de discorde (le syndicat sud par exemple reclame une légitimité) ... bref, je pense que vous voulez chambouler le droit de travail, je croyais qu'on touchait pas au code du travail au droit du travail et tout et tout à gauche ?

n°8450082
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-05-2006 à 17:51:56  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Royale joue les tacticiennes au début, et elle va cliver vers la gauche ensuite
Vous remarquerez que Sarko fait de l'anti libéralisme en ce moment ( gaullisme .. )


J'aime pas les tacticiens :kaola:

n°8450091
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 19-05-2006 à 17:52:57  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

J'aime pas les tacticiens :kaola:


[hs]LA bonne nouvelle c'est donc que t'apprécies raymond domenech alors  :whistle: [/hs]

n°8450105
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-05-2006 à 17:55:00  profilanswer
 

Je suis vraiment pas très foot :/

n°8450171
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 19-05-2006 à 18:01:55  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Je suis vraiment pas très foot :/


lui non plus :D

n°8453837
Klian
Posté le 20-05-2006 à 04:20:06  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


Royale joue les tacticiennes au début, et elle va cliver vers la gauche ensuite
Vous remarquerez que Sarko fait de l'anti libéralisme en ce moment ( gaullisme .. )


 
T'y crois? Parceque pour l'instant, c'est un discours sacrément droiteux...Je pensais déja voter Fabius, voila qui arrange pas le cas de ma présidente de région.
 
Elle louvoie, n'apporte rien de nouveau que des beaux discours, en somme elle tire a droite, et c'est comme ça que Jospin a perdu.

Message cité 1 fois
Message édité par Klian le 20-05-2006 à 04:22:57
n°8453931
farewell
Extremiste modéré
Posté le 20-05-2006 à 07:43:35  profilanswer
 

Beaux discours ?!
Service civil, apprecie la politique de Blair, valeur du travail etc.
C'est pas spécialement le beau discours qu'on attend être aimé des français d'habitude. Par contre, Royale elle accumule les faux procès qu'on lui fait à longueur de temps sans avoir même essayé de voir ce qu'elle propose en vrai.

Message cité 1 fois
Message édité par farewell le 20-05-2006 à 09:00:06
n°8453962
Quesque
Posté le 20-05-2006 à 08:35:34  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

mettons qu'on n'impose pas le fait de se syndiquer , mais qu'on impose de voter aux élections professionelles  :jap: ( potentiellement blanc donc :jap: )  
Ce permettrait de distinguer ( comme pour les partis politiques ) la différence entre les adhérents et les sympatisants.
 


Non, l'obligation ne donnerait que du bulletin blanc...
Par contre aux dernières élections il y a eu un peu plus de 50% de participation... et pourtant :
- il a été supprimé beaucoup de bureaux de votes, ce qui oblige les salariés à faire de longues distances pour voter.
- de trop nombreuses PME PMI ne laissent pas, dans la réalité, leurs salariés voter pendant les heures de travail... (le salarié n'ose même pas dire qu'il voudrait voter).
Bref, le mot d'ordre des syndicats de patrons c'est de faire obstacle au vote des salariés.(logique ils sont contre les syndicats dans l'entreprise)

n°8454759
ReturnLibe​rty
Posté le 20-05-2006 à 12:20:35  profilanswer
 

Ruquier a fai remarquer quelque chose, hier...
Il disait que dans "les coulois de la presse parisienne" on parlait beaucoup d'un aspect de cet entretien...
Je résume ce que Ruquier disait...
"Non, mais elle est très forte, Ségolène... vous avez vu ce qu'elle met en avant... ségolisme... et dans ségolisme, il y a... il y a... Gaullisme... C'est pas venu comme ça cette histoire, ils ont du y réfléchir longuement...."
J'avais pas remarqué mais c'est vrai que phonétiquement on rerouve Gaullisme...
Et même si on veut aller un peu plus loin on pourrait presqu'entendre "c'est le gaullisme"...

n°8454780
LooSHA
D'abord !
Posté le 20-05-2006 à 12:23:57  profilanswer
 

C'est la première chose que j'ai remarqué :heink:

n°8455971
ReturnLibe​rty
Posté le 20-05-2006 à 15:17:58  profilanswer
 

Je signale que le blog de Ségolène Royal "Désirs d'avenir" a mis en ligne ce 18 mai la synthèse des 1188 (!) interventions des internautes sur l'ébauche du premier chapitre de son livre "Chapitre 1 - Le désordre démocratique : premier diagnostic"
 
De plus ce 18 mai ce sont ouverts deux nouveaux débats :
- OGM : comment mettre le progrès scientifique au service des citoyens ?
- La France et l'immigration
 
Pour participer aux débats, poster un avis il ne faut pas être membre du PS mais s'inscrire en fournissant un e-mail valide....
 

n°8456602
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 20-05-2006 à 17:19:59  profilanswer
 

boubougna a écrit :

Voui, mais votre cas s'applique bien aux grandes entreprises, mais toutes celles qui n'ont pas 50 salariés, pas d'obligations de CE de DP, et la représentativité des 5 est un grand sujet de discorde (le syndicat sud par exemple reclame une légitimité) ... bref, je pense que vous voulez chambouler le droit de travail, je croyais qu'on touchait pas au code du travail au droit du travail et tout et tout à gauche ?


 
Moi je touche à  rien, j'apportais une précision à autre post ;)

n°8456625
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 20-05-2006 à 17:24:18  profilanswer
 

Klian a écrit :

T'y crois? Parceque pour l'instant, c'est un discours sacrément droiteux...Je pensais déja voter Fabius, voila qui arrange pas le cas de ma présidente de région.
 
Elle louvoie, n'apporte rien de nouveau que des beaux discours, en somme elle tire a droite, et c'est comme ça que Jospin a perdu.


 
 
A part pascal Lamy , fabius est l'homme le plus à droite du PS , et ce depuis 25 ans .
Il approuve le traité d'amsterdam et de Nice mais pas le TCE ?
Sans parler de son bilan au ministère de l'économie
Fabius est un homme sans cohérence, qui préfère que la gauche perde en 2007 plutôt que d'affaiblir sa position dans le parti ( on peut se souvenir du bidouillage aimable des votes pour les motions du congrès, sur ordre de Rebsamen et Hollande )

Message cité 1 fois
Message édité par Magicpanda le 20-05-2006 à 17:28:06

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8456632
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 20-05-2006 à 17:25:47  profilanswer
 

farewell a écrit :

Beaux discours ?!
Service civil, apprecie la politique de Blair, valeur du travail etc.
C'est pas spécialement le beau discours qu'on attend être aimé des français d'habitude. Par contre, Royale elle accumule les faux procès qu'on lui fait à longueur de temps sans avoir même essayé de voir ce qu'elle propose en vrai.


 
Justement, la valeur "travail" c'est du travaillisme et non du capitalisme (qui est la valeur "capital" )
Ensuite sur ce que fait blair , notamment par l'intervention de l'Etat dans le domaine de la santé et de l'éducation, est vraiment pas inintéressant

Message cité 1 fois
Message édité par Magicpanda le 20-05-2006 à 17:29:24

---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8456699
ReturnLibe​rty
Posté le 20-05-2006 à 17:43:27  profilanswer
 

A propos de Fabius c'est vrai que sa tentative de refaire le "coup de mitterand", c-a-dire prétendre qu'on menera une politique très à gauche rien que pour gagner des élections est assez risible au vu du passé du personnage....
De toute façon à gauche comme à droite nombre de français le détestent...
Comme Sarkozy ce n'est pas un candidat rassembleur mais un candidat diviseur

n°8456723
Klian
Posté le 20-05-2006 à 17:47:38  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

A part pascal Lamy , fabius est l'homme le plus à droite du PS , et ce depuis 25 ans .
Il approuve le traité d'amsterdam et de Nice mais pas le TCE ?
Sans parler de son bilan au ministère de l'économie
Fabius est un homme sans cohérence, qui préfère que la gauche perde en 2007 plutôt que d'affaiblir sa position dans le parti ( on peut se souvenir du bidouillage aimable des votes pour les motions du congrès, sur ordre de Rebsamen et Hollande )


 
Faux.
Fabius était en 1983 pour la sortie du SME. Après un entretient avec le directeur de la banque de france de l'époque il a conclut que laisser le franc flotter avec si peu de réserves (elles étaient tenues secrètes) était une mauvaise chose finalement car on ne pourrait pas le sountenir et on se vertait imposer la rigueur par le FMI, un rigueur bien plus dure que celle imposée par Mimitte. Sa position rejoignait celle de Bérégovoy, et il n'est pas l'artisan de la synthèse: c'est Mauroy. En 84, Mitterrand lui a demandé de continuer cette politique. Ca n'est que quelques éléments sur la situation de l'époque, mais Fabius se positionnait clairement a gauche du PS déja en 82/83. Qu'il ait louvoyé après, je ne dis pas le contraire.
Ensuite, une semaine après le 21 avril, Fabius a été le seul a dire que le PS s'était planté parcequ'il avait pas de programme, rien pour convaincre, et non pas a cause de la multiplication des candidats ou du débat sur l'insécurité. Il a remis en cause son action et celle du PS, et pas seulement rejeté la faute sur les autres. Il a dit: "il faut retrouver les fondamentaux, revenir a gauche". C'est peut-être du placement politique, peut-être de l'opportunisme, je m'en branle: ca n'est pas si incohérent que cela quand tu analyse avec un peu plus de profondeur que tu ne le fais l'histoire politique de cet homme là. Je ne l'aime pas particulièrement, mais on ne peut dire qu'une chose: il se tient a sa ligne depuis le 28 avril, avec un non à la constit et un vrai programme de gauche, alors que ce non aurait pû être un vrai suicide politique. Sacré risque à prendre. Moi, ça me va, et bien mieux que "travail, famille, patrie".
Je crois que tu fais partie de ceux qui comme moi il y a six mois lui vouent une haine farouche, sur des on-dit...

Message cité 1 fois
Message édité par Klian le 20-05-2006 à 17:57:58
n°8456735
Klian
Posté le 20-05-2006 à 17:50:41  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Justement, la valeur "travail" c'est du travaillisme et non du capitalisme (qui est la valeur "capital" )
Ensuite sur ce que fait blair , notamment par l'intervention de l'Etat dans le domaine de la santé et de l'éducation, est vraiment pas inintéressant


 
Va donc voir ce que dit james Cameron, le chef des Tories, des conservateurs donc, du projet éducatif de Blair! Tu déchanteras....Cameron dit "je ne peux qu'être d'accord avec cela".
T'as pas dû regarder ça de près pour dire que son projet éducatif est bon. Blair veut indépendantiser ET les programmes ET les budgets des écoles, créant ainsi des inégalités inter-régionales et inter-établissement, favorisant une plus grand démarcation des établissement, inévitablement réservés à un type de population, et des programmes différents dans toute l'Angleterre, avec des diplomes qui ne valent pas la même chose suivant tes capacités financières. En outre, il va autoriser le sponsoring des hôpitaux et des écoles, comme aux USA. Interessant hein?

n°8456751
Klian
Posté le 20-05-2006 à 17:53:42  profilanswer
 

ReturnLiberty a écrit :

A propos de Fabius c'est vrai que sa tentative de refaire le "coup de mitterand", c-a-dire prétendre qu'on menera une politique très à gauche rien que pour gagner des élections est assez risible au vu du passé du personnage....
De toute façon à gauche comme à droite nombre de français le détestent...
Comme Sarkozy ce n'est pas un candidat rassembleur mais un candidat diviseur


 
Pfiuuuu....Lire sur le sujet le livre de Pierre Favier et Michel Martin-Rolland, la Decennie Mitterrand: le temps des ruptures, chez Point Seuil collection Histoire, notamment la 4ème partie.
Ca éclairera pas mal de choses, et évitera qu'on dise trop de bêtises. C'est un travail d'historien d'ailleurs, même si les deux hommes sont journalistes.
Gros défaut de l'ouvrage: pas de bibliographie.
 
je reposterai une référence sur l'histoire des années 1981-1984 dés que je lirai encore ce genre d'idioties. C'est pas le seul ouvrage d'historien qui existe sur le sujet.

n°8457232
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 20-05-2006 à 19:08:18  profilanswer
 

Klian a écrit :

Va donc voir ce que dit james Cameron, le chef des Tories, des conservateurs donc, du projet éducatif de Blair! Tu déchanteras....Cameron dit "je ne peux qu'être d'accord avec cela".
T'as pas dû regarder ça de près pour dire que son projet éducatif est bon. Blair veut indépendantiser ET les programmes ET les budgets des écoles, créant ainsi des inégalités inter-régionales et inter-établissement, favorisant une plus grand démarcation des établissement, inévitablement réservés à un type de population, et des programmes différents dans toute l'Angleterre, avec des diplomes qui ne valent pas la même chose suivant tes capacités financières. En outre, il va autoriser le sponsoring des hôpitaux et des écoles, comme aux USA. Interessant hein?


 
je ne parle pas de la maniere dont agit l'Etat, je parle du fait qu'un étudiant anglais représente environ 8000£ par an pour l'Etat alors qu'en France on y consacre 6500 € ..


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8457259
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 20-05-2006 à 19:12:07  profilanswer
 

Klian a écrit :

Faux.
Fabius était en 1983 pour la sortie du SME. Après un entretient avec le directeur de la banque de france de l'époque il a conclut que laisser le franc flotter avec si peu de réserves (elles étaient tenues secrètes) était une mauvaise chose finalement car on ne pourrait pas le sountenir et on se vertait imposer la rigueur par le FMI, un rigueur bien plus dure que celle imposée par Mimitte. Sa position rejoignait celle de Bérégovoy, et il n'est pas l'artisan de la synthèse: c'est Mauroy. En 84, Mitterrand lui a demandé de continuer cette politique. Ca n'est que quelques éléments sur la situation de l'époque, mais Fabius se positionnait clairement a gauche du PS déja en 82/83. Qu'il ait louvoyé après, je ne dis pas le contraire.
Ensuite, une semaine après le 21 avril, Fabius a été le seul a dire que le PS s'était planté parcequ'il avait pas de programme, rien pour convaincre, et non pas a cause de la multiplication des candidats ou du débat sur l'insécurité. Il a remis en cause son action et celle du PS, et pas seulement rejeté la faute sur les autres. Il a dit: "il faut retrouver les fondamentaux, revenir a gauche". C'est peut-être du placement politique, peut-être de l'opportunisme, je m'en branle: ca n'est pas si incohérent que cela quand tu analyse avec un peu plus de profondeur que tu ne le fais l'histoire politique de cet homme là. Je ne l'aime pas particulièrement, mais on ne peut dire qu'une chose: il se tient a sa ligne depuis le 28 avril, avec un non à la constit et un vrai programme de gauche, alors que ce non aurait pû être un vrai suicide politique. Sacré risque à prendre. Moi, ça me va, et bien mieux que "travail, famille, patrie".
Je crois que tu fais partie de ceux qui comme moi il y a six mois lui vouent une haine farouche, sur des on-dit...


 
Non parce que si fabius est le mieux placé pour gagner, je voterai fabius en novembre, sans hésiter.  
Je remarque quand meme que les comportements des "fabiusiens" que ca soit en section ou au MJS sont insupportables ( bureaucratie perpétuelle et deal politique à n'en plus finir pour des babioles ).
Sur l'ancrage du PS à gauche , je suis le premier à le demander, je ne pense pas que DSk soit à gauche de royale , pas davantage Fabius ...


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8457295
Klian
Posté le 20-05-2006 à 19:16:30  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Non parce que si fabius est le mieux placé pour gagner, je voterai fabius en novembre, sans hésiter.  
Je remarque quand meme que les comportements des "fabiusiens" que ca soit en section ou au MJS sont insupportables ( bureaucratie perpétuelle et deal politique à n'en plus finir pour des babioles ).
Sur l'ancrage du PS à gauche , je suis le premier à le demander, je ne pense pas que DSk soit à gauche de royale , pas davantage Fabius ...


 
Hum, oui, pour ces comportements je suis d'accord. Seules les Poprénistes sont sympathiques chez les Fabusiens ;).
Enfin, c'est bien pour cela que je ne suis pas Fabusien: je serais plutôt Montebouriste.
Au MJS, depuis que NG suit Hamon, qui suit Peillon, qui se sont fait éclater par l'OPA hostile d'Emanuelli sur le NPS, et que NG est donc devenue plutôt atone, se renouvelle peu et se sclérose, j'ai du mal à trouver ma place. Et puis j'aurais d'autres choses à dires mais en MP si tu le souhaites et si cela t'interesse lol.

n°8457341
LooSHA
D'abord !
Posté le 20-05-2006 à 19:20:21  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Non parce que si fabius est le mieux placé pour gagner, je voterai fabius en novembre, sans hésiter.


Le mieux placé dans les sondages, donc :sweat:  


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Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8457344
Klian
Posté le 20-05-2006 à 19:20:24  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

je ne parle pas de la maniere dont agit l'Etat, je parle du fait qu'un étudiant anglais représente environ 8000£ par an pour l'Etat alors qu'en France on y consacre 6500 € ..


 
Ca va pas durer ça malheureusement :(

n°8457779
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 20-05-2006 à 20:14:35  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Le mieux placé dans les sondages, donc :sweat:


 
non , il faut un candidat qui puisse réunir la gauche parlementaire pour gagner ( l'élection italienne devrait nous servir de boussole à ce titre )


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8457786
+ massassi​ +
Art naïf
Posté le 20-05-2006 à 20:15:47  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

non , il faut un candidat qui puisse réunir la gauche parlementaire pour gagner ( l'élection italienne devrait nous servir de boussole à ce titre )


Ca, c'est la théorie. Maintenant, on est en droit d'exiger un nom.  :D


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Et puis la journée recommence à me broyer sous ses roues impitoyables - Dino Buzzati
n°8457822
charly55
Posté le 20-05-2006 à 20:20:25  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

La mère Royal a le vent en poupe. Elle bat même  en popularité le Nicolas (S.) dans les sondages, et cette popularité imprévisible énerve profondément les éléphants du PS.
 
Et pourtant, le moins qu'on puisse dire, c'est que l'espèce de non-campagne qu'elle mène ne donne pas une image très claire de la dame. Ses interventions sont aux oreilles de certains un modèle de discours creux, et laissent la désagréable impression qu'elle n'est absolument pas taillée pour l'habit présidentiel.
 
Alors pourquoi cette popularité ? Contrairement aux média, nous avons appris à nous méfier des sondages.
Ne risque-t'elle pas de se dégonfler comme un ballon de baudruche une fois dans les urnes ?
 
http://www.yanous.com/news/editorial/img/Royal.jpg

Je m’en fou royalement   !!

mood
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