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Ségolène, mode passagère ou vraie popularité ?




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Auteur Sujet :

Ségolène, mode passagère ou véritable égérie de la Gauche

n°8799534
remy60
Posté le 27-06-2006 à 10:42:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

dolohan a écrit :

pour que le ps face une politique mou du genoux alors que la lcr attends des mesures radicales ?  


 
la seule mesure radicale que la lcr semble vouloir obtenir en agissant ainsi, c'est un duel lepen/sarko.


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Ebook 1984
mood
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Posté le 27-06-2006 à 10:42:02  profilanswer
 

n°8799564
dolohan
Busard amateur
Posté le 27-06-2006 à 10:46:57  profilanswer
 

remy60 a écrit :

la seule mesure radicale que la lcr semble vouloir obtenir en agissant ainsi, c'est un duel lepen/sarko.


qu'importe. s'il fait cela pour que le ps comprenne qu'il ne lui reste que 3 alternatives ca sera rentable :  
_redevenir un partis d'opposition sans aucune ambition electorales comme la lcr, et donc radicaliser ses positions, clarifier son ideologie et repondre aux aspirations d'une partie de l'electorat
_devenir pragmatique, cesser de vouloir menager la chevre et le choux et rentrer dans le monde reel en acceptant certaines realités et certains debats (notament que la demagogie n'est pas un fil directeur viable)
_continuer sur sa lancée actuelle et devenir aussi insignifiant que le pc.
 
 
il faut bien comprendre que lepen au second tour n'etait pas un accident. ce n'est pas un probleme d'abstention, ni de mauvaise campagne.

n°8799605
Pierce
World is not enough
Posté le 27-06-2006 à 10:52:59  profilanswer
 

dolohan a écrit :

au nom de quoi le ps serait le seul partis legitime de la gauche ? si le ps veux cette place, qu'il opere une remise en question et tente d'etre representatif des citoyens dont attends les votes.
besancenot est cash, direct, il a une exelente rethorique. c'est un exelent candidat. sans etre lcr, en cas de besancenot fabius, je vote besancenot, idem face a aubry, guigou ou hollande.


C'est le danger des démocraties lorsqu'elles virent à l'illusion communicationnelle : voter pour un candidat parce qu'il s'exprime bien, indépendamment des idées qu'il défend, fait partie des dérapages récurrents.
 
Faut-il voter pour un candidat qui a de bonnes idées mais qui les défend mal, ou pour un candidat qui a des idées plus contestables mais qui s'exprime clairement ?
 
On peut aussi poser la question sous une forme différente : si la réalité est complexe, et appelle des réponses complexes, ne faut-il pas se méfier des discours simplistes, forcément réducteurs ?
 
Faut-il demander aux hommes politiques d'être clairs et compréhensibles facilement, ou aux citoyens de faire l'effort de comprendre des discours mesurés et moins lisibles ?
 
Un candidat en campagne peut-il raisonnablement faire le pari que les citoyens feront l'effort de le comprendre, ou doit-il se résoudre à simplifier son discours pour mieux se faire entendre ?


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« The best argument against democracy is a five-minute conversation with the average voter. » Churchill
n°8799633
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 10:57:04  profilanswer
 

remy60 a écrit :

si la lcr avait ne serait-ce qu'une once d'intelligence et d'amour pour la democratie, elle organiserait un consensus autour du candidat ps.


[:tristanf] Mais qu'est-ce qui dérange tant dans la LCR, "communiste", "révolutionnaire"(radicale ?) ou, comme le dit dolohan, le langage cash de Besancenot, dont les idées sont vraiment de gauche ?

Message cité 1 fois
Message édité par dawotsin le 27-06-2006 à 14:23:04
n°8799641
dolohan
Busard amateur
Posté le 27-06-2006 à 10:58:13  profilanswer
 

Pierce a écrit :

C'est le danger des démocraties lorsqu'elles virent à l'illusion communicationnelle : voter pour un candidat parce qu'il s'exprime bien, indépendamment des idées qu'il défend, fait partie des dérapages récurrents.
 
Faut-il voter pour un candidat qui a de bonnes idées mais qui les défend mal, ou pour un candidat qui a des idées plus contestables mais qui s'exprime clairement ?
 
On peut aussi poser la question sous une forme différente : si la réalité est complexe, et appelle des réponses complexes, ne faut-il pas se méfier des discours simplistes, forcément réducteurs ?
 
Faut-il demander aux hommes politiques d'être clairs et compréhensibles facilement, ou aux citoyens de faire l'effort de comprendre des discours mesurés et moins lisibles ?
 
Un candidat en campagne peut-il raisonnablement faire le pari que les citoyens feront l'effort de le comprendre, ou doit-il se résoudre à simplifier son discours pour mieux se faire entendre ?


mais quel faux debat. la classe politique prends regulierement les electeurs pour des cons. ce mepris pour l'intelligence populaire est si palpable que ca en deviens humiliant.
comment croire un fabius quand il s'adresse a la france comme a un enfant de 16 ans ? comment imaginer qu'il respecte son electorat ?  
 
besancenot c'est autre chose. une vrai flamme brule dans ce bonhomme. sa passion n'est pas feinte, sont ton pas proffessoral.  
que ses analyses et ses solutions ne soient pas les meilleurs j'en suis persuadé. mais il incarne a mes yeux une identité politique digne. et si son score le legitimise, peut etre que d'autres leaders adopterons sont attitude et son ton et cesserons d'etre persuadé donner de la confiture aux cochons.
 
curieusement, je deteste etre prit pour un con.

n°8799657
dolohan
Busard amateur
Posté le 27-06-2006 à 10:59:58  profilanswer
 

dawotsin a écrit :

[:tristanf] Mais qu'est-ce qui dérange tant dans la LCR, "communiste" ,"radicale" ou, comme le dit dolohan, le langage cash de Besancenot, dont les idées sont vraiment de gauche ?


c'est la facilité, je dirais meme plus en vous regardant, la lacheté, oui je dis bien la lacheté !!!
 
bref, la lcr c'est simple. on se sort d'un contexte de faisabilité politique et on parles d'utopie en faisant croire qu'on va tout changer. alors qu'en fait on peut pas.
c'est un partis d'opposition qui d'une certaines maniere n'a aucun interet a gagner des elections.

n°8799709
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 27-06-2006 à 11:09:02  profilanswer
 

dolohan a écrit :

la lacheté, oui je dis bien la lacheté !!!


Y a un copyright là ...
 

Spoiler :

http://permanent.nouvelobs.com/photos/20060620.OBS2249.jpg


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n°8799714
jimmythebr​ave
Posté le 27-06-2006 à 11:10:25  profilanswer
 

dolohan a écrit :

c'est la facilité, je dirais meme plus en vous regardant, la lacheté, oui je dis bien la lacheté !!!
bref, la lcr c'est simple. on se sort d'un contexte de faisabilité politique et on parles d'utopie en faisant croire qu'on va tout changer. alors qu'en fait on peut pas.
c'est un partis d'opposition qui d'une certaines maniere n'a aucun interet a gagner des elections.


 
 
[:ddr555]

n°8799722
remy60
Posté le 27-06-2006 à 11:12:19  profilanswer
 

dolohan a écrit :


besancenot c'est autre chose. une vrai flamme brule dans ce bonhomme. sa passion n'est pas feinte, sont ton pas proffessoral.  


 
besancenot est censé etre un communiste revolutionnaire. pourtant je ne l'ai jamais entendu proner la suppression de l'argent, ni la collectivisation, ni rien de communiste en fait...
politiquement il n'existe pas.


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Ebook 1984
n°8799756
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 11:16:28  profilanswer
 

dolohan a écrit :

c'est la facilité, je dirais meme plus en vous regardant, la lacheté, oui je dis bien la lacheté !!!
 
bref, la lcr c'est simple. on se sort d'un contexte de faisabilité politique et on parles d'utopie en faisant croire qu'on va tout changer. alors qu'en fait on peut pas.
c'est un partis d'opposition qui d'une certaines maniere n'a aucun interet a gagner des elections.


Pourquoi ne pourrait-on pas changer certaines lignes telles que les avantages éhontés aux riches (par le biais du medef, qui gouverne (et autre mafieux de tout poils style Guy Drut))  instaurer une bonne fois la taxe Tobin qui ne ruinerait pas les rentiers et autres boursicoteurs et apporterait du sang neuf aux moins favorisés...Je crois que Besancenot est sincère et pense à ceux qui rament et qu'il côtoie chaque jour, contrairement à Ségo et autres soi-disants sociallistes !

mood
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Posté le 27-06-2006 à 11:16:28  profilanswer
 

n°8799787
jimmythebr​ave
Posté le 27-06-2006 à 11:19:57  profilanswer
 

remy60 a écrit :

besancenot est censé etre un communiste revolutionnaire. pourtant je ne l'ai jamais entendu proner la suppression de l'argent, ni la collectivisation, ni rien de communiste en fait...
politiquement il n'existe pas.


 
Je suis pas sur que supprimer l'argent soit communiste. Ca ressemble plus à un trip d'écolo décroissant. Revenir à la lanterne et faire du troc de pommes de terre avec ses voisins.

n°8799789
LooSHA
D'abord !
Posté le 27-06-2006 à 11:20:18  profilanswer
 

lebouru a écrit :

allez un peu d'humour que pensez vous de ce site. Je suis tombe dessus grace au forum de bourso!
http://jaimepaslesriches.typepad.fr/


Déjà donné :o
 
 

lebouru a écrit :

mais elle est loin d'etre du milieu bobo, elle vit toujours dans son milieu rural d'adoption!


rogr a écrit :

mais tu sais que Ségolène vient de la campagne (de plus elle était boursière pendant ses études à paris au milieu de tous les gros bourges de l'ENA comme Villepin), petite il lui arrivait même de traire les vaches [:-lilith-]


Alors habiter de temps en temps à la "campagne" ça fait de vous un blav peuysan ?
 
Fille de militaire, née au Sénégal, elle a fait ses études dans les Vosges (si quelqu'un en sait plus...) avant de faire l'ENA.
 
C'est pas vraiment le profil de la rurbaine en plus :lol:
 
Moi je veux une photo de Marie-Ségo dans sa fermette :o

n°8799804
remy60
Posté le 27-06-2006 à 11:21:35  profilanswer
 

jimmythebrave a écrit :

Je suis pas sur que supprimer l'argent soit communiste. Ca ressemble plus à un trip d'écolo décroissant. Revenir à la lanterne et faire du troc de pommes de terre avec ses voisins.


 
la suppression de l'argent est une des bases du communisme.
 
"chacun consommera selon ses besoins"
 


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Ebook 1984
n°8799811
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 11:22:46  profilanswer
 

remy60 a écrit :

besancenot est censé etre un communiste revolutionnaire. pourtant je ne l'ai jamais entendu proner la suppression de l'argent, ni la collectivisation, ni rien de communiste en fait...
politiquement il n'existe pas.


Ceci prouve qu'il n'est ni utopiste, ni à côté des réalités du monde actuel, mais qu'il cherche des solutions possibles et non à endormir les gens avec du rêve. Quant à dire qu'il n'existe pas l'avenir prouvera le contraire (et ta rage contre lui est déja une preuve du contraire) !

n°8799855
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 11:27:02  profilanswer
 

remy60 a écrit :

la suppression de l'argent est une des bases du communisme.
 
"chacun consommera selon ses besoins"


Comme si dans un monde ultra-matérialiste, on pouvait supprimer l'argent du jour au lendemain et faire fi de tous les autres pays ! Besancenot serait un Messie révolutionnaire :lol:

n°8799860
dolohan
Busard amateur
Posté le 27-06-2006 à 11:27:49  profilanswer
 

remy60 a écrit :

besancenot est censé etre un communiste revolutionnaire. pourtant je ne l'ai jamais entendu proner la suppression de l'argent, ni la collectivisation, ni rien de communiste en fait...
politiquement il n'existe pas.


besancenot incarne un communisme moderne, un communisme qui a fait le deuil du marxisme et qui accepte de se reduire a une proposition de regime liberal alternatif ou le marché serait au service du citoyen.
et dans ce registre, celui de l'altermondialisation, il coherent, tout comme bové.
faut pas etre binaire non plus.

n°8800015
ReturnLibe​rty
Posté le 27-06-2006 à 11:43:39  profilanswer
 

remy60 a écrit :

besancenot est censé etre un communiste revolutionnaire. pourtant je ne l'ai jamais entendu proner la suppression de l'argent, ni la collectivisation, ni rien de communiste en fait...
politiquement il n'existe pas.


 
Je trouve que les guignols tapent justes lorsqu'à chaque fois que PPD lui propose de faire la révolution, Besancenot a toujours un truc super important à faire...

n°8800041
dolohan
Busard amateur
Posté le 27-06-2006 à 11:45:33  profilanswer
 

ReturnLiberty a écrit :

Je trouve que les guignols tapent justes lorsqu'à chaque fois que PPD lui propose de faire la révolution, Besancenot a toujours un truc super important à faire...


je trouve que les guignoles sont des cons, primaires et mechants et je reve d'une emission les caricaturant a longueur de temps.

n°8800113
LooSHA
D'abord !
Posté le 27-06-2006 à 11:50:58  profilanswer
 

dolohan a écrit :

besancenot incarne un communisme moderne, un communisme qui a fait le deuil du marxisme et qui accepte de se reduire a une proposition de regime liberal alternatif ou le marché serait au service du citoyen.


Dis, tu connais la LCR, et tu sais ce qu'est le marxisme ? :D
 
Alez, à moi : je pense que Besancenot a su s'affranchir du trotskisme afin de proposer une plateforme électorale de gauche moderne :o

n°8800189
Pierce
World is not enough
Posté le 27-06-2006 à 11:55:12  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Fille de militaire, née au Sénégal, elle a fait ses études dans les Vosges (si quelqu'un en sait plus...) avant de faire l'ENA.
 
C'est pas vraiment le profil de la rurbaine en plus :lol:
 
Moi je veux une photo de Marie-Ségo dans sa fermette :o


Ce n'est qu'une vision sans doute assez biaisée du personnage, mais Philippe Meyer a dessiné un trucculent portrait de Ségolène Royal intitulé "Ségolène Royal ou les appétits de Madame Flocon" (tout un programme) :
 
 
« Dans les années soixante, quelque part du côté d'Épinal, une jeune fille studieuse et sage enrageait sous le masque. Un père officier, sorti du rang, sûr de lui, autoritaire, définitif. "De droite", dira-t-elle plus tard, lorsqu'elle sera ministre de gauche. "D'extrême droite", corrigera l'un de ses frères, quant à lui gaulliste. Une mère laborieuse, obéissante, résignée. Une mère comme dans les recommandations des curés de la fin du XIXe siècle, qui a mis bas, soigné et élevé dans la crainte de Dieu et la révérence de l'ordre pas moins de huit enfants. Le père a fait baptiser les garçons Florian, Sigisbert, Goery, Romaric... Ce n'est pas seulement qu'il est épris (ou atteint) de traditionalisme, c'est qu'il aime s'afficher. Sa fille héritera de ce trait de caractère et de quelques autres, qu'elle ne reconnaîtrait pas volontiers, à commencer par l'autoritarisme, l'habitude de faire peu de cas de l'opinion d'autrui et l'envie de s'élever au-dessus de sa condition.
 
Ce n'est pas une demoiselle Bovary que Marie-Ségolène, son prénom complet qu'elle amputera plus tard d'une moitié, sans doute pour ne pas trop évoquer Marie-Chantal et son cortège de bécébègeries. Le Parti socialiste, qu'elle a traité comme une chambrée mal tenue par ses adjudants de semaine, retrouvera, pour se venger, la partie manquante de ce prénom à tiroirs et, après qu'elle aura passé quelque temps à ministrer l'environnement, la surnommera "Marie-Antoinette".
 
Donc, Ségolène n'est pas Emma. Elle n'attend pas un événement. Elle le programme et le provoque. Pour quitter sa famille chrétienne étouffe-chrétien, la seule voie décente est celle des études. Et encore : le père Royal a, sur l'éducation des filles, des vues assez proches de celles du XIXe siècle. Sa Marie-Ségolène lui arrache pourtant l'autorisation de s'inscrire en Sciences Éco. Une fois ce premier pas accompli, elle saura tirer la ficelle jusqu'à Sciences Po, puis jusqu'à l'ENA.
 
Dans la première de ces deux nobles maisons, ses condisciples se souviennent d'elle comme d'une provinciale désireuse de se frotter au beau linge, embarrassée d'y commettre un impair et donc plutôt "rentre dedans". "Je l'aurais classée spontanément à droite, dit une de ses condisciples. Quand j'ai appris qu'elle fréquentait les socialistes, je me suis dit que c'était pour elle une bonne façon de faire son trou à Paris". "Elle a toujours été à droite, analyse un énarque de la même promotion Voltaire. Comme Mitterrand. C'est d'ailleurs ça qui a dû plaire au Vieux..." En tout cas, ce n'est pas tant le socialisme qui a conduit Mlle Royal à l'Élysée que la fréquentation de Jacques Attali qui couvait à l'École nationale d'administration quelques poussins comme Frédérique Bredin, Michel Sapin ou François Hollande. Hissé au sommet du pouvoir sur les épaules du Parti socialiste, le Président s'emploie en effet, dès 1981, à le court-circuiter et à constituer autour de lui une équipe qui lui doive tout. Ses rabatteurs pourvoient au recrutement. La plupart des bizuts ainsi promus à des responsabilités très souvent au-dessus de leur âge – et même de leurs rêves – font leurs dents et leurs preuves sur des dossiers techniques et des besognes ingrates. Ironie du sort, Ségolène se verra confier un ouvrage de dame : les affaires familiales. Elle les traitera avec les qualités classiques du haut fonctionnaire bûcheur et habile à absorber comme à restituer les dossiers. Elle passera donc le premier septennat dans l'ombre. A partir du second, elle s'appliquera à en faire aux autres.
 
En 1988, le Président estime ne devoir sa nouvelle victoire qu'à lui-même. Ses protégés peuvent désormais monter en ligne et occuper le maximum de terrain. Avec Michel Charasse, François Mitterrand, grand connaisseur de la cuisine électorale, parachute sa collaboratrice dans une circonscription des Deux-Sèvres. Une affaire saine et sans risques, comme on dit dans le commerce : cinquante-huit pour cent des électeurs viennent de voter Mitterrand. Le député sortant ne se représente pas. La circonscription est composée de trois "pays" qui se chamaillent : un "horsain" pourrait les mettre d'accord. Saint-Maixent, son chef-lieu, abrite une école de sous-officiers où l'on peut voir d'un bon oeil cette fille d'ancien collègue. Les socialistes locaux, tiraillés entre bagarres de courants et rivalités de personnes, ont éprouvé les plus grandes difficultés à désigner un candidat. Un coup de fil de l'Élysée le dissuadera d'aller déposer sa candidature à la préfecture qui enregistrera in extremis celle de l'envoyée de Dieu. A cette onction suprême, Ségolène ajoute promptement celle du suffrage universel. Pour ne pas en rester là, il lui faut se faire un nom.
 
A vrai dire, la chargée de mission s'était déjà lancée dans la course à la notoriété en publiant, en 1987, un essai – ou plutôt une dissertation – intitulé Le Printemps des grands-parents. Pas de politique là-dedans. Plutôt un concentré de magazine pour salles d'attente. Un mélange de truismes ("les grands-parents ont le temps d'écouter, de parler" ), de sottises proférées avec un aplomb d'énarque ("les grands-parents jouent un rôle auprès des adolescents : c'est nouveau" ), et de niaiseries pieuses ("il faut apaiser les conflits familiaux et sauver le principal : l'affection" ). Des généralités flattant les anciens, comme s'ils constituaient une catégorie homogène, les félicitant de leur rajeunissement physique par rapport aux générations précédentes comme si c'était le fruit de leur volonté, le tout se concluant par un appel qui ne mange pas de pain à une "entente cordiale entre les générations", à une "nouvelle alliance des âges", et par une célébration de la vieillesse comme un "nouvel art de vivre"... Comment un tel livre n'aurait-il pas plu, et notamment à ceux dont il parle et qui fournissent un solide contingent de clients aux librairies ? Quant aux magazines dont il est le reflet, ils lui tressent des couronnes. Voilà Ségolène en route pour les plateaux de télévision où l'on tourne les émissions pour les ménagères et les inactifs. Bientôt, on la verra aux "Dossiers de l'écran"...
 
La "génération Mitterrand" est celle des apparences. Le nouveau député des Deux-Sèvres juge que celle d'une sorte de super-assistante sociale est de nature à la faire connaître rapidement et à lui assurer un public large. Avec Le Ras-le-Bol des bébés zappeurs, elle rééditera le coup du Printemps des grands-parents. Deux titres qui sentent la pub, deux ouvrages bien promus, deux thèmes porteurs. Depuis longtemps celui, rebattu, de la télévision qui abêtit les enfante et les initie – les incite – à la violence a montré ses capacités à déchaîner un honnête tintamarre. Ce champ est en friche depuis un moment. Ségolène Royal s'y installe et y campe un personnage à mi-chemin entre Anne Gaillard, jadis virago du consumérisme, et Mme Le Quesnoy, mater dolorosa du film La vie est un long fleuve tranquille...
 
Jusqu'à son Ras-le-Bol, c'est toujours de la droite que sont parties les campagnes vouant aux gémonies la télévision. Des campagnes peu subtiles de "défense des valeurs et de la famille". Pour éviter de voir son action leur être identifiée, Ségolène fait des moulinets verbaux : "Je ne prône pas d'interdiction, déclare-t-elle, mais l'instauration d'un code". Sans doute. Pourtant, qu'est-ce qu'un code, sinon un recueil d'interdictions ? Et avec quelle faveur le père de Marie- Ségolène, de Sigisbert, de Romaric et des autres n'accueillerait-il pas la proposition de "faire précéder chaque programme de fiction d'une annonce des crimes et délits qu'il contient et des peines encourues correspondantes" ? L'ancien sous-officier ne penserait-il pas que "bon sang ne saurait mentir" et que le naturel politique revient au galop, à supposer qu'il soit jamais parti ?
 
C'est en tout cas l'avis des élus socialistes. Ils font sentir, quelquefois cruellement, à leur nouvelle collègue à l'Assemblée qu'elle est en train de se fourvoyer. Elle abandonne donc ce cheval de bataille peu après que son livre a quitté la liste des best-sellers. Au demeurant, en termes de notoriété, le bilan est largement positif et, en termes de politique, il n'y a pas de mal à plaire aussi à ses adversaires... Et puis l'ancienne chargée de mission ne vient-elle pas de commencer à mettre en avant sa qualité de mère, et même de "nouvelle femme", qu'elle définit comme "ayant réussi la synthèse des trois pouvoirs : carrière, maternité, vie affective". (Un pouvoir, la maternité ? Un pouvoir, la vie affective ? Il y a des aveux que le plus sévère magistrat aimerait n'avoir pas entendus). Par la suite, elle ne négligera aucune occasion de tirer de sa vie privée ce que les communicateurs appellent un "profil d'image". Ministre et jeune accouchée, elle signera un accord avec Paris Match, échangeant sa photo avec son bébé à la maternité contre une grande interview. A un journaliste qui opposait à son exhibitionnisme la discrétion de son compagnon - également député -, elle répondra : "C'est normal, l'enfant, c'est moi qui l'ai fait". En élève appliquée des communicateurs, elle ira confier son enfance heureuse aux caméras d'une station de télévision...
 
Tant de dons pour le mitterrando-séguélisme et tant d'efforts pour les cultiver appellent une récompense. Elle viendra après la décomposition du gouvernement d'Édith Cresson, moins d'un an avant les législatives de 1993. Aux élections régionales, les écologistes ont fait un bon score et piqué des voix aux socialistes, malgré la présence de Brice Lalonde dans le cabinet. Le Président envoie Ségolène sur ce front, avec mission de convaincre que les siens sont plus verts que les Verts. Le nouveau ministre commence par déclencher dans son administration une chasse aux sorcières lalondistes, avant de s'approprier toutes les initiatives lancées par son prédécesseur, qui crie à l'imposture. Mme Royal n'en a cure. Elle a appris que le culot paie, au moins à court terme. C'est pourquoi journalistes et caméras seront dûment convoqués le jour de 1992 où elle fera démolir par des bulldozers, à Porquerolles, une maison non conforme à son permis de construire. Ils seront repartis quand on apprendra que la propriétaire, une dame de soixante-douze ans handicapée à cent pour cent, a admis en 1989 que ses travaux étaient excessifs, les a fait interrompre sous contrôle d'huissier et n'a cessé pendant trois ans de demander de nouvelles autorisations à la préfecture, qui ne lui a jamais répondu...
 
On reparlera du ministre – qui insiste pour qu'on dise de la ministre – lorsqu'un contrôle douanier permettra de mettre en lumière un trafic d'ordures et de déchets hospitaliers entre la France et l'Allemagne. Ségolène ne fait qu'un bond et, avec une remarquable efficacité, prend les mesures qui empêcheront la récidive de ce peu ragoûtant commerce. Sa cote de popularité s'envole. Trop haut, sans doute, pour qu'elle garde la tête sereine.
 
A quelque temps de là, des militants de Greenpeace s'enchaînent à des fûts de déchets industriels en provenance d'Australie. Inquiet d'être dépassé sur sa gauche, le ministre de l'Environnement tempête et dénonce le contrat entre l'Australie et l'usine française vers laquelle ces déchets doivent être acheminés pour retraitement. Hélas, c'est aller un peu vite en besogne : l'usine de retraitement française est parmi les plus performantes et les plus fiables au monde, Pierre Bérégovoy a naguère combattu pour sauver d'un rachat par les Américains cette installation pilote dans un secteur d'avenir, mais surtout, l'accord avec l'Australie est conforme à la convention de Bâle, premier texte international à établir des normes satisfaisantes en matière de transport et de retraitement des matières toxiques... Pour ce qui est de la pub, le ministre a joué du boomerang. Fâché, François Mitterrand exige qu'elle annule sa décision et lui fait savoir qu'elle est priée de se tenir à l'écart des caméras.
 
Il faudra à peine quelques semaines pour que le député des Deux-Sèvres les retrouve : le temps de la déroute socialiste aux législatives de 1993. Rescapée du naufrage, elle laisse exploser devant les caméras une fureur de devoir quitter le pouvoir que rien ne parvient à masquer. Le sourire de la nouvelle femme tourne à la grimace, ses exhortations consensuelles à l'invective. Peu importe, Ségolène a en réserve un autre personnage : le "quadra".
 
On ignore ce que Jaurès et Blum, dont les mânes sont si souvent évoqués à gauche, auraient pensé d'un courant politique qui n'a à mettre en avant que l'âge de ceux qui le composent. Peut-être pourrait-on y voir la réincarnation des voraces impatiences qui, en 1924, au moment du Cartel des gauches, réclamaient "toutes les places et tout de suite". En 1993, il ne s'agit plus des places au gouvernement mais au Parti socialiste. Michel Rocard en a pris la tête. Il devient – croit-on – le candidat inévitable à l'élection présidentielle de 1995. Spontanément insatisfaites de cette perspective ou manœuvrées par l'Élysée, quatre femmes sont au premier rang des "quadras", Martine Aubry, Frédérique Bredin, Élisabeth Guigou et Ségolène Royal. Au bout de quelques semaines, les journaux suggèrent que leur entente n'est pas parfaite. Dire cela, selon Ségolène, "c'est proférer une attaque qui relève de la plus pure tradition machiste". Malheureusement, Martine Aubry et Élisabeth Guigou quittent rapidement le nouveau courant. "Elles ne faisaient pas partie du noyau dur", explique leur ex-camarade...
 
A vrai dire, il n'a pas fallu longtemps pour que les "quadras" apparaissent tels qu'ils sont : non un courant mais une bande mitterrandienne, une franc-maçonnerie de la courte échelle désireuse de torpiller Michel Rocard et de présenter en 1995 une candidature qui assure aux socialistes une défaite honorable et permette à ceux qui l'ont soutenue de mettre la main sur le Parti socialiste. L'enjeu est si dérisoire par rapport aux problèmes de l'époque qu'on ne sait pas dire si ces jeunes vieillards vivent sur une autre planète ou dans un autre temps. Pour ce qui est de Ségolène Royal, c'est peut-être dans un autre temps. Ne fait-elle pas irrésistiblement penser à Mme Flocon, épouse d'un député porté au Palais-Bourbon par la révolution de 1848 et qui, contemplant avec appétit un palais national, confiait à une commère : "Maintenant, c'est nous qui sont les princesses" ? »
 
"Ségolène Royal ou les appétits de Madame Flocon", in Philippe Meyer, Eaux fortes, croquis politiques, Flammarion, 1995, pp. 121-130

Message cité 1 fois
Message édité par Pierce le 27-06-2006 à 12:02:38

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« The best argument against democracy is a five-minute conversation with the average voter. » Churchill
n°8801452
Phileass
Posté le 27-06-2006 à 14:04:26  profilanswer
 

remy60 a écrit :

si la lcr avait ne serait-ce qu'une once d'intelligence et d'amour pour la democratie, elle organiserait un consensus autour du candidat ps.


 
Que c'est triste de lire ça !!!
Si le Le Pen etait au second tour, si aujourd'hui Sarkozy est si populaire, c'est certainement pas la faute de la LCR ou de l'extreme gauche. C'est la faute du PS. Ce parti qui mene ses campagnes en se faisant passer pour un parti de gauche pour ensuite mener une politique liberale au pouvoir. C'est le PS qui a dégouté des generations de militants, ceux qui ont cru en 81, ceux qui ont ensuite cru en Jospin. Tout ceux qui ont vu le PS au pouvoir privatiser, mener une politique d'austerité completement au service de la bourgeoisie.  
Alors, non, il ne faut pas que la LCR aujourd'hui baisse son froc. Il faut que les jeunes militants du PS reflechissent un minimum et ne demandent pas que la gauche se sacrifie une fois de plus pour soutenir une Royal hyper reac.  
Le jour ou le PS proposera reellement une mesure en faveur de la classe ouvriere, il pourra recuperer des voix.

Message cité 2 fois
Message édité par Phileass le 27-06-2006 à 15:32:25
n°8801492
Phileass
Posté le 27-06-2006 à 14:08:30  profilanswer
 

dolohan a écrit :

besancenot incarne un communisme moderne, un communisme qui a fait le deuil du marxisme et qui accepte de se reduire a une proposition de regime liberal alternatif ou le marché serait au service du citoyen.
et dans ce registre, celui de l'altermondialisation, il coherent, tout comme bové.
faut pas etre binaire non plus.


 
euh je pense qu'il serait tres bléssé de lire ça ^^

n°8801520
corsicaper​sempre
Posté le 27-06-2006 à 14:11:25  profilanswer
 

dolohan a écrit :

bref, la lcr c'est simple. on se sort d'un contexte de faisabilité politique et on parles d'utopie en faisant croire qu'on va tout changer. alors qu'en fait on peut pas.
c'est un partis d'opposition qui d'une certaines maniere n'a aucun interet a gagner des elections.


 
Exactement comme le FN.

n°8801564
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 27-06-2006 à 14:18:05  profilanswer
 

corsicapersempre a écrit :

Exactement comme le FN.


Peut-être bien, mais j'ai tendance à croire que provoquer une révolution (en amenant un extrême au second tour par exemple) permettrait d'améliorer le modèle archaïque associé à la politique française (ceci n'est pas un troll).


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Atari 520 ST 256 Ko
n°8801643
corsicaper​sempre
Posté le 27-06-2006 à 14:29:20  profilanswer
 

Mais tu ne crois pas si bien dire. Peut-être me gourre-je complêtement mais je ne peux exclure l'hypothèse, certes farfelue, de gens qui voteraient FN contre leurs convictions, en espérant qu'il gagne et ainsi pouvoir provoquer une révolution dont ils rêvent.

n°8801650
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 27-06-2006 à 14:30:27  profilanswer
 

J'en parlais avec une amie récemment, et ce n'est pas bidon du tout comme point de vue, extrêmement risqué mais pas bidon ...


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Atari 520 ST 256 Ko
n°8801664
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 14:33:00  profilanswer
 

corsicapersempre a écrit :

Mais tu ne crois pas si bien dire. Peut-être me gourre-je complêtement mais je ne peux exclure l'hypothèse, certes farfelue, de gens qui voteraient FN contre leurs convictions, en espérant qu'il gagne et ainsi pouvoir provoquer une révolution dont ils rêvent.


Et "de gens qui voteraient" LCR pour les mêmes raisons ?!?

n°8802085
Meganne
Féministe Ardant
Posté le 27-06-2006 à 15:21:06  profilanswer
 

Phileass a écrit :

Que c'est triste de lire ça !!!
Si le Le Pen etait au second tour, si aujourd'hui Sarkozy est si populaire, c'est certainement pas la faute de la LCR ou de l'extreme gauche. C'est la faute du PS. Ce parti qui mene ses campagnes en se faisant passer pour un parti de gauche pour ensuite mener une politique liberale au pouvoir. C'est le PS qui a dégouté des generations de militants, ceux qui ont cru en 81, ceux qui ont ensuite cru en Jospin. Tout ceux qui ont vu le PS au pouvoir privatiser, mener une politique d'austerité completement au service de la bourgeoisie.  
Alors, non, il ne faut pas que la LCR aujourd'hui baisse son froc. Il faut que les jeunes militants du PS reflechisse un minimum et ne demande pas que la gauche se sacrifie une fois de plus pour soutenir une Royal hyper reac.  
Le jour ou le PS proposera reellement une faveur en faveur de la classe ouvriere, il pourra recuperer des voix.

[:draculax]
Pour le vote sacrificiel auréolé de tous les épouvantails possibles habituels, ils pourront tjs se brosser.


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#AOC2024 & #2028
n°8802100
corsicaper​sempre
Posté le 27-06-2006 à 15:23:27  profilanswer
 

dawotsin a écrit :

Et "de gens qui voteraient" LCR pour les mêmes raisons ?!?


 
Je parlais précisément d'électeurs potentiels LCR qui, en vue d'une révolution qu'ils espèrent, voteraient Le Pen en masse pour provoquer des troubles dans le pays. Pure spéculation, certes...

n°8802644
Louis la V​oyelle
Posté le 27-06-2006 à 16:20:20  profilanswer
 

Pierce a écrit :

Ce n'est qu'une vision sans doute assez biaisée du personnage, mais Philippe Meyer a dessiné un trucculent portrait de Ségolène Royal intitulé "Ségolène Royal ou les appétits de Madame Flocon" (tout un programme) :
 
 
 "Maintenant, c'est nous qui sont les princesses" ? »
 
"Ségolène Royal ou les appétits de Madame Flocon", in Philippe Meyer, Eaux fortes, croquis politiques, Flammarion, 1995, pp. 121-130


 
 
Impressionnant, C'est un portrait assez effrayant... :)

n°8802824
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-06-2006 à 16:35:23  profilanswer
 

un portrait reste subjectif...

n°8803109
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 17:02:31  profilanswer
 

Pas trop lorsqu'on a des témoignages vécus !

n°8803626
Louis la V​oyelle
Posté le 27-06-2006 à 17:42:33  profilanswer
 

Citation :

mardi 27 juin 2006, 13h32  
L'entarteur de Ségolène Royal sera jugé le 27 juillet à La Rochelle  
 
 
 
 
LA ROCHELLE (AFP) - Le jeune homme qui avait entarté le 16 juin Ségolène Royal, devant la gare SNCF de La Rochelle, sera jugé le 27 juillet par le tribunal correctionnel de la ville.
 
Le jeune homme, un étudiant de 22 ans, est poursuivi pour "violences volontaires avec préméditation n'ayant pas entraîné d'ITT", a indiqué le procureur de la République de La Rochelle, Guy Etienne.
 
Membre d'un "groupuscule anarcho-libertaire", agissant pour des motifs politiques, selon une source policière, l'étudiant avait jeté au visage de la présidente (PS) du conseil régional Poitou-Charentes une tarte aux fraises nappée de chantilly.
 
Vêtue d'un tailleur blanc à rayures marron, Mme Royal semblait avoir "pris la chose à la rigolade", avait raconté un membre de son entourage, précisant toutefois qu'elle s'était dirigée vers le jeune homme pour lui dire: +Je ne sais pas qui vous êtes, mais ce que vous avez fait, ça n'est pas un acte de courage, c'est une agression+".
 
Interpellé au moment des faits, l'entarteur avait été relâché par la police après quelques heures de garde à vue.
 
Le maire (PS) de La Rochelle, Maxime Bono, éclaboussé par des bouts de tarte, avait immédiatement porté plainte. La candidate préférée des Français, selon les derniers sondages, a finalement attendu une semaine avant de faire de même.


 
 
Le pauvre garçon risque gros. Il ya au moins trois circonstances aggravantes dans son "agression". à L'encontre de Madame Royal. :sweat:

n°8803735
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 17:48:27  profilanswer
 

Quelle misére que ce monde où on condamne des gestes sans autres conséquences que les blessures d'amour propre et on amnistie les abuseurs de biens sociaux et consorts !

n°8804212
Louis la V​oyelle
Posté le 27-06-2006 à 18:29:31  profilanswer
 

dawotsin a écrit :

Quelle misére que ce monde où on condamne des gestes sans autres conséquences que les blessures d'amour propre et on amnistie les abuseurs de biens sociaux et consorts !


 
Il est pas condamné encore! Néanmoins la justice suis sa voie!
D'autant que  
1) Préméditation...
 
2) arme par destination ( une tarte chantilly acide ça peut faire mal :sweat: )...
 
Et surtout 3) contre une personne vulnérable !!! (être quadra et de gauche, c'est preuve qu'elle a pas toute sa tête  :D )...
Ce dangereux terroriste patissier devrait en prendre pour au moins deux ans ferme! ( le salaupard!)
 
ps/ Personne ne s'est gaussé jadis lorsque Sarko s'est porté en justice pour des faits du même genre il y a un an? :D

n°8804238
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 27-06-2006 à 18:32:00  profilanswer
 

Louis la Voyelle a écrit :


 
ps/ Personne ne s'est gaussé jadis lorsque Sarko s'est porté en justice pour des faits du même genre il y a un an? :D


non, tout le monde criait au scandal, en disant sarko abus de pouvoir bla² bla², mais en fait droite et gauche pareil ...

n°8804250
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 18:33:14  profilanswer
 

Et quel fut alors le verdict ?

n°8804266
boubougna
- de buratta, +de combats
Posté le 27-06-2006 à 18:35:12  profilanswer
 

dawotsin a écrit :

Et quel fut alors le verdict ?


pfff, ca tout le monde s'en moque (perso, j'avais pas trop suivi) mais tu sais, on rale pour le principe mais après ... rien ... faudrait voir sur google


Message édité par boubougna le 27-06-2006 à 18:35:20
n°8804295
Louis la V​oyelle
Posté le 27-06-2006 à 18:37:31  profilanswer
 

C'était pas un an ferme?.
 
 
Si Madame Royal fait mieux elle prouvera qu'elle est une chef. Désavantage cependant, le terroriste est plutôt de gauche. :)
 
Edition: pardon "anarcho-libertaire", gauchiste donc  :D


Message édité par Louis la Voyelle le 27-06-2006 à 18:38:44
n°8804456
dawotsin
Posté le 27-06-2006 à 18:52:31  profilanswer
 

[:tristanf] un an ferme, c'est du délire !!!

n°8804485
Louis la V​oyelle
Posté le 27-06-2006 à 18:55:36  profilanswer
 

dawotsin a écrit :

[:tristanf] un an ferme, c'est du délire !!!


 
J'ai souvenir que ca m'avait semblé énorme à l'époque. C'était genre un crachat ou une insulte.
J'avais aussi pensé que pour une réponse rapide de la justice, c'était mieux d'être ministre de l'inétrieur que mamie retraitée... Mais je me gourre peut être sur la peine,je n'affirme rien hein?  :D  
Reste à voir si Ségolène va battre Nicolas sur son terrain là.

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