Beavis and Butt-head a écrit :
= 1% du budget de l'armée française qui passe son temps à lutter contre la démocratie en Afrique.
Déficit créé par les patrons fascistes qui profitent à outrance d'un système mis en place pour protéger les artistes.
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Comparaison foireuse.
Vrais chiffres = 16 millions de cotisants, 1,5 milliard de déficit, dont la moitié (826 millions) pour les 135.000 intermittents.
Autrement dit = 1% des cotisants provoque 50% du déficit.
Beavis and Butt-head a écrit :
Merci camarade pour cette suggestion qui prouve que tu as un coeur, que tu es humain et pas une névrose anale égoïste comme je le croyais jusqu'ici! Etendons le statut des intermittents du spectacle à tout le peuple de France! A tous les sans-papiers de France! Reprenons aux capitalistes tout l'argent qu'ils nous volent tous les jours! Soyons heureux! Viva la Revoluçion!
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Pourquoi tu ne me pas traites de névrose anale?
Ceci dit, moi qui "bénéficie" du statut de la profession libérale, je veux bien de ce statut. Je signe où?
Beavis and Butt-head a écrit :
Je cite le Canard Enchaîné du Mercredi 2 Juillet 2003 - page 3 (" Aillagon donne la vedette aux intermittents " ):
<< Comme pour les retraites, cet accord inspire certains doutes sur la légitimité des signataires. Le régime des intermittents du spectacle dépend de l'Unedic, et l'accord a donc été signé par les habituels stakhanovistes du compromis, à savoir la CFDT, la CGC et la CFTC. Dans les théâtres nationaux (seul secteur où la représentativité est quantifiable), la CGT compte 31 des 40 élus, la CFDT 5, FO 4. Mais la CGC et la CFTC n'en ont aucun. Leur signature a pourtant permis de valider le texte. >>
87.5% des représentants ont présenté une autre réforme qui elle s'attaquait aux patrons qui abusent massivement du système. Evidemment le MEDEF, cette mafia des milliardaires, est solidaire des patrons pourris, pas des artistes qui essaient de nous rendre heureux.
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Ceci dit, s'il fallait qu'on attende que la CGT signe les accords, on pourrait attendre longtemps.
Il ne s'agit pas d'impot, là.
Il s'agit de cotisations salariales et patronales.
Et tu trouves normal que ce soit aux chomeurs, aux employés, aux ouvriers,... de combler le déficit de la branche des intermittents?
Parce que c'est ce qu'il se passe, en ce moment.
Alors, la solidarité, l'équité, l'humanisme, tout ça, ça a bon dos...
Beavis and Butt-head a écrit :
A l'époque il n'y avait ni chômage ni précarité du travail.
Je cite Télérama du 9 juillet 2003 page 14:
<< Les contrats sont de plus en plus courts: ils duraient 20 jours en moyenne en 1987, et 7 jours en 1997 >>
Et évidemment à la fin d'un contrat de 7 jours il faut du temps pour en retrouver un autre.
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Peut-être parce qu'il n'y a pas de boulot pour tout le monde.
Tu lis télérama, toi?
Beavis and Butt-head a écrit :
Personne ne peut prédire avec exactitude le futur. Mais il semble que 30 ou 70%, peu t'importera dans la réalité de ta tête inhumaine sans pitié. Toujours plus de chômage et toujours plus d'argent pour les riches, c'est bien pour les névroses sadiques dans ton genre.
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Non, personne ne peut prédire l'avenir. Mais on peut regarder le passé. ET ça fait des années que la CGT brandit la menace de suppression de 30% des intermittents. Résultat = leur nombre a été multiplié par 2 pendant les 10 dernières années.
Beavis and Butt-head a écrit :
Tu t'en prends à tes amis les patrons, là! Ce sont eux qui foutent la merde depuis 20 ans avec les télés privées notamment.
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No comment...
Beavis and Butt-head a écrit :
Ce que tu refuses de voir c'est que le MEDEF veut la peau des intermittents depuis 10 ans, qu'il est en passe d'y parvenir, et que les intermittents ne se couchent pas. On les tue en silence...il préfèrent se suicider en faisant du bruit.
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Pour une catégorie qu'on essaye de tuer, ils résistent plutôt bien : sur ces 10 ans, leur nombre a été multiplié par 2...
Dans leur suicide, ils entrainent avec eux des commerçants et des communes. Perte nette des Francofolies = 14 millions d'euros.
Beavis and Butt-head a écrit :
Les chiffres de l'Unedic complice passive des patrons...qui font travailler des secrétaires et des dizaines d'autres professions en tant qu'intermittents du spectacle, ce qui est un véritable racket, un crime contre le régime des intermittents.
On se croirait en Italie: la mafia est coupable mais le gouvernement s'en prend aux victimes de la mafia.
Guy Debord avait raison: tous les pouvoirs ont adopté les règles de la mafia. La société capitaliste est devenue une mafia à l'échelle planétaire. Ca finira en beauté: par une Révolution bien sanglante. Les mafiosi ne méritent rien d'autre que de finir comme Mussolini.
Merci quand même au gouvernement du MEDEF de politiser de plus en plus de classes sociales; le cours de l'histoire s'en trouve accéléré.
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Ah bon, alors l'UNEDIC trafique le chiffres?
Bon, ben, tout est dit. voilà, quoi. 