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Auteur Sujet :

INTERMITTENTS, échaufourrées à Cannes. France3: plainte contre police

n°2731946
coolpix500​0
cai ton destain !!!!
Posté le 17-05-2004 à 13:56:53  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
a mourir de rire ce topik :lol: deja le titre,style : bouh les vilains policiers .......
 
ensuite les intermittents !!! alors ces fameux intermittents je vais vous en parler un peu etant donné que j'en est ete un durant qqs années .
 
deja d'une on est un bonne partie a gagné notre croute au black !! eh oui c'est comme ca .(pour les demagos pas la peine de retorquer que c'est une minorité parce que vous etes a coté de la plaque)
 
le principe des associations quand on connait un tant soit peu leur fonctionnements permet de faire sortir et rentrer du pognon sans soucis(et vous n'avez pas idée a quel point)
je pourrai vous donner quantité d'exemple de mes confreres qui ont financer leurs loisirs et besoins personnel qui n'avait rien en rapport a leurs profession , et cela avec l'argent de leurs assoc qui "officielement" sert a financer leurs professions :ange:
 
alors vous comprendrez que ces fameuses manifs me font rire alégrement les genous , ainsi que beaucoup d'autres qui sont ou ont ete intermittents .
 
bien entendu je ne crache pas sur eux !!! et malheureusement nombres d'entres eux tire la langue et ont du mal a joindre les deux bouts . pour ces gens la le regime actuel est difficile a supporter et comme a l'accoutumée ce sont eux qui y perdront des plumes .
mais la conclusion de la chose c'est que dans l'ensemble je vais pas les plaindre .....
 

mood
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Posté le 17-05-2004 à 13:56:53  profilanswer
 

n°2731982
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 13:59:39  profilanswer
 

coolpix5000 a écrit :

(pour les demagos pas la peine de retorquer que c'est une minorité parce que vous etes a coté de la plaque)


 
Ah, parce que toi tu sais tout t'a tout vu tu connais tout du milieu, donc ?  
 
Prodigy

n°2732023
coolpix500​0
cai ton destain !!!!
Posté le 17-05-2004 à 14:03:25  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Ah, parce que toi tu sais tout t'a tout vu tu connais tout du milieu, donc ?  
 
Prodigy


 
voila ce que j'attendais :D  
j'en est vu suffisament aussi bien en france qu'a l'etranger pour confirmer oui .

n°2732043
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 14:05:11  profilanswer
 

coolpix5000 a écrit :

voila ce que j'attendais :D  
j'en est vu suffisament aussi bien en france qu'a l'etranger pour confirmer oui .


 
Tu as bossé où ? Dans quel domaine ?  
 
Parce que le tableau que j'ai des intermittents par mon entourage, mes potes et les membres de ma famille qui y bossent n'est pas vraiment le même  [:figti]  
 
Prodigy

n°2732116
freaxinthe​night
Posté le 17-05-2004 à 14:12:36  profilanswer
 

coolpix5000 a écrit :

voila ce que j'attendais :D  
j'en est vu suffisament aussi bien en france qu'a l'etranger pour confirmer oui .


Mais malheureusement ton problème c'est d'avoir une petite bite et une haleine fétide, ainsi qu'une tronche de cul.
Mais on te plaint pas, t'aurais pu aussi rajouter des chiffres à ton pseudo. [:djmoissoneusebateuse]


---------------
Perverts help to make normal people look good
n°2732120
coolpix500​0
cai ton destain !!!!
Posté le 17-05-2004 à 14:12:48  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Tu as bossé où ? Dans quel domaine ?  
 
Parce que le tableau que j'ai des intermittents par mon entourage, mes potes et les membres de ma famille qui y bossent n'est pas vraiment le même  [:figti]  
 
Prodigy


 
region rhone-alpes et suisse principalement , dans le millieu musical .
ah mais attention , j'ai bien dis que nombres d'entres eux n'etait pas tous des brigands , j'ai connu aussi des troupes theatral et autres qui en chiait pour pouvoir proposer leurs oeuvres et en vivre (accessoirement).
seulement dans toutes les villes ou j'ai exercée j'ai pas rencontrer de majorité d'honnetes travailleurs:/
 
 

n°2732141
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 14:14:45  profilanswer
 

Le monde musical, je connais que vaguement.
 
Et puis si les situations n'étaient pas aussi précaires, on en viendrait pas au black et cie.  
 
Enfin bon j'ai déjà dit tout ça sur les moult topics sur le sujet... [:zaib3k]
 
Prodigy

n°2732159
coolpix500​0
cai ton destain !!!!
Posté le 17-05-2004 à 14:16:59  profilanswer
 


 
waouh !!! t trop fort !! :sleep:  
(t charte compliant tu crois ? je pense pas )

n°2732205
coolpix500​0
cai ton destain !!!!
Posté le 17-05-2004 à 14:21:27  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Le monde musical, je connais que vaguement.
 
Et puis si les situations n'étaient pas aussi précaires, on en viendrait pas au black et cie.
Enfin bon j'ai déjà dit tout ça sur les moult topics sur le sujet... [:zaib3k]
 
Prodigy


 
j'ai eu la meme reflexion que toi au bout de qqs temps , c'est plausisble oui .  
tu pense que le regime pourrait retablir tout cela ? personnelement j'emet qqs reserves :/

n°2732328
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 14:36:19  profilanswer
 

Je pense que l'intérêt des intermittents n'est pas de lutter contre LA réforme du statut, y'a effectivement un grand nettoyage à faire, pour le bien de tout le monde, y compris des intermittents eux-mêmes. Mais ça n'arrange pas vraiment les fraudeurs ni les patrons abuseurs, ils vont donc pas militer pour un changement en profondeur du système... Par contre je comprends que les intermittents soient contre CETTE réforme (celle qui a été votée), qui n'est qu'un pis aller de politique façon on colmate les brèches et on fait des économies de bouts de ficelle :/
 
Prodigy


Message édité par Prodigy le 17-05-2004 à 14:36:48
mood
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Posté le 17-05-2004 à 14:36:19  profilanswer
 

n°2732333
dolohan
Busard amateur
Posté le 17-05-2004 à 14:36:49  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Le monde musical, je connais que vaguement.
 
Et puis si les situations n'étaient pas aussi précaires, on en viendrait pas au black et cie.  
 
Enfin bon j'ai déjà dit tout ça sur les moult topics sur le sujet... [:zaib3k]
 
Prodigy


le probleme de la precarité est avant tout lié a un desequilibre entre les demandes d'emploi et les offres.
quand il y a trop de demandeur, les entreprises ne se genent pas pour imposer des conditions de travail lamentables, et ce quelque soit les branches.

n°2732337
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 14:37:09  profilanswer
 

Dolohan a écrit :

le probleme de la precarité est avant tout lié a un desequilibre entre les demandes d'emploi et les offres.
quand il y a trop de demandeur, les entreprises ne se genent pas pour imposer des conditions de travail lamentables, et ce quelque soit les branches.


 
Ca c'est certain.
 
Prodigy

n°2732458
dolohan
Busard amateur
Posté le 17-05-2004 à 14:52:11  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Ca c'est certain.
 
Prodigy


une solution pourrait donc etre la mise en place de syndicats corporatistes ayant pour charge (entre autre) de controler le nombre d'intermitant en fonction des offres d'emploi avec pour objectif de conserver un niveau raisonnable pour les remunerations.
un peu comme ce que l'on peut observer aux usa dans le milieu du batiment, ou ce qui avait court au moyen age.

n°2732473
cow2
Posté le 17-05-2004 à 14:54:28  profilanswer
 

Dolohan a écrit :

une solution pourrait donc etre la mise en place de syndicats corporatistes ayant pour charge (entre autre) de controler le nombre d'intermitant en fonction des offres d'emploi avec pour objectif de conserver un niveau raisonnable pour les remunerations.
un peu comme ce que l'on peut observer aux usa dans le milieu du batiment, ou ce qui avait court au moyen age.


 
finis la liberté, vive le dirigisme syndical/étatique ... :/

n°2732476
Prodigy
Posté le 17-05-2004 à 14:55:00  profilanswer
 

cow2 a écrit :

finis la liberté, vive le dirigisme syndical/étatique ... :/


 
Heu... c'est pas un peu déjà le cas ? [:slackerbitch]  
 
Prodigy

n°2732494
cow2
Posté le 17-05-2004 à 14:56:46  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Heu... c'est pas un peu déjà le cas ? [:slackerbitch]  
 
Prodigy


 
bah que je sache n'importe qui peut etre intermittent ...
pas besoin d'avoir un agréement ..

n°2732801
doum
Mentalita nissarda
Posté le 17-05-2004 à 15:40:46  profilanswer
 

romu a écrit :

Nous en arrivons donc à la même conclusion : il y a des cons partout.
Maintenant, autour des stades, il est vrai que n'importe quiç se fait cogner. D'ailleur c'est bien connu, en France les flics prennent des mecs au hasard et se défoulent sur leur gueule pour rigoler.
 
Quant au systemèe judiciaire  :lol:


 
Je pense que tu ne sais pas de quoi tu parles malheureusement...
 
Prends a la derision, je commence a en avoir vu un certain nombre, de dérapages

n°2732821
dolohan
Busard amateur
Posté le 17-05-2004 à 15:44:15  profilanswer
 

cow2 a écrit :

bah que je sache n'importe qui peut etre intermittent ...
pas besoin d'avoir un agréement ..


wah, alors sinistrons des proffessions en laissant les etudiants casser les prix avec leurs prestations au black.
les medecins ont un numerus closus, et n'importe qui ne peut etre medecin. la situation est elle si affreuse ?

n°2732933
cow2
Posté le 17-05-2004 à 15:59:53  profilanswer
 

Dolohan a écrit :

wah, alors sinistrons des proffessions en laissant les etudiants casser les prix avec leurs prestations au black.
les medecins ont un numerus closus, et n'importe qui ne peut etre medecin. la situation est elle si affreuse ?


 
le numerus closus est pour les concours.
après t'es libre de faire ce que tu veux.
 
l'idée de de mettre un controle sur qui fait intermittent ou qui ne fait pas me parait irréaliste.
Faut pas faire de concours pour etre acteur que je sache.
 
on va mettre des quotas alors pour les intermittents acteurs : il faudra des gros des maigres des blancs des jaunes  :pt1cable:  
 
Tu auras toujours + de candidats que de postes dans un métier artistiques. C'est logique.

n°2732942
cow2
Posté le 17-05-2004 à 16:01:17  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

Le M.arché régule tout  [:tuffgong]


 
 :heink:  
c'est sur bientot, selon la methode proposée, un type qui veut monter une pièce aura le casting de ses acteurs déjà imposés, car il faudra que l'intermittent ait l'accord d'une comission syndicale pour pouvoir faire du théatre  :pt1cable:

n°2734192
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 18:24:40  profilanswer
 
n°2734210
kfman
Credo quia absurdum
Posté le 17-05-2004 à 18:27:38  profilanswer
 


 
Vive la France [:le kneu]


---------------
"Nous allons reformater les français" © Nicolas Sarkozy
n°2734278
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 18:37:47  profilanswer
 

kfman a écrit :

Vive la France [:le kneu]


chuis pas contre les greves mais la  :ouch:

n°2734307
DesuetCR_B
Posté le 17-05-2004 à 18:42:35  profilanswer
 

chimere a écrit :

chuis pas contre les greves mais la  :ouch:


Bah chaqu'un reclame, moi aussi je veux bosser moins et etre payé plus

n°2734313
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 18:43:56  profilanswer
 

DesuetCR_B a écrit :

Bah chaqu'un reclame, moi aussi je veux bosser moins et etre payé plus


moi je voudrais bosser déja [:joce]

n°2734316
DesuetCR_B
Posté le 17-05-2004 à 18:44:30  profilanswer
 

Msieurdams a écrit :

Bon... les intermittents, c'est vrai que ça fera bientôt une année que leurs revendications durent... pas étonnant qu'on lise dans les premiers posts des trucs dans le genre  

Citation :

Quels boulets ces intermittents


Maintenant, il faudrait que le gvt s'intéresse vraiment à eux, car il faut voir leurs conditions de rémunérations... elles sont pas géniales, et je crois que la meilleure solution serait de leur donner un statut identique aux autres chômeurs, (c'est ce qu'ils demandent, et je suis d'ac avec eux).
Venons en à la police. Je trouve que ces derniers temps ils ont la bride au cou et qu'on leur laisse une réelle liberté d'interprétation d'une situation avec parfois les dérapages que cela entraine (voir le topic sur les violences policières)... :/ [:spamafote] En 2002 on a demandé une police plus efficace, mais pas une police qui tabasse pour un regard de travers où une manif "pacifique" Merci qui?


Le statut de chomeur est sensé etre temporaire, tu peux pas etre au chomage 10ans d'affilé (ou alors t'es un gros tire au flant)

n°2735518
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 17-05-2004 à 21:11:20  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

Euh, c'est des flics, hein, c'est pas "comme tout le monde".  :D  
 
Ils doivent être au-dessus de tous, niveau moralité.
Et c'est (très) loin d'être le cas dans la police nationale.
Encore une fois, la gendarmerie est bien plus correcte à ce niveau-là, y a pas photo.


 
 :lol:   :lol:   :lol:  Le type qui maitrise le sujet mdr.
 
Je préfère croire que tu plaisantes  :heink:

n°2735575
MsieurDams
Livreur de lasagnes en moto
Posté le 17-05-2004 à 21:15:38  profilanswer
 

DesuetCR_B a écrit :

Le statut de chomeur est sensé etre temporaire, tu peux pas etre au chomage 10ans d'affilé (ou alors t'es un gros tire au flant)


bon j'my suis mal pris quand j'ai posté... je voulais dire qu'ils devraient être considérés comme des chômeurs lorsqu'ils n'ont pas d'activité dans le spectacle


---------------
moant@hfr. The Captain formerly Static | *Brains, GroJulius, on ne vous oublie pas*
n°2735581
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 17-05-2004 à 21:16:11  profilanswer
 

Prodigy a écrit :

Parce qu'on ne leur laisse absolument aucun moyen de s'exprimer, et qu'ils sont obligé de recourir à des méthodes "choc" pour se faire entendre, point. Et quand on voit l'état d'esprit du français moyen à leur égard (intermittents = branleurs qui creusent le trou de l'UNEDIC), y'a encore un chié travail de fond à faire.
 
Prodigy


 
Ca tombe bien, la plupart du temps c'est lui qui vote et qui paie :D

n°2735600
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 21:18:08  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Il y a absolument rien eu de cassé, pas de dérapages dans cette histoire  de la part des intermittents. Le problème est là.  Il se passait a priori RIEN et un journaliste s'est retrouvé à l'hosto...


euh  
je suis pas sur que les intermittants qui sont rentrés dans la salle etaient venus pour voir le film  [:totozzz]  
 
ils ont du foutre le bordel comme des gros boulets et les producteurs et spectateurs sur place ont voulus les foutres dehors.
 
Debut de baston générale, la dessus les flics arrivent et eclatent tous le monde.
 
Tu vas pas me faire croire que les manifestants n'ont pas été violent dans leur action. OK les flics ont abusés, mais les certains (car il s'agit d'une minorité de 50 personnes) inters aussi.


Message édité par chimere le 17-05-2004 à 21:22:10
n°2735632
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 17-05-2004 à 21:21:03  profilanswer
 

Dolohan a écrit :

une solution pourrait donc etre la mise en place de syndicats corporatistes ayant pour charge (entre autre) de controler le nombre d'intermitant en fonction des offres d'emploi avec pour objectif de conserver un niveau raisonnable pour les remunerations.
un peu comme ce que l'on peut observer aux usa dans le milieu du batiment, ou ce qui avait court au moyen age.


 
Un peu comme les taxis en France... Bon, on peut rétorquer que ce ne sont pas forcement les meilleurs conducteurs qui sont choisis... cqfd

n°2735638
xofred
Posté le 17-05-2004 à 21:21:43  profilanswer
 

Dolohan a écrit :

(...)pour le fond, on manque de billes pour etre objectif.


Quelques billes :)
 
 
Contre-propositions pour une réforme de l’assurance-chômage des salariés intermittents.  
 
Texte paru dans le journal « La Scène » n° du printemps

 
Née du refus massif du protocole réformant leur assurance-chômage, signé le 26 juin 2003 à l’UNEDIC, la mobilisation des intermittents du spectacle s’obstine à durer, plus de 8 mois plus tard. Longévité extrême, pour un mouvement social, d’autant plus que la réforme est désormais mise en application. Depuis le 31 décembre 2003, les petites bombes du protocole et de sa circulaire d’application ont en effet commencé leurs aléatoires explosions : trop de droits d’auteurs ? 6 mois de franchise c’est le nouveau décalage. Enceinte avant même la négociation de juin ? Au RMI ce sont les nouveaux congés maternité. 43 cachets, sauvé ? Et bien non, certains valent 8 heures au lieu de 12, c’est la nouvelle règle de conversion des cachets en heures.  
 
Si le mouvement de protestation contre une réforme qui institue l’aléatoire comme règle et le principe du « bas de laine » (le capital de 243 jours d’indemnités) comme seule sécurité sociale, perdure aujourd’hui, c’est probablement parce qu’il a su, dès le début, faire coexister des temporalités très différentes. Dans le même temps où la grève paralysait les festivals, où des plateaux de télévision étaient investis par des manifestants, où les camions transportant du matériel étaient bloqués, des actions en justice étaient initiées contre les signataires et l’agrément, et commençait une minutieuse analyse du protocole, rapidement prolongée par l’élaboration d’une contre-proposition d’indemnisation des salariés intermittents.  
 
En effet, le refus de la réforme signée à l’UNEDIC s’est d’emblée assorti, notamment dans les coordinations, de l’exigence d’une renégociation, associant l’ensemble des concernés, au delà des « partenaires sociaux » habilités à siéger et à décider à l’UNEDIC. Cette exigence a très vite rendu nécessaire une plate-forme qui serait une base de négociation en même temps qu’elle énoncerait le point de vue des principaux intéressés et constituerait la critique en actes non seulement du protocole du 26 juin mais des nombreux dysfonctionnements des annexes 8 et 10 en vigueur jusqu’alors.  
 
Ce « nouveau modèle », élaboré dans l’oeil du cyclone pendant un été houleux, a été adopté par la Coordination Nationale des Intermittents à Lille en décembre 2003. Il est à présent une des bases de travail Comité de Suivi à l’Assemblée Nationale, qui regroupe Coordinations d’intermittents, Syndicats non signataires (CGT, Sud), organisations de professionnels (Syndéac, SRFS), élus de tous bords, et qui s’est donné pour but de convaincre gouvernement et partenaires sociaux de la nécessité urgente d’une réforme.  
 
Pour construire ce modèle, nous sommes partis des pratiques réelles des salariés intermittents : des emplois discontinus, des taux de rémunération variables, des employeurs souvent multiples ; et parfois : une part du travail rémunérée forfaitairement (cachet), une part du travail réalisée en dehors des périodes d’emploi (travail d’écriture, de projetS). Nous sommes également partis de leurs besoins : celui d’une continuité de droits pour faire face à une précarité désormais érigée en norme d’emploi ; celui de disposer d’un temps pour soi, libéré des contraintes de l’emploi salarié, sans lequel aucun processus de création, d’invention, de coopération ne sauraient se développer.  
 
Pour répondre à ces besoins, dans une logique mutualiste le nouveau modèle propose 6 articles (dispositifs techniques) et 4 scolies (qui en développent plus précisément tel ou tel aspect), dont on ne reprendra pas ici le détail, mais dont on tentera de commenter les points saillants.  
 
Une annexe unique.
 
Première condition d’un régime d’assurance-chômage mutualiste, l’annexe unique, (déjà proposée dans l’accord FESAC, signé en 2000 par les principales organisations syndicales et patronales du secteur), tient compte en premier lieu d’une réalité massive : énormément d’intermittents effectuent en effet leurs heures en travaillant dans les deux annexes. Ni la distinction technicien/artiste, ni la distinction audiovisuel/spectacle vivant ne saurait rendre compte de la très grande mobilité des salariés au sein du secteur. Avant le 31 décembre, les annexes 8 et 10 étaient d’ailleurs quasiment identiques et on peut apprécier leur différenciation dans le protocole du 26 juin comme une classique tentative de division de salariés partageant pourtant les mêmes pratiques d’emploi. Ne parlait-on pas cet été, au plus fort du conflit, du côté du ministère de la culture, d’un régime comportant 4 annexes (pour le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, et l’industrie de divertissement), séparant en leur sein même techniciens et artistes ?  
 
La volonté d’atomisation des régimes pour éviter toute contestation massive trouve un prolongement plus habile dans la déclaration récente de François Chérèque (CFDT, signataire), plaidant pour une « caisse complémentaire » permettant de pourvoir aux « avantages spécifiques » (sic) liés à l’intermittence. Autrement dit, il s’agit de faire sortir l’indemnisation de l’intermittence de la caisse interprofessionnelle d’assurance-chômage, de traiter les intermittents en « artistes » (ou en acteurs de la culture) et non plus en salariés ; et c’est bien connu, les artistes ont très peu de besoins sociaux.  
 
Nous réaffirmons quant à nous la nécessité de maintenir cette annexe unique dans un régime d’assurance-chômage de solidarité interprofessionnelle. D’abord parce que ce sont bien des droits de salariés, et non une reconnaissance en tant que catégorie socio-professionnelle, que nous défendons. Ensuite parce que la discontinuité de l’emploi n’est plus guère, et depuis longtemps, l’apanage des seuls salariés du spectacle. En témoignent notamment la croissance exponentielle de l’interim (annexe 4 : « intérimaires et intermittents de l’industrie ») depuis quelques années avec 30% d’augmentation par an, et le recours massif aux CDD dans le régime général. À l’heure où les contrats courts sont la norme sur le marché de l’emploi, sortir le secteur spectacle de l’assurance-chômage interprofessionnelle revient d’une part à détruire à terme le seul régime qui offrait quelques garanties face à la précarité de l’emploi, et d’autre part à feindre de croire encore que cette précarité peut-être contenue dans le bantoustan-spectacle, sans jamais concerner les autres secteurs d’activité, ni par conséquent leur proposer une indemnisation adaptée.  
 
La garantie d’un système mutualiste : la date anniversaire.
 
Le second point essentiel du nouveau modèle est le rétablissement de la date anniversaire. Nous avons opté pour le maintien des conditions d’entrée dans le régime à 507 heures, à effectuer dans une période de 12 mois et donnant lieu à une indemnisation sur 12 mois au cours desquels chaque jour chômé est indemnisé. C’est en effet probablement la mesure la plus désastreuse du protocole que la suppression de la date anniversaire : d’une redistribution mutualiste rythmée par des périodes calendaires les salariés qui ont la chance de travailler beaucoup touchent moins de jours d’indemnité et cotisent pour les plus fragiles- on passe à un système de capitalisation, où chacun, pourvu qu’il ait rempli les conditions d’accès, ouvre son pécule de 243 jours d’indemnités. La consommation de ces jours sera ensuite soumise à une série de règles, plutôt défavorables aux bas revenus, la plus catastrophique étant celle du décalage, qui institue d’inédites carences pour les bas salaires. Un salarié pourra ainsi épuiser son bas de laine en 8 mois s’il est débrouillard, ou en plusieurs années s’il n’a, par exemple, pas la possibilité de s’arranger avec son employeur. Au contraire de cette logique, nous avons choisi d’instituer un mécanisme d’assouplissement limitant l’effet couperet du seuil des 507 heures, et de faciliter l’accès au régime par une meilleure prise en compte des heures cotisées (congés maladie, maternité, formation donnée et reçue, contrats « hors champs » ou à l’étranger, système progressif et plus équitable de conversion des cachets en heures.)  
 
Une meilleure répartition des indemnités : plancher et plafonds.
 
Le mode de calcul de l’indemnité journalière (IJ) que nous avons imaginé se caractérise essentiellement par l’abandon du paramètre SJR. Le « salaire journalier de référence », salaire moyen d’une journée travaillée, n’a en effet aucune pertinence dans des pratiques où le taux de rémunération est variable au cours d’une même période, en fonction des employeurs et des secteurs d’activité. Sa prise en compte incite, de plus, à la sous-déclaration, puisque déclarer des petits cachets aura de lourdes conséquences sur le montant et la fréquence de l’indemnité.  
 
Les paramètres que nous avons retenus pour le calcul de l’IJ sont le salaire annuel de référence, (SAR, la somme des salaires perçus pendant l’année) et le nombre d’heures travaillées (NHT). Plus l’un et/où l’autre de ces paramètres augmente, plus l’IJ augmente. Mais pour préserver le caractère mutualiste de cette redistribution, l’IJ ne peut être inférieure au SMIC/jour, ni excéder 2,4 SMIC/jour (soit 85 euros). En établissant une allocation plancher au SMIC, perçue chaque jour non travaillé, on garantit à tout salarié intermittent que son revenu mensuel allocation + salaire direct ne sera jamais inférieur au SMIC mensuel.  
 
Garantir en période de chômage un revenu de remplacement et non un revenu de complément.  
 
Nous proposons de surcroît un dispositif efficace de plafonnement du cumul salaire + indemnités en fonction des sommes perçues dans les 24 derniers mois. Ce système régulateur plus juste et plus équilibré se substitue à la franchise et se veut un véritable garde-fou contre les indemnités « de confort ».  
 
Représentation, financement, champs d’application : revoir la gestion de l’assurance-chômage.
 
Enfin, on ne peut présenter un contre projet d’indemnisation sans en passer par des questions plus structurelles qui mettent en jeu l’assurance-chômage au-delà des seuls intermittents.  
 
La première concerne la représentativité des partenaires sociaux qui siègent à l’UNEDIC. Ceux-ci, au nombre de huit (trois organismes patronaux, cinq confédérations syndicales, à parité), sont nommés par décret gouvernemental et ne sont donc ni éligibles, ni révocables. Or, ils ne représentent en rien les salariés dont ils décident triennalement le sort. Les syndicats représentés totalisent dans le spectacle à peine 8% des salariés. Les syndicats non confédérés, les organisations d’employeurs de branche, les coordinations, les associations de chômeurs, toutes structures apparues dans les trente dernières années, ne siègent pas à l’UNEDIC. Nous proposons de réformer le mode de représentation de l’UNEDIC, en y organisant des élections à listes ouvertes et en mettant fin au monopole des partenaires sociaux sur la gestion de la protection sociale en France.  
 
La seconde et épineuse question concerne le mode de financement de l’assurance-chômage. On nous oppose depuis 1992 et l’instauration de la dégressivité des allocations, le même argument : « il faut sauver le régime, et le prix à payer doit être assumé par tous » ; il consiste immanquablement en l’éviction d’un train d’allocataires, sacrifié sur l’autel d’un déficit montré du doigt comme une faute. Nous avons plusieurs arguments à opposer à ce scénario éprouvé. Tout d’abord, le déficit de l’UNEDIC est soigneusement apprêté, mis en scène avant chaque réforme d’importance. Pour celle qui nous concerne, la baisse des charges patronales consécutive à l’instauration du PARE dans le régime général est pour beaucoup dans sa dramatisation. Ensuite, il est absurde d’imputer à deux annexes en particulier la spécificité d’un déficit alors que la caisse est interprofessionnelle. Enfin, si le déficit de l’UNEDIC est bien réel, il relève d’un choix politique d’en prendre acte ou de continuer à l’agiter comme un chiffon rouge pour poursuivre la destruction des droits collectifs entamée depuis deux décennies. Le régime d’assurance-chômage, financé par les cotisations salariales et patronales, a été conçu pour indemniser un chômage accidentel. Ce mode de financement est parfaitement inadapté à une discontinuité structurelle de l’emploi, présente dans les annexes 8 et 10 mais aussi dans une part grandissante du marché de l’emploi. En indexant la redistribution sur un volume d’emploi qui a tendance à décroître, il ne tient pas compte de la part grandissante des richesses produites hors du cadre strict du contrat de travail (dont on ne s’aperçoit guère qu’à l’occasion des plaintes en justice des cafetiers d’Avignon ou d’Aix, dont la grève des intermittents a entamé le profit escompté). Le financement par la seule cotisation génère donc un déficit structurel, organise la rareté, exclut, protocole après protocole, toujours plus d’allocataires. Face à ce constat, un choix : considérer comme c’est le cas actuellement le nombre d’allocataires comme variable d’ajustement ; ou alors élargir l’assiette à d’autres sources de financement que la cotisation (qui devra être, quant à elle unifiée, déplafonnée, rendue éventuellement progressive), c’est à dire avoir recours à la fiscalité, à différentes formes de taxation (des flux de communication, du chiffre d’affaire des entreprises).  
 
De troisième part, partis des pratiques spécifiques des intermittents du spectacle, dans leur temporalité (discontinuité) et spatialité (mobilité), il nous est apparu rapidement que la notion de secteur d’activité (listes de métier, codes employeurs) ne pouvait constituer un critère pertinent pour la délimitation des champs d’application de notre modèle, et au-delà, des différentes annexes de l’UNEDIC. Nous proposons donc de refondre les champs d’application de l’assurance-chômage non plus en fonction des secteurs mais des pratiques d’emploi et d’élaborer pour chaque pratique une annexe spécifique et adaptée. On passerait ainsi d’un régime général et 13 annexes à trois annexes : une pour l’indemnisation des salariés à l’emploi discontinu et au taux de rémunération variable (nouveau modèle), une pour l’emploi discontinu à taux de rémunération fixe, une pour le chômage accidentel (« emploi continu »), quelques soient les secteurs d’activité.  
 
Ces trois derniers points nous mènent vers une refonte de l’ensemble du système d’assurance-chômage. Nous avons appris que notre lutte n’est pas corporatiste, que nos revendications sont étroitement liées à celles de l’ensemble des salariés. Nous savons aussi que si les annexes 8 et 10 sont démantelées, c’est le dernier système solidaire de protection face à l’emploi précaire en Europe qui disparaîtra.  
 
C’est pourquoi nous invitons l’ensemble des salariés à se saisir de cette proposition, à la faire leur, à la mettre en débat, à l’améliorer, à la propager. Nous exigeons quant à nous toujours du gouvernement et des partenaires sociaux l’abrogation du protocole UNEDIC du 26 juin-13 novembre 2003 et l’ouverture immédiate de négociations avec l’ensemble des concernés sur la base du nouveau modèle.  
 
Coordination des intermittents et précaires d’Ile de France Commission propositions/revendications  
 
Le nouveau modèle d’indemnisation des salariés intermittents est téléchargeable sur le site www.cip-idf.org

n°2735643
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 17-05-2004 à 21:22:20  profilanswer
 

doum a écrit :

Je pense que tu ne sais pas de quoi tu parles malheureusement...
 
Prends a la derision, je commence a en avoir vu un certain nombre, de dérapages


 
si sis, je sais de quoi je parle justement  :lol:  Les dérapages n'arrivent pas tout seul en général  :whistle:  
 
Evidemment, suivant le point de vue où l'on se place...  :ange:

n°2735655
sir_lune
B3LYP/6-31++G** powered
Posté le 17-05-2004 à 21:23:21  profilanswer
 

chimere a écrit :

chuis pas contre les greves mais la  :ouch:


 
bosser dans un hotel de luxe, c'est joli, mais en général ça ressemble pas mal à de l'esclavagisme hein heure ssup non payées, client "exigeant" à la limite du suportable ( se faire engueuler parce que l'on ne comprend pas le russe est une joie certaine) :sweat:  
 
Mis à part le room service ou les concierges, les pourboires en général c'ets trés limité et les salaires ne sont pas non plus en 4 ou 5 étoiles. Bref, faut se mefier des apparences ( en gros la même histoire que pour les intermittents quoi [:itm] )
 


---------------
ahah ! sale parasite communiste, étudiant oisif, elle est belle la france qui s'exporte
n°2735660
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 21:23:58  profilanswer
 

trop long
tu peux faire un résumé stp de leurs propositions ?

n°2735676
romu
Mystère & Boule de Chewing Gum
Posté le 17-05-2004 à 21:24:56  profilanswer
 

chimere a écrit :

moi je voudrais bosser déja [:joce]


 
Moi, du pognon me suffit :D

n°2735691
xofred
Posté le 17-05-2004 à 21:26:21  profilanswer
 

chimere a écrit :

trop long
tu peux faire un résumé stp de leurs propositions ?


Non, lis c'est intéressant :)

n°2735707
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 21:27:16  profilanswer
 

sir_lune a écrit :

bosser dans un hotel de luxe, c'est joli, mais en général ça ressemble pas mal à de l'esclavagisme hein heure ssup non payées, client "exigeant" à la limite du suportable ( se faire engueuler parce que l'on ne comprend pas le russe est une joie certaine) :sweat:  
 
Mis à part le room service ou les concierges, les pourboires en général c'ets trés limité et les salaires ne sont pas non plus en 4 ou 5 étoiles. Bref, faut se mefier des apparences ( en gros la même histoire que pour les intermittents quoi [:itm] )


ouais d'ailleurs bosser toute la journée assis devant un écran a programmer comme un connard et a supporter le client qui veut des nouvelles fonctionnalités ou qui revient sans cesse sur ses décisions.  
 
Répondre au téléphone toute la journée dans une hot line ou les gens la premiere chose qu'ils font c est te gueuler dessus comme du poisson pourris.
 
Se faire agresser dans un bus, ou etre routier.
 
Tout ca c est des métiers facile et bien payés [:itm]

n°2735716
chimere
Ce soir c est bonsoir .
Posté le 17-05-2004 à 21:27:57  profilanswer
 

xofred a écrit :

Non, lis c'est intéressant :)


 
fait un résumé ca servira pour tous les forumeurs :)

mood
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