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Auteur Sujet :

[Topik Histoire] Seconde Guerre Mondiale. Infos et debats

n°15455316
boober
Compromis, chose due
Posté le 08-07-2008 à 15:09:42  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Helter-Skelter- a écrit :

 

:pfff:

 

C'est insultant de dire cela ... l'état major français était nul mais les soldats français se sont battus comme ils ont pu ; mais c'est sur que par rapport aux russes, il n'ont pas pu reculer  de 1000 km dans les terres avant de contre-attaquer ...

 


ce n'est pas insultant. il  a des vainqueurs, et des vaincus  [:spamafote]

 

nous n'etions pas plus faible militairement et en terme d'armement.

 

les chars français etaient largement superieurs a ceux des allemands par exemple. simplement tactique/commandement out. puis bon le patriotisme français, hein tu m'excuseras. mais, je respecte tout ceux qui ont donner leur vie pour leur nation. ce n'est pas a la portée de tout le monde. les russes l'ont fait en masse (en meme temps t'avais le choix entre etre executé par ton propre pays ou etre tué au nom de ton de pays ... )


Message édité par boober le 08-07-2008 à 15:10:06

---------------
Entrez dans la dance clap clap, les soucis n'ont pas de chance, la musique commence, clap clap, ça c'est Fraggle Rock!
mood
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Posté le 08-07-2008 à 15:09:42  profilanswer
 

n°15455383
boober
Compromis, chose due
Posté le 08-07-2008 à 15:13:38  profilanswer
 

Helter-Skelter- a écrit :


 
Non, les faits confirment mes propos, tels que par exemple l'aide croissante de la Suisse aux nazis alors même que les nazis étaient surs de perdre la guerre ...


 
 
non. la resistance allemande face au russe avait pour but d'eviter au russe de mettre la main sur l'allemagne avant les alliers. meme si le combat etait perdu depuis 43, tout a été mis en oeuvre pour retarder l'avancer des russes. quitte a perdre, il valait mieux se faire bouffer par le capitalisme que par le communisme. mais la base de la guerre, l'arrivé d'hitler au pouvoir n'a rien a voir avec le communisme et son emergence.


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Entrez dans la dance clap clap, les soucis n'ont pas de chance, la musique commence, clap clap, ça c'est Fraggle Rock!
n°15455455
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 15:19:37  profilanswer
 

Helter-Skelter- a écrit :


 
 :pfff:  
 
C'est insultant de dire cela ... l'état major français était nul mais les soldats français se sont battus comme ils ont pu ; mais c'est sur que par rapport aux russes, il n'ont pas pu reculer  de 1000 km dans les terres avant de contre-attaquer ...


 
Il est vrai qu'étant 40 fois plus grande que la France, les soviétiques avaient la profondeur stratégique, pour reculer et que Moscou, par rapport à Paris, était bien loin de la frontière. Mais la France avait aussi son Empire, et pouvait continuer le combat.  
Comme l'a bien montré Christine Levisse-Touzé, dans son livre, L'Afrique du Nord dans la guerre, 1939-1945, Albin Michel, 1998, un homme a eu le pouvoir de changer le cours de la guerre, en tout cas sa physionomie, c'est le général Noguès (1876-1971), commandant en chef des forces militaires en Afrique du Nord.  
L'annonce de la demande d'armistice, le 17 juin, stupéfie Noguès. Il fera savoir à Weygand, puis à Pétain, le lendemain, qu'il n'acceptera jamais de livrer l'AFN et qu'il continuera la lutte. Rapidement, l'Empire se met derrière lui:  
- George Le Beau, gouverneur général d’Algérie et Marcel Peyrouton, résident général en Tunisie, encouragent Noguès à poursuivre la lutte, « même en passant outre la volonté de la métropole".  
- Les députés d’Algérie, Serda, Enjalbert, Morinaud, Cuttoli, sont pour le combat.  
- La plupart des généraux des théâtres d’opérations extérieurs, stupéfaits par l’ampleur de la défaite veulent continuer le combat ! Legentilhomme, commandant les troupes franco-anglaises des Somalis télégraphie à Noguès le 19 juin : je refuserai de cesser les hostilités avec l’ennemi en toutes circonstances.  
- Du Levant, le général Mittelhauser , commandant en chef du théâtre de Méditerranée orientale, a prévenu Weygand qu’une paix sans honneur serait exclue et qu’il continuerait le combat. Le 24 juin, il demandera à Noguès de constituer un gouvernement en AFN.  
- Gabriel Puaux, haut-commissaire en Syrie et au Liban, soutient Mittelhauser et demande la constitution d’un gouvernement en AFN.  
- L’AOF soutient la poursuite de la lutte. Cayla, son gouverneur général, envoie le commandant Herkel auprès de Noguès pour lui réitérer sa confiance.  
- Le 23 juin, Brunot, haut-commissaire au Cameroun insiste auprès de Noguès pour continuer la lutte.  
 
Donc la guerre aurait pu continuer, même si les forces de la France impériale aurai eu du mal à s'opposer aux allemands.


---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15455557
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 08-07-2008 à 15:27:06  profilanswer
 

boober a écrit :


 
 
non. la resistance allemande face au russe avait pour but d'eviter au russe de mettre la main sur l'allemagne avant les alliers. meme si le combat etait perdu depuis 43, tout a été mis en oeuvre pour retarder l'avancer des russes. quitte a perdre, il valait mieux se faire bouffer par le capitalisme que par le communisme. mais la base de la guerre, l'arrivé d'hitler au pouvoir n'a rien a voir avec le communisme et son emergence.


 
Décidemment tu mélanges tout ; je te parle des origines du nazismes dans les années 30 et tu me parle de la resistance allemande face aux russes après 1943. (Et puis ce n'était pas un problème de capitalisme ou de communisme, c'était une question de survie ; les nazis venaient de tuer 20 à 25 millions de russes et comparativement bien peu d'américains ; il était logique que les américains soient moins sévère que les russes à ce niveau là.)
 
Je te répète ce que j'ai dit ; la montée du nazisme a été favorisée par la classe dirigeante allemande (les aristos, les industriels, les bourgeois ...) qui avaient peur des communistes. Rien à voir avec 1944/1945.

n°15455607
Hazumaki
Je crois Kathryn Mayorga.
Posté le 08-07-2008 à 15:30:45  profilanswer
 

Ouais bon,ça aurait été difficile de reconquérir la métropole avec des divisions inexpérimentées...
Mais bon,dans toutes les guerres la Russie a été aidée par sa taille et surtout par son général le plus connu,le Général Hiver.Il a stoppé Napoléon au portes de St-Perterbourg et la Wehrmacht de prendre Moscou.
Les russes auraient pu reculer jusqu'à Vladivostok. :o

n°15455623
boober
Compromis, chose due
Posté le 08-07-2008 à 15:32:03  profilanswer
 

Hazumaki a écrit :

Ouais bon,ça aurait été difficile de reconquérir la métropole avec des divisions inexpérimentées...
Mais bon,dans toutes les guerres la Russie a été aidée par sa taille et surtout par son général le plus connu,le Général Hiver.Il a stoppé Napoléon au portes de St-Perterbourg et la Wehrmacht de prendre Moscou.
Les russes auraient pu reculer jusqu'à Vladivostok. :o


 
tu melanges tout là :o


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Entrez dans la dance clap clap, les soucis n'ont pas de chance, la musique commence, clap clap, ça c'est Fraggle Rock!
n°15455668
Hazumaki
Je crois Kathryn Mayorga.
Posté le 08-07-2008 à 15:35:06  profilanswer
 

boober a écrit :


 
tu mélanges tout là :o


Bah Hitler n'a pas pu prendre Moscou à cause de l'Hiver,non?
 [:cosmoschtroumpf]

n°15455714
boober
Compromis, chose due
Posté le 08-07-2008 à 15:39:17  profilanswer
 

Hazumaki a écrit :


Bah Hitler n'a pas pu prendre Moscou à cause de l'Hiver,non?
 [:cosmoschtroumpf]


 
 
non il l'a pas pris parceque :o


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n°15455742
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 15:41:34  profilanswer
 

Hazumaki a écrit :

Ouais bon,ça aurait été difficile de reconquérir la métropole avec des divisions inexpérimentées...
Mais bon,dans toutes les guerres la Russie a été aidée par sa taille et surtout par son général le plus connu,le Général Hiver.Il a stoppé Napoléon au portes de St-Perterbourg et la Wehrmacht de prendre Moscou.
Les russes auraient pu reculer jusqu'à Vladivostok. :o


 
Continuer le combat était aussi une décision politique, De Gaulle l'avait bien compris, donc Noguès, aurait pu prendre la tête des forces impériales pour continuer le combat, en Afrique du Nord, même si il n'aurait pas eu les moyens, en hommes et en matériels, de reconquérir la métropole. De même, nous disposions d'une très belle Marine, et Darlan aurait pu rallier l'Angleterre. Cette armistice souligne, en fait, l'esprit anti-républicain et capitulard régnant dans les hautes sphères militaires. Il fallut un tout récent Général de Brigade pour continuer le combat !  


---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15455743
Hazumaki
Je crois Kathryn Mayorga.
Posté le 08-07-2008 à 15:41:34  profilanswer
 

boober a écrit :

 


non il l'a pas pris parce que... :o


...Il était trop occupé à prendre l'Ukraine et ses champs de blé. [:aloy]


Message édité par Hazumaki le 08-07-2008 à 15:41:52
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Posté le 08-07-2008 à 15:41:34  profilanswer
 

n°15455777
doutrisor
Posté le 08-07-2008 à 15:44:50  profilanswer
 

Merci Tietie006 de rappeler des faits.  :jap:   J'ajoute qu' il est grotesque de comparer la bataille de France en 40 et le Front de l'Est, ce sont des événements qui militairement, politiquement, géographiquement n'ont RIEN à voir !


---------------
"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
n°15455824
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 15:49:12  profilanswer
 

Hazumaki a écrit :


Bah Hitler n'a pas pu prendre Moscou à cause de l'Hiver,non?
 [:cosmoschtroumpf]


 
Ce n'est pas la seule raison ! Les soviétiques malgré des pertes abyssales se sont battus férocement. La crise d'août 1941, entre Hitler et ses généraux, soulignaient bien que les allemands avaient sous-estimé les forces et la combativité soviétiques. Il fallut arrêter le GA Centre, fer de lance de l'offensive, pour aller aider le GA Nord et surtout, le GA Sud, qui étaient bloqués. Certes, ce plan se traduisit par la formidable victoire à Kiev, en septembre 41, faisant prisonnier près de 800 000 hommes, mais entraîna un retard pour l'offensive vers Moscou. De plus, le niveau d'attrition et d'usure des hommes et du matériel, fut tel, que certaines divisions blindées, en novembre-décembre 1941, ne fonctionnaient plus qu'avec une dizaine de chars. La contre-offensive soviétique, déclenchée le 5 décembre devant Moscou, montrait bien que l'armée rouge avait des réserves insoupçonnées, ce qui n'était pas le cas des allemands, qui sont arrivés devant Moscou épuisés par 6 mois de durs combats.


---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15455851
Hazumaki
Je crois Kathryn Mayorga.
Posté le 08-07-2008 à 15:51:43  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Ce n'est pas la seule raison ! Les soviétiques malgré des pertes abyssales se sont battus férocement. La crise d'août 1941, entre Hitler et ses généraux, soulignaient bien que les allemands avaient sous-estimé les forces et la combativité soviétiques. Il fallut arrêter le GA Centre, fer de lance de l'offensive, pour aller aider le GA Nord et surtout, le GA Sud, qui étaient bloqués. Certes, ce plan se traduisit par la formidable victoire à Kiev, en septembre 41, faisant prisonnier près de 800 000 hommes, mais entraîna un retard pour l'offensive vers Moscou. De plus, le niveau d'attrition et d'usure des hommes et du matériel, fut tel, que certaines divisions blindées, en novembre-décembre 1941, ne fonctionnaient plus qu'avec une dizaine de chars. La contre-offensive soviétique, déclenchée le 5 décembre devant Moscou, montrait bien que l'armée rouge avait des réserves insoupçonnées, ce qui n'était pas le cas des allemands, qui sont arrivés devant Moscou épuisés par 6 mois de durs combats.


 :jap:

n°15455902
boober
Compromis, chose due
Posté le 08-07-2008 à 15:55:45  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Ce n'est pas la seule raison ! Les soviétiques malgré des pertes abyssales se sont battus férocement. La crise d'août 1941, entre Hitler et ses généraux, soulignaient bien que les allemands avaient sous-estimé les forces et la combativité soviétiques. Il fallut arrêter le GA Centre, fer de lance de l'offensive, pour aller aider le GA Nord et surtout, le GA Sud, qui étaient bloqués. Certes, ce plan se traduisit par la formidable victoire à Kiev, en septembre 41, faisant prisonnier près de 800 000 hommes, mais entraîna un retard pour l'offensive vers Moscou. De plus, le niveau d'attrition et d'usure des hommes et du matériel, fut tel, que certaines divisions blindées, en novembre-décembre 1941, ne fonctionnaient plus qu'avec une dizaine de chars. La contre-offensive soviétique, déclenchée le 5 décembre devant Moscou, montrait bien que l'armée rouge avait des réserves insoupçonnées, ce qui n'était pas le cas des allemands, qui sont arrivés devant Moscou épuisés par 6 mois de durs combats.


 
+1
 
le probleme c'etait la logistique qui suivait pas l'avancée fulgurante.


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Entrez dans la dance clap clap, les soucis n'ont pas de chance, la musique commence, clap clap, ça c'est Fraggle Rock!
n°15455916
maurice ch​evallier
Versus Maurice Laspallès
Posté le 08-07-2008 à 15:56:52  profilanswer
 

Le truc c'est que l'empire colonial, Algérie mise à part, n'a jamais été vraiment considéré comme vraiment partie intégrante de la France, la comparaison avec les Russes et la Russie n'est pas forcément pertinente. Continuer la guerre alors que la métropole était tombée, ça a pas du apparaître comme aller de soit pour l'état-major. Et une fois Paris tombé, la réaction du pays c'était "ah bah merde alors, on a perdu".

n°15456700
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 17:06:29  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Ce n'est pas la seule raison ! Les soviétiques malgré des pertes abyssales se sont battus férocement. La crise d'août 1941, entre Hitler et ses généraux, soulignaient bien que les allemands avaient sous-estimé les forces et la combativité soviétiques. Il fallut arrêter le GA Centre, fer de lance de l'offensive, pour aller aider le GA Nord et surtout, le GA Sud, qui étaient bloqués. Certes, ce plan se traduisit par la formidable victoire à Kiev, en septembre 41, faisant prisonnier près de 800 000 hommes, mais entraîna un retard pour l'offensive vers Moscou. De plus, le niveau d'attrition et d'usure des hommes et du matériel, fut tel, que certaines divisions blindées, en novembre-décembre 1941, ne fonctionnaient plus qu'avec une dizaine de chars. La contre-offensive soviétique, déclenchée le 5 décembre devant Moscou, montrait bien que l'armée rouge avait des réserves insoupçonnées, ce qui n'était pas le cas des allemands, qui sont arrivés devant Moscou épuisés par 6 mois de durs combats.


 
La principale raison de l'échec allemand en Russie, est la sous-estimation incroyable du potentiel militaire soviétique. Certes, l'URSS était un pays très mal connu, dans les années 30, mais de là à penser que la campagne n'allait durer que quelques semaines et que le régime s'effondrerait de lui-même ... La médiocre campagne de Finlande n'a fait que renforcer  les préjugés allemands sur la faiblesse de l'armée rouge. Aucun service de renseignements que ça soit l'Abwehr de Canaris ou le SD n'avaient évalué correctement la puissance soviétique et les soldats allemands sont tombés des nues, lorsqu'ils se sont confrontés, pour la première fois, au T-34 !
L'OKH, qui avait planifié un premier plan d'invasion par le biais du général Marcks (avant la décision d'Hitler d'envahir l'URSS), en juin 1940, baptisée Opération Otto, n'avait prévu que 80 divisions pour envahir l'URSS ...Au final, l'Opération Barberousse mobilisera un peu plus de 3 000 blindés, juste un peu plus que lors de la campagne de France, un peu plus d'hommes grâce aux troupes roumaines, italiennes, hongroises et finlandaises, mais moins d'avions que contre la France !!
L'idéologie nazie qui méprisait les slaves, est donc une des causes de cette sous-estimation, mais les officiers supérieurs de la Wehrmacht avaient aussi un complexe de supériorité qui faisait dire à Franz Halder, chef d'état major de l'armée, que la campagne de Russie n'allait durer que 4 semaines !
Donc évidemment, à partir de là, aucun équipement pour l'hiver n'avait été prévu ...donc ce n'est pas le Général Hiver qui a battu l'armée allemande, puisque lorsqu'on attaque la Russie on sait que l'hiver sera féroce, ce serait plutôt l'absence de planification au-delà de 4 à 6 semaines, temps nécessaire, selon les allemands, pour faire tomber le régime soviétique.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15459322
charlie 13
Posté le 08-07-2008 à 20:46:23  profilanswer
 

Un certain Von Paulus, rencontrant un T34 au début de la campagne notait dans son journal:
"Si les russes arrivent à le produire en masse, nous aurons perdu la guerre"
Tout le monde n'était pas abruti par la propagande qui disait que des russes, communistes de surcroit, ne pouvaient rien produire de mieux que des brouettes en bois, et encore sans roues.
(Ça a été la même chose pour les americains avec les satellites et le premier homme dans l'espace.)
 De là à en faire état en public, et surtout a prendre Adolf à rebrousse poil, il y avait une marge, tous tenaient a leurs privilèges mirobolants, et aussi a leur peau.

Message cité 2 fois
Message édité par charlie 13 le 08-07-2008 à 20:49:36
n°15459834
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 21:26:24  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Un certain Von Paulus, rencontrant un T34 au début de la campagne notait dans son journal:
"Si les russes arrivent à le produire en masse, nous aurons perdu la guerre"
Tout le monde n'était pas abruti par la propagande qui disait que des russes, communistes de surcroit, ne pouvaient rien produire de mieux que des brouettes en bois, et encore sans roues.
(Ça a été la même chose pour les americains avec les satellites et le premier homme dans l'espace.)
 De là à en faire état en public, et surtout a prendre Adolf à rebrousse poil, il y avait une marge, tous tenaient a leurs privilèges mirobolants, et aussi a leur peau.


 
Curieusement, Hitler n'était pas spécialement rassuré en déclarant la guerre à l'URSS ...il percevait qu'il entrait dans l'inconnu, d'où, sa phrase lors du début de l'invasion, qu'il s'apprêtait à rentrer dans une pièce toute noire. Par contre, l'Etat Major de l'armée, perclu de certitudes sur la supériorité intrinsèque du germain sur le slave, était sûr de plier l'affaire en quelques semaines. D'où, les seules 80 divisions planifiées par Marcks lors du Plan Otto.
Un autre général célèbre, Heinz Guderian, était un des rares militaires lucides sur les potentialités de l'armée rouge ...il faut dire que dans les années 20, il avait visité des usines d'armement, en URSS, en faveur des accords germano-soviétiques signés à Rapallo.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15460043
srfcboy
Back to Baas
Posté le 08-07-2008 à 21:41:41  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Curieusement, Hitler n'était pas spécialement rassuré en déclarant la guerre à l'URSS ...il percevait qu'il entrait dans l'inconnu, d'où, sa phrase lors du début de l'invasion, qu'il s'apprêtait à rentrer dans une pièce toute noire. Par contre, l'Etat Major de l'armée, perclu de certitudes sur la supériorité intrinsèque du germain sur le slave, était sûr de plier l'affaire en quelques semaines. D'où, les seules 80 divisions planifiées par Marcks lors du Plan Otto.
Un autre général célèbre, Heinz Guderian, était un des rares militaires lucides sur les potentialités de l'armée rouge ...il faut dire que dans les années 20, il avait visité des usines d'armement, en URSS, en faveur des accords germano-soviétiques signés à Rapallo.


 
 
Années 20, accord germano soviétique ??
 
Tu as pas sauté une décennie la ?  [:grubnatz]  [:grubnatz]


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"Salut,Tu aimes les caramels ? Ca tombe bien, je bande mou." ©  censuré par Ra***** pour Consmith - 19/07/08... IWH
n°15460326
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 08-07-2008 à 22:00:57  profilanswer
 

srfcboy a écrit :


 
 
Années 20, accord germano soviétique ??
 
Tu as pas sauté une décennie la ?  [:grubnatz]  [:grubnatz]


 
Non, le Traité de Rapallo fut signé le 16 avril 1922 entre l'Allemagne et les Soviets :
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait [...] llo_(1922)


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°15460553
srfcboy
Back to Baas
Posté le 08-07-2008 à 22:19:08  profilanswer
 

J'ai rien dit alors :D


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"Salut,Tu aimes les caramels ? Ca tombe bien, je bande mou." ©  censuré par Ra***** pour Consmith - 19/07/08... IWH
n°15462702
duc-leto
aka Duke
Posté le 08-07-2008 à 23:52:39  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

Donc évidemment, à partir de là, aucun équipement pour l'hiver n'avait été prévu ...donc ce n'est pas le Général Hiver qui a battu l'armée allemande, puisque lorsqu'on attaque la Russie on sait que l'hiver sera féroce, ce serait plutôt l'absence de planification au-delà de 4 à 6 semaines, temps nécessaire, selon les allemands, pour faire tomber le régime soviétique.


 
Donc question, quand ils ont vu qu'ils y restaient plus de temps que prévu (et j'ose croire que les forces allemandes ont entendu parler de la politique de la terre brulée ordonnée par Staline ?), pourquoi n'ont-ils pas fortifié les positions et demandé un renforcement des troupes et du matériel ?


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Et toi, comment manies-tu ton manche ? - Dernière fréquence modulée
n°15465778
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 09-07-2008 à 07:11:07  profilanswer
 

duc-leto a écrit :


 
Donc question, quand ils ont vu qu'ils y restaient plus de temps que prévu (et j'ose croire que les forces allemandes ont entendu parler de la politique de la terre brulée ordonnée par Staline ?), pourquoi n'ont-ils pas fortifié les positions et demandé un renforcement des troupes et du matériel ?


 
1) Hitler et l'Etat-Major allemand avaient une conception mobile et offensive de la guerre, conjugué au complexe de supériorité des allemands, renforcé par l'idéologie nazie, il était alors inconcevable, pour Hitler, de concevoir une guerre de position, qui aurait signifié une guerre longue, et, à terme, une défaite assurée.  
Même en 1943, lorsque les forces allemandes sont au plus mal, l'état-major allemand lance l'Opération Zitadelle, sur Koursk, en juillet 1943, alors qu'ils n'en n'ont plus vraiment les moyens. D'ailleurs, Guderian, Inspecteur de l'arme blindée, et sachant que l'attaque sur Koursk mangera toutes les réserves blindées, demandera à Hitler, juste avant, pourquoi voulez-vous attaquer à l'Est, cette année ? Le Führer lui répondra que cette attaque, sur Koursk, est avant tout une réponse pour rassurer les alliés défaillants des allemands, leur montrer que la Wehrmacht, malgré les défaites de l'hiver 1942, était encore une redoutable machine. Hitler avait une incapacité à penser en terme défensif, d'où son horreur de tout recul tactique et son désir de s'accrocher au terrain à tout prix, alors qu'un Manstein, était souvent partisan d'une défense élastique, reculer pour mieux contre-attaquer comme sa formidable victoire en mars 1943, dans le Donets..  
Même très affaibli, il essaye, en juillet 43, de voler l'initiative aux soviétiques, ce qui se traduira par une catastrophe, puisque la bataille de Koursk, qui ne bénéficia pas de l'effet de surprise, attendu par les soviétiques qui étaient bien renseignés,  contribué à saigner le potentiel blindé de la Wehrmacht.
 
2) Le deuxième aspect est que l'économie allemande était une "Economie de guerre-éclair" selon l''expression de l'historien britannique Alan S.Milward. Jusqu'en 1942, avec l'arrivée de Speer à la Production d'armement, qui remplaça Todt qui disparut, fin décembre 1941, dans un accident d'avion, la production d'armement allemande était relativement modeste. Un exemple, le Panther, apparu à Koursk, en juillet 1943, a été produit à environ 6 000 exemplaires, durant toute la guerre, alors que son équivalent soviétique, le T-34, présent dès fin 1941, a été produit en masse, 40 000 unités étant sortis des usines soviétiques.  
Conclusion, l'économie de guerre allemande était formatée pour une guerre courte, pas pour une guerre longue. Le premier discours sur la guerre totale, ne fut prononcé, par Goebbels, qu'en février 1943, juste après la défaite de Stalingrad, alors que le sort de la guerre était déjà très compromis pour le Reich. D'ailleurs, lors de l'opération Zitadelle, en juillet 1943, décisive pour la guerre à l'Est, les allemands n'ont pu mobiliser plus de chars que lors de l'attaque en juin 1941, aux alentours de 2 700, dont uniquement 15% de chars modernes comme le Tigre ou le Panther, ce qui illustre bien que l'industrie allemande n'a tout simplement pas pu suivre le niveau d'attrition des matériels sur le front de l'Est, se contentant simplement de remplacer, difficilement, les pertes subies.
 
3) Ils ont eu du mal à remplacer les pertes en hommes. Début 1942, les allemands ont perdu plus de 1 millions d'hommes, et Keitel fera le tour des pays satellites pour trouver des soldats, ce qui se traduira par le doublement du contingent des soldats roumains, italiens, hongrois, passant de 600 000, en 1941, à 1,2 millions, en 1942. Bien évidemment, ça sera au détriment de la qualité, puisque les troupes roumaines, italiennes et hongroises étaient notoirement sous-équipées, ne disposant quasiment pas de blindés, ni d'armes anti-chars.
D'ailleurs, lors du Plan Bleu, en 1942, qui planifiait l'invasion du Caucase, la VIe armée de Paulus, qui combattit à Stalingrad, était protégé, sur ses flancs, par des armées roumaines et italiennes qui ne disposaient que d'un matériel médiocre, sans blindés. Il ne faudra pas s'étonner que lors de l'Opération Uranus, en novembre 1942, ces armées se soient effondrées face à aux armées blindées soviétiques. Difficile d'arrêter des tanks avec des fusils. Or, les officiers supérieurs roumains et italiens avaient averti, les allemands de leurs carences en matériels. Le général Messe, premier commandant du Corps Expéditionnaire Italien en Russie, avait d'ailleurs démissionné, tenant sa mission pour impossible avec les moyens dont il disposait. Cela montre bien, encore une fois, que l'industrie de guerre allemande n'avait tout simplement pas les moyens d'équiper correctement les unités des pays satellites, qui étaient pourtant impliquées dans des offensives vitales pour l'issue de la guerre.


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n°15465815
maurice ch​evallier
Versus Maurice Laspallès
Posté le 09-07-2008 à 07:55:49  profilanswer
 

Ca fait bien les personnalité en gras et les autres noms propres en italique  [:zaib3k]

n°15465964
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 09-07-2008 à 09:03:10  profilanswer
 

Ouais, ça fait pro, on sent le prof agrégé d'Histoire ; j'ai faux ? ? ?

n°15465987
duc-leto
aka Duke
Posté le 09-07-2008 à 09:09:17  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

2) Le deuxième aspect est que l'économie allemande était une "Economie de guerre-éclair" selon l''expression de l'historien britannique Alan S.Milward. Jusqu'en 1942, avec l'arrivée de Speer à la Production d'armement, qui remplaça Todt qui disparut, fin décembre 1941, dans un accident d'avion, la production d'armement allemande était relativement modeste. Un exemple, le Panther, apparu à Koursk, en juillet 1943, a été produit à environ 6 000 exemplaires, durant toute la guerre, alors que son équivalent soviétique, le T-34, présent dès fin 1941, a été produit en masse, 40 000 unités étant sortis des usines soviétiques.  
Conclusion, l'économie de guerre allemande était formatée pour une guerre courte, pas pour une guerre longue. Le premier discours sur la guerre totale, ne fut prononcé, par Goebbels, qu'en février 1943, juste après la défaite de Stalingrad, alors que le sort de la guerre était déjà très compromis pour le Reich.


 
Que je saisisse le concept...
Le but d'Hitler concrètement c'était une victoire courte, daccord. Mais quand on attaque toute l'Europe, comment peut-on s'imaginer une guerre courte ? Quand bien même il y aurait eu victoire partout...faisons de la visualisation de bas-étage 5 minutes :  
- opération Otarie réussie
- opération Barbarossa réussie
- coopération prolongée avec Franco
- muselage de Tito
- le Japon tient la Chine et contient le Pacifique, copain comme cochon avec Hiro Hito tout baigne on se fait des soirées sushis.
Ok admettons...mais même avec tout ça, le coût en hommes, en économie et en matériel aurait été énorme, on tient aussi compte des colonies d'Afrique... Un peu trop de territoires à contrôler contre des américains qui seraient venus à un moment ou à un autre ?
 
Il y a vraiment un truc que je ne comprends pas avec ce terme "court terme" à une echelle plus grande que celle de l'Europe  [:transparency]


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n°15466000
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 09-07-2008 à 09:14:01  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Tout le monde n'était pas abruti par la propagande qui disait que des russes, communistes de surcroit, ne pouvaient rien produire de mieux que des brouettes en bois, et encore sans roues.


 
Staline était un monstre mais c'était un génie politique très rusé et il le fallait pour arriver à la tête de l'état soviétique en évinçant tous les prétendants mieux placés et malgré le fait que Lenine ne voulait pas qu'il prenne sa suite car jugé trop brutal ; de même, il a évité plusieurs destitutions notamment en 1941 quand tout foutait le camp.
 
Staline savait cacher son jeu avec ses airs de paysan et jouer avec les sentiments de supériorité des allemands ; lors de l'offensive sur la Pologne, il n'avait sorti que du vieux matériel périmé ; les allemands croyaient les russes dépassés et la propagande en rajoutait.

n°15466061
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 09-07-2008 à 09:26:06  profilanswer
 

duc-leto a écrit :


 
Que je saisisse le concept...
Le but d'Hitler concrètement c'était une victoire courte, daccord. Mais quand on attaque toute l'Europe, comment peut-on s'imaginer une guerre courte ? Quand bien même il y aurait eu victoire partout...faisons de la visualisation de bas-étage 5 minutes :  
- opération Otarie réussie
- opération Barbarossa réussie
- coopération prolongée avec Franco
- muselage de Tito
- le Japon tient la Chine et contient le Pacifique, copain comme cochon avec Hiro Hito tout baigne on se fait des soirées sushis.
Ok admettons...mais même avec tout ça, le coût en hommes, en économie et en matériel aurait été énorme, on tient aussi compte des colonies d'Afrique... Un peu trop de territoires à contrôler contre des américains qui seraient venus à un moment ou à un autre ?
 
Il y a vraiment un truc que je ne comprends pas avec ce terme "court terme" à une echelle plus grande que celle de l'Europe  [:transparency]


 
Je pense qu'il ne faut pas voir que l'aspect rationnel, il y a un contexte psychologique déterminant.
 
Quand les généraux allemands ont attaqué la Pologne, ils étaient confiants mais assez "froid" quand au manque de préparation de l'attaque et finalement, cela c'est bien passé.
 
Idem contre la Norvège
 
Quand il a décidé d'attaquer la France, des généraux allemands se sont insurgés en lui disant que la France n'était pas la Pologne, que la guerre serait longue ... et au final, il a eu encore raison.
 
Hitler était dès lors dans un état d'esprit tel qu'il pensait que rien ne pouvait lui résister, voire qu'il était investi de "super-pouvoirs" ; Cet excès de confiance était alimenté par la propagande et le sentiment de supériorité allemand;  de plus, son entourage était composé de deux types de personnes :
- Les généraux qui l'avaient mis en garde pour les opérations précédentes et avaient eu tort plusieurs fois et n'étaient pas crédibles,  
- Des courtisants qui le brossait dans le sens du poil comme Goering.
 
Dès lors, si l'éternel rival français était tombé en quelques semaines, il était logique que les "sous-hommes" russes seraient vaincus (voire "domestiqués" dans l'état d'esprit nazi) en très peu de temps.
 
Cette sous-évaluation de l'ennemi l'a mené à sa perte, un peu comme les anglais qui méprisaient les japonnais, ces soldats jugés "frêles, miopes et peu endurants" qui ne pouvaient prendre Singapour par les terres ; dès lors, pourquoi établir des défenses ?


Message édité par Helter-Skelter- le 09-07-2008 à 09:30:13
n°15466071
duc-leto
aka Duke
Posté le 09-07-2008 à 09:28:00  profilanswer
 

Sauf que dans mon petit délire, je suis parti du principe qu'ils avaient écrasé les russes aussi hein  ;)


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n°15466120
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 09-07-2008 à 09:36:51  profilanswer
 

duc-leto a écrit :


 
Un peu trop de territoires à contrôler contre des américains qui seraient venus à un moment ou à un autre ?
 
[:transparency]


 
Il y avait aussi une stratégie à long terme.
 
La guerre contre les USA était inévitable et estimée à la fin des années 40 / début des années 50 ; d'ici là, les allemands estimaient que l'Europe et l'Asie auraient été "domestiquées" depuis suffisamment longtemps pour se battre de bon coeur sous la croix gammée ; de plus, les fameuses armes miracles (fusées, avions à réaction, armes nucléaires ...) étaient développées dans cette optique de long terme et non pas pour être utilisée en 1944. Tout le monde juge que les armes miracles étaient un fantasme mais elles étaient au contraire logique dans une perspective de long terme.

n°15466157
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 09-07-2008 à 09:45:57  profilanswer
 

duc-leto a écrit :

Sauf que dans mon petit délire, je suis parti du principe qu'ils avaient écrasé les russes aussi hein  ;)


 
Nous sommes alors dans un "What if", ou dans l'histoire virtuelle. Difficile de répondre, mais je crois qu'il y a quelques romans d'anticipation, qui avaient narrer un monde à la solde des nazis.


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n°15466165
duc-leto
aka Duke
Posté le 09-07-2008 à 09:48:01  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Nous sommes alors dans un "What if", ou dans l'histoire virtuelle. Difficile de répondre, mais je crois qu'il y a quelques romans d'anticipation, qui avaient narrer un monde à la solde des nazis.


 
Ben en fait c'est du roman d'anticipation tout en ne l'étant pas...j'ai du mal à imaginer que les nazis avaient prévu une Blitzkrieg paisible et heureuse, l'Europe à leurs pieds, et aucune menace extérieure possible dans le cas d'un succès total...


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n°15466266
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 09-07-2008 à 10:04:24  profilanswer
 

duc-leto a écrit :


 
Ben en fait c'est du roman d'anticipation tout en ne l'étant pas...j'ai du mal à imaginer que les nazis avaient prévu une Blitzkrieg paisible et heureuse, l'Europe à leurs pieds, et aucune menace extérieure possible dans le cas d'un succès total...


 
Le ressort des régimes totalitaires n'est-il pas de se croire invincible ? Attaquer la Pologne, la France, l'Angleterre, l'URSS et déclarer la guerre aux USA, c'est à dire affronter presque le monde entier, même avec les nippons et les Italiens, ça relève de la folie furieuse, si on y réfléchit bien. Comment croire que les américains ne seraient bons qu'à fabriquer des réfrégirateurs ? Pourquoi penser que la Russie stalinienne allait s'effondrer tel un château de cartes ? L'idéologie nazie, au-delà de sa monstruosité, était bourrée de préjugés et de clichés, qui ont été tout simplement repris dans les opérations militaires, ce qui fut, en fait, fatal à Hitler.
D'ailleurs, l'attitude du Führer sur le front russe fut caractéristique d'un homme pour qui la volonté pouvait tout et qui allait jusqu'à nier la réalité. En 1942, lors de la ruée vers le Caucase, Hitler prédisait, tous les jours, un effondrement éminent de l'armée rouge, qui, en fait, se renforçait, ce qui fit dire à Franz Halder, le chef d'état-major de l'OKH, dans son Journal, qu'à force de nier la réalité, ça en devenait grotesque.  
L'avantage d'une dictature sur une démocratie, c'est la célérité des décisions, qui ne dépendent que d'un seul homme, évitant le long cheminement que les projets prennent dans un régime parlementaire. Les intuitions de Hitler, dans les années 30, s'étaient révélés juste. Il avait parié sur la faiblesse des démocraties, et il avait eu en partie raison, sur la question de la guerre d'Espagne et de la Tchécoslovaquie. Il avait, contre l'OKH, choisi d'appuyer le Plan Manstein, lors de la campagne de France, qui prônait de passer par les Ardennes et non par les Flandres et il avait eu raison. Sa campagne de Norvège, décidé en quelques jours, fut un modèle d'efficacité militaire, comme le fut la campagne de Yougoslavie et de Grèce. Par contre, lorsque les difficultés commencent, l'entourage du dictateur, par flagornerie, cache souvent les mauvaises nouvelles . Ce fut le cas pour Hitler, entouré par une cour ne cherchant qu'à gagner ses faveurs, mais aussi pour Staline, qui, avant juin 1941, avait quasiment interdit qu'on lui fasse remonter des infos annonçant l'invasion allemande imminente. Béria, notamment, s'arrangeait pour toiletter les infos à donner au Petit Père des Peuples.
 


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n°15466801
BiBi_PoK
Roi des fok
Posté le 09-07-2008 à 10:52:17  profilanswer
 

oui enfin il a quand meme mis a genoux l'europe entiere. si la GB a été "epargné" c'est juste parcequ'Hitler c'est precipité. Si invasion il y avait eut, la GB étaient condamnées. et s'il l'envahissait, il precipitait les US dans la guerre. ça par contre il n'etait pas pret.  
 
les capacités operationnelles et tactiques de la wehrmacht etaient superieur a tous les niveaux.

n°15466909
duc-leto
aka Duke
Posté le 09-07-2008 à 11:01:38  profilanswer
 

Bah on va attendre la réponse de maitre Tietie  ([:volta]) mais il me semble que ca démangeait Hitler d'attaquer l'URSS plutôt que de prendre racine chez les rosbifs. Enfin dailleurs, quand on voyait ça en histoire au lycée, je me souviens du prof qui disait "si Hitler n'avait pas attaqué l'URSS, ça aurait été l'inverse tôt ou tard, il le savait, c'est une des raisons pour laquelle il a attaqué".


Message édité par duc-leto le 09-07-2008 à 11:01:54

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n°15466963
BiBi_PoK
Roi des fok
Posté le 09-07-2008 à 11:05:28  profilanswer
 

sauf que Staline aurait surement hesité a se lancer dans une telle campagne , sachant qu'il aurait eut l'armée entiere allemande a combattre, mieux equipée et mieux armée.
 
n'oublions pas qu'une partie de l'armée etait monopolisée sur d'autre fronts  
 

n°15467204
Helter-Ske​lter-
Chaotique bon
Posté le 09-07-2008 à 11:25:39  profilanswer
 

BiBi_PoK a écrit :

sauf que Staline aurait surement hesité a se lancer dans une telle campagne , sachant qu'il aurait eut l'armée entiere allemande a combattre, mieux equipée et mieux armée.
 
n'oublions pas qu'une partie de l'armée etait monopolisée sur d'autre fronts  
 


 
Il ne faut pas comparer les armées en se basant sur le nombre de soldats et le matériel, c'est comme cela que l'on perd une bataille ; les allemands ont fait cette erreur pendant la bataille d'Angleterre ; ils se sont dit qu'ils avaient plus d'avions et de pilotes que les anglais et que c'était gagné d'avance.
 
Ils ont complètement oublié que la bataille se passait en Angleterre et pas sur le sol allemand :
- les chasseurs anglais pouvaient faire plus de sorties que les allemands par le biais de rotation,
- un pilote allemand abbattu était soit mort, soit fait prisonnier alors qu'un pilote anglais était souvent secouru et prêt à redécoller ; idem pour les avions touchés qui pouvaient plus facilement se poser et être réparrés alors que les avions allemands touchés avaient du mal à rentrer chez eux
- les anglais avaient le radar qui démultipliait l'efficacité de la chasse anglaise et de la DCA ( sans parler de la supériorité combative du Spitfire et de l'efficacité du Fighting Command )
 
Bref, c'est comme la bataille de russie ; c'est plus facile d'être en défense avec tout son support opérationnel qu'aux portes de l'ennemi ; à Stalingrad, les tanks produits étaient directement utilisés et servaient parfois à quelques centaines de mètres de là et étaient donc facilement remplacés ou réparés ; à l'inverse, pour un tank allemand détruit, il fallait en acheminer un d'Allemagne, en priant pour que les résistants russes, ne fassent pas sauter les chemins de fer (et je ne vous parle pas du cout en logistique) ; rien à voir mais j'avais vu un interview du général GIAP qui nous a mis une rouste à Dien Bien Phu et il expliquait que pour acheminer un kilo de riz à ses hommes, la logistique en consommait 10 ! Essayez d'imaginer le cout de transport en carburant d'une division blindée et des munitions qui vont avec ...  
 
Staline a joué de cela comme ses précédesseurs ; le but était une victoire à la Pyrrhus, bref un jeu de massacre ou l'on sacrifie des régions entières et des centaines de milliers voire des millions d'hommes pour affaiblir l'ennemi et le détruire devant sa porte une fois qu'il est privé de logistique.

n°15467852
charlie 13
Posté le 09-07-2008 à 12:17:56  profilanswer
 

Maintenant que tout est joué, ça parait évident, mais ça ne l'était pas en 39.
Hitler avait tâté le terrain:
Remilitarisation de la Rhenanie, violation de traité de Versailles, rearmement:pas de réaction.Pas mal d'historiens pensent que c'est à ce moment que la France a perdu la guerre.
-Anschluss et occupation de l'Autriche:pas de réaction
-Intervention militaire en Espagne pour soutenir un autre facho:pas de réaction
-Occupation de la Tchecoslovaquie:pas de réaction.
-Attaque de la Pologne:La France et L'Angleterre crient, mais ne bougent pas.
 
 Il pouvait penser que l'Angleterre, avec laquelle il entretenait les meilleurs rapports, ne soutiendrait pas la France s'il envahissait la pologne, il savait très bien que l'angleterre, notament par rivalité coloniale, penchait plutot du côté Allemand contre la France, que l'inverse.
Il y avait en Angleterre un fort Lobby pro -allemand, à commencer par le Roi,(heureusement viré pour sa volonté d'épouser une divorcée) et un fort sentiment anti-français dont on verra les effets à Mers el kebir et à Dakar, comme au Liban.
 Il semble que dans les hautes sphères nazies on était persuadés qu'on s'allierait tot ou tard aux anglais contre la France,ou au moins que l'An gleterre se retirerait de la guerre, comme elle avait déjà retiré son corps expeditionnaire à Dunkerke, d'ou le fait de laisser les anglais rembarquer à Dunkerque, au lieu de mettre le paquet pour les "finir":
Si Hitler avait eu, à ce moment, l'idée qu'il faudrait débarquer en Angleterre, il n'aurait certainement pas permis aux Anglais de récuperer des centaines de milliers d'hommes, quitte a mettre tous ses moyens dans la bataille.On peut penser qu'il croyait à une fin de la guerre prochaine.
 Le dauphin d'Adolf, Hess, finira même par se rendre en Angleterre, theoriquement sans l'accord d'hitler, pour tenter de négocier une paix séparée .
 
-Les Etats Unis, nul n'ignore qu'il y régnait un fort sentiment isolationiste, pas grand monde ayant envie de se battre pour une europe lointaine, outre un fort sentiment pro allemand, voire antisemite, incarné par l'industriel Ford et un heros national, Lindbergh.
 Les banques américaines avaient financé le réarmement allemand, il pouvait penser qu'elles ne voudraient pas gâcher leur investissement
Roosevelt ,bien que partisan de la guerre,disait qu'il ne déclarerait jamais la guerre à l'Allemagne, parceque le congrès ne l'accepterait pas, d'ou l'idée de certains que Pearl Harbour lui a été bien utile.
Churchill a du renvoyer l'ambassadeur americain Kennedy (le père) au debut de la guerre parcequ'il l'estimait pro-nazi.
 De plus, si l'angleterre tombait,ou pactisait, les Usa n'auraient plus eu de base de départ proche pour attaquer l'allemagne.
 
 Tout ça rajouté au bourrage de crâne sur la "race des seigneurs" depuis des années, et une production d'armement tout de même importante, rendait une attaque sur la pologne, puis la France pas tellement aventureuse que ça.
Surtout quand on connait l'état d'esprit qui régnait dans l'armée française.
 En Allemagne, par contre, même si c'est bien oublié maintenant, on n'a fait que préparer la guerre depuis 1918, en cachette d'abord, en entrainant les pilotes en URSS, en creant des clubs de vol à voile, en étudiant des prototypes en secret, puis au grand jour après 1934, en endoctrinant le peuple pour lui bourrer dans le crâne que la guerre était jolie et qu'on ne pouvait que la gagner.
 
D'ailleurs, ça a marché au début, Pologne et France rayées de la carte sans trop de casse, et surtout très vite, Angleterre se mettant à tirer sur la flotte Française, il y a du y avoir de chaudes discussions en Angleterre entre Churchill, partisan de la guerre à outrance, et ceux qui pensaient qu'il vaudrait mieux negocier.Un "partage du monde", l'allemagne ayant l'europe, et l'angleterre les colonies françaises d'Afrique, ça pouvait en tenter certains, a l'époque.
De même, dans certains milieux français collabos, l'idée de s'allier a l'allemagne contre l'angleterre était assez répandue, bizarrement il semble que ce soient les allemands qui n'en aient pas voulu.
 
 Se croyant infaillible et choisi par le destin pour dominer le monde, Adolf a pu croire(en négligeant les questions de distance et de climat, quand même) qu'il pourrait faire tomber la russie et y mettre en place un gouvernement collabo, donc plus besoin d'y laisser des troupes en nombre.
 
 C'est là que tout a foiré,Churchill qui s'entête a resister,Russie qui resiste fortement malgré des pertes énormes, guerre qui dure alors qu'on n'a pas de reserves, obligation d'aller les chercher en Russie,pétrole en Roumanie ou dans le Caucase, trop loin, front trop étendu, pas assez d'hommes ni de ressources, engagement des USA, bombardements desorganisant toute la production...

Message cité 1 fois
Message édité par charlie 13 le 09-07-2008 à 15:39:57
n°15467960
le_persan
Posté le 09-07-2008 à 12:29:54  profilanswer
 

topic fort intéressant, drapal  :)

n°15469418
doum
Mentalita nissarda
Posté le 09-07-2008 à 14:30:07  profilanswer
 

Les dernieres pages de ce topic sont passionnantes !

n°15469778
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 09-07-2008 à 14:58:26  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Maintenant que tout est joué, ça parait évident, mais ça ne l'était pas en 39.
Hitler avait tâté le terrain:
Remilitarisation de la Rhenanie, violation de traité de Versailles, rearmement:pas de réaction.Pas mal d'historiens pensent que c'est à ce moment que la France a perdu la guerre.
-Anschluss et occupation de l'Autriche:pas de réaction
-Intervention militaire en Espagne pour soutenir un autre facho:pas de réaction
-Occupation de la Tchecoslovaquie:pas de réaction.
-Attaque de la Pologne:La France et L'Angleterre crient, mais ne bougent pas.
 
 Il pouvait penser que l'Angleterre, avec laquelle il entretenait les meilleurs rapports, ne soutiendrait pas la France s'il envahissait la pologne, il savait très bien que l'angleterre, notament par rivalité coloniale, penchait plutot du côté Allemand contre la France, que l'inverse.
Il y avait en Angleterre un fort Lobby pro -allemand, à commencer par le Roi,(heureusement viré pour sa volonté d'épouser une divorcée) et un fort sentiment anti-français dont on verra les effets à Mers el kebir et à Dakar, comme au Liban.
 Il semble que dans les hautes sphères nazies on était persuadés qu'on s'allierait tot ou tard aux anglais contre la France, d'ou le fait de laisser les anglais rembarquer à Dunkerque, au lieu de mettre le paquet pour les "finir"
 Le dauphin d'Adolf, Hess, finira même par se rendre en Angleterre, theoriquement sans l'accord d'hitler, pour tenter de négocier une paix séparée .
 
-Les Etats Unis, nul n'ignore qu'il y régnait un fort sentiment isolationiste, pas grand monde ayant envie de se battre pour une europe lointaine, outre un fort sentiment pro allemand, voire antisemite, incarné par l'industriel Ford et un heros national, Lindbergh.
 Les banques américaines avaient financé le réarmement allemand, il pouvait penser qu'elles ne voudraient pas gâcher leur investissement
Roosevelt ,bien que partisan de la guerre,disait qu'il ne déclarerait jamais la guerre à l'Allemagne, parceque le congrès ne l'accepterait pas, d'ou l'idée de certains que Pearl Harbour lui a été bien utile.
Churchill a du renvoyer l'ambassadeur americain Kennedy (le père) au debut de la guerre parcequ'il l'estimait pro-nazi.
 De plus, si l'angleterre tombait,ou pactisait, les Usa n'auraient plus eu de base de départ proche pour attaquer l'allemagne.
 
 Tout ça rajouté au bourrage de crâne sur la "race des seigneurs" depuis des années, et une production d'armement tout de même importante, rendait une attaque sur la pologne, puis la France pas tellement aventureuse que ça.
Surtout quand on connait l'état d'esprit qui régnait dans l'armée française.
 
D'ailleurs, ça a marché au début, Pologne et France rayées de la carte sans trop de casse, et surtout très vite, Angleterre se mettant à tirer sur la flotte Française, il y a du y avoir de chaudes discussions en Angleterre entre Churchill, partisan de la guerre à outrance, et ceux qui pensaient qu'il vaudrait mieux negocier.Un "partage du monde", l'allemagne ayant l'europe, et l'angleterre les colonies françaises d'Afrique, ça pouvait en tenter certains, a l'époque.
De même, dans certains milieux français collabos, l'idée de s'allier a l'allemagne contre l'angleterre était assez répandue, bizarrement il semble que ce soient les allemands qui n'en aient pas voulu.
 Se croyant infaillible et choisi par le destin pour dominer le monde, Adolf a pu croire(en négligeant les questions de distance et de climat, quand même) qu'il pourrait faire tomber la russie et y mettre en place un gouvernement collabo, donc plus besoin d'y laisser des troupes en nombre.
 C'est là que tout a foiré,Churchill qui s'entête a resister,Russie qui resiste fortement malgré des pertes énormes, guerre qui dure alors qu'on n'a pas de reserves, obligation d'aller les chercher en Russie,pétrole en Roumanie ou dans le Caucase, trop loin, front trop étendu, pas assez d'hommes ni de ressources, engagement des USA, bombardements desorganisant toute la production...


 
Si il y avait, en  effet, un lobby germanophile, en Angleterre, il n'a jamais été majoritaire, loin de là. Même Chamberlain, grand partisan de la politique d'appeasement, envers Hitler, qui a participé à la Conférence de Munich, s'était scandalisé du démantèlement total de l'Etat tchèque, en Mars 1939 et avait décidé de donner des garanties à la Pologne. Je ne parle pas, évidemment, de Churchill, qui a toujours perçu l'hitlérisme comme une menace. En fait, d'ailleurs, les anglais sont plus anti-communistes que germanophile, et certains d'entre eux verront en Hitler un rempart contre le bolchevisme.  
Sur Dunkerque, les haltbefehl d' Hitler qui ont permis au BEF de s'échapper, est surtout du au fait que les allemands étaient tellement surpris par la célérité de la défaite française, qu'ils avaient peur d'une contre-attaque venant du sud, d'où la prudence d'Hitler. Il est fort peu probable que le Führer ait laissé partir les anglais par magnanimité. Il s'est surtout trompé sur les sentiments des anglais envers lui, dans la grande tradition d'un Pitt, il était hors de question que l'Angleterre accepte une puissance dominante sur le Continent, et les hésitations du Fürher, après la victoire sur la France, sur la stratégie à tenir, eut pour conséquences de repousser son fameux discours qu'il prononcera dans la deuxième partie du mois de Juillet, pour proposer la paix aux anglais tout en les menaçant en cas de refus.
Le sentiment anti-français des anglais se reflète dans le sentiment anti-anglais des français. Mers-el-Kébir n'est pas le produit d'une quelconque francophobie, de la part de Churchill, il est tout simplement la conséquence du refus français, de rallier la flotte à l'angleterre ou de la saborder. Même De Gaulle a accepté cette opération. Quant à Dakar, l'idée vient de De Gaulle, pas de Churchill.
 
Henry Ford n'incarne point l'etablishment américain de la côte Est, qu'il déteste. Il a d'ailleurs été battu par deux fois au sénatoriale, comme quoi l'argent ne fait pas tout. Si il existe, en effet, un courant pro-fasciste, aux USA, qui peut s'incarner dans le Comité America First, il n'est pas majoritaire et n'influencera quasiment pas, la politique du président Roosevelt, qui prend ouvertement parti pour les puissances démocratiques, dès la 3eme loi de Neutralité, avec la clause Cash and Carry. Par contre, la population américaine, comme l'ont montré les sondages de l'époque, est majoritairement isolationniste, d'où la prudence du président américain, qui veut se faire réélire en 1940.
 
Les banques américaines ont financé le réarmement allemand ? Il m'étonnerait, puisque dès 1936, le Plan de 4 ans est donné à Goering pour mener une politique autarcique. Le Reich va redéployer ses importations de l'Europe Balkanique et le marché se fermera aux américains qui font la plus grande partie de leur commerce avec la Grande-Bretagne.
 Le réarmement allemand a été financé par le déficit budgétaire et par les manipulations de Schacht, pour le cacher. D'ailleurs, dès 1929, les capitaux américains en allemagne vont massivement être rappatriés au pays.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
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