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    - Le CPE, un débat politique?
 

Le CPE, un débat/combat politique ou pas ?




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Auteur Sujet :

Que pensiez vous du contrat premiere embauche ? - Topic Unique

n°8277020
poilagratt​er
Posté le 28-04-2006 à 11:30:58  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

yopyopyop a écrit :

1. C'est un autre debat, je faisais juste un recadrage sur les dividendes, il semble que les idées recues sont assez persistantes la dessus.
Deja je pense que ce n'est pas si scandaleux que ca de rendre un peu d'argent aux actionnaires.
Ensuite il faut remettre leur niveau à leur juste valeur. Exemple : les salariés de total ont recu un interessement de 3000€ (me rappelle plus du chiffre exact mais c'est dans ces eaux la). Un actionnaire possedant 220 000€ d'actions aurait recu la meme somme... pas mal la redistribution des profits non?


 
Tu ne tiens pas compte de l'évolution du cours de l'action dans la rémunération de l'actionnaire !
 
Ainsi celui qui a acheté du total début 1989 a vu sa mise x par 38!
Le dividende/investissement n'est plus 3%, mais supérieur à 100%!
 
En fait il faut prendre en compte le capital réellement investi dans la création de l'entreprise, et non pas sa valeur boursière, qui n'a rien a voir, pour calculer le rendement réel (que les actionnaires se partagent au cours du temps en se revendant les actions, ce qui n'est plus de l'investissement, mais de la spéculation). :o


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
mood
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Posté le 28-04-2006 à 11:30:58  profilanswer
 

n°8277101
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 28-04-2006 à 11:38:01  profilanswer
 

Sinon qu'une boite francaise puisse racheter ses actions, c'est bien si elle souhaite proceder a des echanges d'actions lors de fusions acquisistions (bon apres chez les bisounours on pourrait parler du mal des fusac mais quand tout le monde le fait, mieux vaut en etre aussi si on veut pas se faire bouffer par les estrangers), par contre quand elle veut les annuler c'est plus discutable c'est sur (mais ca revient un peu au meme que de reverser un dividende + gros)
pour l'endettement, j'ai pas vraiment d'avis la dessus, tant que la boite ne fait pas faillite c'est pas forcément un mal [:mr marron derriere]


---------------
last.fm
n°8277144
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 28-04-2006 à 11:42:24  profilanswer
 

poilagratter a écrit :

Tu ne tiens pas compte de l'évolution du cours de l'action dans la rémunération de l'actionnaire !
 
Ainsi celui qui a acheté du total début 1989 a vu sa mise x par 38!
Le dividende/investissement n'est plus 3%, mais supérieur à 100%!
 
En fait il faut prendre en compte le capital réellement investi dans la création de l'entreprise, et non pas sa valeur boursière, qui n'a rien a voir, pour calculer le rendement réel (que les actionnaires se partagent au cours du temps en se revendant les actions, ce qui n'est plus de l'investissement, mais de la spéculation). :o


Oui enfin l'actionnaire en 2005, il aurait pu revendre toutes ses actions et mettre son fric sur des obligations d'etat, il aurait recu la meme somme sans risque. La definition du rendement, c'est le dividende / la valeur de l'action, rien de plus.
 
Et tu separe deux concepts qui sont intimements liés. Sans marché secondaire (la speculation selon toi), il n'y aurait pas d'investissement. Qui irait acheter des actions quand il sait qu'il ne pourra pas les revendre?


---------------
last.fm
n°8277225
poilagratt​er
Posté le 28-04-2006 à 11:50:20  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

Oui enfin l'actionnaire en 2005, il aurait pu revendre toutes ses actions et mettre son fric sur des obligations d'etat, il aurait recu la meme somme sans risque. La definition du rendement, c'est le dividende / la valeur de l'action, rien de plus.
 
Et tu separe deux concepts qui sont intimements liés. Sans marché secondaire (la speculation selon toi), il n'y aurait pas d'investissement. Qui irait acheter des actions quand il sait qu'il ne pourra pas les revendre?  


 
Ok, c'est un problème. N'empêche que la part qui va aux actionnaires grossit avec le cours de l'action, tandis que que la part qui va au salarié diminue constament.  D'ailleurs c'est la finalité du système, maximiser les profits, et minimiser les coûts.
Toujours plus aux actionnaires, toujours moins aux salariés (en valeur absolue). Ce type de capitalisme ne tourne pas rond.


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°8277229
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 28-04-2006 à 11:50:27  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

a la base les actions c'etait pas fait pour faire gagner des tunes aux gens ^^ juste permettre aux sociétés de récupérer du capital via une foultitude de petits investisseurs. et fatalement il faut compenser le risque encouru par l'investisseur dans le cas ou la société marche bien en lui faisant gagner qqchose. la spéculation c'est le fait que le cours d'une action n'est plus lié au résultat proprement dit mais au gain potentiel que représente l'action.
de nos jours acheter une action c'est plus pour *encourager* l'entreprise, c'est vraiment juste un moyen de se faire des tunes.


ca a toujours été comme ca hein [:petrus75]
les actions pour une entreprise c'est un moyen de recuperer de fric sans avoir à recourir à l'endettement
pour les actionnaires c'est un moyen incertain de gagner du fric [:spamafote]


---------------
last.fm
n°8277285
fiston
avatar à n°
Posté le 28-04-2006 à 11:57:03  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

a la base les actions c'etait pas fait pour faire gagner des tunes aux gens ^^ juste permettre aux sociétés de récupérer du capital via une foultitude de petits investisseurs. et fatalement il faut compenser le risque encouru par l'investisseur dans le cas ou la société marche bien en lui faisant gagner qqchose. la spéculation c'est le fait que le cours d'une action n'est plus lié au résultat proprement dit mais au gain potentiel que représente l'action.
de nos jours acheter une action c'est plus pour *encourager* l'entreprise, c'est vraiment juste un moyen de se faire des tunes.


 
 
 :??:  

n°8277290
LooSHA
D'abord !
Posté le 28-04-2006 à 11:57:35  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

on peut pas parler de cadeau quand on te rend un peu de ce qu'on te prend injustement :o


lol :heink:  
 

yopyopyop a écrit :

Sinon qu'une boite francaise puisse racheter ses actions, c'est bien si elle souhaite proceder a des echanges d'actions lors de fusions acquisistions (bon apres chez les bisounours on pourrait parler du mal des fusac mais quand tout le monde le fait, mieux vaut en etre aussi si on veut pas se faire bouffer par les estrangers), par contre quand elle veut les annuler c'est plus discutable c'est sur (mais ca revient un peu au meme que de reverser un dividende + gros)
pour l'endettement, j'ai pas vraiment d'avis la dessus, tant que la boite ne fait pas faillite c'est pas forcément un mal [:mr marron derriere]


Ben voyons :D Je parlais de l'endettement parce que c'est un moyen commode de faire monter le ratio profits/capitaux propres :o


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8277352
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 12:04:02  answer
 

yopyopyop a écrit :

ouais enfin concretement, si on veut refiler plus de fric au salarié, il faut empieter sur le resultat d'exploitation => moins d'IS et de benef [:prodigy]


Ouais, m'enfin c'est idiot, un peu comme si tu choisissais, à performances égales d'acheter la machine la plus chère du marché [:ocube]
 
Ou de payer un IS majoré volontaire [:petrus75]

n°8277364
poilagratt​er
Posté le 28-04-2006 à 12:05:10  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

ca a toujours été comme ca hein [:petrus75]


Ben oui, mais ça finit forcément par coincer, et on commence à le sentir grave. :(


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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°8277479
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 12:18:55  answer
 


Toi aussi tu es nostalgique ? :'(

mood
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Posté le 28-04-2006 à 12:18:55  profilanswer
 

n°8277676
la questio​n
Posté le 28-04-2006 à 12:55:27  profilanswer
 

Citation :

Le CNE invalidé par des prud'hommes
 
NOUVELOBS.COM | 28.04.06 | 12:33
 
La CGT a diffusé un jugement des prud'hommes de Lonjumeau invalidant le contrat nouvelle embauche d'un salarié.
 
Une décision du conseil des prud'hommes de Longjumeau (Essonne), rendue vendredi 28 avril dans la matinée, invalide le contrat nouvelles embauches (CNE) en remettant en cause l'ordonnance gouvernementale qui l'a institué en août 2005, affirme la CGT qui a diffusé le jugement.
Selon l'union locale CGT de Longjumeau, l'affaire concernait un salarié dont le contrat avait été requalifié en CNE, ce qu'il contestait.
Dans le jugement diffusé par l'organisation syndicale, qui a été lu et longuement applaudi au 48e congrès de la CGT vendredi matin à Lille, les prud'hommes de Longjumeau constatent "que l'ordonnance du 2 août 2005 instituant le contrat nouvelles embauches est contraire à la Convention 158 de l'OIT", et que "la Convention ayant une valeur supérieure en application de l'article 55 de la Constitution, l'ordonnance du 2 août 2005 est privé d'effet juridique".
En conséquence, le conseil des prud'hommes estime dans cette affaire que "le contrat dénommé à tort 'nouvelles embauches' sur le fondement d'un texte non valable s'analyse en contrat à durée indéterminée de droit commun, soumis à toutes les dispositions du code du Travail". (AP)


 
bon, ben le CNE est en arrêt cardiaque. [:dks]


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8277702
Morticans
Dow Jones Frissone
Posté le 28-04-2006 à 13:00:14  profilanswer
 

Ce qui va être encore plus drôle c'est comment vont-ils faire juridiquement pour supprimer ou substituer les 500 000 CNE qui ont été signés ?


Message édité par Morticans le 28-04-2006 à 13:01:18

---------------
prasaadhan griha
n°8277747
proloi
Posté le 28-04-2006 à 13:08:01  profilanswer
 

il me semble que les prud hommes n ont pas la competene pour declarer invalide le cne ils peut se prononcer sur une espee mais pas edicter une regle générale ,le respect de la hierarhi des normes en l espece a irait plutot au conseil d etat (pas le cc vu que 'est une conformite a une convention ) et au  si il y a contestation de la superiorite de la convention

n°8277753
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 13:08:27  answer
 

la question a écrit :

[quote]Le CNE invalidé par des prud'hommes
 
 
bon, ben le CNE est en arrêt cardiaque. [:dks]


 
Je ne donne pas cher de cette décision, il n'est pas de la compétence des prid'hommes de juger de la constitutionnalité d'une loi.
 
D'autant plus que celle-ci a déjà fait l'objet de décisions de Conseil d'Etat et Conseil constitutionnel.

n°8277756
proloi
Posté le 28-04-2006 à 13:08:40  profilanswer
 

je voulais dire "au cc" si il y a contestation...

n°8277763
la questio​n
Posté le 28-04-2006 à 13:10:30  profilanswer
 

proloi a écrit :

il me semble que les prud hommes n ont pas la competene pour declarer invalide le cne ils peut se prononcer sur une espee mais pas edicter une regle générale ,le respect de la hierarhi des normes en l espece a irait plutot au conseil d etat (pas le cc vu que 'est une conformite a une convention ) et au  si il y a contestation de la superiorite de la convention


 
Sauf que la décision présente a des chances de faire jurisprudence.
Et si un de ces patrons indélicats a la bonne idée de faire appel voire aller plus loin, ça risque de passer au niveau européen et là, le cNE sera invalidée une fois pour toutes.  [:vague nocturne]


Message édité par la question le 28-04-2006 à 13:10:56

---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8277796
la questio​n
Posté le 28-04-2006 à 13:14:14  profilanswer
 


 
Note que:
"que l'ordonnance du 2 août 2005 instituant le contrat nouvelles embauches est contraire à la Convention 158 de l'OIT [...] la Convention ayant une valeur supérieure en application de l'article 55 de la Constitution, l'ordonnance du 2 août 2005 est privé d'effet juridique"
 
Ce n'est pas la constitutionnalité qui est contestée, c'est la compatibilité avec une convention internationale, supérieure  à la Constit' qui l'est.


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8277842
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 13:21:11  answer
 

la question a écrit :

Note que:
"que l'ordonnance du 2 août 2005 instituant le contrat nouvelles embauches est contraire à la Convention 158 de l'OIT [...] la Convention ayant une valeur supérieure en application de l'article 55 de la Constitution, l'ordonnance du 2 août 2005 est privé d'effet juridique"
 
Ce n'est pas la constitutionnalité qui est contestée, c'est la compatibilité avec une convention internationale, supérieure  à la Constit' qui l'est.


Le conseil d'etat s'est déjà prononcé sur la convention 158 de l'OIT et le CNE, spa un petit conseil de prud'hommes de province qui va faire jurisprudence en la matière. [:prodigy]

n°8277894
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 13:27:52  answer
 
n°8277920
proloi
Posté le 28-04-2006 à 13:31:20  profilanswer
 

merci esboy!cependant si il s agit de la compatibilite  de l ordonnane ave une convention internationale rien n empeche de taper au dessus du conseil d etat et le cne pourrait alors etre invalidé

n°8277994
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 13:41:33  answer
 

la question a écrit :

Citation :

Le CNE invalidé par des prud'hommes
 
NOUVELOBS.COM | 28.04.06 | 12:33
 
La CGT a diffusé un jugement des prud'hommes de Lonjumeau invalidant le contrat nouvelle embauche d'un salarié.
 
(AP)


 
bon, ben le CNE est en arrêt cardiaque. [:dks]


 :lol:  
 
 
Le CNE est conforme aux normes internationales du travail : dans un arrêt du 19 octobre 2005, le Conseil d’Etat a jugé que le CNE respectait la « Convention sur le licenciement » n°158 de l’Organisation internationale du travail.

Citation :

Sur la légalité de l'ordonnance n° 2005-893 du 2 août 2005 :
 
Considérant que le 1° de l'article 1er de la loi du 26 juillet 2005 a habilité le gouvernement à prendre, par ordonnance, des mesures d'urgence pour l'emploi afin de favoriser l'embauche dans les entreprises et organismes mentionnés au premier alinéa de l'article L. 131-2 du code du travail et n'employant aucun salarié ou n'employant qu'un petit nombre de salariés, par l'institution d'un contrat de travail sans limitation de durée comportant pendant une période déterminée des règles de rupture et un régime indemnitaire spécifiques, garantissant au salarié, pendant cette période, une indemnité en cas de rupture à l'initiative de l'employeur supérieure à celle résultant de l'application des règles de l'article L. 122-9 du même code ;  
 
Considérant qu'il appartenait au gouvernement de faire usage de l'habilitation ainsi conférée par le législateur, dans le respect des règles et principes de valeur constitutionnelle, des principes généraux du droit qui s'imposent à toute autorité administrative ainsi que des engagements internationaux de la France produisant des effets directs dans l'ordre juridique interne ;
 
Considérant qu'aux termes de l'article 1er de l'ordonnance attaquée, prise en vertu de cette habilitation : "Les employeurs qui entrent dans le champ du premier alinéa de l'article L. 131-2 du code du travail et qui emploient au plus vingt salariés peuvent conclure (…) un contrat de travail dénommé "contrat nouvelles embauches""; que le premier alinéa de l'article 2 énonce que ce contrat est conclu sans détermination de durée ; que, selon le deuxième alinéa de cet article : "Ce contrat est soumis aux dispositions du code du travail, à l'exception, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, de celles des articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 122-13 à L. 122-14-14 et L. 321-1 à L. 321-17 de ce code. " ; que les alinéas suivants du même article 2 précisent les conditions dans lesquelles le "contrat nouvelles embauches" peut être rompu pendant ces deux premières années ;
 
En ce qui concerne le moyen tiré de la méconnaissance de la loi d'habilitation :
 
Considérant, en premier lieu, que les dispositions des articles L. 122-14-8, L. 122-14-12, L. 122-14-13, L. 212-14-14, L. 321-1-2 et L. 321-14 du code du travail dont l'application se trouve ainsi écartée par l'article 2 de l'ordonnance attaquée se rattachent, contrairement à ce que soutiennent les requérantes, aux conditions de rupture d'un contrat de travail ; qu'il en va de même de celles du septième alinéa du même article 2 prévoyant un délai de prescription de douze mois pour toute contestation portant sur la rupture de ce contrat ; que, par suite, le moyen tiré de ce que les dispositions en cause excèderaient les limites de l'habilitation consentie par le législateur doit être écarté ;
 
Considérant, en second lieu, qu'en excluant l'application de certaines règles protectrices contre le licenciement, l'ordonnance du 2 août 2005 n'a fait que mettre en œuvre l'habilitation conférée au gouvernement par la loi, le législateur ayant lui-même établi le lien que contestent les requérantes entre la définition de règles de rupture spécifiques et, pour les entreprises ainsi visées, l'incitation à l'embauche ; que, dans ces conditions, le moyen tiré de la disproportion des dispositions de l'ordonnance attaquée au regard de l'objectif assigné au gouvernement par le législateur doit être écarté ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance de l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
 
Considérant qu'il ne résulte ni du principe de liberté énoncé à l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen à laquelle se réfère le Préambule de la Constitution, ni d'ailleurs d'aucun autre principe ou règle de valeur constitutionnelle que la faculté pour l'employeur de mettre fin au contrat "nouvelles embauches" devrait être subordonnée à l'obligation d'en énoncer préalablement les motifs et d'en prévoir les modalités de réparation ; que par suite, le moyen tiré de ce que la dérogation, résultant de l'article 2 de l'ordonnance attaquée, aux dispositions de droit commun du code du travail soumettant à de telles obligations l'employeur qui entend rompre un contrat de travail à durée indéterminée méconnaîtrait l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen doit être écarté ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance du principe d'égalité :
 
Considérant qu'il résulte des termes mêmes de l'article 1er de la loi du 26 juillet 2005 qu'en vue de favoriser l'embauche dans les entreprises n'employant qu'un petit nombre de salariés, le législateur a habilité le gouvernement à instituer une catégorie nouvelle de contrat de travail sans limitation de durée comportant, pendant une période déterminée, "des règles de rupture spécifiques" ; qu'ainsi, la soumission du "contrat nouvelles embauches" à un régime dérogatoire quant aux règles régissant sa rupture résulte, dans son principe, de la loi ; qu'en retenant un délai d'un an pour la prescription des actions contentieuses liées à la rupture de ce contrat, l'ordonnance attaquée a opéré, entre les salariés relevant de ce contrat et ceux relevant d'un contrat de droit de travail de droit commun, une différence de traitement qui, eu égard notamment à la circonstance que l'opposabilité au salarié de cette prescription raccourcie est subordonnée à la condition qu'il en ait été informé dans la lettre lui notifiant la rupture, n'est pas manifestement disproportionnée ; que, dès lors, le moyen tiré de ce que ce délai aurait été fixé en méconnaissance du principe d'égalité doit être écarté ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance du principe des droits de la défense :
 
Considérant, d'une part, que l'article 2 de l'ordonnance attaquée exclut l'application au "contrat nouvelles embauches" des dispositions des articles L. 122-14 et suivants du code du travail relatives à la procédure de licenciement et définit des modalités particulières ne comportant aucune procédure contradictoire en cas de rupture de ce contrat au cours des deux premières années ; que, d'autre part, les articles L. 122-40 et L. 122-41 du même code, qui demeurent applicables à ce contrat, prévoient les modalités d'une procédure contradictoire dans tous les cas où l'employeur prend une mesure à l'encontre de son salarié, à la suite d'un agissement de celui-ci considéré par lui comme fautif, notamment lorsque cette mesure se traduit par un licenciement ;
 
Considérant que, si l'obligation de respecter une procédure contradictoire dans les cas de licenciement prononcés pour un motif disciplinaire a le caractère d'un principe général du droit du travail, il ne résulte pas de ce principe qu'une telle procédure devrait être respectée par l'employeur dans les autres cas de licenciement fondés sur des motifs inhérents à la personne du salarié ; que, par suite, le moyen tiré de ce que l'ordonnance attaquée aurait méconnu le principe du respect des droits de la défense doit être écarté ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance de la convention internationale du travail n° 158 et de la charte sociale européenne :
 
Considérant qu'aux termes de l'article 4 de la convention internationale du travail n° 158 concernant la cessation de la relation de travail à l'initiative de l'employeur : "Un travailleur ne devra pas être licencié sans qu'il existe un motif valable de licenciement lié à l'aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l'entreprise, de l'établissement ou du service." ; que, selon l'article 24 de la charte sociale européenne, les parties s'engagent à reconnaître ce même droit aux travailleurs ; qu'aux termes de l'article 7 de la convention n° 158 : "Un travailleur ne devra pas être licencié pour des motifs liés à sa conduite ou à son travail avant qu'on ne lui ait offert la possibilité de se défendre contre les allégations formulées, à moins que l'on ne puisse pas raisonnablement attendre de l'employeur qu'il lui offre cette possibilité." ; qu'enfin, les articles 8-1, 9 et 10 de la même convention reconnaissent le droit pour un travailleur licencié d'exercer un recours juridictionnel, ainsi que la possibilité pour le juge d'examiner les motifs invoqués pour justifier le licenciement et, le cas échéant, d'accorder une réparation au salarié ;
 
Considérant qu'en écartant à son article 2 l'application au "contrat nouvelles embauches" des dispositions de droit commun régissant la rupture du contrat de travail à durée indéterminée, l'ordonnance attaquée a dérogé, ainsi que le permettait l'habilitation accordée par le législateur, non seulement, comme il a été dit, aux dispositions du code du travail relatives à la procédure de licenciement mais aussi à l'exigence, issue de la loi du 13 juillet 1973 et énoncée à l'article L. 122-14-3 de ce code, que le motif invoqué par l'employeur présente un caractère réel et sérieux ; que demeurent en revanche applicables au "contrat nouvelles embauches", outre les dispositions des articles L. 122-40 à L. 122-44 relatives à la discipline, celles de l'article L. 122-45 du même code prohibant les mesures discriminatoires ;
 
Considérant, en premier lieu, qu'il résulte de ce qui vient d'être dit que l'ordonnance attaquée n'a pas exclu que le licenciement puisse être contesté devant un juge, afin que celui-ci puisse vérifier que la rupture n'a pas un caractère abusif et n'est pas intervenue en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure disciplinaire et de celles prohibant les mesures discriminatoires ; qu'ainsi, les règles de rupture du "contrat nouvelles embauches" pendant les deux premières années suivant la date de sa conclusion ne dérogent pas aux stipulations des articles 8-1, 9 et 10 de la convention internationale du travail n° 158 ;
 
Considérant, en second lieu, qu'en vertu des stipulations du b) du paragraphe 2 de l'article 2 de la même convention, les Etats parties peuvent exclure certains travailleurs du champ d'application de tout ou partie des dispositions de cette convention, notamment ceux n'ayant pas la période d'ancienneté requise, à condition que la durée de celle-ci soit fixée d'avance et qu'elle soit raisonnable ; que l'annexe à la charte sociale européenne ouvre aux Etats parties la même possibilité de dérogation ; qu'en l'espèce, eu égard au but en vue duquel cette dérogation a été édictée et à la circonstance que le "contrat nouvelles embauches" est un contrat à durée indéterminée, la période de deux ans pendant laquelle est écartée l'application des dispositions de droit commun relatives à la procédure de licenciement et aux motifs pouvant le justifier peut être regardée comme raisonnable, au sens de ces stipulations ;
 
Considérant qu'il résulte de ce qui précède que les syndicats requérants ne sont pas fondés à soutenir que l'ordonnance attaquée méconnaîtrait les stipulations de la convention internationale du travail n° 158 ni, en tout état de cause, celles de l'article 24 de la charte sociale européenne ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance de la directive 97/80/CE du Conseil du 15 décembre 1997 relative à la charge de la preuve dans les cas de discrimination fondée sur le sexe et de la directive 2000/78/CE du Conseil du 27 novembre 2000 portant création d'un cadre général en faveur de l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail :
 
Considérant qu'en vertu de ces deux directives, lorsqu'une personne s'estimant lésée par le non-respect à son égard du principe de l'égalité de traitement établit devant une juridiction des faits permettant de présumer l'existence d'une discrimination directe ou indirecte, il incombe à la partie défenderesse de prouver qu'il n'y pas eu violation du principe de l'égalité de traitement ; que la transposition de ces dispositions est assurée par l'article L. 122-45 du code du travail qui n'est pas au nombre des dispositions dont l'ordonnance du 2 août 2005 a exclu l'application au "contrat nouvelles embauches" ; que, par suite, le moyen tiré de ce que l'ordonnance attaquée aurait été prise en méconnaissance des objectifs de ces deux directives ne peut qu'être écarté ;
 
En ce qui concerne la méconnaissance de l'article 30 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne :
 
Considérant que cette charte n'a pas été introduite dans l'ordre juridique interne ; que, dès lors, le moyen tiré de la méconnaissance de son article 30 est inopérant ;
 
http://www.conseil-etat.fr/ce/juri [...] 0550.shtml

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 28-04-2006 à 13:49:47
n°8278029
LooSHA
D'abord !
Posté le 28-04-2006 à 13:46:22  profilanswer
 


Penchant nous sur le texte, justement :

Citation :

La Section du contentieux était saisie par différentes organisations syndicales de la légalité de ce dispositif au regard de la convention n°158 de l'Organisation internationale du travail (OIT), dite " convention sur le licenciement ". Signée et ratifiée par la France, cette convention constitue la norme de droit international s'imposant dans notre pays en matière de droit du licenciement. Pour être légale, l'ordonnance attaquée devait donc être conforme aux stipulations de cette convention.
 
Or, l'article 4 de cette convention prohibe les licenciements sans " motif valable lié à l'aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l'entreprise ". Et son article 7 prévoit que le salarié doit pouvoir se défendre avant tout licenciement prononcé " pour des motifs liés à sa conduite ou à son travail ". Il était soutenu par les syndicats requérants que les dispositions litigieuses de l'ordonnance contrevenaient aux stipulations des articles 4 et 7 de la convention.
 
Mais la convention prévoit à son article 2 la possibilité pour les Etats de déroger à l'application de l'ensemble de ses stipulations pour les " travailleurs effectuant une période d'essai ou n'ayant pas la période d'ancienneté requise " pour bénéficier de la protection prévue notamment par les article 4 et 7, " à condition que la durée " de cette période " soit fixée d'avance et qu'elle soit raisonnable ".
 
Le Conseil d'Etat a estimé que la période de " consolidation de l'emploi " prévue par l'ordonnance, si elle n'était en aucun cas une période d'essai, pouvait en revanche être regardée comme une période de constitution de " l'ancienneté " requise pour prétendre au bénéfice de la convention. Il a jugé en outre que la durée préfixe de deux ans de cette période de consolidation, eu égard à l'objet des " contrats nouvelles embauches ", qui est de réduire rapidement le chômage, était " raisonnable ".
 
Donnant son plein effet à la clause dérogatoire de l'article 2, le Conseil d'Etat a par là même écarté l'argumentation des organisations syndicales requérantes, en estimant que les article 4 et 7 de la convention n'étaient pas applicables.


 
 
C'est une interprétation tordue de la convention ; le Conseil d'Etat a jugé qu'il faut deux ans pour qu'on parle d'ancienneté. LOL :D


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°8278069
la questio​n
Posté le 28-04-2006 à 13:52:00  profilanswer
 


 
ça, tu le sauras qd un de ces jugements ira jusqu'au niveau européen.[:prodigy]


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8278611
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 14:58:59  answer
 

Le grand méchant modèle anglo-saxon, vu par un journaliste de gauche social-traître : http://hugues.blogs.com/commvat/20 [...] two_c.html  :o
 
Extrait ? Allez, extrait :D :

Citation :

Wait a sec’! Les ouvriers de Peugeot UK sont payés près de 3 000 euros par mois pour 36 heures ? Quand leurs homologues de Sochaux ou de Poissy en obtiennent la moitié à tout casser après dix ou quinze ans de maison ? Et ils ont la quasi certitude de retrouver un job en bas de chez eux en cas de problème ? Hum, on comprend que Tony Blair, interpellé en séance parlementaire, se soit limité à exprimer sa « tristesse » et sa « sympathie » à leur égard, rappelant, avant de passer à autre chose, que ce type de situation était « inévitable de temps en temps ».

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 28-04-2006 à 15:01:56
n°8278968
Ciler
Posté le 28-04-2006 à 15:37:53  profilanswer
 


Parlons dans ce cas de cette anglaise pour qui son entreprise avait organise une petite reception a l'occasion de ses 25 ans de boite. Une montre engravee lui a ete offerte pour l'occasion... suivie d'une lettre de licenciement !
 
Mais non, on vire jamais les gens qui bossent bien  :sarcastic:


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°8279470
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 16:27:44  answer
 

Ciler a écrit :

Parlons dans ce cas de cette anglaise pour qui son entreprise avait organise une petite reception a l'occasion de ses 25 ans de boite. Une montre engravee lui a ete offerte pour l'occasion... suivie d'une lettre de licenciement !
 
Mais non, on vire jamais les gens qui bossent bien  :sarcastic:


25 ans, c'est énorme. :o
 
Et combien de temps lui a-t-il fallu pour retrouver un boulot ? Tu ne le dis pas, ça... Je parie moins d'un mois.
 
Ta conception de l'idéal du monde du travail, c'est quand on a peur de changer d'entreprise, ou quand on sait qu'on peut changer facilement de boulot ?
 
Tu auras compris ce que je sous-entends. :D

n°8279726
dante2002
HEUUU NOOOOOOOOON
Posté le 28-04-2006 à 16:55:45  profilanswer
 


 
 
Non, sanctionné  :o

n°8279827
LooSHA
D'abord !
Posté le 28-04-2006 à 17:07:28  profilanswer
 


Si ça pouvait nous éviter les ouin ouin des droiteux avec leur couplet sur els salaires trop élevés des français :sarcastic:  
 
(et il est vraiment de gauche ce type, t'es sûr ? :D)


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n°8279911
Ciler
Posté le 28-04-2006 à 17:17:30  profilanswer
 


C'etait il y a 3 jours dans le journal ...


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°8279949
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2006 à 17:25:59  answer
 

LooSHA a écrit :

Si ça pouvait nous éviter les ouin ouin des droiteux avec leur couplet sur els salaires trop élevés des français :sarcastic:


Si les gauchistes pouvaient arrêter de nous balancer que le modèle anglais est à chier et que le-nôtre-il-est-plus-mieux-en-tous-points-surtout-quand-on-compare-pas. :sarcastic:  

LooSHA a écrit :

(et il est vraiment de gauche ce type, t'es sûr ? :D)


Faut lire son blog, plutôt intéressant par ailleurs : http://hugues.blogs.com/commvat/20 [...] gauch.html
 
Mais je suis d'accord avec toi : il est peut-être de gauche, mais pas d'une gauche française. :o

n°8280069
LooSHA
D'abord !
Posté le 28-04-2006 à 17:48:06  profilanswer
 

Son blog est peut-être intéressant, mais entre les deux colonnes bleues acier de part et d'autre qui bouffent un tiers de la largeur, les deux colonnes qui en bouffent un autre, ses pavés en deviennent illisibles :/


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n°8280088
LooSHA
D'abord !
Posté le 28-04-2006 à 17:50:37  profilanswer
 

C'est pas vraiment le sens du jugement rendu mais bon...


---------------
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n°8280097
la questio​n
Posté le 28-04-2006 à 17:51:41  profilanswer
 

ese-aSH a écrit :

personne ne sait lire ?  
 
Selon l'union locale CGT de Longjumeau, l'affaire concernait un salarié dont le contrat avait été requalifié en CNE, ce qu'il contestait.
 
joli le fanfaronnage, mais on vient juste d'apprendre qu'il est interdit de faire passer un employé d'un CDI a un CNE... quelle surprise.


 
tu as lu le jugement?  :heink:


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8280689
Maouuu
Posté le 28-04-2006 à 19:41:02  profilanswer
 

la question a écrit :

Citation :

Le CNE invalidé par des prud'hommes
 
NOUVELOBS.COM | 28.04.06 | 12:33
 
La CGT a diffusé un jugement des prud'hommes de Lonjumeau invalidant le contrat nouvelle embauche d'un salarié.
 
Une décision du conseil des prud'hommes de Longjumeau (Essonne), rendue vendredi 28 avril dans la matinée, invalide le contrat nouvelles embauches (CNE) en remettant en cause l'ordonnance gouvernementale qui l'a institué en août 2005, affirme la CGT qui a diffusé le jugement.
Selon l'union locale CGT de Longjumeau, l'affaire concernait un salarié dont le contrat avait été requalifié en CNE, ce qu'il contestait.
Dans le jugement diffusé par l'organisation syndicale, qui a été lu et longuement applaudi au 48e congrès de la CGT vendredi matin à Lille, les prud'hommes de Longjumeau constatent "que l'ordonnance du 2 août 2005 instituant le contrat nouvelles embauches est contraire à la Convention 158 de l'OIT", et que "la Convention ayant une valeur supérieure en application de l'article 55 de la Constitution, l'ordonnance du 2 août 2005 est privé d'effet juridique".
En conséquence, le conseil des prud'hommes estime dans cette affaire que "le contrat dénommé à tort 'nouvelles embauches' sur le fondement d'un texte non valable s'analyse en contrat à durée indéterminée de droit commun, soumis à toutes les dispositions du code du Travail". (AP)


 
bon, ben le CNE est en arrêt cardiaque. [:dks]


 
 
Depuis quand les prud'hommes peuvent ils avoir ce type de pouvoir ?? :??:

Message cité 1 fois
Message édité par Maouuu le 28-04-2006 à 21:03:36
n°8281089
farib
Posté le 28-04-2006 à 21:00:16  profilanswer
 

Maouuu a écrit :

Depuis quand les prud'hommes peuvent avoir ce type de pouvoir ?? :??:


 
C'est juste une tentative de sensationalisme journalistique. La CGT a déclaré que le CNE était sa nouvelle cible, donc ça fait de l'eau au moulin. Et un peu de désinformation, rien de tel pour motiver les troupes. C'est bien dommage.


Message édité par farib le 28-04-2006 à 21:00:54
n°8283916
python
Posté le 29-04-2006 à 02:57:33  profilanswer
 


 
Le CNE a été créé pour enfoncer encore plus le bouchon de la précarité.  Tout le monde entassé au même niveau comme des esclaves, c'est criminel. :fou:  
 
 

n°8284149
orbis
Posté le 29-04-2006 à 03:29:03  profilanswer
 

le CNE/CPE ne peuvent pas faire baisser le chomage car ils ne font que substituer un contrat tels que CDD/CDI à un autre plus en faveur du patronat
le patronat n'est pas une oeuvre de charité,ils ne vont pas embaucher rien que pour faire baisser le chomage
ils n'embauchent que quand ils en ont besoin et cela quand la demande de services/biens augmente;et encore,ils peuvent forcer l'augmentation de la productivité de leurs salariés rien que pour eviter de nouvelles embauches et leurs charges liées avec.
Ou par exemple,un licensiement avec à coté un salarié qui devra occuper le poste du licensié en meme temps que son poste,résultat,economie de salaire pour le patron.
le CNE/CPE ne font qu'ajouter des avantages aux patrons sans pour autant les encourager à faire plus d'embauches à long terme car si l'embauche est facilitée,le licensiement est aussi facilité,et resultat:aucune amelioration pour le marché du travail sinon une plus grande précarité.

n°8284470
farib
Posté le 29-04-2006 à 04:32:30  profilanswer
 

orbis a écrit :


le patronat n'est pas une oeuvre de charité,ils ne vont pas embaucher rien que pour faire baisser le chomage
ils n'embauchent que quand ils en ont besoin et cela quand la demande de services/biens augmente;


Oui, d'accord.
 

orbis a écrit :

;et encore,ils peuvent forcer l'augmentation de la productivité de leurs salariés rien que pour eviter de nouvelles embauches et leurs charges liées avec.
Ou par exemple,un licensiement avec à coté un salarié qui devra occuper le poste du licensié en meme temps que son poste,résultat,economie de salaire pour le patron..


 
Avec ton raisonnement, t'es en train de dire que dans le fond, on arrivera jamais à résorber le chomage parce que les méchants partrons feront travailler plus les employés.
 

orbis a écrit :


le CNE/CPE ne font qu'ajouter des avantages aux patrons sans pour autant les encourager à faire plus d'embauches à long terme car si l'embauche est facilitée,le licensiement est aussi facilité,et resultat:aucune amelioration pour le marché du travail sinon une plus grande précarité.


 
Bah non, justement, à long terme, c'est l'effet contraire. En fluidifiant le marché du travail, on permet aux hésitants d'embaucher et d'accroitre leur activité en réduisant de beaucoup les risques.
 
 

n°8284482
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 29-04-2006 à 04:50:46  profilanswer
 

farib a écrit :

Bah non, justement, à long terme, c'est l'effet contraire. En fluidifiant le marché du travail, on permet aux hésitants d'embaucher et d'accroitre leur activité en réduisant de beaucoup les risques.


 
L'activité ne croît que si le marché croît, si le marché reste le même, l'activité ne peut croître...
 
Bref, c'est bien ce que dit le monsieur: ça n'a ni queue ni tête, et si le CNE peut vaguement être justifié du fait de la simplification de la paperasse bienvenue pour une TPE, ça reste assez discutable sur la forme... dans ce cas on réformait le CDI pour faciliter l'embauche et basta.

n°8284579
python
Posté le 29-04-2006 à 05:26:27  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

L'activité ne croît que si le marché croît, si le marché reste le même, l'activité ne peut croître...
 
Bref, c'est bien ce que dit le monsieur: ça n'a ni queue ni tête, et si le CNE peut vaguement être justifié du fait de la simplification de la paperasse bienvenue pour une TPE, ça reste assez discutable sur la forme... dans ce cas on réformait le CDI pour faciliter l'embauche et basta.


 
 
L'emploi ne croît que si les gens dépensent.  Si les gens ne peuvent avoir un bon salaire élevé, l'emploi ne va pas augmenter.  
 
La meilleure façon de baisser le chômage, c'est d'augmenter les salaires et d'augmenter le SMIC à 1500 Euros, le reste des mesures, (CPE, etc) ne sont que des solutions contre-productives et médiocres.
 
 
Les profs à la Sorbonne ne seraient pas d'accord avec moi, ils me diraient de manière égoïste que si le chômage baisse, le profit baisse [:mlc]  
 
J'en ai absolument rien à foutre des études des économistes de la Sorbonne.  Je trouve qu'ils explosent les valeurs d'extrême-droite dans cette école.

Message cité 2 fois
Message édité par python le 29-04-2006 à 17:37:59
n°8284632
deedlit
Posté le 29-04-2006 à 05:53:17  profilanswer
 

python a écrit :

Les profs à la Sorbonne ne seraient pas d'accord avec moi, ils me diraient de manière égoïste que si le chômage baisse, le profit baisse [:mlc]  

On n'a pas suivi les mêmes cours alors   [:nafou]

Citation :

J'en ai absolument rien à foutre des études des économistes de la Sorbonne.  Je trouve qu'ils explosent les valeurs d'extrême-droite dans cette école.

Exposent? :whistle:  


Message édité par deedlit le 29-04-2006 à 06:02:49
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