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Auteur Sujet :

[Côte d'Ivoire] 9 soltats français tués par un bombardement

n°4133908
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 13:47:59  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Fructidor a écrit :

Ah? ok. Je croyais pourtant que le conflit était lié au nationalisme ivoirien et que la France à travers ses interêts était attaquée parce qu'elle s'interposait. Je n'avais pas saisi que c'était à cause de la malhonnêteté légendaire de nos concitoyens sur place  :sarcastic: .


Le conflit est du a une question de tunes et de pouvoir. Chacun veut avoir le pouvoir et sa part du magot c'est tout.
Aucun nationalisme ne rentre en jeu...ce n'est pas une guerre ethnique ou tribale! :sarcastic:

mood
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Posté le 07-11-2004 à 13:47:59  profilanswer
 

n°4133911
freewind
Soliste en MAJEUR
Posté le 07-11-2004 à 13:48:17  profilanswer
 

tba a écrit :

C'est assez attristant de lire certaines réactions sur ce fil...  
 
Moi je vois deux raisons de la présence des francais là-bas. Défense des interets et des ressortissants francais (15000 au total) et interposition dans le cadre d'une guerre civile ave mandat de l'ONU. Si la présence de 15000 francais vous parait illégitime, n'oubliez pas la seconde car ce sont les mêmes qui ont critiquer la non intervention de la communauté internationale au rwanda et son million de victimes.  
 
Au rwanda, personne ne voulait y allez, dépenser du fric en militaire pour protéger les civils, je vise la l'ancienne puissance coloniale. Et le bilan on le connait. Alors légitime ou pas, Gbagbo est un faciste qui veut laminer les pas comme lui, la france est présente pour défendre ses interets et s'interposer pour éviter des massacres. Et je soutiendrais rien que pour ces raisons sa présence là-bas.  
 
Surtout que depuis 2 ans, la france demande a être remplacer par une force multinationale pour assurer le mandat de l'onu et évidemment personne n'en n'a grand chose à foutre. Alors les raccourcis d'ovins sur sa présence me ont rire jaune.
 
Et sérieusement, attaquer un camp militaire francais avec une bombe de 250 kg, ca n'a rien d'un accident même dans les mains d'un ukrainien bourré, c'est volontaire et fait 3 jours apres l'election de bush, comme coincidence...
 
Bref gbagbo joue sa derniere carte et attend que les francais dégage pour aller massacrer du "pas comme nous", les partisans du retrait francais devrait y réflechir à deux fois. Maintenant que des japonnais remplacent les francais, moi je n'y vois aucun inconvient (mais faut pas rêver), mais sur le terrain, lorsque les anciennes puissances coloniales n'y vont pas, et bien personne n'y va.


tout est dit  :jap:

n°4133946
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 13:52:58  profilanswer
 

bon, est ce qu'il y a une chaine d'info (radio ou tv) sérieuse en stream sur internet parce qu'il faut avouer que ça manque d'info sur les chaines hertziennes là :o


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4133956
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 13:54:22  profilanswer
 

Bah non justement tout n'est pas dit. Une guerre est une opposion de plusieurs camps. Les hommes politiques, il y en a une tonne dans l'histoire: pas que Gbagbo!!!!
Bédié, Ouattara, Wodié, et les internationaux comme Compaoré, Kadafi, Bongo...j'en passe.
Comment pensez vous que de simples rebelles arrivent à se procurer des armes et vouloir faire des coups d'état?
 
A un moment il faut arrêter l'anarchie et se poser!

n°4133961
coockie_jr
All hail the Hypnotoad !
Posté le 07-11-2004 à 13:54:50  profilanswer
 

www.france-info.com


Message édité par coockie_jr le 07-11-2004 à 13:55:45

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** STRAVA || Photos flick r || Pooky's world trip **
n°4133965
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 13:55:37  profilanswer
 


 
ah bah oui chui con, y-en a même en ogg ... merci [:romf]


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4134032
wildtestbo​dy
Posté le 07-11-2004 à 14:03:03  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Bah non justement tout n'est pas dit. Une guerre est une opposion de plusieurs camps. Les hommes politiques, il y en a une tonne dans l'histoire: pas que Gbagbo!!!!
Bédié, Ouattara, Wodié, et les internationaux comme Compaoré, Kadafi, Bongo...j'en passe.
Comment pensez vous que de simples rebelles arrivent à se procurer des armes et vouloir faire des coups d'état?
 
A un moment il faut arrêter l'anarchie et se poser!


 
Alors finalement c'est pas si simple et on est pas que les bons, c'est bien de mettre le doigt sur le fait que les rebelles doivent avoir pas mal de support exterieur également.
 
D'un autre coté je pense que le souvenir de "radio 1000 collines" doit continuer de justifier une certaine prudence. Il n'y a pas loin entre ce qu'on entend sur la radio pro-gouvernementale CI et de vrais appels aux massacres internes


Message édité par wildtestbody le 07-11-2004 à 14:03:50
n°4134055
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 14:08:09  profilanswer
 

wildtestbody a écrit :

Alors finalement c'est pas si simple et on est pas que les bons, c'est bien de mettre le doigt sur le fait que les rebelles doivent avoir pas mal de support exterieur également.
 
D'un autre coté je pense que le souvenir de "radio 1000 collines" doit continuer de justifier une certaine prudence. Il n'y a pas loin entre ce qu'on entend sur la radio pro-gouvernementale CI et de vrais appels aux massacres internes


Tout à fait d'acc avec toi...j'ai juste un problème, je n'arrive à avoir aucune info exhaustive et objective ici (normal je ne vis pas sur place) ;)

n°4134072
Mr Yves
Peter Pinne
Posté le 07-11-2004 à 14:11:33  profilanswer
 

oliv5 a écrit :

Voila une des rares réponses argumentées que l'on peut obtenir sur un forum fréquenté par des ivoiriens. Réponse à la question,"Que nous (les francais) reprochez vous ?" :
 

Citation :


Ce qu'on te reproche, c'est ta peur bleue de la competition americaine, canadienne, chinoise, bresilienne, indienne, suisse, belge et autres EN COTE D'IVOIRE. Cette peur t'emmene a bander tes muscles sur tes interets (mal acquis et sans competition ) des qu'un plus competent menace ton soit-disant PRE-CARRE, tu profites de petites crises ethniques et internes ( ces crise qui sont monnaie courante en Afrique )pour formenter une rebellion avec des promesses aux rebelles a ta solde. Tes pantins de rebelles sement la pagaille et toi, tu retournes sur la scene ( avec une caution de l'ONU ) en papa Christ pour soit-disant " eteindre le feu". Tes competiteurs, ne pouvant investir dans un pays en troupe, plient leurs bagages et toi, seul toi reste maitre de la situation ! Crois-moi, ton pays, la france, a un budget tout pret pour cette strategie malsaine et inhumaine reservee a toutes ses anciennes colonies. Meme si cette strategie coutent les yeux de la tete a la france, il faut s'en faire, ca paie a la fin si ca reussi !
"


 
Pas idiot, ca me plairait pas que ce soit vrai.


 
ah wai...  :sweat:
 
mais bon apres fait savoir de qui ca vient..


Message édité par Mr Yves le 07-11-2004 à 14:12:46

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lumitra - lumitra forum
n°4134100
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 14:14:42  profilanswer
 

Mr Yves a écrit :

ah wai...  :sweat:
 
mais bon apres fait savoir de qui ca vient..


C'est comme ci l'on prenait une citation d'un corse intégriste et révolutionnaire et que l'on affirmait ensuite que tous les corses pensent ça....Cette citation est nulle dans un débat digne de ce nom.

mood
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Posté le 07-11-2004 à 14:14:42  profilanswer
 

n°4134124
Ayuget
R.oger
Posté le 07-11-2004 à 14:17:38  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Le conflit est du a une question de tunes et de pouvoir. Chacun veut avoir le pouvoir et sa part du magot c'est tout.
Aucun nationalisme ne rentre en jeu...ce n'est pas une guerre ethnique ou tribale! :sarcastic:


C'est ironique?
Evidemment que c'est une sorte de guerre ethnique, la notion d'ivoirité défendue par Gbagbo ca te dit quelque chose?  [:prodigy]

n°4134130
Vonshneide​r
Posté le 07-11-2004 à 14:18:08  profilanswer
 

Nico [PPC] a écrit :

C'est juste pour éviter de tuer des pilotes Ivoiriens...

ha oué les pauvres , ils ont flingué 8 francais et 23 blessé , et nous on a des scrupules .... moi j'aurais rasé la base aerienne


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http://titelascarde.skyblog.com/
n°4134133
The_Fury
Posté le 07-11-2004 à 14:18:38  profilanswer
 

ca fait peur l'appel à la resistance de leur premier ministre  :sweat:

n°4134134
Mr Yves
Peter Pinne
Posté le 07-11-2004 à 14:18:42  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

C'est comme ci l'on prenait une citation d'un corse intégriste et révolutionnaire et que l'on affirmait ensuite que tous les corses pensent ça....Cette citation est nulle dans un débat digne de ce nom.


 
ouaip..
mais c'est quand meme le premier argument qui tiens la route de leur cote..
et ca nous offre une "nouvelle vision"..  
 
je dit pas que c'est vrai, je n'y connais rien a part les articles lus sur internet, mais au moins je peux avoir 2 avis differents sur le probleme... [:sinclaire]  
 


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lumitra - lumitra forum
n°4134138
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:19:21  answer
 

udok a écrit :

bon, est ce qu'il y a une chaine d'info (radio ou tv) sérieuse en stream sur internet parce qu'il faut avouer que ça manque d'info sur les chaines hertziennes là :o


 
 
Mais arrêtez avec cette volontée de toujours chercher à "s'informer" avec des médias dispensant des faits spectaculaires, bruts, non vérifiés, et en  boucle (genre "des hélicoptères du 43ème Bima survolent abidjan" répété 10 fois dans l'heure : tu as appris quoi? Qu'il y a une base de l'infanterie de marine - l'ex "coloniale" à Abidjan. Sais tu pourquoi ? pas grâce à ces médias).
 
Je ne dis pas cela spécialement pour toi udok.
 
Commencez par chercher de la documentation en ligne sur la côte d'ivoire, si vous n'avez pas d'ouvrages, encyclopédie sur ce sujet chez vous.
 
Ce qui est important, c'est de sourcer les information.
 
Qui a écrit cela, pourquoi, quelle confiance, crédit accorder?
 
A quoi cela sert il d'écouter en stream des radio ivoiriennes à propos desquelles la comparaison faite avec radio mille collines est pertinente?
 
Pourquoi faire trois dépêches sur une déclaration de Coulibaly sur la CI "vietnam" de la France, sans rappeler qu'il représente la ligne ultra dure oposée aux accords de cessez le feu, qu'il a été favorable toujours à la guerre à outrance contre les rebelles sans en avoir les moyens, qu'il a envoyé par ses déclarations en 2003 des "jeunes patriotes" sous-armés se faire massacrer par la rébellion, que ses partisans reprochaient à la France en 2002 de ne pas être intervenue militairement pour écraser la rébellion?
 
Ou lisez ce qu'écrivent ceux qui connaissent un peu la situation, comme Krisix ou d'autres dont le pseudo m'échappe.

n°4134180
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 14:25:09  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

Mais arrêtez avec cette volontée de toujours chercher à "s'informer" avec des médias dispensant des faits spectaculaires, bruts, non vérifiés, et en  boucle (genre "des hélicoptères du 43ème Bima survolent abidjan" répété 10 fois dans l'heure : tu as appris quoi? Qu'il y a une base de l'infanterie de marine - l'ex "coloniale" à Abidjan. Sais tu pourquoi ? pas grâce à ces médias).
 
Je ne dis pas cela spécialement pour toi udok.
 
Commencez par chercher de la documentation en ligne sur la côte d'ivoire, si vous n'avez pas d'ouvrages, encyclopédie sur ce sujet chez vous.
 
Ce qui est important, c'est de sourcer les information.
 
Qui a écrit cela, pourquoi, quelle confiance, crédit accorder?
 
A quoi cela sert il d'écouter en stream des radio ivoiriennes à propos desquelles la comparaison faite avec radio mille collines est pertinente?
 
Pourquoi faire trois dépêches sur une déclaration de Coulibaly sur la CI "vietnam" de la France, sans rappeler qu'il représente la ligne ultra dure oposée aux accords de cessez le feu, qu'il a été favorable toujours à la guerre à outrance contre les rebelles sans en avoir les moyens, qu'il a envoyé par ses déclarations en 2003 des "jeunes patriotes" sous-armés se faire massacrer par la rébellion, que ses partisans reprochaient à la France en 2002 de ne pas être intervenue militairement pour écraser la rébellion?
 
Ou lisez ce qu'écrivent ceux qui connaissent un peu la situation, comme Krisix ou d'autres dont le pseudo m'échappe.


 
mais j'ai déjà fait ma petite lecture sur lemonde-diplomatique hein :o
mais là j'aurais aimé entendre un débat, c'est toujours bon un débat posé et sérieux pour saisir les enjeux, etc ...
 
là j'écoute france info
j'aurais aimé un peu d'historique, mais y-a pas, mais déjà niveau infos, c'est pas mal, c'est plus précis que tout ce qu'on peut entendre à la tv
niveau désinfo ça bat son plus :
le gouvernement ivoirien prétend que des tire de lacrymo ont fait 30 morts et des centaines de blesser, l'état major français démend ...
et là il parle de l'onu, la résolution pour intervenir maintenant en CI a été voté à l'unanimité (donc les ricains sont pas contre nous sur ce coup, du moins officiellement, alors que s'ils avaient voulu nous faire chier, ils auraient pu facilement là)
bref, j'apprends des trucs pas mal là dessus, mais c'est pas encore top précis quoi :/


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n°4134190
Vonshneide​r
Posté le 07-11-2004 à 14:26:11  profilanswer
 

pkoi le vietnam de la france ? indochine 2 le retour plutot


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http://titelascarde.skyblog.com/
n°4134196
chailidoin​e
Posté le 07-11-2004 à 14:26:49  profilanswer
 

a votre avis c'était un tir délibéré ou une erreur?

n°4134200
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 14:27:24  profilanswer
 

vonshneider a écrit :

pkoi le vietnam de la france ? indochine 2 le retour plutot


 
ou la guerre d'algérie tant qu'à faire  [:mrbrelle]  
au fait, on s'est déjà fighter avec le maroc dans le passée ? :??:


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n°4134201
ceRf
J'ai perdu le ciel.
Posté le 07-11-2004 à 14:27:34  profilanswer
 

Citation :

indochine 2 le retour plutot


 
Oué, le Vietnam de la France, quoi.

n°4134203
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 14:27:47  profilanswer
 

T1 je viens de mater la RTI ils ont pété un cable  :ouch:  
on croirait entendre les medias rwandais  :sweat:  
Gbagbo joue ces dernieres cartes j'espère que nos familles
seront rapattrié avant  :(


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Be the WateR My FrienD !
n°4134210
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 14:28:30  profilanswer
 

chailidoine a écrit :

a votre avis c'était un tir délibéré ou une erreur?


 
la radio gouvernemental prétend qu'il n'y a même pas eu de tir, alors niveau mauvaise fois on atteint le paroxisme
remarque j'ai pas entendu sa position officiel devant la communauté international


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4134218
wildtestbo​dy
Posté le 07-11-2004 à 14:28:57  profilanswer
 

Ca ca doit être très instructif, j'aimerais bien qu'ils le redifusent:
http://www.arte-tv.com/fr/histoire [...] 52208.html
http://www.diplomatie.gouv.fr/labe [...] /page.html

n°4134233
Fructidor
Posté le 07-11-2004 à 14:30:25  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :


Aucun nationalisme ne rentre en jeu...ce n'est pas une guerre ethnique ou tribale! :sarcastic:


 
Je ne chercherai pas à jouer sur les mots, ni à polémiquer pour savoir si le nationallsiseme et l'appartenance ethnique ou géographiques sont des prétextes ou non. Ce qu'on sait c'est que tout a commencé à déraper aux présidentielles en 99 lorsque Gbagbo a promulgué le concept de l'ivoirité pour écarter son opposant Ouattara (suivi par l'explusion de milliers de burkinabés et politique d'identification nationale). Les affrontements ont alors commencé, opposant les chrétiens du Sud, soutiens de Gbagbo, aux Musulmans du Nord, favorables à Ouatarra.
L'enjeu de tout celà est bien entendu le pouvoir, trop souvent en Afrique confisqué au profit des proches et du "clan" des dirigeants.
 
 
 

n°4134234
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 14:30:33  profilanswer
 

on va surrement en entende parler aujourd'hui dans riposte je pense non ?


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n°4134254
The_Fury
Posté le 07-11-2004 à 14:32:28  profilanswer
 

Citation :

Exit le sens critique
 
Pourquoi un tel déchaînement de haine et de passion contre les journalistes étrangers ? Un phénomène d'autant plus difficile à comprendre que la presse nationale ivoirienne n'est vraiment pas un modèle d'éthique et de professionnalisme. Comme souvent dans de telles situations, l'objectivité journalistique a été une des premières victimes du conflit. Il faut dire qu'elle ne se portait pas très bien avant non plus. Chaque quotidien d'Abidjan est proche d'un parti politique. Depuis le début de la crise, ils rivalisent de gros titres aussi provocateurs qu'invérifiés et infondés. Ils accusent entre autres la France et le Burkina Faso de soutenir « les terroristes » et affirment que les mutins veulent instaurer un état islamique en Côte d'Ivoire. Le délire haineux et xénophobe atteint son apogée lorsque le directeur de l'information de la RTI annonce qu'il suffirait d'expulser 500 000 citoyens du Burkina Faso vivant en Côte d'Ivoire pour régler le problème que vit actuellement le pays. Pourtant, personne ne condamne ces dérapages de la presse nationale et les médias étrangers restent la cible privilégiée de la population et de la classe politique.


http://radio-canada.ca/nouvelles/d [...] er_04.html
http://radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/ivoire/


Message édité par The_Fury le 07-11-2004 à 14:34:51
n°4134279
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:34:50  answer
 

vonshneider a écrit :

ha oué les pauvres , ils ont flingué 8 francais et 23 blessé , et nous on a des scrupules .... moi j'aurais rasé la base aerienne


 
non, si les avions ont été abbatus au sol, c'est qu'ils se sont posés à Yamoussoukro, aéroport co-contrôlé par les militaires français : le plus simple dans ce cas, c'est d'attendre qu'ils se posent, puis de tirer. C'est plus sûr que d'attendre qu'ils redécollent pour les faire abbatre par les F1 basés à Libreville.
 
Les sukkoï (des avions d'attaque au sol comme le A-10 ou le Jaguar larguent une bombe, il n'y a pas 50 forces disposant de SU 25 dan le secteur, les français les ont observés à l'oeuvre contre les rebelles sans lever le petit doigt quelques heures avant, ils identifient immédiatement l'origine de l'attaque, compte rendu à l'EMGA, à l'étét major de la PR, ordre de destruction, transmission de l'orde, exécution.
 
ça c'est le scénario officiel, après pour des questions de délai il est possible que l'ordre de  destruction de la PR ait été "sollicité" après que l'état major ait ordonné la destruction des SU et que celle ci ait été exécuté. Un peu comme le parachutage sur kolweisi en 78.
 
De toute façon les militaires bossent en grande partie sur des scénarii préparés, et il est vraisemblable qu'une "bavure" de ce type avait envisagée, et le type de riposte étudié avec une "pré-autorisation".
 
D'ailleurs le fait que la SU se soit posé sur une piste contrôlée en patie par les Français, comme l'aéroport d'abidjan, va dans le sens de l'accident plutôt que de l'acte délibéré.
 
Un Su 25 ça coute cher, c'est un avion très adapté à ce type de guerre (attaque de troupe au sol, un pilote de SU 25expérimenté, ça ne se trouve pas si facilement, et qui accepte de travailler sans appareils de supériorité aérienne avec lui encore plus), ils ont pu agir sans que les français bougent les jours pécédents contre la guérilla, pourquoi attaquer des troupes Fr puis se poser sur une piste contrôlée par eux, en sahant parfaitement que la riposte risquait d'être sévère et immédiate?
 
Aucun gain à escompter, risques maximals.
 
Et s'ils voulaient faire monter la tension à Abidjan contre les français pour les pousser au départ, pas la peine de risquer leur aviation pour ça. Ils y sont très bien arrivé en 2003.
 
Et si vous croyez que les US vont envoyer des troupes en RCI. Je ne pense pas non plus que Gbagbo y croit. Il n'a qu'à regarder ce qui s'est passé au Libéria, aui est la "colonie" US en Afrique de l'ouest.
Les états unis n'ont pas engagés de troupes pour sauver la mise à Doe.

n°4134300
DK
No pain, no gain
Posté le 07-11-2004 à 14:37:38  profilanswer
 

udok a écrit :

mais j'ai déjà fait ma petite lecture sur lemonde-diplomatique hein :o
mais là j'aurais aimé entendre un débat, c'est toujours bon un débat posé et sérieux pour saisir les enjeux, etc ...
 
là j'écoute france info
j'aurais aimé un peu d'historique, mais y-a pas, mais déjà niveau infos, c'est pas mal, c'est plus précis que tout ce qu'on peut entendre à la tv
niveau désinfo ça bat son plus :
le gouvernement ivoirien prétend que des tire de lacrymo ont fait 30 morts et des centaines de blesser, l'état major français démend ...
et là il parle de l'onu, la résolution pour intervenir maintenant en CI a été voté à l'unanimité (donc les ricains sont pas contre nous sur ce coup, du moins officiellement, alors que s'ils avaient voulu nous faire chier, ils auraient pu facilement là)
bref, j'apprends des trucs pas mal là dessus, mais c'est pas encore top précis quoi :/


 
10 morts, 9 militaires français et un civil américain.
 
Je ne connais pas la position des USA sur ce pays e je n'ai pas envi de la jouer parano mais force est de constater que les évènements les poussent à marcher avec tout le monde.

n°4134305
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 14:38:46  profilanswer
 

gbagbo :
"(...) si vous dormez réveillez vous, si vous manger, arreter de manger, et allez libérer la CI (...)
c'est un taré lui, faut le buter, on peut pas lui faire confiance :o


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Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4134311
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:39:38  answer
 

udok a écrit :

mais j'ai déjà fait ma petite lecture sur lemonde-diplomatique hein :o
mais là j'aurais aimé entendre un débat, c'est toujours bon un débat posé et sérieux pour saisir les enjeux, etc ...
 
là j'écoute france info
j'aurais aimé un peu d'historique, mais y-a pas, mais déjà niveau infos, c'est pas mal, c'est plus précis que tout ce qu'on peut entendre à la tv
niveau désinfo ça bat son plus :
le gouvernement ivoirien prétend que des tire de lacrymo ont fait 30 morts et des centaines de blesser, l'état major français démend ...
et là il parle de l'onu, la résolution pour intervenir maintenant en CI a été voté à l'unanimité (donc les ricains sont pas contre nous sur ce coup, du moins officiellement, alors que s'ils avaient voulu nous faire chier, ils auraient pu facilement là)
bref, j'apprends des trucs pas mal là dessus, mais c'est pas encore top précis quoi :/


 
Les américains (le gvt US) sont très content que la france, le maroc (qui a aussi des troupes), l'afrique du sud et l'union africaine essaient de stabiliser la RCI.
 
Les US ne veulent pas être partout, ne sont pas aussi impérialistes qu'on le dit ici.
En amérique du sud ils appuient la volontée brésilienne d'être un pôle de stabilisation régionale.
En afrique ils appuient la volontée similaire de l'afrique du sud.
La cote d'ivoire est un enjeu stratégique car il y a une peur d'effet domino (déstabilisation de l'afrique de l'ouest, le teritoire ivoirien pourrait devenir le lieu d'entrainement de guerrilas contre les pays voisins.

n°4134321
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 14:41:25  profilanswer
 

udok a écrit :

gbagbo :
"(...) si vous dormez réveillez vous, si vous manger, arreter de manger, et allez libérer la CI (...)
c'est un taré lui, faut le buter, on peut pas lui faire confiance :o


Regarde la RTI y a le président de l'AN qui fait tout  
sauf calmer le jeu, il se voit en guerre déja  :sweat:  


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Be the WateR My FrienD !
n°4134325
dweis
Posté le 07-11-2004 à 14:41:48  profilanswer
 


pour l'émission d'arte, tu cliques sur cartographie et tu retrouves tout le contenu de l'emission (intéressante effectivement) :)

n°4134341
wildtestbo​dy
Posté le 07-11-2004 à 14:43:51  profilanswer
 
n°4134344
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:44:22  answer
 

1893 - 1960 : la période coloniale
 
1960 - 1993 : les années Houphouët
 
1994 - 2002 : une succession difficile
 
2002 - 2004 : l'après 19 septembre
 
 
1893 - 1960 : la période coloniale
 
1893
 
10 mars
Possession française depuis 1842 et devenue protectorat en 1889, la Côte d'Ivoire est érigée en colonie autonome. Louis Binger est le premier gouverneur et la capitale est Grand-Bassam, à l'est d'Abidjan.
 
1904
 
Fondation de l'Afrique occidentale française (AOF) à laquelle la colonie de Côte d'Ivoire est intégrée.
 
1933
 
Abidjan devient capitale de la colonie, à la place de Bingerville qui l'était depuis 1899.
 
1944
 
30 janvier-5 février
La Conférence de Brazzaville prévoit la représentation des peuples d'outre-mer au Parlement français. Félix Houphouët-Boigny est élu l'année suivante député à la première Assemblée constituante française.
 
1946
 
11 avril
Vote de la loi abolissant le travail forcé, promue par Félix Houphouët-Boigny.
13 octobre
Création de l'Union française, composée de la République française, des territoires d'outre-mer - dont la Côte d'Ivoire fait partie - et des Etats associés.
 
1958
   
 
Août
Visite du Général de Gaulle, récemment arrivé au pouvoir, à Abidjan pour soutenir le "oui" au référendum de la nouvelle Constitution française qui prévoit le remplacement de l'Union française par la Communauté française et son ouverture aux colonies.
Septembre
99,9% de "oui" ivoiriens au référendum.
14 décembre
Proclamation de la République de Côte d'Ivoire, Etat autonome au sein de la Communauté française.
 
 
1960 - 1993 : les années Houphouët
 
1960
 
7 août
Proclamation de l'indépendance de la Côte d'Ivoire.
27 novembre
Félix Houphouët-Boigny, alors Premier ministre, est élu Président de la République. Il sera réélu à six reprises en 1965, 1970, 1975, 1980, 1985 et 1990. La première Assemblée nationale compte 70 députés issus du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), parti unique.
 
1961
 
24 Avril
Signature d'un accord de défense entre la France et la Côte d'Ivoire. Il est complété par un accord d'assistance militaire technique signé le même jour et par cinq accords techniques signés entre 1965 et 1980.
 
1964
 
Adoption d'une série de réformes (abolition de la polygamie).
 
1965
 
7 novembre
Election des 85 députés du PDCI à l'Assemblée nationale. Quatre scrutins législatifs, en 1970, 1975, 1980 et 1985, conforteront la mainmise du parti unique présidentiel.
 
1970
 
Répression d'un soulèvement de l'ethnie Bété contre la domination économique exercée par les Baoulés, peuple auquel appartient Félix Houphouët-Boigny.
 
1979
 
Février
La visite du président guinéen Ahmed Sékou Touré scelle la réconciliation entre les deux pays, en conflit depuis le "non" guinéen au référendum organisé par la France en 1958 sur l'intégration à la Communauté française.
 
1982
 
9 février
Manifestations étudiantes, fermeture de l'Université et des grandes écoles. Leader de la contestation, Laurent Gbagbo crée l'embryon de ce qui deviendra le Front populaire ivoirien (FPI), principal opposant au PDCI, puis s'exile en France.
 
1983
 
21 mars
Yamoussoukro, ville natale du Président située dans le centre du pays, devient la capitale de la République de Côte d'Ivoire.
 
1988
 
Septembre
Retour au pays de Laurent Gbagbo, exilé depuis six ans.
Novembre
Congrès constitutif du FPI.
 
1990
 
5 mai
Légalisation des partis politiques. 14 nouvelles formations sont officialisées.
28 octobre
Opposé pour la première fois à un candidat (Laurent Gbagbo), Félix Houphouët-Boigny est réélu avec 82 % des voix. Alassane Ouattara sera nommé Premier ministre.
25 novembre
Premières élections législatives pluralistes : le PDCI emporte 175 sièges alors que le FPI en enlève 8.
 
1992
 
18 février
A la suite d'importantes manifestations estudiantines, Laurent Gbagbo est arrêté et condamné le 6 mars à deux ans de prison. Il sera libéré le 1er août suivant.
 
1993
 
7 décembre
Décès du Président Houphouët-Boigny à l'âge de 88 ans. Le président de l'Assemblée nationale Henri Konan Bédié achève le mandat présidentiel, conformément à l'article 11 de la Constitution modifiée en 1990.
 
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1994 - 2002 : une succession difficile
 
1994
 
8 décembre
Adoption d'un nouveau Code électoral qui impose aux candidats aux élections de prouver leur ascendance et leur nationalité ivoiriennes.
 
1995
 
22 octobre
Henri Konan Bédié est élu Président de la République avec 96,44 % des suffrages devant le seul autre unique candidat n'ayant pas boycotté l'élection, Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
 
1997
 
Mai
Des troubles universitaires font suite aux manifestations menées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), théoriquement dissoute en 1991.
8 août
Remaniement de la Constitution et du Code électoral.
 
1998
 
30 juin
Une nouvelle modification constitutionnelle renforce le pouvoir présidentiel. La campagne pour l'élection présidentielle de l'an 2000 annonce une dimension "ethnique" de la vie politique.
 
1999
 
24 décembre
A la suite d'un coup d'Etat, l'ancien chef d'état-major Robert Gueï destitue Henri Konan Bédié et prend le pouvoir. Il dissout les institutions républicaines et crée un Comité national de salut public (CNSP). L'opposant Alassane Ouattara, chef du Rassemblement des républicains (RDR), rentre de son exil en France.
 
2000
 
23 juillet
Une nouvelle Constitution est adoptée par référendum. Elle dispose que le candidat à l'élection présidentielle "doit être ivoirien de père et de mère eux-mêmes ivoiriens et qu'il ne doit pas s'être prévalu d'une autre nationalité", ce qui élimine Alassane Ouattara. Ce dernier se déclare néanmoins candidat le 29 juillet.
22-28 octobre
Après que Robert Gueï s'est proclamé élu à l'élection présidentielle du 22 octobre, de laquelle Alassane Ouattara fut exclu, des soulèvements populaires, auxquels se joint l'armée, aboutissent à la reconnaissance par la Commission électorale de la victoire de Laurent Gbagbo, investi le 26. Un charnier de 57 cadavres est découvert à Yopougon, dans la banlieue d'Abidjan.
4-10 décembre
Laurent Gbagbo décrète l'état d'urgence et impose un couvre-feu. Le parti présidentiel FPI remporte les élections législatives du 10 décembre avec 91 sièges contre 70 au PDCI ; le RDR d'Alassane Ouattara a boycotté le scrutin.
 
2001
 
9 octobre-18 décembre
Un Forum de réconciliation nationale réunissant tous les responsables politiques reconnaît la nationalité ivoirienne d'Alassane Ouattara ainsi que la légitimité du gouvernement de Laurent Gbagbo.
 
2002
 
5 août
Formation d'un gouvernement réunissant toutes les forces politiques du pays, dont le RDR d'Alassane Ouattara.
 
2002 - 2003 : l'après 19 septembre
 
2002
 
19 septembre
Une tentative de coup d'Etat à Abidjan dégénère en soulèvement armé. Les villes de Bouaké et Korhogo, respectivement dans le centre et le nord du pays, tombent entre les mains de rebelles. Le général Robert Gueï est tué.
 
22 septembre
Arrivée des premiers renforts français pour assurer la sécurité des ressortissants étrangers. Le dispositif français, constitué à partir du 43e Bataillon d'infanterie de marine stationné à Port Bouët, près d'Abidjan, est baptisé "Opération Licorne".
 
29 septembre
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) crée un groupe de contact et décide l'envoi d'une force de paix.
Octobre
Les mutins, regroupés en un Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), déclarent leur intention de renverser le régime. Après des combats à Bouaké, un cessez-le-feu est signé le 17 et des négociations commencent le 30 entre les rebelles et le gouvernement.
28 novembre
Deux nouveaux groupes rebelles, le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), revendiquent la prise des villes de Man et Danané, à l'extrême ouest du pays.
Décembre
Des accrochages entre soldats français et rebelles font une dizaine de victimes chez ces derniers le 1er décembre. Un charnier de 120 cadavres est découvert le 5 du mois à Monoko-Zohi, dans l'ouest, par l'armée française, laquelle essuie une attaque du MPIGO le 29.
 
2003
 
15-26 janvier
La Conférence de Linas-Marcoussis réunit, près de Paris, l'ensemble des parties du conflit. L'accord signé le 24 janvier prévoit le maintien au pouvoir de l'actuel Président Laurent Gbagbo et un gouvernement formé de toutes les parties, y compris les rebelles qui obtiennent les ministères de la Défense et de l'Intérieur. Le sommet est conclu par une Conférence des Chefs d'Etat sur la Côte d'Ivoire organisée à Paris.
 
4 février
Alors qu'éclatent à Abidjan des manifestations anti-françaises hostiles aux accords de Marcoussis, l'ONU autorise le déploiement de forces appartenant à la France et à la CEDEAO (résolution 1464, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité). L'Opération Licorne est renforcée le 7, ce qui porte son effectif à 3 000 hommes.
 
27 février
Un rapport d'Amnesty international met en cause le MPCI dans le massacre à Bouaké, d'une soixantaine de gendarmes et de leurs enfants, le 6 octobre 2002.
 
8 mars
Rebelles et représentants des partis politiques s'accordent, au terme d'une réunion interivoirienne à Accra (Ghana), sur un point important de l'accord de Marcoussis : l'entrée au gouvernement des rebelles.
 
10 mars
Le Président Laurent Gbagbo délègue certains de ses pouvoirs au Premier ministre Seydou Diarra, nommé à l'issue de la Conférence de Marcoussis, dans 16 domaines et pour une durée de six mois renouvelables. Le chef de l'Etat nomme le 25 mars à titre intérimaire deux personnalités respectivement issues du FPI et du RDR aux ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure.
 
3 avril
Les ministres issus des mouvements rebelles participent pour la première fois au Conseil des ministres, à l'occasion de sa troisième réunion depuis la formation du gouvernement de réconciliation nationale.
 
3 mai
Un cessez-le-feu est conclu entre les forces gouvernementales et les rebelles.
 
13 mai
Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1479 qui crée "pour une période initiale de six mois, une Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) avec mandat de faciliter la mise en œuvre de l'Accord de Linas-Marcoussis et comprenant une composante militaire (...), en complément des opérations menées par les forces françaises et celles de la CEDEAO". A côté d'une composante civile qui assistera le Représentant spécial du Secrétaire général, pour les questions politiques, humanitaires et de droits de l'Homme, le groupe de liaison militaire sera notamment chargé d'évaluer la situation militaire et d'assurer la liaison entre les différentes forces en présence.
 
4 juillet
24 heures après le commencement du déploiement de la MINUCI, "les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire et les Forces armées des Forces nouvelles" déclarent dans un communiqué commun la fin officielle de la guerre civile et appellent "toutes les personnes vivant en Côte d'Ivoire à suivre la voie de la paix". La situation reste néanmoins tendue dans le pays, toujours divisé par une ligne de cessez-le-feu entre le sud loyaliste et le nord contrôlé par les ex-rebelles.
 
25 août
Les autorités françaises annoncent avoir déjoué une tentative de coup d'Etat organisée depuis la France et arrêtent l'ancien putschiste Ibrahim Coulibaly, qui sera libéré en septembre.
 
21 octobre
Jean Hélène, journaliste de Radio France Internationale (RFI), est abattu à Abidjan. Son agresseur, le policier Théodore Séri, sera condamné en janvier 2004 à 17 ans de prison.
 
2004
 
27 février
Le conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 1528 qui autorise le déploiement de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois. Formée de 6 240 militaires et de 350 policiers,cette force a pour mission d'observer le cessez-le-feu, d'aider au désarmement et au retour à la vie civile des combattants, de mettre en sûreté ou de détruire les armements confisqués, et de contribuer à la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2005 par les accords de Marcoussis.
 
4 mars
Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) annonce qu'il suspend sa participation au conseil des ministres, en désaccord avec le parti présidentiel FPI sur des nominations à des postes-clés dans les ministères et des entreprises publiques.
 
25 mars
Alors que toute manifestation de rue est interdite jusqu'au 30 avril (décret du conseil des ministres du 18 mars), une "grande marche pacifique" organisée par l'opposition à Abidjan pour protester contre le blocage des accords de Marcoussis, dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre. Le bilan est de 37 morts, selon des sources officielles, et entre 350 à 500 d'après l'ancien président du PDCI, Henri Konan Bédié.
A la suite de ces événements les partis d'opposition annoncent leur retrait du gouvernement.
 
16 avril
Disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. L'entourage du président Gbagbo est mis en cause par la justice française.
 
3 mai
Une commission d'enquête de l'ONU sur les violences du 25 mars révèle l'implication de hautes autorités de l'Etat ivoirien dans la répression de cette manifestation qui a fait, selon le rapport, 120 morts.
 
19 mai
Le limogeage de trois ministres de l'opposition dont Guillaume Soro, le chef politique de la rébellion, ajouté aux démissions antérieures, réduit à 15 membres le gouvernement de réconciliation nationale, originellement fort de 44 personnes tel qu'issu des accords de Marcoussis.
 
25 mai
Le Conseil de sécurité de l'ONU affirme sa détermination à s'assurer que les auteurs des violences soient indentifiés et exprime son appui au premier ministre issu des accords de Marcoussis, Seydou Diarra.
 
30 juillet
Un sommet d'une dizaine de chefs d'Etat africains, sous la présidence de Kofi Annan, à Accra (Ghana) - dit Accra III -, dicte un échéancier pour une solution à la crise ivoirienne, sous peine de sanctions de l'ONU. Laurent Gbagbo promet d'étudier la réforme de l'article 35 de la Constitution, qui conditionne l'éligibilité à la présidence et empêche Alassane Ouattara de se porter candidat.
 
2 août
Découverte par les forces de l'ONUCI d'un charnier de 99 cadavres à Korhogo, au nord du pays, dans une zone contrôlée par la rébellion.
 
9 août
Le président Gbagbo ayant réintégré les trois ministres de l'opposition limogés le 19 mai, le gouvernement de réconciliation nationale se réunit au complet pour la première fois depuis quatre mois. Ce même jour Laurent Gbagbo signe un décret portant délégation au Premier ministre, au terme de l’article 53 de la Constitution, d'une partie de ses pouvoirs pour la mise en œuvre de l’accord de Linas-Marcoussis jusqu’en octobre 2005.

n°4134355
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:46:18  answer
 

udok a écrit :

gbagbo :
"(...) si vous dormez réveillez vous, si vous manger, arreter de manger, et allez libérer la CI (...)
c'est un taré lui, faut le buter, on peut pas lui faire confiance :o


 
Non, c'est le chef de la milice "jeunes patriotes".

n°4134359
wildtestbo​dy
Posté le 07-11-2004 à 14:46:40  profilanswer
 

dweis a écrit :

pour l'émission d'arte, tu cliques sur cartographie et tu retrouves tout le contenu de l'emission (intéressante effectivement) :)


 
Merci également, je n'avais pas vu.

n°4134365
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 14:47:15  profilanswer
 

Ayuget a écrit :

C'est ironique?
Evidemment que c'est une sorte de guerre ethnique, la notion d'ivoirité défendue par Gbagbo ca te dit quelque chose?  [:prodigy]


L'ivoirité' est une pseudo notion inventée par l'ex président Bédié (qui était lui radical).
On ne parle pas d'un guerre ethnique dans un pays où il ya 60 ethnies différentes (entendons nous bien , rien avoir avec le Rwanda ou le Burundi qui ne comptaient que 2 ethnies: Tustsi et Hutu) et où 30% de la population est constituée d'étrangers (c'est le seul pays africain qui est ouvert depuis des lustres aux autres, en second vient le Sénégal avec que 2% de population étrangère).
 
Revois l'histoire de ce pays et on en reparle ;)

n°4134373
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:48:24  answer
 


Il y a tout un dossier ici : http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/ [...] eque.shtml
 
Les éditions karthala sont spécialisée dans la littérature sérieuse sur l'afrique.

n°4134379
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 14:48:57  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

Mais arrêtez avec cette volontée de toujours chercher à "s'informer" avec des médias dispensant des faits spectaculaires, bruts, non vérifiés, et en  boucle (genre "des hélicoptères du 43ème Bima survolent abidjan" répété 10 fois dans l'heure : tu as appris quoi? Qu'il y a une base de l'infanterie de marine - l'ex "coloniale" à Abidjan. Sais tu pourquoi ? pas grâce à ces médias).
Je ne dis pas cela spécialement pour toi udok.
 
Commencez par chercher de la documentation en ligne sur la côte d'ivoire, si vous n'avez pas d'ouvrages, encyclopédie sur ce sujet chez vous.
 
Ce qui est important, c'est de sourcer les information.
 
Qui a écrit cela, pourquoi, quelle confiance, crédit accorder?
 
A quoi cela sert il d'écouter en stream des radio ivoiriennes à propos desquelles la comparaison faite avec radio mille collines est pertinente?
 
Pourquoi faire trois dépêches sur une déclaration de Coulibaly sur la CI "vietnam" de la France, sans rappeler qu'il représente la ligne ultra dure oposée aux accords de cessez le feu, qu'il a été favorable toujours à la guerre à outrance contre les rebelles sans en avoir les moyens, qu'il a envoyé par ses déclarations en 2003 des "jeunes patriotes" sous-armés se faire massacrer par la rébellion, que ses partisans reprochaient à la France en 2002 de ne pas être intervenue militairement pour écraser la rébellion?
 
Ou lisez ce qu'écrivent ceux qui connaissent un peu la situation, comme Krisix ou d'autres dont le pseudo m'échappe.


Merci ;)

n°4134400
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 14:52:38  answer
 

Source : universalis (extraits) Je ne sais pas si cela est précisé, mais le PDCI est l'ex parti unique de Houphouët Boigny.
 
 
Le 3 mai 1990, le président Félix Houphouët-Boigny, au pouvoir depuis l’indépendance en 1960, accepte le multipartisme : 9 partis politiques d’opposition sont légalisés le 31.
 
Le 28 octobre, le président Houphouët-Boigny, qui est pour la première fois confronté à un adversaire lors d’une élection présidentielle, obtient son septième mandat avec 81,68 p. 100 des suffrages. Le candidat de l’opposition, Laurent Gbagbo, chef du Front populaire ivoirien (F.P.I.), recueille 18,32 p. 100 des voix. Le taux d’abstention est de 30,84 p. 100.
 
Le 25 novembre, les premières élections législatives depuis l’instauration du multipartisme donnent la majorité au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (P.D.C.I., ancien parti unique), avec 163 sièges sur 175. Le F.P.I. obtient 9 sièges et le Parti ivoirien des travailleurs (P.I.T.), 1. Les 2 autres sièges reviennent à des candidats indépendants. Le taux d’abstention s’élève à près de 60 p. 100.
 
Le 13 février 1992, à Abidjan, une centaine de membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire et son secrétaire général, Martial Ahipeaud, sont interpellés par la police. Ils manifestaient contre l’impunité des responsables des violences commises en mai 1991 dans la cité universitaire de Yopougon. Le rapport de la commission d’enquête relative à ces violences, rendu public le 29 janvier, mettait en cause le général Gueï, chef d’état-major de l’armée.  
 
Le 18, une manifestation, organisée dans la capitale par le F.P.I. pour réclamer la démission du général Gueï, dégénère en émeute ; 300 personnes sont arrêtées, dont Laurent Gbagbo et René Dégny-Ségui, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme. Ils sont condamnés le 6 mars à 2 ans de prison ferme. Martial Ahipeaud a été condamné en février à 3 ans de prison ferme.
 
Le 24 juillet, le président Houphouët-Boigny annonce l’amnistie des prisonniers politiques. La loi d’amnistie, votée le 29, concerne 75 opposants politiques, dont Laurent Gbagbo et René Dégny-Ségui, mais bénéficie aussi aux militaires responsables des violences perpétrées à l’université de Yopougon.
 
Le 7 décembre 1993, décès du président Félix Houphouët-Boigny. En application de la Constitution, le président de l’Assemblée nationale Henri Konan Bédié se proclame président. Il doit assumer ses fonctions jusqu’au terme du mandat en cours, en septembre 1995. Le 9, le Premier ministre Alassane Ouattara, qui conteste la légitimité du nouveau président, démissionne. Le 11, le président Henri Konan Bédié nomme un technicien, Daniel Kablan Duncan, à la tête du gouvernement. Le 15, celui-ci forme un cabinet auquel les 2 principaux partis d’opposition, le F.P.I. et le P.I.T., refusent de participer.
 
Le 7 février 1994, 26 chefs d’État assistent aux obsèques de Félix Houphouët-Boigny. Autour de François Mitterrand, la délégation française est la plus nombreuse.
 
Le 20 septembre 1995, le gouvernement interdit toute manifestation en raison des violences qui se multiplient à l’approche des élections présidentielle et législatives.
 
Le 22 octobre, le président Henri Konan Bédié, candidat du P.D.C.I., est élu à la tête de l’État, avec 96,44 p. 100 des suffrages. Les 2 grands partis d’opposition, le F.P.I. de Laurent Gbagbo et le Rassemblement des républicains (R.D.R.) de Djény Kobina, avaient appelé au « boycottage actif » du scrutin afin de protester contre la modification du code électoral qui empêchait l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, candidat du R.D.R. et principal rival du président sortant, de se présenter. Le taux de participation n’est que de 56,03 p. 100.
 
Le 26 novembre, le P.D.C.I. remporte 148 des 172 sièges attribués lors des élections législatives. Le R.D.R. en obtient 13 et le F.P.I., 11. L’opposition avait accepté de participer au scrutin en contrepartie de la révision des listes électorales. Toutefois, la loi électorale interdisait à Djény Kobina et à Alassane Ouattara de se présenter, et l’élection dans la circonscription où Laurent Gbagbo était candidat est reportée.  
 
Le 29 décembre, Laurent Gbagbo est élu député lors d’élections partielles.  
Le 1er janvier 1997, le secrétaire général du F.P.I., Abou Drahamane Sangaré, emprisonné depuis un an, est libéré.  
 
Le 23 décembre 1999, des soldats qui exigent l’amélioration de leurs conditions de vie descendent dans la rue, à Abidjan, et occupent divers lieux stratégiques. Le 24, les mutins appellent le général Robert Gueï, ancien chef d’état-major, à participer aux négociations avec le pouvoir. Ils exigent la libération des dirigeants du Rassemblement des républicains, le parti de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, auquel le pouvoir conteste le droit de se présenter à l’élection présidentielle prévue en octobre 2000 et qui vit en exil. Constatant l’échec des négociations, le général Gueï annonce la destitution du président Bédié, la dissolution des institutions et la création d’un Conseil national de salut public.  
 
Le 26, le président Bédié est évacué vers Lomé dans un hélicoptère militaire français. Le 27, le général Gueï propose aux partis politiques de lui fournir des hommes susceptibles de participer au futur gouvernement. Ils répondront tous favorablement. Le 29, Alassane Ouattara regagne son pays.
 
Les 4 et 5 juillet 2000, des unités de l’armée se mutinent à Abidjan et en province, exigeant le versement du « butin de guerre » que leur aurait promis le général Gueï pour leur participation au coup d’État de décembre 1999. Après le retour au calme, moyennant promesse du versement d’une prime, le général Gueï accuse « certains politiques » d’avoir préparé un « coup d’État ».  
 
Le 23, le projet de Constitution élaboré par la junte, en vue du retour des civils au pouvoir, est approuvé par référendum.  
 
Le 22 octobre, le scrutin présidentiel, auquel ni Alassane Ouattara ni aucun candidat du P.D.C.I. n’a été autorisé à se présenter, se déroule en l’absence d’observateurs internationaux. Le taux de participation serait d’environ 40 p. 100. Le 24, Robert Gueï se proclame élu après que la junte a dissous la commission électorale qui annonçait la victoire de Laurent Gbagbo, avec 51 p. 100 des suffrages. Le 25, des dizaines de milliers de manifestants hostiles à la junte investissent le palais présidentiel. Les forces armées se rallient à Laurent Gbagbo. Ce dernier fait proclamer les résultats par la commission électorale. Toutefois, les partisans d’Alassane Ouattara exigent un nouveau scrutin. Le 26, alors que Laurent Gbagbo est investi président de la République, des affrontements entre militants du F.P.I. – originaires de l’Ouest chrétien – et du R.D.R. – originaires du Nord musulman – font plusieurs dizaines de morts.  
 
Le 1er décembre, la Cour suprême rejette la candidature aux élections législatives d’Alassane Ouattara. Le R.D.R. annonce qu’il ne participera pas aux législatives. Il appelle ses partisans à une « marche nationale de protestation », le 4, en direction d’Abidjan, marche qui est interdite par les autorités. Les 4 et 5, des dizaines de milliers de partisans d’Alassane Ouattara affrontent les forces de l’ordre à Abidjan. Le bilan officiel des violences s’élève à une vingtaine de morts. Le 10, le F.P.I. remporte 96 sièges sur 225 lors des élections législatives ; le P.D.C.I., 77. Le taux de participation est de 33 p. 100 seulement.
 
Le 8 janvier 2001, les forces loyalistes mettent fin à la sixième tentative de coup d’État militaire depuis les 13 derniers mois.  
Le 25 mars, les élections municipales se déroulent dans le calme. Le R.D.R., qui avait boycotté les précédents scrutins, l’emporte dans 64 municipalités sur 195. Le P.D.C.I. s’octroie 58 municipalités. Le F.P.I. n’en obtient que 34. Le taux de participation n’est que de 41 p. 100. Le 1er décembre, Alassane Ouattara, en exil en France depuis 1 an, rentre dans son pays. Le 13, les autorités lui reconnaissent finalement son « ivoirité », qui doit lui permettre de se présenter aux scrutins électifs.  
 
Le 5 août 2002, en application de sa politique d’union nationale, le président Laurent Gbagbo nomme au gouvernement 4 opposants membres du R.D.R. d’Alassane Ouattara, à qui les autorités ont délivré un certificat de nationalité le 29 juin. Alassane Ouattara avait été exclu de l’élection présidentielle d’octobre 2000 et des élections législatives, en décembre de la même année, pour raison de « nationalité douteuse ».  
 
Le 19 septembre, un soulèvement militaire éclate dans le pays. Les autorités attribuent la responsabilité de cette « tentative de coup d’État » au général Robert Gueï qui est tué à Abidjan. Il avait annoncé, le 13, la fin de la participation de sa formation au gouvernement d’union nationale. Le ministre de l’Intérieur, Émile Boga Doudou, est tué par les rebelles. De son côté, l’opposant Alassane Ouattara trouve refuge dans les locaux de l’ambassade de France.
Le 20, à l’issue de combats qui font près de 300 morts, les troupes loyalistes reprennent le contrôle d’Abidjan. Les mutins restent toutefois maîtres de plusieurs villes du nord du pays. La nationalité prétendument « douteuse » des Ivoiriens du Nord constitue la principale source de litige entre le gouvernement et la rébellion.  
 
(...)
 
Le 7 avril 1992, la Côte d’Ivoire est le premier pays africain à rétablir des relations diplomatiques avec l’Afrique du Sud.
 
Le 10 août 2000, mandatés par leurs pairs de l’O.U.A., les présidents béninois et togolais effectuent une mission de bons offices à Yamoussoukro pour tenter d’apaiser la situation intérieure.  
À la fin du mois de septembre, à l’approche de l’élection présidentielle, 10 chefs d’État de pays voisins se rendent à Abidjan pour une ultime médiation.
En septembre 2002, à la suite d’une tentative de coup d’État, les autorités mettent en cause, sans les nommer, des pays voisins au premier rang desquels le Burkina Faso.
 
Le 22, des troupes françaises arrivent en renfort à Abidjan d’où certaines sont envoyées à Yamoussoukro et vers le nord du pays, afin de protéger les ressortissants étrangers.
Le 28, la France annonce l’octroi d’un « soutien logistique » à l’armée ivoirienne.
 
Le 17 octobre, à Bouaké, le gouvernement et les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (M.P.C.I.), qui occupent la moitié nord du pays, concluent un cessez-le-feu négocié sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (C.E.D.E.A.O.).
 
Le 22, plusieurs milliers de manifestants pro-gouvernementaux assiègent une base militaire occupée par les Français, à Abidjan, réclamant que leur soit livré Alassane Ouattara.
 
Le 30, des négociations directes entre les représentants du pouvoir et des rebelles s’ouvrent à Lomé (Togo).
Le 1er novembre, les négociations de Lomé entre le gouvernement ivoirien et les rebelles du M.P.C.I. aboutissent à un « accord de principe ».
 
Le 27, le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, effectue une tournée à Lomé, Abidjan et Ouagadougou. Il ordonne, avec l’accord du président Gbagbo, l’« extraction » d’Alassane Ouattara vers le Gabon.  
 
Le 28, un nouveau mouvement rebelle, qui se réclame du général Robert Gueï, s’empare de 2 villes de l’ouest du pays.
 
Le 11 décembre, alors que les discussions de paix de Lomé paraissent bloquées, le gouvernement français décide d’envoyer des renforts en hommes et en matériel en Côte d’Ivoire, où 1 500 soldats français veillent au respect du cessez-le-feu. Le 12, le M.P.C.I. exige une « totale neutralité » de la part de la France.
 
Le 21 puis le 27, des accrochages opposent les forces françaises aux rebelles dans l’ouest du pays.


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2004 à 14:55:55
n°4134414
Fructidor
Posté le 07-11-2004 à 14:54:58  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

L'ivoirité' est une pseudo notion inventée par l'ex président Bédié (qui était lui radical).
On ne parle pas d'un guerre ethnique dans un pays où il ya 60 ethnies différentes (entendons nous bien , rien avoir avec le Rwanda ou le Burundi qui ne comptaient que 2 ethnies: Tustsi et Hutu) et où 30% de la population est constituée d'étrangers (c'est le seul pays africain qui est ouvert depuis des lustres aux autres, en second vient le Sénégal avec que 2% de population étrangère).
 
Revois l'histoire de ce pays et on en reparle ;)


 
Voila ce qu'en dit l'excellente émission le dessous des cartes (lien ci-dessus) :
 
La fracture ivoirienne
Tout cela traduit en fait la fracture entre le sud plutôt chrétien, "pays utile autochtone", avec le pays Akan des Baoulés et le nord à tradition musulmane, où se trouve Kong, la ville d'origine de Ouattara. Par des glissements successifs, les départements nord de la Côte d'Ivoire sont assimilés à l'immigration étrangère et musulmane, provenant du nord, c'est-à-dire du Burkina, du Mali et de la Guinée.


Message édité par Fructidor le 07-11-2004 à 14:55:28
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