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Auteur Sujet :

[Côte d'Ivoire] 9 soltats français tués par un bombardement

n°4134414
Fructidor
Posté le 07-11-2004 à 14:54:58  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

la ptite rose noire a écrit :

L'ivoirité' est une pseudo notion inventée par l'ex président Bédié (qui était lui radical).
On ne parle pas d'un guerre ethnique dans un pays où il ya 60 ethnies différentes (entendons nous bien , rien avoir avec le Rwanda ou le Burundi qui ne comptaient que 2 ethnies: Tustsi et Hutu) et où 30% de la population est constituée d'étrangers (c'est le seul pays africain qui est ouvert depuis des lustres aux autres, en second vient le Sénégal avec que 2% de population étrangère).
 
Revois l'histoire de ce pays et on en reparle ;)


 
Voila ce qu'en dit l'excellente émission le dessous des cartes (lien ci-dessus) :
 
La fracture ivoirienne
Tout cela traduit en fait la fracture entre le sud plutôt chrétien, "pays utile autochtone", avec le pays Akan des Baoulés et le nord à tradition musulmane, où se trouve Kong, la ville d'origine de Ouattara. Par des glissements successifs, les départements nord de la Côte d'Ivoire sont assimilés à l'immigration étrangère et musulmane, provenant du nord, c'est-à-dire du Burkina, du Mali et de la Guinée.


Message édité par Fructidor le 07-11-2004 à 14:55:28
mood
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Posté le 07-11-2004 à 14:54:58  profilanswer
 

n°4134470
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 15:02:09  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

1893 - 1960 : la période coloniale
(...)


 
ouaahouu, merci bcp, faut mettre ce post en lien dans le premier post :o


---------------
Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4134473
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:02:48  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Voila ce qu'en dit l'excellente émission le dessous des cartes (lien ci-dessus) :
 
La fracture ivoirienne
Tout cela traduit en fait la fracture entre le sud plutôt chrétien, "pays utile autochtone", avec le pays Akan des Baoulés et le nord à tradition musulmane, où se trouve Kong, la ville d'origine de Ouattara. Par des glissements successifs, les départements nord de la Côte d'Ivoire sont assimilés à l'immigration étrangère et musulmane, provenant du nord, c'est-à-dire du Burkina, du Mali et de la Guinée.


Pour ton info...le gouvernement ivoirien ne compte pas que des personnes venant du sud (Gbabgo est originaire de l'ouest du pays et Seydou Diarra, premier ministre du nord) et les rebelles ne sont pas composés essentiellement de personnes venant du nord.... faux!
On parle de fracture géographique et non ethnique...
Les premières villes assiègées ont été celless du nord tout simplement parce que la plupart des institutions (politiques, économiques et militaires) se trouvent concentrées dans une seule ville, qui elle, est au sud : Abidjan.
 
Il s'agit d'une guerre d'intérêts, de pouvoir , d'argent et non une guerre etnique je le répète... ;)


Message édité par la ptite rose noire le 07-11-2004 à 15:03:49
n°4134501
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:06:54  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

Les américains (le gvt US) sont très content que la france, le maroc (qui a aussi des troupes), l'afrique du sud et l'union africaine essaient de stabiliser la RCI.
 
Les US ne veulent pas être partout, ne sont pas aussi impérialistes qu'on le dit ici.
En amérique du sud ils appuient la volontée brésilienne d'être un pôle de stabilisation régionale.
En afrique ils appuient la volontée similaire de l'afrique du sud.
La cote d'ivoire est un enjeu stratégique car il y a une peur d'effet domino (déstabilisation de l'afrique de l'ouest, le teritoire ivoirien pourrait devenir le lieu d'entrainement de guerrilas contre les pays voisins.


Merci pour l'explication claire et précise, c'est tout à fait ça ;)

n°4134570
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 15:16:20  answer
 


Encore un pavé copié-collé, désolé  :o  
 
Petite précision (argument d'autorité) : les chercheurs ont publiés chez Karthala, qui est une maison d'édition  sur l'Afrique sérieuse amha (j'ai ou ai eu quelques bouquin venant de chez, c'est de ceux ci et de leur catalogue que me vient cette impression), sont interrogés ici pour la doc française, qui est un organisme indépendant du gouvernement, dont les directeurs de collection n'ont pas l'habitude de faire appel à des branquignols.
 
Marc Le Pape et Claudine Vidal sont chercheurs au CNRS, sociologues, co-auteurs de Côte d'Ivoire, l'année terrible, 1999-2000, Karthala, Paris, octobre 2002.
 
Entretien realisé en février 2003.
 
La Côte d'Ivoire est longtemps apparue comme un des Etats les plus stables d'Afrique de l'Ouest. Comment expliquer ces trente années de stabilité politique et sociale sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny ?
 
Il faut se souvenir que Félix Houphouët-Boigny montra une extraordinaire capacité à occulter le passé, celui d'une décolonisation dont il profita pour forger son pouvoir personnel en brisant tout ce qui pouvait le contester, celui des premières années de l'indépendance pendant lesquelles, recourant à la tactique des faux-complots, il fit emprisonner et torturer ceux qu'il pouvait suspecter de non-soumission absolue, fonctionnaires, membres de son entourage, notables, parents des accusés, et réprima dans le sang deux révoltes régionales. Sur cette amnésie efficacement contrôlée, il construisit un culte de la personnalité où, héros de la lutte contre le colonisateur, il revêtait les attributs de la "sagesse africaine", de la tolérance, de l'art du dialogue venant à bout de tous les conflits. Une partie de ses victimes politiques furent réhabilitées, exercèrent des fonctions prestigieuses et gardèrent le silence. Ainsi, la stabilité fut-elle acquise au prix d'une "pacification" violente de la Côte d'Ivoire, tandis que le mot-d'ordre "enrichissez-vous" ralliait les cadres politiques du régime.  
Ensuite, les crises furent contenues, par la force, par l'argent, par l'habileté politique d'Houphouët Boigny, et aussi grâce à une situation économique favorable jusqu'à la fin des années 70. La deuxième moitié de la décennie 80 fut beaucoup plus agitée en raison de la dégradation de la situation économique, de la contestation sociale, notamment celle des élèves et des étudiants, l'organisation d'une opposition clandestine et de la rébellion de certains "barons" du régime.
 
 
Quelles sont les causes de la crise actuelle en Côte d'Ivoire ?
 
La possibilité de conduire la lutte politique par le recours à une rébellion armée et à un coup d'État a été banalisée lors de la tentative réussie du général Gueï qui arriva à la tête de l'État en décembre 1999 ; les principaux partis de l'opposition politique, en particulier le RDR que dirigeait Alassane Ouattara et le FPI que présidait Laurent Gbagbo, acceptèrent de légitimer cette opération. Chacun de ces deux leaders a cru pouvoir tirer parti de la situation à son propre bénéfice, c'est-à-dire au bénéfice de son arrivée au pouvoir. Dès lors les méthodes prises par la lutte politique n'ont plus connu de limites civiques. Le président Gbagbo a été légalement élu en octobre 2000, mais les candidats des très influents partis que sont le RDR et le PDCI avaient au préalable été éliminés par la Cour suprême. Il n'y eut donc pas en octobre 2000 d'authentique compétition électorale pour l'accès à la présidence de la République. Dès cette époque, la dégradation de la vie politique a laissé la place libre à une violence publique constante, dans les discours et dans les actes. Cette situation, cette brutalisation de la vie publique a développé nombre de rancoeurs et d'antagonismes : il faut bien constater que les leaders ont contribué à creuser ces divisions entre Ivoiriens. C'est ce climat qui rend possible l'éclatement d'une guerre civile en septembre 2002.  
 
 
Que recouvre précisément le concept d' "ivoirité" ?
 
Le concept d'ivoirité ne recouvre rien de précis, c'est ce qui fait sa force. En 1995-1996, il a été popularisé par le président Bédié selon qui ce concept avait comme objectif "de forger une culture commune pour tous ceux qui vivent sur le sol ivoirien, étrangers comme nationaux". A côté de cette vision culturaliste, les leaders politiques, à l'exception d'Alassane Ouattara, ont exploité le concept de manière nationaliste, intransigeante et fréquemment xénophobe, au gré de leurs calculs et de leurs intérêts du moment. En fait l'exploitation de l'ivoirité dans le jeu politique a eu pour objectif principal, voir unique, l'élimination d'Alassane Ouattara de la compétition présidentielle. Pour atteindre cet objectif, des campagnes de presse forcenées ont été conduites, qui, en mettant en cause la nationalité ivoirienne de Ouattara, exacerbaient les inquiétudes de populations qui se sentaient de ce fait, elles-mêmes comme Ouattara, rejetées de la vie publique. C'est en servant à ce type de campagnes que le concept d'ivoirité a pris toute sa force négative, en devenant le support idéologique qui justifiait des actes et des propos xénophobes, des agressions brutales contre les étrangers, la mise en doute de l'identité authentiquement ivoirienne des populations portant des patronymes malinké - ces patronymes ne sont pas spécifiquement ivoiriens.
Au recensement de 1998, la Côte d'Ivoire comptait 26% d'étrangers. La communauté étrangère la plus importante est celle des Burkinabés (56% des étrangers) suivie des Maliens et des Guinéens. Simultanément les rumeurs affirment que les étrangers représenteraient près de 40% de la population totale, ce qui est l'une des nombreuses inventions à visée xénophobe que des médias ivoiriens ont banalisées.
 
 
Qui sont les "rebelles" et qui les arme ?
 
Il a été reconnu par tous les observateurs que les rebelles disposaient d'un armement de qualité dès le début de leur action. Aucune enquête fiable n'a à ce jour établi l'origine du financement de ces armes. Ce point fait l'objet de rumeurs et de campagnes dans la presse abidjanaise qui accuse sans preuve tel ou tel pays d'armer les rebelles. Les rebelles n'ont jamais indiqué d'où provenaient les ressources qui leur ont permis de s'équiper.
La rébellion a été préparée au Burkina Faso par des militaires ivoiriens qui, pour la plupart d'entre eux, ont été proches du général Gueï en 1999-2000. Par la suite ces cadres ont recruté dans les territoires qu'ils contrôlent. Parmi les leaders politiques, Guillaume Soro, secrétaire général du principal mouvement rebelle (le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire ou MPCI), a été précédemment secrétaire d'un syndicat étudiant proche du FPI de Laurent Gbagbo puis, lors des élections législatives de décembre 2000, suppléant d'une candidate présentée par le RDR, Henriette Diabaté ; Louis Dacoury Tabley, actuel responsable des Relations extérieures du MPCI, a longtemps été l'un des premiers responsables du FPI, parti de Laurent Gbagbo. Les liaisons éventuelles entre la rébellion et des partis politiques reconnus demeurent mystérieuses.
 
 
Pourquoi et comment la France s'est-elle impliquée dans ce conflit ?
 
La France s'est d'abord impliquée militairement pour "assurer la sécurité" des ressortissants français ainsi que celle des "citoyens occidentaux". La France a par la suite engagé jusqu'à 3 000 hommes pour veiller à la cessation des hostilités puis à l'application du cessez-le-feu. Des forces de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) participent à ce dispositif, autorisé par l'ONU en février 2003 (résolution 1464).
La diplomatie française a agi en faveur du dialogue entre les différentes parties aux conflits, elle a poussé aux négociations alors même que les deux parties privilégiaient l'option militaire. Ce sont ces pressions qui ont abouti en janvier 2003 à la réunion de Linas-Marcoussis et aux accords de Kléber.
La position française a été, selon les moments, critiquée avec virulence par les deux parties ; pour les "loyalistes", la France n'aurait pas tenu ses engagements de défense par rapport à une attaque extérieure contre la Côte d'Ivoire ; pour les rebelles, la France aurait bloqué leur offensive qui devait aboutir à la prise d'Abidjan, elle aurait fait preuve de "passivité" face aux exactions commises contre les civils par l'armée ivoirienne.
Pour quelles raisons la France s'est-elle impliquée ? Eviter les pires affrontements a été une raison décisive de l'intervention militaire : jusqu'à présent cet objectif a été atteint.
 
 
La Côte d'Ivoire est située dans une zone déstabilisée politiquement. Deux des cinq Etats avec lesquels ce pays partage une frontière sont agités de manière endémique (Liberia, Guinée), un troisième est perçu comme un soutien à la cause rebelle (Burkina-Faso). Quelle est la dimension régionale de cette crise ?

 
Quelle a été l'implication de pays voisins dans le déclenchement et la poursuite de la guerre ? C'est un point qui actuellement fait l'objet d'accusations, de dénégations et de rumeurs. S'il est certain que la rébellion s'est entraînée et organisée au Burkina-Faso, jusqu'à quel point cet État, et d'autres, ont-ils soutenu l'offensive ? Dans quelle mesure des Etats de la région ouest-africaine sont-ils désormais résolus à intervenir pour fomenter des rébellions chez leurs voisins afin d'y établir un pouvoir qui leur soit proche ? Ce sont de telles questions qui émergent aujourd'hui, et c'est dire à quel point le conflit actuel peut, au pire, préfigurer une déstabilisation durable de l'Afrique de l'Ouest.  
 
 
Que prévoient les accords de Marcoussis ?
 
Participaient aux négociations de Marcoussis les principaux partis politiques ivoiriens ainsi que des représentants de la rébellion. Les accords prévoient la formation d'un "gouvernement de réconciliation nationale" comprenant des personnalités issues de la rébellion, la nomination d'un Premier ministre irrévocable jusqu'à la prochaine élection présidentielle, la révision de la Constitution et en particulier des conditions d'éligibilité du Président, la restructuration des forces armées, la traduction devant la Cour pénale internationale des responsables d'exécutions sommaires.  
Les accords prévoient en outre des dispositions législatives et réglementaires "tendant à améliorer la condition des étrangers, la protection de leurs biens et de leurs personnes",
Ces accords tirent en fait la conséquence de l'insuccès militaire des forces armées de l'État, comme Laurent Gbagbo l'a reconnu le 26 janvier 2003, lorsqu'étant en France, il déclarait : "Je n'ai pas gagné la guerre, et c'est pour cela que je dois discuter, faire des compromis. Je m'en vais dire aux Ivoiriens : je n'ai pas gagné la guerre, il faut en tirer les conséquences." Cependant, à son retour en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo ne fit pas la déclaration qu'il annonçait à Paris, il ne s'est pas engagé dans une campagne politique expliquant qu'il n'avait pas gagné ; au contraire le renforcement de son équipement militaire peut laisser imaginer qu'il n'a pas encore exclu l'option militaire ; les rebelles pour leur part n'ont pas abandonné la possibilité de recourir à une offensive armée, en cas de blocage du processus politique.
 
 
L'économie ivoirienne était considérée comme l'une des plus dynamiques d'Afrique subsaharienne, au point d'être qualifiée de "miracle ivoirien". Quelle incidence la crise a-t-elle aujourd'hui sur l'activité économique ? Remet-elle en cause le développement du pays ?

 
Il est difficile de pronostiquer tout développement économique, a fortiori en situation de crise. Par contre l'intrication entre la guerre et les mouvements de la population étrangère est immédiate. En effet, dès l'époque coloniale de forts courants de migration vers la Côte d'Ivoire ont été organisés puis favorisés à partir des pays voisins. Ainsi se sont constituées dans les villes et dans les zones rurales d'importantes communautés burkinabé, malienne, guinéenne, nigérienne complètement impliquées dans l'économie ivoirienne et indispensables à celle-ci. Ces communautés se sentent en danger dans l'actuel climat de guerre, des mouvements de départ ont eu lieu, mais on ne peut encore mesurer quelles conséquences les populations qui ne sont pas parties tireront de l'ébranlement actuel et des violences dont elles ont été l'objet. En tout cas l'économie rurale et urbaine est tributaire de leur travail. La guerre et la difficile sortie du conflit entraîneront-elles des mouvements de départ significatifs. Dans ce cas, ce n'est pas le "développement" mais l'économie même du pays qui serait menacée.
 
 

n°4134606
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:21:34  profilanswer
 

Euh Bibliophage, ca ferait too much si je te disais encore merci? :o  :)

n°4134613
Fructidor
Posté le 07-11-2004 à 15:22:25  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

On parle de fracture géographique et non ethnique...


 
Va pour "fracture géographique" si tu préfères.

n°4134620
udok
La racaille des barbus ©clémen
Posté le 07-11-2004 à 15:23:19  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

Non, c'est le chef de la milice "jeunes patriotes".


 
ah zut, vraiment désolé (moi qui n'aime pas la désinformation, j'ai honte, sorry)  [:anathema]


---------------
Non au projet de loi DADVSI ! (droits d'auteurs)
n°4134627
Hitmoon
Debout les damnés de la terre
Posté le 07-11-2004 à 15:23:53  profilanswer
 

Citation :

Sur ordre du président français Jacques Chirac, la force Licorne a riposté en détruisant deux avions ainsi que cinq hélicoptères, soit la quasi-totalité de l'aviation ivoirienne


la guerre serait elle terminé  :lol:

n°4134682
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-11-2004 à 15:36:12  profilanswer
 

Bon, apparemment, j'ai l'impression que la stratégie française est de renverser Gbagbo vu que les chars de Gbagbo essayent de protéger le palais présidentiel (si j'en crois l'autre forum). Peut-être par la suite de désarmer la rébellion et d'organiser des élections sous l'égide onusienne.
 
Si ça se passe aussi bien (quoi qu'aller se battre contre la rébellion me parait moins facile), fort bien.
Cela pose quand même une question politique ennuyeuse : comment s'opposer à des actions du même genre des Etats-unis par la suite, vu qu'on fait la même chose (avec l'approbation onusienne, mais quand même) ?
D'ailleurs, Bush a donné son accord tacite, sachant pertinemment que ça lui facilitera les choses par la suite.
 
Das tous les cas, ça fait les affaires de ce dernier.


Message édité par el muchacho le 07-11-2004 à 15:38:30
mood
Publicité
Posté le 07-11-2004 à 15:36:12  profilanswer
 

n°4134689
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 15:37:39  answer
 

Hitmoon a écrit :

Citation :

Sur ordre du président français Jacques Chirac, la force Licorne a riposté en détruisant deux avions ainsi que cinq hélicoptères, soit la quasi-totalité de l'aviation ivoirienne


la guerre serait elle terminé  :lol:


 
il semblerait qu'il y ait une pause avant l'achat de nouveaux sukkoï  :o  :  
 
 YAMOUSSOUKRO (Reuters) - Le colonel Philippe Mangou, responsable des opérations de l'armée ivoirienne, a demandé à ses troupes de se retirer de leurs positions sur la ligne de front dans les parages de Bouaké, grande ville du centre de la Côte d'Ivoire et bastion des rebelles, ont rapporté des témoins.
"C'est la mort dans l'âme, avec beaucoup de regrets et les larmes aux yeux, que je vous demande de redescendre de toutes vos positions, car malheureusement, nous avons perdu tous les moyens aériens, qui représentaient 60% de nos forces", a-t-il dit à la troupe dans la capitale politique de Côte d'Ivoire, Yamoussoukro.


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2004 à 15:38:21
n°4134700
printf
Baston !
Posté le 07-11-2004 à 15:39:03  profilanswer
 

Je sens que ça va jaser sur fuckfrance.co :lol:


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°4134719
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:44:16  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

Bon, apparemment, j'ai l'impression que la stratégie française est de renverser Gbagbo vu que les chars de Gbagbo essayent de protéger le palais présidentiel (si j'en crois l'autre forum). Peut-être par la suite de désarmer la rébellion et d'organiser des élections sous l'égide onusienne.
 
Si ça se passe aussi bien (quoi qu'aller se battre contre la rébellion me parait moins facile), fort bien.
Cela pose quand même une question politique ennuyeuse : comment s'opposer à des actions du même genre des Etats-unis par la suite, vu qu'on fait la même chose (avec l'approbation onusienne, mais quand même) ?
D'ailleurs, Bush a donné son accord tacite, sachant pertinemment que ça lui facilitera les choses par la suite.
 
Das tous les cas, ça fait les affaires de ce dernier.


Question pertinente mais délicate et qui dérange...
Je suis franco-ivoirienne et personnellement je me sens incapable de te répondre :(  
Je ne sais qu'une seule chose, ce sont les plus faibles qui souffrent et qui ne demandent rien d'autre que d'avoir la paix et pouvoir bosser tranquille..comme dans tout conflit d'ailleurs...

n°4134748
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 15:49:17  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Question pertinente mais délicate et qui dérange...
Je suis franco-ivoirienne et personnellement je me sens incapable de te répondre :(  
Je ne sais qu'une seule chose, ce sont les plus faibles qui souffrent et qui ne demandent rien d'autre que d'avoir la paix et pouvoir bosser tranquille..comme dans tout conflit d'ailleurs...


t'as de la famille labas toi aussi ?


---------------
Be the WateR My FrienD !
n°4134752
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:50:03  profilanswer
 

theiceman33 a écrit :

t'as de la famille labas toi aussi ?


Toute ma famille y est!

n°4134753
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 15:50:10  answer
 

el muchacho a écrit :

Bon, apparemment, j'ai l'impression que la stratégie française est de renverser Gbagbo vu que les chars de Gbagbo essayent de protéger le palais présidentiel (si j'en crois l'autre forum). Peut-être par la suite de désarmer la rébellion et d'organiser des élections sous l'égide onusienne.


 
La stratégie française et d'autres acteurs était la création d'un gouvernement d'union nationale, puis à moyen terme d'élection. Mais il n'est pas certain qu'il y ai vraiment de solution de sortie de crise à court terme.
La France ne cherche pas à renverser Gbagbo. La cote d'ivoire n'est pas la centrafrique, et l'époque de ce type d'action est de toute façon révolue. Et les autorités françaises préfèrent sans doute Gbagbo au chaos intégral que pourrait engendrer sa disparition dans la "zone sud".  
Il ne faut pas fantasmer, l'UA, la Cedeao sont très impliquées, l'afrique du sud également, la France ne tient pas spécialement à maintenir autant de militaires en RCI, elle a plutôt cherché à "africaniser" la solution, tout en veillant à ne pas pardre toute influence. c'est un équilibre difficile entre volontarisme, multilatéralisme, implication et neutralité apparente.
 
La france a des accords de défense et économique avec plusieurs pays africains, son action en coter d'ivoire est regardée de près, si elle la laisse tomber, elle perd sa crédibilité vis à vis de ceux ci et l'utilité de ces accords sera remise en cause, si elle agit en piuissance coloniale, les organisation et pays africains condamneront cela, et ici encore les positions diplomatiques et économiques souffriront.
 
C'est la quadrature du cercle.
 

Citation :

Si ça se passe aussi bien (quoi qu'aller se battre contre la rébellion me parait moins facile), fort bien.


 
La rebellion n'a pas d'aviation, des moyens lourds très limités, absolument pas les moyens militaires de s'opposer aux militaires de l'ONU présent làs bas (marocains, africains, français)


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2004 à 15:50:57
n°4134763
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 15:52:04  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Toute ma famille y est!


t'as eu des news ? ils habitent quel quartier ?
j'ai eu des news fraiches des 2 plateaux c'est calme
pourvu que ça le reste


---------------
Be the WateR My FrienD !
n°4134772
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 15:53:48  profilanswer
 

theiceman33 a écrit :

t'as eu des news ? ils habitent quel quartier ?
j'ai eu des news fraiches des 2 plateaux c'est calme
pourvu que ça le reste


Deux plateaux aussi...vers la 7ième tranche, pour l'instant ca va..ma mère m'a tél hier.
 
Pour info j'ai également fait le Lycée Mermoz ;)  (mais je suis d'origine ivoirienne)

n°4134785
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 15:56:12  profilanswer
 

t'as pas eu du mal pour la joindre ?
moi j'ai galéré et entre eux la bas ils arrivent pas du coup j'ai fait intermediaire avec mon portable bouygues  
je vais pleurer en voyant ma facture  :(


---------------
Be the WateR My FrienD !
n°4134786
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 15:56:16  answer
 

la ptite rose noire a écrit :

Question pertinente mais délicate et qui dérange...
Je suis franco-ivoirienne et personnellement je me sens incapable de te répondre :(  
Je ne sais qu'une seule chose, ce sont les plus faibles qui souffrent et qui ne demandent rien d'autre que d'avoir la paix et pouvoir bosser tranquille..comme dans tout conflit d'ailleurs...


 
 :jap:  
 
En france tout le monde s'émeut pour les expatriés, ce qui est compréhensible, mais les premières victimes, y compris au sens physique, sont les partisans de Ouatara se trouvant à Abidjan, ou d'autres partis issus du PDCI et opposés à Gbagbo, des ivoiriens victimes de la rebellion dans le nord, des "ivoiriens du nord" ou des immigrés qui ont du fuire les combats ou les représailles dans le sud ou le centre, etc...

n°4134797
theiceman3​3
Et ma main dans ta gueule...
Posté le 07-11-2004 à 15:59:17  profilanswer
 

c'est clair qu'ils en a massacré quand je suis rentré en mars j'ai assisté a une rafle de jeunes a Treichville ca se lisait sur la tete des policiers....  


---------------
Be the WateR My FrienD !
n°4134816
krisix
Oldpadawan
Posté le 07-11-2004 à 16:03:23  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Deux plateaux aussi...vers la 7ième tranche, pour l'instant ca va..ma mère m'a tél hier.
 
Pour info j'ai également fait le Lycée Mermoz ;)  (mais je suis d'origine ivoirienne)


 
Tu dis ça parce que c'est un lycée français ? Comme j'y étais dans les années 80 ça n'était pas encore le cas et il y avait pas mal d'ivoiriens avec moi le seul lycée fr que je connaissais c'était b. pascal à bingerville.
(bon courage à toi aussi)


---------------
Eklektikzik -  PSN:Ser_Kris
n°4134819
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 16:04:14  profilanswer
 

bibliophage a écrit :

:jap:  
 
En france tout le monde s'émeut pour les expatriés, ce qui est compréhensible, mais les premières victimes, y compris au sens physique, sont les partisans de Ouatara se trouvant à Abidjan, ou d'autres partis issus du PDCI et opposés à Gbagbo, des ivoiriens victimes de la rebellion dans le nord, des "ivoiriens du nord" ou des immigrés qui ont du fuire les combats ou les représailles dans le sud ou le centre, etc...

Tout à fait...mais il ne faut pas oublier que dans le nord ce sont les partisans de Gbagbo, de Ouattara et autres qui sont tués...
Des torts il y en a partout.
C'est pour cette raison que je n'aime pas diaboliser une personne ou un camp en particulier...c'est tout un processus macabre Qui est mis en oeuvre et tout le monde en patit...
Nous avons bosser pour etre le pays le moins pauvre de l'Afrique de l'ouest, nous en patissons aujourdhui et tout est à refaire!!


Message édité par la ptite rose noire le 07-11-2004 à 16:05:49
n°4134851
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 16:09:30  profilanswer
 

krisix a écrit :

Tu dis ça parce que c'est un lycée français ? Comme j'y étais dans les années 80 ça n'était pas encore le cas et il y avait pas mal d'ivoiriens avec moi le seul lycée fr que je connaissais c'était b. pascal à bingerville.
(bon courage à toi aussi)


En effet, les 2 lycées français actuels à Abidjan sont le Lycée international Jean Mermoz (qui est rattaché à l'académie de Nice) et Blaise Pascal ;)

n°4134854
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 16:10:35  answer
 

la ptite rose noire a écrit :

Tout à fait...mais il ne faut pas oublier que dans le nord ce sont les partisans de Gbagbo, de Ouattara et autres qui sont tués...
Des torts il y en a partout.
C'est pour cette raison que je n'aime pas diaboliser une personne ou un camp en particulier...c'est tout un processus macabre Qui est mis en oeuvre et tout le monde en patit...
Nous avons bosser pour etre le pays le moins pauvre de l'Afrique de l'ouest, nous en patissons aujourdhui et tout est à refaire!!


 
 :jap: oui, il y a eu des charniers découverts dans le nord p. ex.
 
Ici je parlais particulièrement des émeutes qui ont eu lieu à Abidjan en 2003 ou 2004. Je me demandais : comment vivent les jeunes vivant à Abidjan actuellement? Ils sont une cible facile pour les médias bellicistes?

n°4134920
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 16:22:52  profilanswer
 

Bibliophage, je ne sais qu'une chose: les jeunes sont terrorisés là bas.La plupart se terrent chez eux lors des couvre-feu en attendant que les troubles cessent(ma famille fait de même).
 
C'est une guerre instestine qui n'arrange personne: ni les ivoiriens, ni la sous-région ouest-africaine, ni la communauté internationale.
 
Des élections sont prévues en 2005...je suis très pessimiste et j'ai peur que ça n'explose totalement... :(

n°4134981
Ayuget
R.oger
Posté le 07-11-2004 à 16:36:06  profilanswer
 

la ptite rose noire a écrit :

Bibliophage, je ne sais qu'une chose: les jeunes sont terrorisés là bas.La plupart se terrent chez eux lors des couvre-feu en attendant que les troubles cessent(ma famille fait de même).
 
C'est une guerre instestine qui n'arrange personne: ni les ivoiriens, ni la sous-région ouest-africaine, ni la communauté internationale.
 
Des élections sont prévues en 2005...je suis très pessimiste et j'ai peur que ça n'explose totalement... :(


C'est vraiment intéréssant d'avoir quelqu'un qui s'y connais dans ce débat. C'est vrai qu'avant ton intervention, je restais sur des à priori.  
 
Mais la notion d'ivoirité, elle est défendue par Gbagbo, non? Car c'est quand même une forme de racisme de défendre cela...  :??:

n°4135187
printf
Baston !
Posté le 07-11-2004 à 17:05:52  profilanswer
 

Il me semble qu'à l'origine, le concept d'ivoirité était tout sauf raciste.
 
Par contre, quand Gbagbo parle d'ivoirité, c'est évidemment xénophobe.


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°4135235
la ptite r​ose noire
Posté le 07-11-2004 à 17:10:30  profilanswer
 

Ayuget a écrit :

C'est vraiment intéréssant d'avoir quelqu'un qui s'y connais dans ce débat. C'est vrai qu'avant ton intervention, je restais sur des à priori.  
 
Mais la notion d'ivoirité, elle est défendue par Gbagbo, non? Car c'est quand même une forme de racisme de défendre cela...  :??:


Quand on se retrouve dans un pays avec 30-40% d'étrangers, au bout d'un moment ça ne peut qu'exploser (et pourtant la Côte d'Ivoire a proné l'hospitalité depuis des lustres).  
Peut on taxer un pays qui à 30% d'étrangers de xénophobe?...Si c'est oui et bien que répondre des autres?
 
Je ne suis pas pour cette notion d'ivoirité, dans l'interview que Bibliophage a mis, il est dit qu'elle ne signifie rien, c'est une notion abstraite...je ne suis pas pour cette notion car elle cautionne certains actes ciminels.
Je ne suis ni pour Gbagbo ni pour les "rebelles" (d'ailleurs on ne sait toujours pas commentt ils trouvent des armes aussi sophistiquées...chose qui n'interpelle personne comme par hasard).  
Je suis pour que ce pays soit en paix...et malheureusement c'est mal parti.


Message édité par la ptite rose noire le 07-11-2004 à 17:11:40
n°4135419
chupi
Posté le 07-11-2004 à 17:30:38  profilanswer
 

Franchement, la notion d'ivoirité est d'une part ouvertement xénophobe, mais en plus elle n'a aucun sens. Tout le monde sait que les nations africaines ont été "fabriquées" par la colonisation. En réalité, dans chaque pays, il ya une multitude d'ethnies. Ainsi, certaines ethnies sont réparties "à cheval" dans plusieurs états.

n°4135472
printf
Baston !
Posté le 07-11-2004 à 17:35:23  profilanswer
 

Chupi a écrit :

Franchement, la notion d'ivoirité est d'une part ouvertement xénophobe, mais en plus elle n'a aucun sens. Tout le monde sait que les nations africaines ont été "fabriquées" par la colonisation. En réalité, dans chaque pays, il ya une multitude d'ethnies. Ainsi, certaines ethnies sont réparties "à cheval" dans plusieurs états.


 
Il me semble qu'à l'origine c'était justement ça la notion d'ivoirité. C'était censé regrouper tous les groupes vivant sur le sol ivoirien.


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°4135706
chupi
Posté le 07-11-2004 à 17:57:19  profilanswer
 

printf a écrit :

Il me semble qu'à l'origine c'était justement ça la notion d'ivoirité. C'était censé regrouper tous les groupes vivant sur le sol ivoirien.


 
Oui, mais justement, certains groupes vivant sur le sol ivorien vivent aussi dans les pays limitrophes (burkina, guinée, mali...).

n°4135725
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 17:59:02  answer
 

la ptite rose noire a écrit :

Quand on se retrouve dans un pays avec 30-40% d'étrangers, au bout d'un moment ça ne peut qu'exploser (et pourtant la Côte d'Ivoire a proné l'hospitalité depuis des lustres).  
Peut on taxer un pays qui à 30% d'étrangers de xénophobe?...Si c'est oui et bien que répondre des autres?
 
Je ne suis pas pour cette notion d'ivoirité, dans l'interview que Bibliophage a mis, il est dit qu'elle ne signifie rien, c'est une notion abstraite...je ne suis pas pour cette notion car elle cautionne certains actes ciminels.
Je ne suis ni pour Gbagbo ni pour les "rebelles" (d'ailleurs on ne sait toujours pas commentt ils trouvent des armes aussi sophistiquées...chose qui n'interpelle personne comme par hasard).  
Je suis pour que ce pays soit en paix...et malheureusement c'est mal parti.


 
ça c'est le point de vue des deux sociologues, qui a priori connaissent bien la cote d'ivoire, mais cela peut être contesté.
Ce qui est sûr, c'est que si on entend par "ivoirité" l'appartenance à une même "ethnie" ou communauté structurée, vue comment les frontières ont été tracé par les ex-puiissances coloniales en Afrique, l'utilisation de ce type de concept pour dénier la participation de certains groupes dans les Etats africains est la voie ouverte vers la guerre civile tout azimut.
 
Maintenant ça peut être vue comme un moyen de décreter une stabilisation des populations ?
Le problème est que cela n'a jamais été bien défini, et surtout vu comme un moyen d'élimination de concurrents politiques.
 
Le problème aussi avec les populations qui ont bougé, c'est qu'à l'époque où la RCI apparaissait comme un eldorado en afrique de l'ouest, beaucoup sont venu y travailler, mais qu'ils ne semblent pas les seuls visés.
 
Le fait que la nationalité ivoirienne de ouatara ait pu être mise en cause alors qu'il avait été premier ministre est de nature à déstabiliser pas mal de monde vivant au nord.  
 
Imaginez qu'en France les membres du parti au pouvoir proposent un concept de "francité" sans en définir les contours précisément, mais qu'un des effets les plus symbolique soit de dénier la nationalité française à un ancien premier ministre, chef important de l'opposition, dont tout le monde pensait qu'il était français, et qu'une proportion importante des personnes vivant en France aient le sentiment, à tort ou à raison, que ce concept de francité pourrait aboutir à les voir déchues de cette nationalité...
 
 
 
Pour les armes des rebelles, c'est un point régulièrement soulevé (plutôt dans la presse écrite et parmi les chercheurs et journalistes spécialisés certes), il y a eu des suppositions visant certains états voisins, voire même des chefs d'Etats qui auraient pu attendre ensuite une récompense des rebelles (Compaoré il me semble, mais à vérifier).
Il y a plein de possibilités, y compris purement ivoirienne, beaucoup d'argent a circulé en RCI, tout n' a pas été englouti dans la construction de la basilique de yamoussoukro :D , peut être certaines personnes ont elles accumulées un trésor de guerre utilisé maintenant à des fin de prise de pouvoir?

n°4135738
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 17:59:55  answer
 

Citation :

8 soltats français tués par un bombardement


 
les noirs qui sont autour, on s'en bat les c...
 
y'en a marre de cette mediatisation "patriote"
 
perso ça me touche pas + que la mort des ivoriens...
 
ca vaut pour les 2 jounalistes otages en Irak d'ailleurs


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2004 à 18:01:58
n°4135776
hyperboles​ke
Posté le 07-11-2004 à 18:02:39  profilanswer
 

budweiser a écrit :

Citation :

8 soltats français tués par un bombardement


 
les noirs qui sont autour, on s'en bat les c...
 
y'en a marre de cette mediatisation "patriote"
 
perso ça me touche pas + que la mort des ivoriens...
 
ca vaut pour les 2 jounalistes otages en Irak d'ailleurs

peut-etre parceque y'a eu que des soldats de tués dans ce bombardement  :heink:

n°4135781
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 18:02:55  answer
 

Chupi a écrit :

Oui, mais justement, certains groupes vivant sur le sol ivorien vivent aussi dans les pays limitrophes (burkina, guinée, mali...).


 
 :jap: il y a des groupes à cheval sur la frontière libéro-ivoirienne, ou burkino-ivoirienne. Comme dans tout les pays d'afrique quasiment.
 
Mais ça ne signifie pas qu'il ne puisse pas naitre un sentiment national ivoirien. A écouter les habitants de différentes régions (et ethnies), il y avait une "fierté ivoirienne" lié à l'économie avant la crise.

n°4135813
big e
Posté le 07-11-2004 à 18:05:18  profilanswer
 

budweiser a écrit :

Citation :

8 soltats français tués par un bombardement


 
les noirs qui sont autour, on s'en bat les c...


 
Ben justement, les français sont là-bas pour protéger les noirs comme tu dis...

n°4135814
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 18:05:24  answer
 

hyperboleske a écrit :

peut-etre parceque y'a eu que des soldats de tués dans ce bombardement  :heink:


 
oui et ce bombardement est le seul "evenement grave" qui a eu lieu dans le pays ? :heink:

n°4135821
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 18:06:03  answer
 

hyperboleske a écrit :

peut-etre parceque y'a eu que des soldats de tués dans ce bombardement  :heink:


 
Il y a aussi un civil américain.
On a un peu parlé en france de la reprise des bombardements sur les positions des FN à bouaké, mais surtout du fait de l'implication française.
Mais par exemple, à Abidjan, tout le monde parle des expatriés mais peu des ivoiriens terrorisés aussi, des sièges de journaux d'opposition incendiés...
 
Sinon on peut continuer en égrenant la liste des conflits de basse intensité actuellement en cours en afrique dont il est rarement question, sauf dans les atlas de géopolitique édités annuellement par les instituts spécialisés.


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2004 à 18:06:53
n°4135843
hyperboles​ke
Posté le 07-11-2004 à 18:07:34  profilanswer
 

budweiser a écrit :

oui et ce bombardement est le seul "evenement grave" qui a eu lieu dans le pays ? :heink:

non mais si on devait envoyer un flash afp en permanence de tout ce qui se passe dans le monde à tout le modne on serait pas rendu.
 
edit : ça me parait "normal" qu'on parle d'abord de ce qui touche la france
 
ps : ne vois la aucune connotation raciale ou quoique ce soit


Message édité par hyperboleske le 07-11-2004 à 18:08:35
n°4135883
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2004 à 18:11:25  answer
 

big e a écrit :

Ben justement, les français sont là-bas pour protéger les noirs comme tu dis...


 
tout ce que vous me racontez je le sais... ça change pas mon point de vue qui se résume ainsi :
 
=> nos médias traite l'information en comptant les français
=> personnellement ça me touche pas plus que quand un marché irakien vient de sauter
 
à la limite je suis quasi hors sujet... ici on evoque l'evenement, la situation critique et la guerre, moi je parle de traitement de l'information, qui me convient peu
 
en même temps titrer "situation critique en côte d'Ivoire" ça racolle moins que "8 soldats français sont morts"... en voulant les protéger en +  ;)

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