Reprise du message précédent :
Tu parles de l'épée de Tasmanie ?
 
C'est indiqué nul part, mais elle permet de...

L'épée chance permet de gagner plus d'argent normalement, le double je crois.
 
Et le passage pour la pierre souris a été le passage le plus dur du jeu pour moi, je crois. En tout cas je m'y suis repris à je ne sais combien de fois.

Ah, et pour les boss, c'est un autre truc bien secret, mais qui pourrait t'aider...
 

Merci pour les raccourcis, j'irai voir demain ce que j'ai loupé après le boss ninja.

Question Symphony of the Night :

Est-ce que à un moment je vais ramasser un truc, qui va faire que j'arrête de voler comme une feuille morte quand un ennemi me touche ? J'en peux plus là.

Re question Symphony of the night.:

La transformation en chien sert à qq chose ? Je passe de Alucard qui botte des culs au yorkshire de Belmondo. J'appuie sur toute les touches mais ça fait rien à part un japement ridicule.

De mémoire ça permet de passer dans des trous auxquels tu n'avais pas accès avant.

Et je crois que tu peux trouver des powerups qui t'aident à aller plus vite (sprint + dégâts aux ennemis). Bien pratique dans les longs couloirs.

Et y'a un bug exploit avec la transformation qui permet de monter (lentement) à l'infini

Un nouveau metroidvania aux graphismes 16 bit (comme tous les metroidvania du monde apparemment) dont la campagne Kickstarter est un succès : Faeland
 
Pour le moment seulement sur PC/Mac/Linux mais potentiellement sur console avec des stretch goals.
Ca a l'air sympa en tout cas.
 
http://mag.mo5.com/actu/137452/le- [...] ckstarter/
https://www.kickstarter.com/projects/1551918612/faeland
 

Après l'avoir bouclé à 100%, voici mon retour sur Mystik Belle, un jeu PC édité sur PS4 et Xbox One par WayForward (Shantae, Duck Tales, Double Dragon Neon, Contra 4, A boy and his blob...). Il est l’œuvre d'Andrew Bado, un pixel artist de folie, à qui on doit le méconnu Ultionus - un hommage aux jeux de plates-formes (espagnols ?) sur Amstrad CPC que j'avais acheté... sur Ouya ! - et le futur Legend of Iya, qui fait fortement saliver.
 

 
Mystik Belle, qu'est-ce que c'est ? Tout simplement un mélange de deux genres. Tout d'abord un Metroidvania à première vue : on parcourt un monde à pied ou à l'aide de téléporteurs, en débloquant des salles au fin de l'exploration et de l'utilisation d'objets glanés çà et là, tout en augmentant de niveau.
 
Sa seconde influence, et sans doute la plus prégnante, est à chercher du côté de Dizzy (célèbre série de Codemasters de la toute fin des 80s / début 90s), pour son fonctionnement : on récupère des objets trainant au sol disséminés sur la carte, qu'il faut poser au bon endroit pour les utiliser (voire même combiner plusieurs pour en créer un nouveau). On y dirige une apprentie sorcière empêtrée dans une histoire de potion magique à concocter, qui nécessite un certain nombre d'ingrédients à rassembler. Les historiens diront que WayForward avait déjà tenté sorti une production sur le thème de la sorcellerie sur GameBoy Color avec Wendy : Every witch way, mais le game design de ce dernier (rappelant VVVVVV) était bien différent.
 
On est donc à mi-chemin entre le Metroidvania et le puzzle game. Je tiens à insister sur ce point car cette dernière facette du jeu est très importante : elle impose de bien repérer les éléments à récupérer ou avec lesquels interagir à l'écran, sous passer un très long moment à se demander où aller car il nous manque un objet dans l'inventaire. Rien ne nous est vraiment expliqué (ou vraiment rien n'est expliqué, c'est selon !) et le titre souffre un peu de ce que j'appellerais le syndrome Lucasarts par moments, à savoir nous laisser nous perdre si on a manqué un détail dans une salle. A noter tout de même la présence d'un système d'indices, lorsqu'on présente ses possessions à l'un des personnages dont je tairai l'identité.
 
Le jeu est un platformer 2D avec de gros sprites ; l'association MO5 dans son magazine en ligne l'a justement comparé à Nightmare busters sur SNES pour la taille des sprites et leur design (j'ai également pensé à Super Cauldron, sorti sur micros 16 bits, ou même à Cotton lorsqu'on débloque le dash sur un balai). Je trouve que le titre a globalement une patte très Sega Saturn : des personnages de bonne taille, une palette de couleurs riche et chaleureuse, un effet de trame sur certains éléments (ça renvoie à la Saturn, qui ne pouvait afficher de transparence, sauf que là c'est très travaillé et non pas une limitation). Le soft bénéficie de jolies animations, ça bouge bien (bien que les mouvements pourraient être plus décomposés, c'est assez rudimentaire sur ce plan) et c'est fluide même quand l'écran est rempli, et il faut noter qu'il bénéficie d'effets de lumière de toute beauté, avec des ombres projetées en temps réel d'une manière joliment soignée. Enfin, musicalement on se retrouve face à ses thèmes très prenants, non sans rappeler les mélodies tracker de l'Amiga, une patte sonore que j'adore.
 
Globalement, la réalisation technique s'avère solide, avec une mention particulière pour le pixel art en Full HD que nous propose son graphiste de développeur (qui a bossé sous GameMaker Studio 2 pour créer son bébé). On voit des pixels mais on sent que tout est très travaillé, que chaque élément n'a pas été placé au hasard, les environnements regorgent de détails visuels qui lui confèrent un aspect visuel de toute beauté.
 

 
Les environnements ne sont pas très originaux, mais la beauté d'ensemble et le plaisir de jouer compensent aisément leur relative routine. On passe ainsi du cœur de l'école à sa cave, en passant par ses canaux souterrains, sa tour ou encore ses rares extérieurs. Bien que ce soit des décors classiques, c'est toujours joli, on a plaisir à découvrir des zones peuplées de nombreux ennemis : le bestiaire est fourni, on tombe constamment sur de nouvelles créatures.
 
La joliesse de l'ensemble et la solidité technique du titre ayant été évoqués, il est temps que j'aborde le jeu proprement dit. La carte n'est pas très grande, et j'ai fait le 100% en 5h50 environ, sachant que j'ai passé une bonne demi-heure à tourner en rond car certains objets avaient disparu de mon inventaire (c'était voulu, je ne vais pas spoiler mais disons qu'un ennemi est du genre pickpocket et que cela m'avait échappé !). Il n'est donc pas très long, l'avantage est qu'on n'a pas le temps de s'en lasser et qu'on peut donc y jouer sur le pouce et le déguster à 100% même en étant du genre pressé.
 
Nos pérégrinations nous mènent à croiser des PNJ qui nous demandent de l'aide, ce qui passe toujours par l'utilisation d'un objet. Comme expliqué initialement, on est amené à ramassé des items pendant notre promenade, qu'on entrepose dans notre inventaire relativement limité. Cette limitation nous impose de passer par les nombreux coffres (tous interconnectés) qui jonchent la carte, et de transporter sur nous les éléments dont nous avons besoin à l'instant T. On est vraiment dans un système d'inventaire à la Dizzy (œuf-mascotte de Codemasters, jadis), c'est old school mais ça fonctionne bien, je n'ai jamais été frustré. Cette chasse aux objets impose donc de faire de nombreux va-et-vient aux quatre coins du monde, et ça tombe bien puisque quelques téléporteurs nous permettent de nous déplacer rapidement. Plus qu'un Metroidvania, nous sommes donc face à un jeu d'aventure teinté de plateforme / action.
 
Je très à préciser qu'il existe deux niveaux de difficulté : plus facile et plus difficile (oui, les appellations sont originales), le second ne permettant pas a priori de disposer des coffres, et visiblement pas non plus des téléporteurs. Cela veut donc dire qu'il obligerait à déposer les objets dont on ne se sert pas, pour venir les récupérer plus tard. Pour des questions de confort moderne, j'ai préféré opter pour le mode plus facile, je ne me voyais pas multiplier les trajets dans les mêmes lieux ad nauseam.
 

 
Au fil de l'aventure on combat des boss qui nous apportent les nouveaux mouvements classiques, tels le dash ou le (relativement tardif) double saut. Le premier est le bienvenu car notre héroïne est lente. Cette lenteur joue sur la précision des sauts, d'une amplitude millimétrée lorsqu'il s'agit d'atteindre certaines plates-formes. Il faut parfois s'y reprendre à deux ou trois reprises pour réussir un saut parfaitement dosé sur l'une d'entre elles. Je me suis surpris à appuyer fort, quelque peu crispé, pour sauter haut sur des éléments à peine accessibles ; le gameplay est rigide et parfois rageant (quand on se cogne la tête, qu'on ne peut pas enchaîner avec un dash et qu'il nous faut remonter une série de plateformes), mais rien de rédhibitoire, soyez rassurés, cela n'a pas entamé mon plaisir. Je tiens à le préciser parce que certains pourraient être frustrés par ces déplacements tempérés (pour ne pas dire mous !) mais il faut savoir que, malgré cette mollesse, les déplacements sont nets, précis, sans inertie. A la croix de direction comme au stick, j'ai aimé la réactivité de Belle. Précision utile : chaque chute sur des pics ou dans le feu nous fait perdre très peu de vie, de même pour les impacts avec les ennemis.
 
Les ennemis, justement, parlons-en ! Belle est armée d'une baguette magique, qui lui permet de tirer des projectiles à destination de ses adversaires. A force d'en abattre, elle verra une jauge d'expérience augmenter, lui permettant de gagner des niveaux. A ce sujet, j'ai atteint le max après moins de quatre heures de jeu, ce qui est certainement lié à mes habitudes d'amateur de JRPG qui aime rester dans une pièce pour grinder : je peux vous dire que j'en ai tué, des créatures magiques ! Ce gain d'XP lui permet d'accroître sa jauge de vie et de tirer des projectiles de plus en plus volumineux. Le jeu dispose d'ailleurs d'un certain aspect shoot'em up, vu que les ennemis nous attaquent constamment et par vagues. Ca permet de nous défouler, tout en accomplissant notre quête avec l'attention et l'application qu'elle mérite !
 

 
Pour résumer, Mystik Belle est un titre qui a su me captiver et que j'ai grignoté en trois ou quatre petites sessions. Très old school dans ses mécaniques, tout comme par exemple un Lumo il y a deux ans, le feeling qu'il dégage saura ravir ceux qui ont connu les machines 8 bits. Et puis c'est un plaisir à voir tourner, vu qu'il jouit d'une réalisation de toute beauté, avec notamment des décors et des sprites de premier ordre. Fluide dans son déroulement, jamais frustrant (en tout cas à mi-parcours), défoulant, rempli de bonne humeur et somme toute agréable à l'oreille, il dispose d'une bonne liste de qualités pour vous charmer autant que je le suis. Ah, tiens, j'y pense : les textes sont en français, ce qui permettra à un plus grand nombre de l'apprécier.
 
Il s'agit d'un petit jeu sans prétention, fait avec beaucoup d'amour (ça m'a rappelé le soin que mettait Working Designs dans les titres qu'il éditait aux Etats-Unis sur PS One), qui mériterait votre attention lors de son prochain passage en promotion.

ajouté en première page

Il serait plus à ranger dans les Presque mais pas tout à fait, vu que par rapport à un vrai Metroidvania il y a bien plus d'éléments de shoot et surtout une grosse partie aventure à la Dizzy avec les objets.

Ah ok, je le ferais alors, j'avais pas compris ça

J'ai encore édité un coup (pas dans le topic PS4, j'en ai marre des allers-retours !) pour être plus précis. C'est un Metroidvania, mais plus encore !

J'ai regardé vite fait une vidéo, c'est joli c'est certain, par contre je suis pas fan de ce type de gameplay plutôt basique avec une caméra trop rapprochée.

Je te comprends. Pour ma part ça n'est pas un problème, vu que beaucoup de sprites peuvent entrer à l'écran malgré leur grande taille (l'avantage du 16/9 par rapport aux anciens titres du genre en 4/3).

Ce pixelart, ces animations

Je viens de commencer Iconoclast, et c'est vraiment excellentissime  

Il est en promo sur PS4 / PSV mais j'attends la version Switch.

 
excellentissime comme owlboy?

 
 
 
Ouh comme c'est vilain.

Il rigole mais j'avais cru lire quelques comms comme quoi c'était un peu surfait Iconoclast

du coup, non, je rigolais pas.
 
j'ai lu la même hype de la part des pros, et les memes commentaires désabusés sur les forums...

Un peu comme Shantae quoi ?

J'ai reçu un mail pour Bloodstained, on peut changer sa plate-forme pendant encore 15 jours, si on est un backer.
 
J'espère que ça ne sera pas aussi surfait que Shantae, Owlboy ou Iconoclast, parce que celui-là je l'aurais payé au prix fort... même si c'est quand-même Iga, donc j'ai bon espoir (quoique, vu ce que Keiji Inafune a fait avec Mighty N.9....)

Shantae : 1/2 genie hero est loin d'être parfait, et n'a pas le charme de ses prédécesseurs, mais il est quand même très efficace et divertissant ; OwlBoy j'en suis à près de deux heures de jeu et je trouve ça très bien (les puzzles basés sur la téléportation, l'ajout de nouveaux personnes qui apportent de la variété, pour l'heure ça me plaît) ; Iconoclasts, en dehors du fait qu'il soit bavard inutilement, au niveau du gameplay j'en ai lu du bien partout (j'y jouerai sur Switch).
 
Vous ne seriez pas un peu difficiles ?

Shantae 1/2 Genie Hero j'ai pas testé, je connais juste Pirate's Curse.
 
 
Et oui, je suis difficile, j'ai plus le temps de jouer des heures à tout et n'importe quoi, je veux des bons jeux

Comme Breath of the wild ?  
 
EDIT : merde, j'ai loupé ma blague cross-topics, c'est castormalin qui n'accroche pas à ce dernier. Fail !  
 
EDIT 2 : Pirate's curse est tout de même un Wonderboy-like sympa, non ?

 
Moi en ce moment j'essaye de reprendre Zelda MM mais j'arrive pas à me motiver, je suis l'inverse de castor je crois
 
 

Non c'est de la grosse merde le level design est tellement moisi qu'il gâche toutes les qualités du titre et le dernier niveau n'en parlons pas...

Je l'avais beaucoup apprécié sur 3DS. Je ne me souviens plus d'avoir pesté contre le dernier niveau.
 
Mais mon préféré reste Risky's revenge, sur DS.

Note  que c'est pas un défaut.

Le fait d'être exigeant, non. Celui de se montrer difficile, ça prête plus à discussion ! ^^

Hop, je viens de boucler Mystik Belle à 100% en près de 5h50. Je retoucherai mon compte rendu pour en faire un retour précis.

Mon avis final sur Mystik Belle (qui n'engage que moi !) : https://forum.hardware.fr/hfr/JeuxV [...] #t13816328

Qu'est-ce qui a changé, au final, par rapport à ton avis précédent ?

Le fait que je l'ai terminé à 100% en moins de six heures.
 
Du coup j'ai apporté quelques modifications, notamment du côté de mes explications concernant le gameplay. Pas de bouleversement dans mon avis entre le précédent et ce dernier.

Pour les backers de Bloodstained Ritual of the Night, des détails pour le téléchargement de Curse of the Moon :
 
https://www.kickstarter.com/project [...] ts/2195160
 

Mince, j'ai oublié de prendre ma Switch avec moi ce matin, je voulais acheter Curse of the moon et le tester à midi. Tant pis, j'y jouerai ce soir.
 
Tiens, en parlant de Switch j'ai commencé à jouer un peu sérieusement à Owlboy et je ne comprends pas les critiques que j'ai pu lire dans HFR à son encontre.
 
J'attaque la quatrième partie sur sept du jeu, et pour l'heure il me surprend positivement par la variété du gameplay. Pour l'heure j'ai eu droit à une phase runner, à un scrolling forcé face à un boss (bon, ça j'aime jamais), à des puzzles basés sur la physique des fluides et des solides pour actionner des interrupteurs, à de l'infiltration, à des affrontements acharnés contre les boss.
 
Chaque personnage débloqué apporte une nouvelle manière de jouer, j'ai l'impression que les développeurs ont eu à cœur de soigner le renouvellement des situations afin que le joueur ne se lasse pas.
 
Et puis le jeu est enchanteur, avec des graphismes magnifiques : large et belle palette de couleurs, décomposition des animations, détails visuels, décors splendides, caractère du design. Sans parler des musiques, parfois superbes, et des quelques scènes poignantes (le passage du cimetière, sans expliquer de quoi il s'agit pour ne pas spoiler).
 
A mi-parcours je suis extrêmement ravi de ce que j'ai vu, j'ai hâte de découvrir la suite, en espérant que le titre soient aussi enthousiasmant jusqu'à son dénouement.

Le jeu est certes enchanteur, mais le fait de porter les gens ne te gene donc pas ? (c'est une vraie question, je n'ai pas testé encore).

Non, pas le moindre du monde. L et R servent à changer de perso, comme on changerait d'arme dans un autre jeu, et une pression sur Y permet de faire immédiatement disparaître le personnage qu'on se trimballe. C'est une proposition de gameplay, j'y adhère.