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Auteur Sujet :

Parti Socialiste: François Hollande Premier Ministre

n°73807235
Tammuz
Posté le 09-11-2025 à 11:55:23  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

XprtZ a écrit :

Principe de base : toutes les estimations concernant des recettes sont toujours bancales et très largement sur-estimées :o
 
Je pense que dans son cas, c'est plutôt -3 milliards :o


 
 
J'essaierai de me farcir le rapport quand j'aurai le temps, mais a priori ça sent pas bon.     [:macronite]  
 
 
 
https://i.postimg.cc/XJmxfSc4/latt9.png  
https://x.com/GabLattanzio/status/1987169150683267328


---------------
"Que Dieu vous garde du feu, du couteau, de la littérature contemporaine et de la rancune des mauvais morts." Léon Bloy
mood
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Posté le 09-11-2025 à 11:55:23  profilanswer
 

n°73807299
chrissud
Posté le 09-11-2025 à 12:13:24  profilanswer
 

Super pour les patrons,  
 
Tu les payes au minimum du minimum SMIC 1 801,80 € plutôt qu'à 2785 € (salaire médian)
 
Coût pour un salarié au SMIC = 1 878 €
Coût pour un salarié avec un salaire 2 785 € = 3 729 €
 
Salaire net immédiat impôt déduit pour un salarié SMIC = 1 405 € (taux imposition 0%)
Salaire net immédiat impôt déduit pour un salarié médian = 2 089 € (taux imposition 4,31)%
 
Moi patron je vais virer mon salarié qui me coûte 3 729 € et je vais embaucher 2 salariés à 1 878€.
 
Résultat
 
- 1 chômeur à indemniser en plus
- Baisse de recette pour la sécurité sociale maladie, prévoyance, retraite, famille et chômage

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 09-11-2025 à 12:18:32
n°73808499
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 09-11-2025 à 18:26:51  profilanswer
 

chrissud a écrit :

Super pour les patrons,  
 
Tu les payes au minimum du minimum SMIC 1 801,80 € plutôt qu'à 2785 € (salaire médian)
 
Coût pour un salarié au SMIC = 1 878 €
Coût pour un salarié avec un salaire 2 785 € = 3 729 €
 
Salaire net immédiat impôt déduit pour un salarié SMIC = 1 405 € (taux imposition 0%)
Salaire net immédiat impôt déduit pour un salarié médian = 2 089 € (taux imposition 4,31)%
 
Moi patron je vais virer mon salarié qui me coûte 3 729 € et je vais embaucher 2 salariés à 1 878€.
 
Résultat
 
- 1 chômeur à indemniser en plus
- Baisse de recette pour la sécurité sociale maladie, prévoyance, retraite, famille et chômage


 
Ya plein de variables en plus, est-ce que c'est plus facile ou plus dur de manager deux personnes au lieu d'une ? Est-ce que les deux personnes employées sont au chômage ? Est-ce que le marché de l'emploi va trouver des gens prêts à faire ce job au SMIC ? Quid des coûts de la transition, indemnités pour virer le salarié en place, former les nouveaux, etc. etc.
 
 

n°73812788
gabug
Posté le 10-11-2025 à 15:06:10  profilanswer
 

patx3 a écrit :


Une copine de gabug.
 
https://x.com/mtwit75/status/198723 [...] GKOOig0luA
 
Peut être auras tu un esprit critique sur elle et donc sur tes propres propos sur des bénéfices de sociétés non distribués comptabilisés comme revenus pour calculer un taux d’imposition. :o


C'est marrant, quand je te pose des questions sur ton post en te demandant de préciser de quoi tu parles, tu esquives en parlant d'autre chose... et c'est pas la première fois.
Faut que je répète la question du coup ? Ou on laisse tomber, comme pour les nombreuses discussions pour lesquelles tu n'a jamais répondu ?
 
Sinon, je t'ai déjà répondu de manière très détaillée avec des posts à rallonge sur tes objections (elles-mêmes souvent condensées dans une invective d'une demi-phrase). Tu veux que je fasse de l'esprit critique sur quel aspect, exactement ?

n°73812887
gabug
Posté le 10-11-2025 à 15:25:13  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


Non, mais tout le monde connaît l'arnaque Zucman-Piketty pour aboutir à leurs "taux d'imposition" délirants.
 
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, on va la rappeler :
 
- D'une part ils additionnent impôts et cotisations sociales, comme s'il s'agissait de choses identiques. C'est d'autant plus savoureux que le discours habituel de la gauche est de dire qu'il ne faut pas baisser les cotisations sociales car c'est du salaire différé, mais quand ça les arrange, ça devient un impôt.
 
- D'autre part, ils calculent leur "taux d'imposition" en ne mettant au dénominateur que les revenus d'activité et pas les prestations sociales. Avec cette méthode, quelqu'un qui ne travaille pas et a pour seul revenu des prestations sociales a un taux d'imposition infini.
 
 
La ficelle est particulièrement grossière, mais comme presque tous les médias leur déroulent le tapis rouge pour les laisser diffuser leur propagande sans jamais leur apporter la moindre contradiction, c'est devenu une vérité dans l'esprit d'un grand nombre de gens.


Tu peux détailler la source de tout ça ? L'histoire du dénominateur à 0, ça sort d'où ?
 
En tout cas dans la note de l'IPP sur laquelle se base une bonne partie des travaux législatifs sur l'initiative de taxation du patrimoine type "Zucman", c'est pas comme ça que ça se passe : le revenu économique est calculé sur la base du revenu fiscal (donc net des cotisations contributives) à laquelle sont ajoutés les cotisations sociales non contributives (logique puisque celles-ci ne s'apparentent pas à un salaire différé) et les bénéfices non distribués des sociétés contrôlés (en retirant du calcul les plus-values mobilières pour éviter les doubles comptes, et en n'attribuant ces profits non distribués qu'aux ménages qui possèdent au moins 10% des parts, comme déjà dit).
 
Et le coup des médias qui n'apportent aucune contradiction à la taxe Zucman, c'est une blague ?  

n°73812950
pistache52
Posté le 10-11-2025 à 15:38:11  profilanswer
 

Citation :


 
Radiologie, radiothérapie, biologie... Contre l'avis du gouvernement, les députés adoptent un amendement de Sandrine Runel (PS), qui confie au ministre de la Santé le pouvoir de réduire d'autorité les tarifs des actes de santé qui ont une "rentabilité excessive".
#DirectAN #PLFSS
 


https://x.com/lcp/status/1987555885 [...] eARwMY4BtA
 
Ces débiles qui ne comprennent pas comment ces structures fonctionnent. Ce sont de véritables entreprises avec une immobilisation de capitaux importantes, et qu’il faut rentabiliser.
Si la rentabilité n’est pas là, comment se feront les prochains investissements pour avoir de meilleurs outils de diagnostics ou traitement. C’est pas la secu qui va payer les irm ou les automates.
 
Le PS me désespère de plus en plus. Il fut une époque où ils comprenaient ce qu’était une entreprise et l’économie de marché. En ce moment, c’est débilité sur débilité qu’ils pondent.

Message cité 3 fois
Message édité par pistache52 le 10-11-2025 à 15:38:38
n°73812960
LadySushi
Onegai Muscle
Posté le 10-11-2025 à 15:39:39  profilanswer
 

patx3 a écrit :

Quel beau couple. :love:
 
Dire qu’elle est à la cour des comptes maintenant. :o
 
https://pbs.twimg.com/media/G5OnFFm [...] name=large


Qu'elle nous explique dans un rapport de la cour des comptes :o


---------------
Can you beat AI?
n°73813986
DooMIII
Séminariste en reconversion
Posté le 10-11-2025 à 19:25:07  profilanswer
 

pistache52 a écrit :

Citation :


 
Radiologie, radiothérapie, biologie... Contre l'avis du gouvernement, les députés adoptent un amendement de Sandrine Runel (PS), qui confie au ministre de la Santé le pouvoir de réduire d'autorité les tarifs des actes de santé qui ont une "rentabilité excessive".
#DirectAN #PLFSS
 


https://x.com/lcp/status/1987555885 [...] eARwMY4BtA
 
Ces débiles qui ne comprennent pas comment ces structures fonctionnent. Ce sont de véritables entreprises avec une immobilisation de capitaux importantes, et qu’il faut rentabiliser.
Si la rentabilité n’est pas là, comment se feront les prochains investissements pour avoir de meilleurs outils de diagnostics ou traitement. C’est pas la secu qui va payer les irm ou les automates.
 
Le PS me désespère de plus en plus. Il fut une époque où ils comprenaient ce qu’était une entreprise et l’économie de marché. En ce moment, c’est débilité sur débilité qu’ils pondent.


 
Surtout que imageries/analyse.. c'est le seul truc ou tu arrives encore à trouver un RV assez rapide. Utile pour dépister des bricoles sans danger comme le diabète, cancer, cirrhose... :o


---------------
Ceterum censeo Euro delendum esse
n°73814088
Tammuz
Posté le 10-11-2025 à 19:56:57  profilanswer
 


Député PS, ça fait pas aussi partie des métiers qui ont une rentabilité excessive ?    [:drepanon:3]


---------------
"Que Dieu vous garde du feu, du couteau, de la littérature contemporaine et de la rancune des mauvais morts." Léon Bloy
n°73814325
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 10-11-2025 à 21:00:45  profilanswer
 

Moins que député de droite quand même :o
 
Les mecs arrivent à expliquer h24 qu'il faut dépenses moins mais prennent le chèque tous les mois sans sourciller hein  [:copepresident:4]

mood
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Posté le 10-11-2025 à 21:00:45  profilanswer
 

n°73815079
gabug
Posté le 10-11-2025 à 22:52:06  profilanswer
 

pistache52 a écrit :

Citation :


 
Radiologie, radiothérapie, biologie... Contre l'avis du gouvernement, les députés adoptent un amendement de Sandrine Runel (PS), qui confie au ministre de la Santé le pouvoir de réduire d'autorité les tarifs des actes de santé qui ont une "rentabilité excessive".
#DirectAN #PLFSS
 


https://x.com/lcp/status/1987555885 [...] eARwMY4BtA
 
Ces débiles qui ne comprennent pas comment ces structures fonctionnent. Ce sont de véritables entreprises avec une immobilisation de capitaux importantes, et qu’il faut rentabiliser.
Si la rentabilité n’est pas là, comment se feront les prochains investissements pour avoir de meilleurs outils de diagnostics ou traitement. C’est pas la secu qui va payer les irm ou les automates.
 
Le PS me désespère de plus en plus. Il fut une époque où ils comprenaient ce qu’était une entreprise et l’économie de marché. En ce moment, c’est débilité sur débilité qu’ils pondent.


C'est compliqué.
 
Tu as raison de préciser que le fonctionnement des cabinets de radiologie semble mal compris, et qu'il est sans doute utile de les considérer également sous l'angle de l'entreprise qui comporte du capital immobilisé et qui doit investir parfois lourdement pour maintenir son équipement ou le renouveler.
 
Mais on peut faire deux critiques à ton constat.
 
D'abord, le fait que le financeur puisse considérer la rentabilité de ces structures comme "excessive" n'est pas une assertion qui sort du chapeau des députés.
Une mission de l'inspection générale des finances l'a montré en 2024, au vu de l'importante croissance des dépenses en équipements avec une dynamique à la hausse à prévoir pour les prochaines années :

Citation :

Du fait de tarifs élevés des actes et d’un financement particulièrement généreux des équipements matériels lourds, les radiologues ont des rémunérations très élevées et les sociétés d’imagerie ont une rentabilité forte, qui attire de plus en plus des acteurs financiers.


Citation :

Les forfaits techniques surrémunèrent l’investissement et conduisent à une gestion inflationniste des équipements. La mission souligne que l’administration ne dispose pas d’une analyse de la rentabilité des EML, alors que le forfait technique doit en théorie permettre de couvrir le coût des EML pour les radiologues. Face à cette lacune, la mission a développé son propre modèle. Selon cette estimation, le forfait technique couvre en moyenne 163 % des coûts liés aux machines et à leur utilisation5. Ce taux est de 154 % pour les IRM 1,5T et de 172 % pour les scanners.


Citation :

En outre, du fait d’effets de seuil, les forfaits techniques induisent plusieurs effets pervers : les EML sont changés tous les sept ans alors qu’ils pourraient durer plus longtemps ; les acteurs pourraient être incités à installer une deuxième machine à partir d’un certain volume pour optimiser leurs revenus, alors qu’une machine pourrait suffire.


Citation :

La mission estime que deux tiers du montant des forfaits techniques versés couvrent les frais d’investissement et de fonctionnement des équipements et qu’un tiers rémunère les propriétaires des EML, ce qui paraît disproportionné.


Citation :

Les radiologues libéraux ont une rémunération presque double de celle de la moyenne des médecins libéraux et plus élevée de 38 % par rapport à la moyenne des spécialistes.
La rémunération des radiologues hospitaliers est très inférieure à celle des radiologues libéraux.


Citation :

Le niveau de rentabilité du secteur de la radiologie apparaît lui aussi anormalement élevé, en augmentation forte depuis 2021, parallèlement à un mouvement de concentration, porté notamment par une hausse des opérations de private equity.


 
Cette mission recommandait déjà, au vu de la situation décrite, une baisse du montant du forfait technique... et aussi de déconventionner la radiologie pour la fixation du tarif des actes et du forfait technique, tout en régulant l'accès au secteur 2 et les taux de dépassement :o  
Donc non, ce type d'amendement n'est pas "débile", c'est juste un point de vue de financeur public qui s'appuie sur une certaine expertise.
 
D'autre part, le type d'analyse "côté entreprise" que tu fais dans ton post passe sous silence le fait qu'on est pas face à une situation "simple" de marché compétitif où l'on pourrait simplement optimiser les marges d'EBE, mais bien de financement direct par la force publique d'un acteur privé, ce qui pose le problème de l'outil de régulation de la chose produite au profit de ce qui compte pour le financeur (ie. la santé publique, et aussi les comptes publics :o).
Le forfait technique, parmi d'autres, est un des modes de financement entièrement couvert par l'assurance maladie : il est donc licite de considérer que le financeur puisse avoir une latitude relativement grande quant au contrôle de l'ampleur et de la pertinence des investissements.
Et ce type de financement a des effets de bord inflationnistes (comme la T2A à l'hôpital) : on peut faire justifier la croissance de l'activité (et donc des investissements) par l'augmentation des besoins de la patientèle, mais on peut aussi renverser le rapport causal : c'est aussi parce que plus de matériel est disponible qu'on peut faire passer plus d'examens parfois (souvent) injustifiés, augmentant encore le besoin d'investissement dans une boucle infinie... le problème de la sur-utilisation inappropriée de l'imagerie médicale et le lien avec la profitabilité du secteur étant bien connu (cf. les chiffres de Carine Milcent qui parle de 40% d'augmentation des scanners et IRM depuis 2019).
 
Donc ce type d'amendement parait inadapté sur la forme, mais dans le fond il décrit justement un symptôme d'un problème plus large : celui du juste financement du soin et des contraintes qui pèsent sur le financeur quand il existe un tel risque inflationniste sur les dépenses de santé.


Message édité par gabug le 10-11-2025 à 23:15:05
n°73815091
gabug
Posté le 10-11-2025 à 22:54:09  profilanswer
 

DooMIII a écrit :


 
Surtout que imageries/analyse.. c'est le seul truc ou tu arrives encore à trouver un RV assez rapide. Utile pour dépister des bricoles sans danger comme le diabète, cancer, cirrhose... :o


Ni le diabète, ni le cancer ni la cirrhose se dépistent par une inflation totalement déraisonnable des actes de radiologie, déjà parce que souvent ça se dépiste pas :o

n°73815464
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 11-11-2025 à 05:59:38  profilanswer
 

Le PS c'est pas ouf mais france info fait ce qu'il fait pour donner le coup de main  
 
https://pbs.twimg.com/media/G5baSlGXYAAXRc4?format=jpg&name=medium
 
Mais est-ce que ça ne risque pas de se voir et d'être contre-productif :??:

n°73815477
caporacave​r
Initié apprenti Autocrate
Posté le 11-11-2025 à 06:35:08  profilanswer
 

trueslash a écrit :

Moins que député de droite quand même :o
 
Les mecs arrivent à expliquer h24 qu'il faut dépenses moins mais prennent le chèque tous les mois sans sourciller hein  [:copepresident:4]


 :jap:  
Oui mais eux c'est pour éviter de frauder et donc la prison. Empathie, bon sang de bois !
[:malcom_parhasard:1]
Et je ne les entends pas non plus tellement se plaindre à gauche.
[:vince apesky:2]

Message cité 1 fois
Message édité par caporacaver le 11-11-2025 à 06:42:37

---------------
"Commence toujours par arrêter de penser que tu sais tout."
n°73815487
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 11-11-2025 à 06:56:29  profilanswer
 

caporacaver a écrit :


 :jap:  
Oui mais eux c'est pour éviter de frauder et donc la prison. Empathie, bon sang de bois !
[:malcom_parhasard:1]
Et je ne les entends pas non plus tellement se plaindre à gauche.
[:vince apesky:2]


 
Oui c'est vrai, on est obligé de payer les députés de droite et de rincer la famille parce que vous comprenez, ils sont tellement brillants qui si ils ne se sacrifiaient pas depuis des années pour creuser le déficit de la France, ils gagneraient beaucoup plus en creusant du déficit dans le privé, ou pire, ils s'exposeraient à de la corruption <insérez ici l'adresse de la permanence en cas de ... non rien>

n°73815522
korrigan73
Membré
Posté le 11-11-2025 à 07:40:26  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


Non, mais tout le monde connaît l'arnaque Zucman-Piketty pour aboutir à leurs "taux d'imposition" délirants.
 
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, on va la rappeler :
 
- D'une part ils additionnent impôts et cotisations sociales, comme s'il s'agissait de choses identiques. C'est d'autant plus savoureux que le discours habituel de la gauche est de dire qu'il ne faut pas baisser les cotisations sociales car c'est du salaire différé, mais quand ça les arrange, ça devient un impôt.
 
- D'autre part, ils calculent leur "taux d'imposition" en ne mettant au dénominateur que les revenus d'activité et pas les prestations sociales. Avec cette méthode, quelqu'un qui ne travaille pas et a pour seul revenu des prestations sociales a un taux d'imposition infini.
 
 
La ficelle est particulièrement grossière, mais comme presque tous les médias leur déroulent le tapis rouge pour les laisser diffuser leur propagande sans jamais leur apporter la moindre contradiction, c'est devenu une vérité dans l'esprit d'un grand nombre de gens.


c'est pour ca qu'il faut fermer le groupe france television.
 
l'operation Zucman a été orchestrée avec le soutien de tout le groupe FT, qui a été mis a son service.
qui a orchestré l'operation, on ne sait pas. mais qui l'a aidé, ca, on sait.
AFUERA


---------------
El predicator du topic foot
n°73815660
chrissud
Posté le 11-11-2025 à 08:55:17  profilanswer
 

gabug a écrit :


Tu peux détailler la source de tout ça ? L'histoire du dénominateur à 0, ça sort d'où ?
 
En tout cas dans la note de l'IPP sur laquelle se base une bonne partie des travaux législatifs sur l'initiative de taxation du patrimoine type "Zucman", c'est pas comme ça que ça se passe : le revenu économique est calculé sur la base du revenu fiscal (donc net des cotisations contributives) à laquelle sont ajoutés les cotisations sociales non contributives (logique puisque celles-ci ne s'apparentent pas à un salaire différé) et les bénéfices non distribués des sociétés contrôlés (en retirant du calcul les plus-values mobilières pour éviter les doubles comptes, et en n'attribuant ces profits non distribués qu'aux ménages qui possèdent au moins 10% des parts, comme déjà dit).
 
Et le coup des médias qui n'apportent aucune contradiction à la taxe Zucman, c'est une blague ?  


Bah les bénéfices non distribués, vont en réserve qui pourraient être utilisé pour investir dans de nouveau locaux de l'entreprise, acquérir une société pour l'extension, investir dans une nouvel machine pour remplacer celle qui date de 1950.
 
N'est ce pas leur finalité ?
 
Ces bénéfices non distribués n'appartiennent en rien aux actionnaires sous aucune forme.
Ce serait une double imposition en cascade non ?   d'abord IS puis Zucman
 
Stellantis n'y serait pas soumis à la Taxe Zucman
Renault serait soumis à la Taxe Zucman
 
Non ?

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 11-11-2025 à 08:58:25
n°73815736
Tammuz
Posté le 11-11-2025 à 09:13:37  profilanswer
 

gabug a écrit :


Tu peux détailler la source de tout ça ? L'histoire du dénominateur à 0, ça sort d'où ?
 
En tout cas dans la note de l'IPP sur laquelle se base une bonne partie des travaux législatifs sur l'initiative de taxation du patrimoine type "Zucman", c'est pas comme ça que ça se passe : le revenu économique est calculé sur la base du revenu fiscal (donc net des cotisations contributives) à laquelle sont ajoutés les cotisations sociales non contributives (logique puisque celles-ci ne s'apparentent pas à un salaire différé) et les bénéfices non distribués des sociétés contrôlés (en retirant du calcul les plus-values mobilières pour éviter les doubles comptes, et en n'attribuant ces profits non distribués qu'aux ménages qui possèdent au moins 10% des parts, comme déjà dit).
 
Et le coup des médias qui n'apportent aucune contradiction à la taxe Zucman, c'est une blague ?  


 
Ce ne sont pas les sources qui manquent, et ce depuis longtemps, puisqu'à l'origine c'est Piketty qui a monté l'arnaque :
 
Article de 2011 :

Citation :

Sauf que, dans cette courbe, il n'y a ni Mme Bettencourt ni les chômeurs. En effet, subrepticement, ont été exclus les chômeurs et les retraités puisque, au lieu de 50 millions, n'y figurent que les 20 millions de Français de 18-65 ans qui travaillent plus de 80 % de leur temps.
En prenant non plus 20 millions de Français mais le tableau STI3 de Thomas Piketty englobant 50 millions, on tombe sur la courbe 2 déjà beaucoup plus progressive où les « riches » sont plus imposés que les « pauvres ».
Si, ensuite, on prend non plus les revenus bruts (hors RSA, minima sociaux...) mais les revenus réels dits secondaires, après redistribution, on obtient alors la courbe 3 encore plus progressive.


https://www.lesechos.fr/2011/05/fis [...] ty-1090082
 
 
Et plus récemment :
 

Citation :

Ce raisonnement, qui consiste à démontrer que les milliardaires paieraient deux fois moins d’impôts que les classes populaires et moyennes, est simplement erroné. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder la manière dont ces économistes calculent les taux d’imposition, qu’ils obtiennent en rapportant les impôts payés à ce qu’ils appellent le "revenu primaire", c’est-à-dire avant transferts sociaux.
Prenons un exemple simple : une personne en bas de l’échelle des revenus perçoit, disons, 200 euros de salaires et 646 euros de RSA. Elle dispose donc de 846 euros pour vivre. Si elle dépense la totalité de cette somme, elle paiera environ 169 euros de TVA, soit l’équivalent de 20 % de sa consommation. Mais dans le calcul de Zucman, Blanchard et Pisany-Ferry, ce taux d’imposition est rapporté non pas au revenu total (846 euros), mais uniquement aux 200 euros de salaire. Le résultat donne alors un taux de 84,5 %.


https://www.lexpress.fr/idees-et-de [...] irect=true
 
Encore un truc que tu avais loupé, c'est dommage.

Message cité 2 fois
Message édité par Tammuz le 11-11-2025 à 09:31:04

---------------
"Que Dieu vous garde du feu, du couteau, de la littérature contemporaine et de la rancune des mauvais morts." Léon Bloy
n°73815758
korrigan73
Membré
Posté le 11-11-2025 à 09:20:37  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


 
Ce ne sont pas les sources qui manquent, et ce depuis longtemps, puisqu'à l'origine c'est Piketty qui monté l'arnaque :
 
Article de 2011 :

Citation :

Sauf que, dans cette courbe, il n'y a ni Mme Bettencourt ni les chômeurs. En effet, subrepticement, ont été exclus les chômeurs et les retraités puisque, au lieu de 50 millions, n'y figurent que les 20 millions de Français de 18-65 ans qui travaillent plus de 80 % de leur temps.
En prenant non plus 20 millions de Français mais le tableau STI3 de Thomas Piketty englobant 50 millions, on tombe sur la courbe 2 déjà beaucoup plus progressive où les « riches » sont plus imposés que les « pauvres ».
Si, ensuite, on prend non plus les revenus bruts (hors RSA, minima sociaux...) mais les revenus réels dits secondaires, après redistribution, on obtient alors la courbe 3 encore plus progressive.


https://www.lesechos.fr/2011/05/fis [...] ty-1090082
 
 
Et plus récemment :
 

Citation :

Ce raisonnement, qui consiste à démontrer que les milliardaires paieraient deux fois moins d’impôts que les classes populaires et moyennes, est simplement erroné. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder la manière dont ces économistes calculent les taux d’imposition, qu’ils obtiennent en rapportant les impôts payés à ce qu’ils appellent le "revenu primaire", c’est-à-dire avant transferts sociaux.
Prenons un exemple simple : une personne en bas de l’échelle des revenus perçoit, disons, 200 euros de salaires et 646 euros de RSA. Elle dispose donc de 846 euros pour vivre. Si elle dépense la totalité de cette somme, elle paiera environ 169 euros de TVA, soit l’équivalent de 20 % de sa consommation. Mais dans le calcul de Zucman, Blanchard et Pisany-Ferry, ce taux d’imposition est rapporté non pas au revenu total (846 euros), mais uniquement aux 200 euros de salaire. Le résultat donne alors un taux de 84,5 %.


https://www.lexpress.fr/idees-et-de [...] irect=true
 
Encore un truc que tu avais loupé, c'est dommage.
 


piketty et zucman, rien que pour cette mystification, auraient du etre personna non grata sur le service public.
 
mais non, ca continu de plus belle...


---------------
El predicator du topic foot
n°73817191
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 11-11-2025 à 15:54:25  profilanswer
 

Bon, ça s'est trop vu, France Info corrige:
 
https://i.imgur.com/KG1yeGa.png

n°73817405
Tammuz
Posté le 11-11-2025 à 17:09:55  profilanswer
 


Oui Trueslash, on a bien compris, c'était un complot.     [:truite58:2]


---------------
"Que Dieu vous garde du feu, du couteau, de la littérature contemporaine et de la rancune des mauvais morts." Léon Bloy
n°73817437
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 11-11-2025 à 17:20:10  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


Oui Trueslash, on a bien compris, c'était un complot.     [:truite58:2]


 
Bah nan c'est une erreur, tu as pas lu le tweet :??:
 
ça arrive de générer un plot à partir de données et que les barres ressortent avec la mauvaise taille, c'est la vie.

n°73818223
caporacave​r
Initié apprenti Autocrate
Posté le 11-11-2025 à 20:44:48  profilanswer
 

trueslash a écrit :


 
Oui c'est vrai, on est obligé de payer les députés de droite et de rincer la famille parce que vous comprenez, ils sont tellement brillants qui si ils ne se sacrifiaient pas depuis des années pour creuser le déficit de la France, ils gagneraient beaucoup plus en creusant du déficit dans le privé, ou pire, ils s'exposeraient à de la corruption <insérez ici l'adresse de la permanence en cas de ... non rien>


 :jap:  
La gauche c'est la mort du domaine privé, la droite c'est la mort du domaine public.
 :D
Emmanuel a décidé de tuer les deux en même temps, comme ça pas de jalousie.


Message édité par caporacaver le 11-11-2025 à 21:00:37

---------------
"Commence toujours par arrêter de penser que tu sais tout."
n°73819041
gabug
Posté le 12-11-2025 à 00:17:16  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


 
Ce ne sont pas les sources qui manquent, et ce depuis longtemps, puisqu'à l'origine c'est Piketty qui a monté l'arnaque :
 
Article de 2011 :

Citation :

Sauf que, dans cette courbe, il n'y a ni Mme Bettencourt ni les chômeurs. En effet, subrepticement, ont été exclus les chômeurs et les retraités puisque, au lieu de 50 millions, n'y figurent que les 20 millions de Français de 18-65 ans qui travaillent plus de 80 % de leur temps.
En prenant non plus 20 millions de Français mais le tableau STI3 de Thomas Piketty englobant 50 millions, on tombe sur la courbe 2 déjà beaucoup plus progressive où les « riches » sont plus imposés que les « pauvres ».
Si, ensuite, on prend non plus les revenus bruts (hors RSA, minima sociaux...) mais les revenus réels dits secondaires, après redistribution, on obtient alors la courbe 3 encore plus progressive.


https://www.lesechos.fr/2011/05/fis [...] ty-1090082


Alors j'ai malheureusement pas accès à l'article complet, ni aux propos suspects de Piketty.
 
En tout cas, c'est pas comme ça que calcule l'IPP qui prend en compte les cotisations non redistributives, et le débat actuel c'est la non-progressivité de l'IR chez les ultrariches : j'ai pas spécialement entendu d'argumentaire de la part de Zucman qui affirmerait que les classes populaires et moyennes ne seraient pas bénéficiaires de la redistribution, au contraire il précise en général que la cassure se fait vers les derniers percentiles. Mais j'ai pas tout écouté évidemment, donc je peux me tromper.
 

Tammuz a écrit :


Et plus récemment :
 

Citation :

Ce raisonnement, qui consiste à démontrer que les milliardaires paieraient deux fois moins d’impôts que les classes populaires et moyennes, est simplement erroné. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder la manière dont ces économistes calculent les taux d’imposition, qu’ils obtiennent en rapportant les impôts payés à ce qu’ils appellent le "revenu primaire", c’est-à-dire avant transferts sociaux.
Prenons un exemple simple : une personne en bas de l’échelle des revenus perçoit, disons, 200 euros de salaires et 646 euros de RSA. Elle dispose donc de 846 euros pour vivre. Si elle dépense la totalité de cette somme, elle paiera environ 169 euros de TVA, soit l’équivalent de 20 % de sa consommation. Mais dans le calcul de Zucman, Blanchard et Pisany-Ferry, ce taux d’imposition est rapporté non pas au revenu total (846 euros), mais uniquement aux 200 euros de salaire. Le résultat donne alors un taux de 84,5 %.


https://www.lexpress.fr/idees-et-de [...] irect=true


Pareil, je peux pas analyser ta source en entier, mais de loin ça ressemble un peu à un strawman : la tribune de Blanchard, Pisani-Ferry et Zucman n'affirme nulle part qu'une personne au RSA serait taxée à 85% (l'exemple donné par l'article est absurde à l'extrême), mais simplement que le taux d'imposition global moyen est d'environ 50%.
 
Encore une fois, le sujet actuel c'est la dégressivité observée des impôts personnels au sommet de la distribution des revenus (cf. IPP qui prend bien en compte les cotisations non contributives, et dont l'étude a été menée en partenariat avec l'administration fiscale) et Zucman insiste sur la différence de traitement entre simples riches et ultrariches, pas sur le fait qu'un bénéficiaire des minima sociaux serait assujetti à plus d'impôt au global que la moyenne des riches en France (il a plusieurs fois rappelé que l'impôt était bien progressif jusqu'à une certaine limite).
 
Le fait de ne pas prendre en compte l'intégralité des transferts sociaux est parfaitement assumé par ces économistes qui s'attachent, ainsi que l'Insee et l'IPP (même si ce dernier ne s'appuie pas sur les travaux des comptes nationaux distribués), à étudier la progressivité du système fiscal en prémisse au juste emploi des dépenses et de la redistribution.
 
Zucman s'en est d'ailleurs expliqué ici :
 

Citation :

52 % contre 26 %  : la réalité ne pourrait pas être plus simple ni plus limpide. Comment donc la nier  ? Il faut pour cela soit contester le taux de 52 %, soit réfuter celui de 26 %, soit prétendre que ces deux taux ne peuvent pas être comparés l’un à l’autre.


 

Citation :

Sans surprise, on peut réduire le taux moyen de 52 % en sortant certains prélèvements du champ des prélèvements obligatoires. Si l’on exclut par exemple les cotisations retraites, alors le taux d’imposition du Français moyen tombe à 41 % environ. Si l’on oublie en plus la TVA, alors ce dernier tombe à 32  %. En grignotant assez, on peut finir par tomber sous les 26 %.
Mais ces soustractions n’ont guère de justification.
 
Il n’y a en effet pas de raison valable d’exclure tel prélèvement ou tel autre, pas même les cotisations retraite. Tous les organismes statistiques du monde les y incluent et les économistes conservateurs le font évidemment toujours eux-mêmes quand il s’agit de dénoncer le poids de l’impôt en France. Les cotisations retraite sont certes associées à des transferts, mais c’est le cas pour tous les impôts et toutes les cotisations : la puissance publique ne brûle pas l’argent qu’elle collecte, fort heureusement, mais le dépense — en pensions de retraites, services de santé et d’éducation, etc.


 

Citation :

Il y a des différences de degré — certains prélèvements, comme les cotisations retraite, sont plus directement associés à des transferts individuels que d’autres — mais pas de nature. Tous ces prélèvements s’imposent aux ménages, qu’ils les approuvent ou non, et le lien entre prélèvements et transferts n’est jamais parfait — même pour les retraites, loin s’en faut.
 
L’approche suivie par les chercheurs qui s’intéressent à la distribution des taxes — depuis les travaux pionniers de Gerhard Colm et Helen Tarasov aux États-Unis dans les années 1940 — consiste donc à inclure tous les prélèvements, car c’est la démarche qui minimise l’arbitraire statistique. Et c’est bien ce que fait l’INSEE dans ses propres Comptes nationaux distribués, qui montrent que toutes les catégories sociales — à l’exception des ultra-riches, non couverts par la statistique publique — paient entre 40 % et 55 % de leurs revenus en impôts et cotisations.


 

Citation :

Deuxième technique pour réduire le taux de 52 % : soustraire les dépenses publiques, ou certaines d’entre elles, du montant d’impôt payé.
 
Cette stratégie consiste concrètement à remplacer l’analyse de la progressivité du système fiscal — l’ensemble des prélèvements obligatoires perçus par un État — par celle du caractère redistributif ou non de l’intervention de l’État dans l’économie — taxes plus dépenses publiques. Autrement dit, à déplacer l’attention de la question des impôts vers celle de la dépense. Les milliardaires paient peu d’impôt  ? « Oui, mais les catégories plus modestes bénéficient de la solidarité nationale  ! ». Les dépenses publiques étant nettement plus progressives que les prélèvements obligatoires — pour schématiser, les impôts sont proportionnels au revenu, là où les dépenses s’approchent davantage d’une somme forfaitaire par tête — ce déplacement de l’analyse conduit évidemment à altérer complètement le tableau d’ensemble.
 
Il ne s’agit en partie que d’un écran de fumée rhétorique, car taxes et dépenses publiques constituent des objets distincts. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pose le principe de l’égalité devant les charges publiques en son article 13 mais ne dit rien au sujet de la distribution de la dépense par exemple. La question de l’égalité devant l’impôt est au cœur du contrat social depuis la Révolution française, et tout démontre que la distribution des prélèvements obligatoires — indépendamment de la façon dont ces derniers sont utilisés — joue un rôle fondamental dans la cohésion sociale et la confiance dans les institutions.


 

Citation :

Mais prenons néanmoins au sérieux l’approche qui soustrait les transferts des impôts payés.
 
On constate que l’injustice fiscale demeure : même en retirant tous les transferts monétaires qu’on peut assimiler à un impôt négatif (prime d’activité, allocations familiales, assurance chômage, aides au logement, revenu de solidarité active, etc.), les milliardaires continuent à payer nettement moins d’impôts et cotisations (26 %) que le Français moyen — 45 % net de toutes les prestations famille, emploi, logement, pauvreté et exclusion sociale — et bien moins que la plupart des déciles de la distribution.  
 
On peut bien sûr continuer à grignoter : en soustrayant en outre les dépenses de retraite, le taux de prélèvements obligatoires net de transferts tombe à 28 % pour le Français moyen (ce qui reste supérieur au taux des milliardaires) ; et si l’on enlève tout le reste (santé, éducation, police, défense, justice, etc.), le taux moyen tombe sous la barre des 0 % : en l’occurrence — 6 %, c’est-à-dire le niveau du déficit public.


 

Citation :

Les ménages les plus pauvres sont bénéficiaires nets de la redistribution — les dépenses publiques dont ils bénéficient sont supérieures aux prélèvements dont ils s’acquittent — et c’est heureux. Mais tout cela n’enlève rien au problème de base, à savoir que le système fiscal français échoue à faire contribuer les milliardaires aux charges communes.

Même net des transferts perçus, ces derniers paient moins que les contribuables situés en dessous d’eux — les cadres supérieurs, pour simplifier. Sur ce point, tout le monde est d’accord.


 

Citation :

Une troisième technique est mobilisée pour nier le taux d’imposition moyen de 52 %  : contester la mesure du revenu, c’est-à-dire du dénominateur de ce taux.  
 
A priori, c’est peine perdue : personne ne peut contester que le revenu national net de la France — c’est-à-dire le PIB net de la dépréciation du capital et après ajout des revenus nets de l’étranger, soit l’ensemble des revenus perçus par les Français quelle que soit la façon dont ils le touchent — s’élève à 2 440 milliards d’euros en 2024, chiffre que chacun peut calculer en utilisant la comptabilité nationale de l’Insee  
 
Les choses se compliquent quand il s’agit de calculer le revenu national des différents groupes sociaux. Dans la littérature académique sur la comptabilité nationale distribuée, les taux d’imposition sont typiquement exprimés en pourcentage du revenu national après prise en compte des pensions de retraite et de l’assurance chômage, mais avant intégration des autres prestations sociales (allocations familiales, revenu de solidarité active, etc.). Cela pose un problème conceptuel : un individu qui ne percevrait que des minima sociaux se verrait attribuer un taux d’imposition infini — car il s’acquitterait de la TVA sur un revenu nul.
 
Les économistes qui se sont exprimés sur X crient au scandale : pour eux c’est la preuve que les chiffres sont biaisés.

 
Ils semblent ignorer que de nombreux chercheurs se sont penchés avant eux sur le sujet y ont apporté des réponses claires. L’Insee, par exemple, ajoute les prestations sociales au revenu pour le calcul des taux d’imposition, et trouve que tous les vingtiles de la distribution paient entre 40 % et 55 % de leurs revenus en impôts et cotisations (voir à nouveau la figure reproduite supra). D’autres approches sont possibles — la méthode idéale soustrait des prestations sociales la fraction de celle-ci qui est absorbée par la TVA  
— et conduisent à des résultats similaires.


 
Donc c'est embêtant : Zucman lui-même débunke la prétention que tu lui attribues, celle de s'appuyer sur un calcul du dénominateur qui tendrait vers un taux d'imposition absurde.
 

Tammuz a écrit :


Encore un truc que tu avais loupé, c'est dommage.


Dis-moi, mon bon Tammuz, tu te souviens quand même que quand tu avais utilisé cet argument, c'était en fait toi qui t'étais planté et avais loupé un truc, en croyant que je parlais de Mélenchon alors qu'il s'agissait de Macron ?

Tammuz a écrit :


Merci de nous démontrer une fois de plus que tu sembles suivre très peu l'actualité politique.


gabug a écrit :


Sauf que je parle pas de ça, mais de Macron qui a affirmé à propos du chlordécone "il ne faut pas dire que c’est cancérigène" (prise de parole suivie d'un tollé scientifique) puis l'Elysée : "Le président n’a jamais dit que le chlordécone n’était pas cancérigène", style de communication contradictoire typique du macronisme.


n°73819078
gabug
Posté le 12-11-2025 à 00:51:10  profilanswer
 

chrissud a écrit :


Bah les bénéfices non distribués, vont en réserve qui pourraient être utilisé pour investir dans de nouveau locaux de l'entreprise, acquérir une société pour l'extension, investir dans une nouvel machine pour remplacer celle qui date de 1950.
 
N'est ce pas leur finalité ?
 
Ces bénéfices non distribués n'appartiennent en rien aux actionnaires sous aucune forme.
Ce serait une double imposition en cascade non ?   d'abord IS puis Zucman


Non, c'est une méthode utilisée par l'IPP pour estimer le revenu économique des foyers qui contrôlent ces bénéfices non distribués même s'ils n'en sont pas fiscalement détenteurs (cf. la méthodo dans la note).
C'est détaillé dans leur article :

Citation :

For households that do control companies, comprehensive income consists of the sum of the pre-tax income of corporations under their control and of the pre-tax personal income without realized capital gains. Our measure is therefore free of any unrealized capital gains, while at the same time capturing all of the monetary income available to those who control corporations but opt for low payout policies.
As a result, our comprehensive income measure departs from the Haig-Simons comprehensive income mainly to the extent that it excludes the portion of latent capital gains which is driven by price effects.


(méthode distincte de celle de Zucman et Saez qui retiennent l’évaluation de la richesse à sa valeur de marché, avec toute la complexité que cette méthode peut comporter).

chrissud a écrit :


Stellantis n'y serait pas soumis à la Taxe Zucman
Renault serait soumis à la Taxe Zucman
 
Non ?


Non, on parle de foyers fiscaux et pas de personnes morales soumises à l'IS et autres impôts de production.

n°73819140
asmomo
Posté le 12-11-2025 à 04:33:34  profilanswer
 

Mais le fait est qu'une entreprise contrôlée par un ultra riche sera poussée à payer des dividendes pour que cette personne puisse payer la taxe Zucman, même les années où l'entreprise ne gagne rien.
 
L'exacte même entreprise qui n'aurait que des actionnaires minoritaires et un PDG choisi par les administrateurs ne subirait pas cette pression.


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New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°73819273
korrigan73
Membré
Posté le 12-11-2025 à 07:52:31  profilanswer
 

gabug a écrit :


Alors j'ai malheureusement pas accès à l'article complet, ni aux propos suspects de Piketty.
 
En tout cas, c'est pas comme ça que calcule l'IPP qui prend en compte les cotisations non redistributives, et le débat actuel c'est la non-progressivité de l'IR chez les ultrariches : j'ai pas spécialement entendu d'argumentaire de la part de Zucman qui affirmerait que les classes populaires et moyennes ne seraient pas bénéficiaires de la redistribution, au contraire il précise en général que la cassure se fait vers les derniers percentiles. Mais j'ai pas tout écouté évidemment, donc je peux me tromper.
 


 

gabug a écrit :


Pareil, je peux pas analyser ta source en entier, mais de loin ça ressemble un peu à un strawman : la tribune de Blanchard, Pisani-Ferry et Zucman n'affirme nulle part qu'une personne au RSA serait taxée à 85% (l'exemple donné par l'article est absurde à l'extrême), mais simplement que le taux d'imposition global moyen est d'environ 50%.
 
Encore une fois, le sujet actuel c'est la dégressivité observée des impôts personnels au sommet de la distribution des revenus (cf. IPP qui prend bien en compte les cotisations non contributives, et dont l'étude a été menée en partenariat avec l'administration fiscale) et Zucman insiste sur la différence de traitement entre simples riches et ultrariches, pas sur le fait qu'un bénéficiaire des minima sociaux serait assujetti à plus d'impôt au global que la moyenne des riches en France (il a plusieurs fois rappelé que l'impôt était bien progressif jusqu'à une certaine limite).
 
Le fait de ne pas prendre en compte l'intégralité des transferts sociaux est parfaitement assumé par ces économistes qui s'attachent, ainsi que l'Insee et l'IPP (même si ce dernier ne s'appuie pas sur les travaux des comptes nationaux distribués), à étudier la progressivité du système fiscal en prémisse au juste emploi des dépenses et de la redistribution.
 
Zucman s'en est d'ailleurs expliqué ici :
 

Citation :

52 % contre 26 %  : la réalité ne pourrait pas être plus simple ni plus limpide. Comment donc la nier  ? Il faut pour cela soit contester le taux de 52 %, soit réfuter celui de 26 %, soit prétendre que ces deux taux ne peuvent pas être comparés l’un à l’autre.


 

Citation :

Sans surprise, on peut réduire le taux moyen de 52 % en sortant certains prélèvements du champ des prélèvements obligatoires. Si l’on exclut par exemple les cotisations retraites, alors le taux d’imposition du Français moyen tombe à 41 % environ. Si l’on oublie en plus la TVA, alors ce dernier tombe à 32  %. En grignotant assez, on peut finir par tomber sous les 26 %.
Mais ces soustractions n’ont guère de justification.
 
Il n’y a en effet pas de raison valable d’exclure tel prélèvement ou tel autre, pas même les cotisations retraite. Tous les organismes statistiques du monde les y incluent et les économistes conservateurs le font évidemment toujours eux-mêmes quand il s’agit de dénoncer le poids de l’impôt en France. Les cotisations retraite sont certes associées à des transferts, mais c’est le cas pour tous les impôts et toutes les cotisations : la puissance publique ne brûle pas l’argent qu’elle collecte, fort heureusement, mais le dépense — en pensions de retraites, services de santé et d’éducation, etc.


 

Citation :

Il y a des différences de degré — certains prélèvements, comme les cotisations retraite, sont plus directement associés à des transferts individuels que d’autres — mais pas de nature. Tous ces prélèvements s’imposent aux ménages, qu’ils les approuvent ou non, et le lien entre prélèvements et transferts n’est jamais parfait — même pour les retraites, loin s’en faut.
 
L’approche suivie par les chercheurs qui s’intéressent à la distribution des taxes — depuis les travaux pionniers de Gerhard Colm et Helen Tarasov aux États-Unis dans les années 1940 — consiste donc à inclure tous les prélèvements, car c’est la démarche qui minimise l’arbitraire statistique. Et c’est bien ce que fait l’INSEE dans ses propres Comptes nationaux distribués, qui montrent que toutes les catégories sociales — à l’exception des ultra-riches, non couverts par la statistique publique — paient entre 40 % et 55 % de leurs revenus en impôts et cotisations.


 

Citation :

Deuxième technique pour réduire le taux de 52 % : soustraire les dépenses publiques, ou certaines d’entre elles, du montant d’impôt payé.
 
Cette stratégie consiste concrètement à remplacer l’analyse de la progressivité du système fiscal — l’ensemble des prélèvements obligatoires perçus par un État — par celle du caractère redistributif ou non de l’intervention de l’État dans l’économie — taxes plus dépenses publiques. Autrement dit, à déplacer l’attention de la question des impôts vers celle de la dépense. Les milliardaires paient peu d’impôt  ? « Oui, mais les catégories plus modestes bénéficient de la solidarité nationale  ! ». Les dépenses publiques étant nettement plus progressives que les prélèvements obligatoires — pour schématiser, les impôts sont proportionnels au revenu, là où les dépenses s’approchent davantage d’une somme forfaitaire par tête — ce déplacement de l’analyse conduit évidemment à altérer complètement le tableau d’ensemble.
 
Il ne s’agit en partie que d’un écran de fumée rhétorique, car taxes et dépenses publiques constituent des objets distincts. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pose le principe de l’égalité devant les charges publiques en son article 13 mais ne dit rien au sujet de la distribution de la dépense par exemple. La question de l’égalité devant l’impôt est au cœur du contrat social depuis la Révolution française, et tout démontre que la distribution des prélèvements obligatoires — indépendamment de la façon dont ces derniers sont utilisés — joue un rôle fondamental dans la cohésion sociale et la confiance dans les institutions.


 

Citation :

Mais prenons néanmoins au sérieux l’approche qui soustrait les transferts des impôts payés.
 
On constate que l’injustice fiscale demeure : même en retirant tous les transferts monétaires qu’on peut assimiler à un impôt négatif (prime d’activité, allocations familiales, assurance chômage, aides au logement, revenu de solidarité active, etc.), les milliardaires continuent à payer nettement moins d’impôts et cotisations (26 %) que le Français moyen — 45 % net de toutes les prestations famille, emploi, logement, pauvreté et exclusion sociale — et bien moins que la plupart des déciles de la distribution.  
 
On peut bien sûr continuer à grignoter : en soustrayant en outre les dépenses de retraite, le taux de prélèvements obligatoires net de transferts tombe à 28 % pour le Français moyen (ce qui reste supérieur au taux des milliardaires) ; et si l’on enlève tout le reste (santé, éducation, police, défense, justice, etc.), le taux moyen tombe sous la barre des 0 % : en l’occurrence — 6 %, c’est-à-dire le niveau du déficit public.


 

Citation :

Les ménages les plus pauvres sont bénéficiaires nets de la redistribution — les dépenses publiques dont ils bénéficient sont supérieures aux prélèvements dont ils s’acquittent — et c’est heureux. Mais tout cela n’enlève rien au problème de base, à savoir que le système fiscal français échoue à faire contribuer les milliardaires aux charges communes.

Même net des transferts perçus, ces derniers paient moins que les contribuables situés en dessous d’eux — les cadres supérieurs, pour simplifier. Sur ce point, tout le monde est d’accord.


 

Citation :

Une troisième technique est mobilisée pour nier le taux d’imposition moyen de 52 %  : contester la mesure du revenu, c’est-à-dire du dénominateur de ce taux.  
 
A priori, c’est peine perdue : personne ne peut contester que le revenu national net de la France — c’est-à-dire le PIB net de la dépréciation du capital et après ajout des revenus nets de l’étranger, soit l’ensemble des revenus perçus par les Français quelle que soit la façon dont ils le touchent — s’élève à 2 440 milliards d’euros en 2024, chiffre que chacun peut calculer en utilisant la comptabilité nationale de l’Insee  
 
Les choses se compliquent quand il s’agit de calculer le revenu national des différents groupes sociaux. Dans la littérature académique sur la comptabilité nationale distribuée, les taux d’imposition sont typiquement exprimés en pourcentage du revenu national après prise en compte des pensions de retraite et de l’assurance chômage, mais avant intégration des autres prestations sociales (allocations familiales, revenu de solidarité active, etc.). Cela pose un problème conceptuel : un individu qui ne percevrait que des minima sociaux se verrait attribuer un taux d’imposition infini — car il s’acquitterait de la TVA sur un revenu nul.
 
Les économistes qui se sont exprimés sur X crient au scandale : pour eux c’est la preuve que les chiffres sont biaisés.

 
Ils semblent ignorer que de nombreux chercheurs se sont penchés avant eux sur le sujet y ont apporté des réponses claires. L’Insee, par exemple, ajoute les prestations sociales au revenu pour le calcul des taux d’imposition, et trouve que tous les vingtiles de la distribution paient entre 40 % et 55 % de leurs revenus en impôts et cotisations (voir à nouveau la figure reproduite supra). D’autres approches sont possibles — la méthode idéale soustrait des prestations sociales la fraction de celle-ci qui est absorbée par la TVA  
— et conduisent à des résultats similaires.


 
Donc c'est embêtant : Zucman lui-même débunke la prétention que tu lui attribues, celle de s'appuyer sur un calcul du dénominateur qui tendrait vers un taux d'imposition absurde.
 


 

gabug a écrit :


Dis-moi, mon bon Tammuz, tu te souviens quand même que quand tu avais utilisé cet argument, c'était en fait toi qui t'étais planté et avais loupé un truc, en croyant que je parlais de Mélenchon alors qu'il s'agissait de Macron ?


la methode PSZ est toujours truquée.  
deja parce qu'ils n'ont avoué le "probleme" dans leur presentation qu'une fois la preuve sous le nez. alors meme qu'ils ont ecrit des livres parfaitement trompeur. je le redis, ce osnt des mystificateurs.
et qu'ensuite, ils assimilent les contisation sociale et patronales a des impots. pour faire augmenter l'imposition artificiellement.
les memes qui te diront, dans un autre debat que les cotiz ne sont pas des impots mais un salaire differé.
 
ce qui, en apparence, fait baisser l'imposition des riches c'est simplement que leur mode de remuneration n'est pas soumis aux gargantuesques cotisations patronales et sociales.
bah, ouais, ils sont pas assez cons pour se verser un salaire dont la plus haute tranche sera socialisée a plus de 70% entre les cotiz et l'IR....  
je fais le calcul vite fait, pour avoir 120K de pouvoir d'achat hors taxes et apresIR et cotiz, ca coutera 360K a une entreprise... tu m'etonnes que les mecs veuillent pas passer par ce systeme de remuneration.


---------------
El predicator du topic foot
n°73819398
chrissud
Posté le 12-11-2025 à 08:48:18  profilanswer
 

gabug a écrit :


Non, c'est une méthode utilisée par l'IPP pour estimer le revenu économique des foyers qui contrôlent ces bénéfices non distribués même s'ils n'en sont pas fiscalement détenteurs (cf. la méthodo dans la note).
C'est détaillé dans leur article :

Citation :

For households that do control companies, comprehensive income consists of the sum of the pre-tax income of corporations under their control and of the pre-tax personal income without realized capital gains. Our measure is therefore free of any unrealized capital gains, while at the same time capturing all of the monetary income available to those who control corporations but opt for low payout policies.
As a result, our comprehensive income measure departs from the Haig-Simons comprehensive income mainly to the extent that it excludes the portion of latent capital gains which is driven by price effects.


(méthode distincte de celle de Zucman et Saez qui retiennent l’évaluation de la richesse à sa valeur de marché, avec toute la complexité que cette méthode peut comporter).


 

gabug a écrit :


Non, on parle de foyers fiscaux et pas de personnes morales soumises à l'IS et autres impôts de production.


 
C'est confus ta démonstration
 
D'une part tu dis qu'on assoie la taxe sur les bénéfices, tous les bénéfices, 100 % des bénéfices donc, donc même assiette que l'IS diminué de l'IS.
Et plus loin tu nous dis qu'on ne prend pas ses mêmes entreprises mais les foyers fiscaux.
 
Moi plus rien comprendre.
 

gabug a écrit :


....
(méthode distincte de celle de Zucman et Saez qui retiennent l’évaluation de la richesse à sa valeur de marché, avec toute la complexité que cette méthode peut comporter).
 


 
La valeur de marché n'est pas la valeur de l('entreprise, donc on prend une valeur virtuel et non la valeur réelle de l'entreprise.
 
Je prends comme Stellantis, même si ce n'est pas une entreprise française, en 3 ans a perdu les 2/3 de la valeur de marché.
Royal Canin qui n'est pas côté en bourse alors qu'elle est le leader mondial on prend quoi comme valeur, puisqu'il n'y a pas de valeur de marché ?
 

gabug a écrit :


Non, c'est une méthode utilisée par l'IPP pour estimer le revenu économique des foyers qui contrôlent ces bénéfices non distribués même s'ils n'en sont pas fiscalement détenteurs (cf. la méthodo dans la note).


 
Pas si simple que çà,  
Regardes Suez environnement, société côté au CAC40 donc l'une des 40 plus grosses sociétés françaises.
 
Elle s'est fait avalée par Véolia contre son sa volonté, contre la volonté du conseil d'administration Véolia, contre la volonté du PDG de Suez.
 

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 12-11-2025 à 09:02:07
n°73819988
gabug
Posté le 12-11-2025 à 10:40:27  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
C'est confus ta démonstration
 
D'une part tu dis qu'on assoie la taxe sur les bénéfices, tous les bénéfices, 100 % des bénéfices donc, donc même assiette que l'IS diminué de l'IS.
Et plus loin tu nous dis qu'on ne prend pas ses mêmes entreprises mais les foyers fiscaux.
 
Moi plus rien comprendre.
 


Moi je dis rien, je cite la note et l'article de l'IPP, je te laisse relire par toi-même [:spamafote]

chrissud a écrit :


 
La valeur de marché n'est pas la valeur de l('entreprise, donc on prend une valeur virtuel et non la valeur réelle de l'entreprise.
 
Je prends comme Stellantis, même si ce n'est pas une entreprise française, en 3 ans a perdu les 2/3 de la valeur de marché.
Royal Canin qui n'est pas côté en bourse alors qu'elle est le leader mondial on prend quoi comme valeur, puisqu'il n'y a pas de valeur de marché ?
 


Tu confonds, je dis justement que l'IPP n'utilise pas la valeur de marché (pas celle de l'entreprise, mais celle du patrimoine détenu par les foyers fiscaux concernés).
 

n°73819992
gabug
Posté le 12-11-2025 à 10:41:24  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :


la methode PSZ est toujours truquée.  
deja parce qu'ils n'ont avoué le "probleme" dans leur presentation qu'une fois la preuve sous le nez. alors meme qu'ils ont ecrit des livres parfaitement trompeur. je le redis, ce osnt des mystificateurs.
et qu'ensuite, ils assimilent les contisation sociale et patronales a des impots. pour faire augmenter l'imposition artificiellement.
les memes qui te diront, dans un autre debat que les cotiz ne sont pas des impots mais un salaire differé.
 
ce qui, en apparence, fait baisser l'imposition des riches c'est simplement que leur mode de remuneration n'est pas soumis aux gargantuesques cotisations patronales et sociales.
bah, ouais, ils sont pas assez cons pour se verser un salaire dont la plus haute tranche sera socialisée a plus de 70% entre les cotiz et l'IR....  
je fais le calcul vite fait, pour avoir 120K de pouvoir d'achat hors taxes et apresIR et cotiz, ca coutera 360K a une entreprise... tu m'etonnes que les mecs veuillent pas passer par ce systeme de remuneration.


Je te laisse lire l'articule du grand continent qui répond à tout ça, vu que tu cites mon post.

n°73820031
korrigan73
Membré
Posté le 12-11-2025 à 10:47:51  profilanswer
 

gabug a écrit :


Je te laisse lire l'articule du grand continent qui répond à tout ça, vu que tu cites mon post.


l'article dont tu parles ne repond pas a la polemique.
 
pour les PSZ promeuvent leurs reformes alors qu'elles sont basées sur une mystification. qu'ils le savent, qu'ils l'ont avoué. et qu'enfin, meme, ils ont dit que cette taxation, dixit zucman lui meme, c'est une question de principe avant tout.


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El predicator du topic foot
n°73820067
gabug
Posté le 12-11-2025 à 10:54:13  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :


l'article dont tu parles ne repond pas a la polemique.

 

pour les PSZ promeuvent leurs reformes alors qu'elles sont basées sur une mystification. qu'ils le savent, qu'ils l'ont avoué. et qu'enfin, meme, ils ont dit que cette taxation, dixit zucman lui meme, c'est une question de principe avant tout.


Évidemment que c'est une question de principe constitutionnel à la base, celui de l'égalité devant l'impôt.

 

Sinon tu aurais un article détaillé qui explique ton histoire de mystification, pour que je puisse m'en faire une idée ?

n°73820124
korrigan73
Membré
Posté le 12-11-2025 à 11:02:08  profilanswer
 

gabug a écrit :


Évidemment que c'est une question de principe constitutionnel à la base, celui de l'égalité devant l'impôt.
 
Sinon tu aurais un article détaillé qui explique ton histoire de mystification, pour que je puisse m'en faire une idée ?


la mystification consiste a considerer toute forme de prelevement comme des taxes
ensuite d'exclure les prestations sociales des revenus quand il s'agit de comparer taxes et revenus.
 
tout ceci, pour faire apparaitre un taux d'imposition grotesquement elevé.
 
 
tu travailles une semaine dans le mois, le reste du temps c'est pole emploi qui compense.  
Zucman considere 20% de tva et tes cotiz sur l'ensemble de tes revenus, pole emploi inclus mais ne compte plus pole emploi, ou la CAF, quand il s'agit de mesurer tes revenus...
 
 
ce sont des menteurs.


---------------
El predicator du topic foot
n°73820186
gabug
Posté le 12-11-2025 à 11:12:22  profilanswer
 

Ouais bon bref t'as pas lu l'article.
 
Si tu as un papier de fond sur cette fameuse mystification, n'hésite pas, mais merci d'intervenir en ayant lu les éléments postés sinon c'est pas très utile.

n°73820209
korrigan73
Membré
Posté le 12-11-2025 à 11:17:05  profilanswer
 

gabug a écrit :

Ouais bon bref t'as pas lu l'article.
 
Si tu as un papier de fond sur cette fameuse mystification, n'hésite pas, mais merci d'intervenir en ayant lu les éléments postés sinon c'est pas très utile.


je ne vais pas me farcir un papelard du "grand continent" qui est un journal abominable post national, europeiste a en crever et imperialiste.
 
je prefere encore me frapper du Rivarol. c'est du meme niveau en terme de torchon, mais au moins ils ne se prennent pas au serieux.


---------------
El predicator du topic foot
n°73820555
Sylfurd
UUUURUTORAMAN §§
Posté le 12-11-2025 à 12:20:31  profilanswer
 

trueslash a écrit :

Le PS c'est pas ouf mais france info fait ce qu'il fait pour donner le coup de main  
 
https://pbs.twimg.com/media/G5baSlG [...] ame=medium
 
Mais est-ce que ça ne risque pas de se voir et d'être contre-productif :??:


Version corrigée par moi même:
https://i.imgur.com/9kKD53a.jpeg
 
Et la version superposée pour bien voir qu'il sont fait n'imp:
https://i.imgur.com/v8VwffD.jpeg


---------------
NNiD: Sylfurd
n°73820727
patx3
Posté le 12-11-2025 à 13:04:37  profilanswer
 

Sylfurd a écrit :


Version corrigée par moi même:
https://i.imgur.com/9kKD53a.jpeg
 
Et la version superposée pour bien voir qu'il sont fait n'imp:
https://i.imgur.com/v8VwffD.jpeg


 
Il y a une autre petite astuce utilisée, par le sondeur ce coup ci, c'est de multiplier les noms de candidats à droite pour une dilution des voix...

n°73820750
phila
Posté le 12-11-2025 à 13:09:25  profilanswer
 

Citation :

Un graphique diffusé hier soir sur l’antenne de Franceinfo TV présentait une grossière erreur d’échelle. Les chiffres du sondage en question sont corrects, mais l’échelle du graphique n’est pas la bonne. Il s’agit évidemment d’une erreur humaine, sans aucune intention de manipulation éditoriale de la part de nos équipes. À tous nos téléspectateurs, nous présentons nos excuses.

 

Réaction officielle dès le lendemain.


---------------
Rien mais souvent chafouin...
n°73820767
patx3
Posté le 12-11-2025 à 13:12:15  profilanswer
 

Patrick Cohen en présence de pontes du PS, c'était une erreur de déjeuner, il s'est trompé de table. :spamafote:

n°73821005
v4mpir3
Total mandingue
Posté le 12-11-2025 à 13:56:47  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Il y a une autre petite astuce utilisée, par le sondeur ce coup ci, c'est de multiplier les noms de candidats à droite pour une dilution des voix...


 
C'est vrai qu'il n'y a que 5 candidats à gauche, tandis qu'il y a un centre-droit et 5 a droite, quelle malhonnêteté intellectuelle :/


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PSN : voradz / Steam ID : voradz / Bnet :Voradz#1571 / Uplay : Voradz
n°73821068
patx3
Posté le 12-11-2025 à 14:08:37  profilanswer
 

v4mpir3 a écrit :


 
C'est vrai qu'il n'y a que 5 candidats à gauche, tandis qu'il y a un centre-droit et 5 a droite, quelle malhonnêteté intellectuelle :/


 
Villepin et dupont, c'est quoi comme parti représenté ?

mood
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