Reprise du message précédent :

Wow...   j'ai toujours pensé que la ligne à sustentation en faisait partie, en tout cas, on parlait beaucoup de ces tunnels sous vide dans les années huitante.  
 
Après quelques recherches, ça n'a coûté "que" 50 millions, bon, pour un projet de cette ampleur, j'imagine que c'est raisonnable... pour du boulot tip top en ordre s'entend...    
 
Comment j'ai pu douter de notre légendaire volonté de bien faire...    
 
Ca doit encore être à cause de la récente (Les Guignols, 15ans déjà   ) "financiarisation" de nos grandes banques...  

Ouais quand même 50 millions qui n'ont servi qu'à engraisser quelques barbus de l'EPFL probablement justes payés pour aller siffler des bières à Sat!    
 
Z'ont même pas été foutus de creuser le moindre petit trou en 40 ans!    

 
C'est ce que tu crois

Les détails de ta vie sentimentale ne nous regarde pas!    

C'est quand même mieux que de les refiler à des entrepreneurs qui construisent des ponts au milieu de nulle part...    
 
Et puis ça induit un acquis de connaissances qui ne seront pas perdues pour tout le monde...  

Ouais alors pas sûr!    
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Swissmetro
 
La racaille d'Annemasse c'était pas suffisant il veulent aussi rameuter celle de Lyon!

Autant en France, on pourrait dans certains cas comme ça incriminer l'entreprise, autant l'organisation de la construction en Suisse fait que c'est bien le maitre de l'ouvrage qui est à blâmer pour des cas comme ça

Je crois que dans les deux cas ce serait plutôt le commanditaire, la différence entre les deux pays se situant au niveau des bien-nommés garde-fous...  
 
Mais quand je vois comment se tortillent nos politiciens pour faire plaisir aux privés sans trop froisser le bon peuple, je me dis que des cas similaires ne sont pas à exclure. Heureusement, c'est petit la Suisse, et comme le suisse aime bien mettre son nez partout, la marge de manoeuvre est plutôt limitée...  

 
On peut pas comparer!    
 

IWH 1000!
 

1000 pages !!!!
 
Je suis ému !    
 
C'est grâce à vous si le topic que j'ai créé il y a longtemps à pu tenir jusque là.
 
 
Merci, merci, merci !

Oh le boulaÿ   ça fait un moment que tu l'as préparée celle-là, avoue    
 
Welcom on the swiss topic  

Best topic ever!    

Non ça m'est venu comme ça...    
 

Quand même 1er post du topic et déjà un article du Matin!    
 
C'est un peu le parrain du topic le Matin!    

IWH1000  
 

 
Y a toujours un TP en physique qui s'appelle "swissmetro", c'est en gros 2 tubes de jardins transparents, une pompe à vide piquée sur un extendeur de pénis suédois et un bloc en métal pour simuler le métro

Ouais mais ça c'est le département marketing  

- Trolls anti-français éhontés
- Federer
- Coupe du monde de foot
 
C'est uniquement graçe à ces 3 choses que ce topic atteint les 1000 pages  

la base.

Vous êtes marrants, les suisses
Je fais une comparaison entre l’organisation de la construction en Suisse et en France, et avant d’avoir lu, vous sortez les boucliers
Sauf que ce que je dis est globalement à l’avantage de la Suisse
Le « commanditaire », ou plutôt le client, c’est le maitre de l’ouvrage. Et au moins pour les ouvrages d’art, donc les « travaux publics » publics, ce client, via ses conseils techniques (l’ingénieur civil, en France la maitrise d’œuvre) a beaucoup plus de pouvoir face à une entreprise qui n’est qu’exécutante des plans qui lui sont soumis. C’est en cela que je disais que, pour un pont construit au milieu de la plaine, il fallait, en Suisse, plutôt se plaindre auprès des décideurs politiques.
 
C’est pour ça que les entreprises de constructions françaises sont très puissantes (tu prends un Bouygues, un Vinci, un Eiffage etc…), mais avec des bureaux d’ingénierie faibles, alors que c’est le contraire en Suisse. Personnellement, je préfère la méthode suisse, plus claire, moins ambigüe, tout en gardant à l’esprit que ça sépare totalement la conception de la construction, ce qui n’est pas forcément très heureux question optimisation de la constructibilité (mais ça sépare aussi la conception des intérêts des entreprises, qui sont forts car c’est là que passent les gros sous dans le monde de la construction, et donc on peut imaginer que c’est favorable pour la satisfaction des besoins réels du client si tant est qu’ils sont correctement définis).
 
 

Plus les dealers, les laveurs de vitre et les mendiants.
Et le fromage.
 
 
C'est ça, le topic Suisse.  

je crois que je l'ai déjà dit, mais le fromage en Suisse, c'est une de mes plus grandes désillusions depuis que je suis arrivé

Ben en fait moi je m'en foutais un peu de ce que tu avais écrit, ma réponse n'avait pour seul but que de boucler la p.999!    

alors tu me dois 5 minutes de ma vie

49'999'951.10 CHF en Hoegaarden et petit fours!    
 

Pour la bière faut s'arrêter à Bümpliz!  

J'y suis déjà passé, c'est moche

Oui mais y a un coffee shop qui sert aussi de la bière!    

je ne bois pas de café en même temps que la bière

Moi non plus! C'est juste gorgonzo qui m'en a parlé!    

la prochaine fois que je m'égare par là-bas, je veux vous voir l'en et l'autre
Pure question de curiosité sociologique et scientifique

Hey ho je suis pas une bête de foire!    
 

IWH

IWH or not ? je suis sûr que mon post arrivera à la page 1001

eh ben non

IWH

 
Meuh ouais, des boucliers...    
 
Bah il me semble bien avoir tout lu. Tout ce que je disais, c'est que nos politiciens avaient moins de liberté que les vôtres pour donner l'aval à tout et n'importe quoi souvent dans l'unique but de toucher une enveloppe. Toi tu sembles dire qu'en France, une entreprise puissante peut à loisir décider de construire n'importe quoi n'importe où...  
 
Que ce soit en France ou en Suisse, pour le type de travaux dont nous parlons bien-sûr, c'est l'argent des contribuables qui est engagé, les commanditaires sont donc dans les deux cas les politiciens. Pour ce qui est ensuite de l'exécution des travaux, là encore, si l'entreprise ne remplit pas le cahier des charges, c'est pour sa pomme, à moins que l'aval donné par le commanditaire ne repose sur un travail de mise à l'enquête foireux, qu'il soit question de la construction en soi, de son utilité ou de sa situation géographique.  
 
Les garde-fous dont je parlais correspondent aux exigences d'une mise à l'enquête, ce qui inclue la désignation de l'autorité compétente autant que le droit de regard de n'importe quel citoyen qui se sentirait concerné.
 
Ah mais je ne vois pas ce qui t'a fait fait penser que ma réponse était en mode défensif  
 
En fait, tu es entrain de dire qu'une mise à l'enquête n'est pas exigée par le commanditaire, qu'une entreprise sollicitée peut elle-même se charger de la conception puis passer directement à la phase de construction, c'est un peu fou comme pratique, on est d'accord, mais ce n'est quand même pas elle qui prend l'initiative. Quel que soit le résultat qualitatif, la responsabilité de l'existence de cet ouvrage incombe au commanditaire.
 
 

IWH    

Les entreprises ne font pas ce qu'elles veulent en France. Mais pour faire très simple, en Suisse, l'Etat veut un pont, il fait un appel d'offre sur les bureaux d'ingénieurs, puis le bureau choisi fait un projet, il y a un appel d'offre pour les entreprises, et l'entreprise réalise le projet du bureau d'ingénieurs sous le contrôle constant dudit bureau.
En France, il va plutôt y avoir un appel d'offre de conception-construction, les entreprises prenant un bureau d'ingénieur (ou le leur en propre) pour proposer un projet tout compris sur la base de contraintes plutôt "fonctionnelles". Et le maitre d'oeuvre va être plutôt un surveillant du chantier, alors qu'en Suisse, on l'appelle "direction des travaux", ce qui veut bien dire ce que ça veut dire.
 
Mais effectivement, il y a aussi, et c'est distinct, ce que tu dis, à  savoir que les possibilités de recours de la population sont, pour autant que je sache, bien plus nombreuses en Suisse.