Reprise du message précédent :

ptite bite  

Yaisse, exam de demain matin reporté

pour mieux sauter ?    
 
Bon alors  des juges de l'instruction,  la fin des JLD  : joli programme pour la jeune maman ...  

 
Tin les sudistes, deux flocon(g)s et leur contrée est paralysée

Bonjour
 
J'aurais souhaité savoir dans quelle mesure les propos ou les agissements d'un personnage fictif peuvent valoir des soucis à leur auteur. Un auteur peut-il systématiquement invoquer le caractère fictif d'une œuvre pour se couvrir ?
 
Il n'est pas question de faire l'éloge de ce que la morale réprouve (pédophilie, nazisme, terrorisme, négationnisme, misogynie...) !
 
Mais j'ai peur que le simple fait d'évoquer des thèmes brûlants puisse être ambigu car la frontière peut être mince entre un texte qui dénonce et un texte qui encourage... J'imagine que le simple fait de mentionner quelque chose de répréhensible pourrait laisser penser qu'on le cautionne. Je ne sais pas quelles sont les limites dans une œuvre artistique.
 
Prenons un exemple concret, je veux utiliser le thème de la pédophilie dans un film/livre :
- je dois faire un disclaimer en exergue afin de ne laisser aucun doute quant à mon opinion sur le sujet
- je dois renoncer car c'est tabou et la simple mention en ferait la publicité
- je peux le faire à condition que la morale du film aille clairement dans le sens de la loi
- je peux foncer sans souci, c'est de la fiction, au pire on criera à la provoc facile et il en résultera un bide de mauvais goût
 
Merci !

Mmmm... Je comprends pas trop ton problème: si tu as envie d'encourager: encourage, si tu as envie de critiquer: critique, si tu as envie de laisser entendre que tu critiques alors que tu encourages: vas-y.
 
3 limites:
-l'expression d'idées que la loi prohibe expressément ("les camps de la mort n'ont pas existé", par exemple, même si c'est un personnage qui le dit, il va falloir apporter une contradiction au sein même de ton bouquin,  pour éviter le négationisme. Tiens, c'est marrant, je viens de remarquer que dans "négationisme, y'avait "sionisme" ).
-Les atteintes à la vie privée (sous prétexte d'une fiction, faire quelque chose de transparent qui permet de connaître la vie privée de tel ou tel)
-Les atteintes à la dignité (reprendre des personnages existants et laisser entendre qu'ils sont alcooliques, toxicos et consanguins. Bref, placer ton histoire dans le nord pas de calais).
 
A noter que pour ces deux dernières limites, la jurisprudence traditionnelle tend à faire prévaloir la liberté d'expression tant qu'une certaine limite n'est pas franchie.
 

 
Lis les Bienveillantes.

Y'a 30cm de neige partout, et rien fond

Méfie toi.  
 
Dans ma fac, c'est code surligné/post it, jamais d'écriture.

Vous avez droit aux codes?

Jamais eu droit nous

M1, mais ça fait pas mal de temps que je traîne mes guêtres à la fac, et j'ai jamais eu droit au code pour l'examen

Ca doit dépendre des facs

En PLA lundi on a eu droit royalement à la reproduction de 3 articles du CPI

On retrouve bien là l'idiotie du système universitaire, ou on préfère faire bosser des cours qu'apprendre aux gens à être opérationnels dans leur futur job.

Ca te donne des rangées de crétins qui relisent en panique les 10 fiches bristols remplies d'articles du code qu'ils auraient pu emporter pour l'examen
Après j'imagine que c'est pour éviter les tricheurs mais bon

 
En maitrise, j'avais droit à tous mes cours, bouquins, codes et autres photocopies et c'est pas nécessairement un cadeau.
 
J'en ai vu en exam' sombrer dans leurs cours pendant les 3h d'exam'.  

Des mecs qui avaient rien branlé en se disant "j'ai droit au cours de toute façon"?
Ca peut être à double tranchant ouais, mais si tu connais un minimum ta matière et que t'es doué d'un minimum d'intelligence, au pire ça te servira à rien, au mieux ce sera un agréable complément
 
Inversement, j'ai toujours été impressionné par les gens capables d'apprendre des dizaines et des dizaines de pages de cours, d'articles de code...Et pas foutus de réfléchir une seconde par ailleurs
-"Quelqu'un peut me parler de tel article?"
-"L'article machintruc c'est blablablablablabla *recrachage du code et du cours*".
-"Et vous pouvez m'expliquer ce que ça veut dire?"
-"...... "

Apprendre des jurisprudences avec leur dates et la chambre comme seules références, ça doit être très très marrant  

 
Tu te Khanises sévèrement
 

 
C'est une blague ?

 
Ca veut dire quoi ?  

Ce qui les rend beaucoup plus facile à apprendre (associer un nom particulier à une date ou à des faits) !!!
En revanche, "Com, X mai XXXX" par ex, difficile de se rappeler des faits
 
De plus, on comprend mieux la necessité d'apprendre des centaines de jurisprudences en adm.
Le jour où le GAJA sera autorisé...  

Non mais surtout que ces abrutis passent leur temps à te dire "bon vous êtes pas obligés d'apprendre les dates par coeur", "vous êtes pas obligés de connaître le numéro de chaque article, rappelez vous des principes", et dès qu'ils peuvent ils te sortent le "bon oui heu là ça manque un peu de références textuelles hein "

 
Ouais fin ca c'est de la grosse foutaise quand même. Bien évidement que les dates et articles doivent être sus. C'est comme si ont faisait un devoir d'histoire sans connaitre une seule date ... ridicule. Pareil pour les articles, je vois mal poser un principe sans en citer la source ... c'est quand même la base du travail universitaire.
 
M'enfin.  

 
Fallait prévoir le coup !
 
En même temps chez nous le CC est autorisé par le prof de droit civil, mais sa notation est en conséquence ...  

Signé le 28 avec un particulier + remise des clés.
Pas de précision ( ou j'ai pas vu) concernant l'emmenagement.

le cc c'est un cadeau empoisonné, en maitrise, on nous a laissé l'utiliser et la JP sous l'article pertinent pour l'examen avait fait l'objet d'un revirement non inclus dans le Cc de l'édition en cours

C'est débile d'interdire les codes. Plus tard, on devrai bien travailler avec des codes.  
 
Perso, j'ai jamais appris un seul article depuis ma L1.

 
J'apprend même pas les dates completes de jurisprudence

 
Absolument pas. J'ai eu la chance d'avoir des profs intelligents qui estimaient que les juristes arrivés en maitrise étaient des futurs professionnels du droit et qui travailleront inévitablement avec des documents.
 
Avoir tous les documents possibles n'a jamais été synonyme de réussite aux exams et je peux t'assurer que la sévérité dans la notation était de mise. La réflexion et l'utilisation intelligente de ses sources étaient encouragées.    
 

 
Pas de prise d'effet différée donc. Du coup, ta date d'entrée dans les lieux, c'est le 28 décembre 2008.