Qu'il y ait un des membres du couple moins prêt à s'investir dans la relation et qui s'encroute rapidement, c'est un classique. Après, ca ne va pas forcément jusqu'à la rupture car ca peut se résoudre parfois avec le dialogue.
J'avoue que s'il tient un double discours, ca donne pas une énorme confiance dans la possibilité de résoudre le problème.
 
On s'était aussi expatrié ensemble, donc je sais ce que c'est que de vivre des moments heureux et difficiles pendant lesquels le conjoint est la seule personne vers qui il est possible de se tourner. Ca soude, mais ca use aussi.
 
Crois moi, il y a une vie agréable possible après tout ça.

Quelque part ça me rassure de lire ton témoignage
Il essaye de se désencroûter ces derniers temps (suite à de nombreuses conversations), à voir si ça marchera sur le long terme...

Des discussions carte sur table, à rentrer dans le détail, on en a eu un paquet de fois. La réponse qu'il me donne ne varie pas, et son comportement/ses remarques fréquentes ne changent pas non plus.  
Au bout de 10-15 fois, tu laisses tomber le sujet  
Je lui ai même dit/demandé si on ferait pas mieux de se séparer, pour qu'il ait les enfants dont je sens bien qu'il rêve. Il me dit non dans ces moments là. Et puis refait des remarques à d'autres moments.  
 

Mon mari... On a eu cette conversation moult fois. Dès le début de notre relation, je lui avais dit "pas tout de suite pour sûr" et puis ça s'est transformé en "peut-être jamais..." et récemment "en fait très, très probablement jamais" (encore une fois, j'ai 33 ans, je ne sais pas ce que la vie me réserve.) Il me dit qu'il est ok avec ça, qu'il m'aime, que c'est le plus important. Le problème, c'est qu'il continue à me parler de nos futurs enfants. Par exemple, pour les sujets d'assurance maladie - ici, y'a caisse publique et caisse privée, et avec la privée si t'as des gosses tu raques (en gros.). On est en publique, on hésite à passer en privée, qui est moins chère pour des DINKs. "oui mais quand on aura des enfants ça redeviendra plus cher" heu... Pardon? on a parlé de no kids... Autre exemple, il se renseigne auprès des amis avec gosses sur les prix des nounous "juste comme ça"...  
donc voilà, aujourd'hui, quand j'aborde le sujet, il persiste à dire qu'il a bien compris et qu'il est d'accord, que c'est pas le plus important. Mais je pense que dans le fond il en veut. Ça impacte de plus en plus notre vie de couple, car par moment, je sens qu'il se met de plus en plus en mode "routine-pépépère" alors que moi, ma vie, ma liberté, je les vis à fond, et c'est pas près de s'arrêter.  
Du coup minute solennelle : je me demande par moment si je ne ferais pas mieux de lui "rendre sa liberté" avant qu'il ne soit trop tard (pour lui), qu'il se trouve une nana qui lui pondra les gosses dont il rêve. Moi je sais que je me débrouillerai. Des mecs childfree dans mon entourage j'en ai.  
Certains parmi vous se sont retrouvés dans des situations similaires ? Par là j'entends, conjoint qui vous dit qu'il est prêt à y renoncer pour vous ?
C'est triste, mais la vie, c'est compliqué.  
/pavé

[...]
Mes parents n'acceptent pas. Je pense qu'ils n'accepteront jamais. J'ai des relations de plus en plus compliqués avec eux - surtout mon père - à cause de ça et d'autres choses. Mon père m'en parle systématiquement. Je suis en train de couper les liens avec mes parents et ça fait mal. Mais je ne supporte plus les remarques.  
[...]

Ben quand ça arrive plusieurs fois, qu'à chaque fois c'est le même refrain, "J'en veux pas", ensuite "Ah enfaite si, j'en veux", tu sais comment ça va finir, tu mets plus les formes. Peu importe la durée de la relation.

oui et non - à moins de se taper une jeunette, les nanas encore childless à notre/son âge, ça se fait de plus en plus rare

Pas besoin d'être hyperactif pour être childfree.
Moi je suis assez planplan, et c'est justement un argument de plus contre les enfants : ça disrupterait ma petite routine.  
 

J'arrive un peu après la bataille parce que je ne venais plus trop sur hfr ces derniers mois.  
 
Moi j'aime pas les enfants. J'ai toujours détesté ça. Mais malgré tout, je me suis toujours dit que je finirais bien par en avoir (aller comprendre. pression sociale probablement.)
je me suis mariée il y a 4 ans 1/2, et j'ai dit à mon mari qu'on verrait plus tard. Pendant les 2 premières années ç'a été assez dur je dirais, à expliquer à tout le monde que non, c'est parce qu'on est mariés qu'on va faire des gosses de suite.  
Et puis après, à force de répéter à tout le monde que j'aime pas les gosses, on m'a lâché la grappe. Mes ami(e)s avec enfants en chient tellement qu'elles me disent quasi toutes "si t'es pas 100% sûre d'en vouloir, n'en fais surtout pas".
J'ai déménagé en Allemagne. Ici c'est beaucoup plus fréquent les childfree, beaucoup moins de gens m'emmerdent. Au boulot c'est un non sujet, on me pose pas la question (alors que j'ai 33 ans et un mari, donc théoriquement je suis "à risque".) je donne pas trop un vibe "child-friendly" en même temps je pense
Au passage, nouveaux cercles d'amis, dont pas mal de childfree - entre les expats et les férus de sport, la plupart se voient pas trop "s'encombrer de gamins" je pense. Tip d'ailleurs à ceux qui se demandent où rencontrer des childfrees  
 
De mon côté la réflexion a évoluée. Les enfants de ma sœur ont grandi, et ceux-là, je les adore (même si parfois ils gesticulent et me fatiguent.) J'ai quand même toujours mes amis avec enfants, que je supporte - en fait, je les ignore tout simplement la plupart du temps, ce qui est un vrai progrès ; avant, les mioches m'insupportaient. Les parents me connaissent, et on reste sur des sujets de conversation childfree - et je pense que ça leur va bien aussi, ils ont encore un cerveau et des loisirs Les enfants mal élevés, par ex. qui hurlent dans les TEC, ça me saoule toujours autant par contre.
Ne jamais dire jamais c'est mon motto, mais là je suis sûre à 99% que j'en veux pas. J'ai un stérilet et ça me va bien. Je souhaite passer du temps avec mes neveux, surtout une de mes nièces qui est super fun. Je reviens à Paris juste pour la voir. J'apprécie Noël et les fêtes de famille avec eux. Mais j'apprécie aussi beaucoup de pouvoir être tranquille quand je le souhaite.  
Être tata c'est vraiment le meilleur des deux mondes c'est la famille, des liens proches, et pas les emmerdes  
Mon projet c'est d'être juste la meilleure tata du monde    
 
Pour être honnête, quelques ombres à ce joli tableau toutefois.  
Mes parents n'acceptent pas. Je pense qu'ils n'accepteront jamais. J'ai des relations de plus en plus compliqués avec eux - surtout mon père - à cause de ça et d'autres choses. Mon père m'en parle systématiquement. Je suis en train de couper les liens avec mes parents et ça fait mal. Mais je ne supporte plus les remarques.  
Mon mari... On a eu cette conversation moult fois. Dès le début de notre relation, je lui avais dit "pas tout de suite pour sûr" et puis ça s'est transformé en "peut-être jamais..." et récemment "en fait très, très probablement jamais" (encore une fois, j'ai 33 ans, je ne sais pas ce que la vie me réserve.) Il me dit qu'il est ok avec ça, qu'il m'aime, que c'est le plus important. Le problème, c'est qu'il continue à me parler de nos futurs enfants. Par exemple, pour les sujets d'assurance maladie - ici, y'a caisse publique et caisse privée, et avec la privée si t'as des gosses tu raques (en gros.). On est en publique, on hésite à passer en privée, qui est moins chère pour des DINKs. "oui mais quand on aura des enfants ça redeviendra plus cher" heu... Pardon? on a parlé de no kids... Autre exemple, il se renseigne auprès des amis avec gosses sur les prix des nounous "juste comme ça"...  
donc voilà, aujourd'hui, quand j'aborde le sujet, il persiste à dire qu'il a bien compris et qu'il est d'accord, que c'est pas le plus important. Mais je pense que dans le fond il en veut. Ça impacte de plus en plus notre vie de couple, car par moment, je sens qu'il se met de plus en plus en mode "routine-pépépère" alors que moi, ma vie, ma liberté, je les vis à fond, et c'est pas près de s'arrêter.  
Du coup minute solennelle : je me demande par moment si je ne ferais pas mieux de lui "rendre sa liberté" avant qu'il ne soit trop tard (pour lui), qu'il se trouve une nana qui lui pondra les gosses dont il rêve. Moi je sais que je me débrouillerai. Des mecs childfree dans mon entourage j'en ai.
Certains parmi vous se sont retrouvés dans des situations similaires ? Par là j'entends, conjoint qui vous dit qu'il est prêt à y renoncer pour vous ?
C'est triste, mais la vie, c'est compliqué.  
 
/pavé

Merci pour vos retours, surtout @onina ! Peut-être que tout n'est pas perdu alors Je pense qu'on va avoir à nouveau une discussion sérieuse sur le sujet...
 
Pour mon père par contre, il vieillit et c'est triste à dire mais il devient de plus en plus con. Sur ça et sur d'autres sujets. Du coup, je laisse tomber.
 
 
Je suis pas complètement d'accord quand vous dissociez mode de vie et childfree. Dans le choix childfree, y'a aussi un côté temps/liberté.
Alors certes tous les childfree sont pas aussi "actifs" que moi, mais beaucoup de ceux que je connais n'ont juste pas voulu changer leur mode de vie, clairement incompatible avec des enfants, surtout en bas âge. Donc le raisonnement "je commence à fatiguer de ce mode de vie, je me poserais bien à la maison" suivi de "bas dans le fond puisqu'on fait peu/pas grand chose, les enfants ne nous impacteront pas tant que ça" n'est pas si loin.  
Bon c'est clairement pas vrai, et le mode de vie n'est - pour moi - pas du tout la seule raison. Mais je vois un peu le raisonnement.

Pas besoin d'être hyperactif pour être childfree.
Moi je suis assez planplan, et c'est justement un argument de plus contre les enfants : ça disrupterait ma petite routine.  
 

Un peu pareil, si je veux pas d'enfants c'est aussi (entres autres raisons) parce que j'ai la flemme et que je sais d'avance que je serais trop trop trop fatiguée ! Déjà que travailler m'épuise

Merci pour vos retours, surtout @onina ! Peut-être que tout n'est pas perdu alors Je pense qu'on va avoir à nouveau une discussion sérieuse sur le sujet...

Pour mon père par contre, il vieillit et c'est triste à dire mais il devient de plus en plus con. Sur ça et sur d'autres sujets. Du coup, je laisse tomber.

Je suis pas complètement d'accord quand vous dissociez mode de vie et childfree. Dans le choix childfree, y'a aussi un côté temps/liberté.
Alors certes tous les childfree sont pas aussi "actifs" que moi, mais beaucoup de ceux que je connais n'ont juste pas voulu changer leur mode de vie, clairement incompatible avec des enfants, surtout en bas âge. Donc le raisonnement "je commence à fatiguer de ce mode de vie, je me poserais bien à la maison" suivi de "bas dans le fond puisqu'on fait peu/pas grand chose, les enfants ne nous impacteront pas tant que ça" n'est pas si loin.
Bon c'est clairement pas vrai, et le mode de vie n'est - pour moi - pas du tout la seule raison. Mais je vois un peu le raisonnement.

Apparemment je suis dans la minorité des CF hyperactifs à ce que je vois

Ouiiiii et nooooon, je sors quand même super souvent avec les copains, le soir et le weekend, je fais des concerts, je vais au ciné, je pars en vacances dès que je peux... Mais justement, quand je fais pas tout ça, j'ai envie de me poser et rien foutre  

Ouiiiii et nooooon, je sors quand même super souvent avec les copains, le soir et le weekend, je fais des concerts, je vais au ciné, je pars en vacances dès que je peux... Mais justement, quand je fais pas tout ça, j'ai envie de me poser et rien foutre  

 
Pire idée du monde amha : choisir à sa place. A partir du moment où tu es honnête (et lui aussi), aucune raison de faire ce choix à sa place.

Apparemment je suis dans la minorité des CF hyperactifs à ce que je vois

 
Pire pour qui ?

 
J'ai pas de réponse a priori à cette question
Juste que c'est dommage de mettre fin à une histoire qui roule depuis des années juste sur des supputations et des anticipations. A condition, je le répète, que les 2 soient honnêtes.

 
Tu ne lis pas

La partie où il est de plus en plus pantouflard et ça la fait chier ?

Ouiiiii et nooooon, je sors quand même super souvent avec les copains, le soir et le weekend, je fais des concerts, je vais au ciné, je pars en vacances dès que je peux... Mais justement, quand je fais pas tout ça, j'ai envie de me poser et rien foutre  

 
Par exemple, oui. Chais pas, je vois un gap entre "y'a des trucs chez lui qui sont pas parfaits" et "l'histoire est finie", en tout cas avec les 3 lignes qu'elle écrit.

 
Ici. Quelque chose comme 3 mois avant l'ultimatum, j'ai inconsciemment flairé l'arnaque (dit autrement : j'ai ouvert les yeux sur ses subtiles allusions), je me rappelle encore du moment où je me suis dis que j'allais faire l'électricité de son bureau de manière plus neutre que ce qui était prévu, donc des prises mieux réparties. A l'occasion d'une dispute, elle a sorti l'ultimatum du genre "je te demande pas à ce que l'on fasse des gosses dans le mois qui arrive, mais j'en aurais, c'est sûr". Dit autrement, je n'existais plus, elle préférait des gosses qui n'étaient même pas encore là. J'ai pris une semaine pour y réfléchir. Elle aura pris moins d'une demi-semaine pour emporter toutes ses affaires quand on a décidé de se séparer vu que j'ai entériné la décision de ne pas faire de gosses.  
Je garde toujours un certain sentiment de trahison, parce que même si à l'époque je n'étais pas fermement contre le fait de faire des gosses, je n'ai jamais annoncé que j'en voulais, plutôt le contraire en fait, alors que elle au début de notre relation c'était plutôt "j'en vois toute la journée, ça suffit".

 
 
 
Je n'ai personnellement pas dit que c'était fini. Mais je n'appelle pas ça une histoire qui roule.

L'envie.

Ouiiiii et nooooon, je sors quand même super souvent avec les copains, le soir et le weekend, je fais des concerts, je vais au ciné, je pars en vacances dès que je peux... Mais justement, quand je fais pas tout ça, j'ai envie de me poser et rien foutre