Reprise du message précédent :
Attendez, sérieux, il y a ici des gens qui lavent pas les mousses du casque après chaque sortie?  

 
En sortie bien sur ...
Pour le changement de chaîne je continuerais à utiliser un multi tools que je ne me suis jamais résolu à emmener en sortie en raison de son poids (près de 300 grs) ..

Pourquoi les laver alors que tu peux facilement les changer à chaque sortie.

 
J’ai compris cette référence et je me sens pitoyable  

tout à fait, ça m'étonne que personne n'ait dit "ça pue ? Poubelle"

Vous avez rien entre votre casque et votre crâne?
 
Perso j'ai un bandana ou une casquette.

Perso j'ai des cheveux.

Et moi j'en ai pas.

 
Faut faire pareil avec les roux

krakra en  

 
Jay kay les laverai tous les 7 ans si ca peut te rassurer

ça ne m'atteint pas, j'ai une âme    
(putain hier j'ai fait genre 25 km à vélo pour faire des courses, j'ai encore aggravé mes coups de soleil)

Apprendre à les utiliser ça viendra

Alors qu'il suffit de les retourner, comme le cuissard

 
Casquette depuis que 2 guêpes/abeilles/saloperies du genre sont passées entre ma tête et le casque.  
Ça m’a coûté mes lunettes de soleil la première fois (tout balancé au sol le plus vite possible)

Pour la même raison entre autre avec la transpiration et les traces de bronzage aussi.

Sinon tu vélotaf avec et t'attends le jour de pluie pour que ça se nettoie tout seul.

En plus c'est écolo

   CR #PBP2019      

La trace Strava https://www.strava.com/activities/2645323451

Préambule

Et voilà, 2019 nous voilà, comme tous les quatre ans l'année du Paris-Brest-Paris Randonneur...

Comme d'habitude je m'entraîne peu, les 4 BRM 200-300-400-600 sont mes quatre premières sorties de l'année (j'entends par là en tenue cycliste, j'ai fait un peu de vélotaf à côté).
Par la suite en juillet-août je fais quelques sorties puis une petite semaine dans les Alpes en camping sous la canicule ce qui ajoute 500 km de plus à mon entraînement :

Certains pourraient me prendre pour un fou "blabla il faut 6000, 10000 km pour faire le PBP" mais ça ne me fait absolument pas peur, je déteste m'entraîner sans objectif particulier.

samedi 17 août 2018

En début de semaine j'avais commandé tout le matériel pour préparer ma machine pour le PBP, cales/pneus Michelin Pro4 Endurance/chambres à air Schwalbe (elles perdent moins la pression)/chaine KMC X11SL/cassette 105 11-32 11V/câblerie Shimano/guidoline Lizard Skin et plateaux neufs 44-33 Spécialité TA commandés eux sur le site officiel.

Finalement les plateaux ne sont pas encore arrivés car l'entreprise est fermée plusieurs semaines en août comme beaucoup en France donc je ferai sans.

J'ai dû attendre un colis le vendredi car il manquait des pièces (guidoline et cassette) dans le premier colis de Probikeshop, le suivant a été livré en Chronopost, sav impeccable !

C'est donc finalement le samedi matin que je nettoie tout le vélo, les roues, la transmission, etc. Je monte toutes les nouvelles pièces sauf la guidoline, j'ai déjà loupé mon premier TGV donc je me rabats vers celui qui me permettra d'arriver vers 20h41 à Rambouillet.

Avant de prendre le train je passe faire un saut à Décathlon Fouquières les Béthune à 9 km de mon domicile pour faire dévoiler les deux roues en moins de 30min et acheter une paire de mitaine qui pourrait me servir (ou pas   ), au bout de 200m après être sorti je m'aperçois que le comparateur permettant de mesurer le voile est resté fixé à la fourche donc demi-tour puis idem pour repartir vers la gare !

Une fois arrivé à la gare de Béthune je prends le TGV durant 1h40 avec place vélo réservée jusque Paris Nord, durant mon trajet sur le quai jusque la sortie je me prends tel Simon Gruber dans Die Hard 3 en sifflotant When Johnny Comes Marching Home tel un conquérant vers un nouveau voyage  

S'ensuivent 6 km à travers Paris en passant par le Louvre sous la bruine pour rejoindre la gare Montparnasse pour finalement rejoindre Rambouillet en TER. Évidemment il n'est pas question de rouler comme les ninjas parisiens grilleurs de feus slalomant n'importe comment, il ne s'agit pas de se blesser avant la kermesse quadriennale des randonneurs !

À Rambouillet je vois beaucoup de cyclos à la sortie de la gare mais aucune affiche mettant en avant le PBP contrairement à Saint-Quentin en Yvelines en 2015.

Sur le coup je regrette d'être arrivé si tard car je n'ai pas pu voir les vélos du Concours des Machines, il y a beaucoup de photos dans cet album https://www.facebook.com/photo.php? [...] permPage=1

dimanche 19 août 2019
Le contrôle du vélo est prévu à 10h30 donc je lève bien avant mon monter la guidoline...
Le temps est menaçant, le pluie est prévue mais comme un idiot je pars sans le Gore-Tex, ma soeur Florence m'accompagne avec son fils Félix au chaud dans la remorque tractée par son VTT.
Le contrôle du vélo s'effectue sans souci dans un chapiteau, nous sommes peu à partir le lundi donc il n'y a aucune attente, ensuite je stationne le vélo dans le garage à vélo en plein air puis je retire le dossier dans la bergerie nationale où là il y a très peu d'attente et beaucoup de bénévoles, merci à eux !

le garage à vélo en plein air sous la flotte, la météo est annoncée plus clémente l'après-midi  

le retrait des dossiers

la cour de la Bergerie Nationale de Rambouillet

Une fois le dossier reçu je visite le stand de la 82e semaine fédérale internationale de Cyclotourisme à Valogne où je retrouve Stéphane Gibon que j'avais connu en 2011, c'est lui qui a organisé la diagonale hyper-rurale et il organise de nombreux brevets très renommées pour leurs souvenirs historiques. Il a prévu de faire cette édition du PBP tranquillement en utilisant le délai pour bien dormir, finalement il dormira 3x6h  

Ensuite j'attends Philippe Carpentier mon président de club et récidiviste du PBP qui arrive quelques minutes plus tard avec son frère et ils effectuent les mêmes démarches puis nous visitons les stands en particulier celui de la selle Idéale où un toulousain a repris le savoir-faire des anciens (la production a été stoppée en 1986) pour relancer cette marque artisanale de selles françaises.

Ensuite je retourne chez ma sœur peaufiner le vélo (mettre des Colson par exemple pour fixer la guidoline, le scotch ayant un peu été humidifié suite à la pluie je n'ai pas confiance) et charger la sacoche et le reste en attendant les premiers départs.
J'ai aussi mis des points de colle au niveau des points de contact entre la bavette plastique du garde-boue et les tringles, la bavette ayant tendance à glisser ça sera un souci en moins à gérer.

la machine prête à partir !

les premiers départs ont lieu à 16h pour les partants en 80h jusque 17h tous les 1/4 d'heure puis à 17h15 c'est le départ des vélos spéciaux en 90h suivis des vélos classiques jusque 21h

comme on peut le voir le cadre est très bucolique et il y a des vélos partout ! Les groupes de vélos sont dans les différents sas selon leur horaire de départ avant de pouvoir accéder à une tonnelle où le carnet de route est tamponné pour arriver finalement à proximité de l'arche de départ :

Durant ces différents départs j'aperçois NicoE et je gueule "Allez Nico !" puis dans d'autres départs des membres de notre club, Isabelle puis Charlie et Valentin qui feront tout le PBP ensemble, Freddy et Nico sont déjà partis vers leur hôtel pour se reposer, Isabelle quant à elle a abandonné du côté de Villaines, ça devait rouler trop vite pour elle et elle n'était pas si motivée que ça par le PBP.
J'ai aussi croisé les gars d'Orchies partant ce dimanche dont plusieurs ont fait l'A/R entre samedi et dimanche pour dormir du côté d'Orchies, stratégie bizarre...
J'ai croisé de même Éric qui fera le PBP accompagné de son père, il avait fait plusieurs brevets du Codep62 dont les 400 et 600, ils partent le lendemain comme moi.

Là on peut apercevoir un guidon fait quasi 100% fait-maison avec des tonnes d'explications par un anglais.
On remarque mon vélo en arrière-plan qui a déjà bippé pour le départ alors que je pars le lendemain à 5h15

Dans la vague G il y a la G288 Fiona Kolbinger qui a remporté la Transcontinentale Race il y a quelques jours et est revenue Brest à Rambouillet à vélo évidemment !

Elle a été interviewée par Radio Cyclo dans le cadre du PBP

Sur le chemin du retour vers chez ma sœur je croise ce vélo lors d'un arrêt pour acheter des Pitch pour le petit-dej et la route

Beaucoup de cyclos sont encore attablés en ville pour manger leur dernier repas avant d'aller au départ le dimanche, la majorité de ceux partant le lundi étant probablement déjà chez eux.

lundi 19 août 2019

Dans la nuit du dimanche au lundi j'ai mis quelques sonneries, on dirait que je n'ai pas envie de louper ce réveil  
On peut voir que je suis déjà réveillé à 3h39 avant le réveil, j'ai dormi environ 3h  

Au moins j'ai le temps de prendre mon petit dej avec des Pitch et du jus d'orange (il me semble) puis une bonne douche, la dernière avant un bon millier de km probablement...

Je descends les escaliers menant au local vélo sans les chaussures histoire de ne pas me casser la gueule puis pars tranquillement vers le départ accompagné de quelques cyclos en ville vers 4h30.
Vers 4h45 Mucky Bear me dit qu'il vient d'arriver mais il est probablement loin derrière, il me doublera plus tard sur la route de toute façon !

À 4h50 il y a le départ des vélos spéciaux, puis à 5h le départ de Guezpard ainsi que Freddy, Nico, Philippe et Stéphane de mon club.

Nous pointons le carnet de route vers 5h10 puis avançons vers l'arche du départ pour un départ à 5h15 :

Les premiers mètres sur les pavés sont hésitants puis nous sortons du parc pour se retrouver directement dans la forêt rambolitaine où ça roule fort comme d'habitude, je me dépêche d'allumer mon GPS en roulant (dans ma poche arrière droite), mes mitaines étant dans ma poche arrière gauche d'où ils ne sortiront pas de tous le PBP...

Un moment après moins d'une heure après le départ, dans le noir j'entends derrière moi un cyclo dire quelque chose du style "lui il n'a pas de casque, pas de gants non plus !", sur le coup je ne dis rien mais j'avais bien envie de lui dire que je n'ai pas de cerveau non plus...
Les 95 premiers km jusque Longny au Perche sont fusillés en 3h10 à plus de 30 km/h de moyenne sachant que j'ai dû faire le chasse patate pour rattraper le peloton en raison d'un feu rouge...
C'est à Longny que je le perds de vue suite à une belle côte en sortie où je passe le petit plateau, ça sera finalement la seule fois du PBP, mon dérailleur ayant du mal à passer du petit au grand plateau.
Le nouveau réglage des dérailleurs avants 105 est différents des anciens où c'était plus simple avec deux butées et une vis de tension. Là mon braquet de 44-32 suffira pour grimper le reste du PBP. Un moment je double Stéphane Carpentier parti un quart d'heure avant puis nous remontons les premiers dossards X et sommes remontés par les premiers dossards Z partis 15min plus tard.

Avant Mortagne je suis pris en photo par les photographes de Maindru Photo qui couvrent l'évènement :

J'arrrive à Mortagne au Perche PK114 à 9h29 où j'espère retrouver Philippe Carpentier comme il y a 4 ans mais il n'est pas en vue, étant parti 15min avant il est probablement déjà reparti, je fais un arrêt pit-stop de 10min avec des viennoiseries je crois puis je remplis les bidons pour affronter la centaine de km jusque Villaines la Juhel.

Entre Mortagne et Villaines je retrouve souvent un cycliste du forum des rubans blancs avec qui je discute pour passer le temps, il a un grand plateau de 42 bien plus adapté au PBP que certains avec un 50 voire 52-53, mon 44 fait aussi l'affaire.

La centaine de km est assez épuisante avec le vent de face et je roule souvent seule donc je j'arrête plusieurs fois pour entamer mon stock de Pitch, c'est très mou donc on doit à peine mastiquer en roulant c'est pas mal puis comme ça ressemble à du pain ça remplit plus l'estomac que les poudre de perlinpinpin ou les gels de 4gr au prix de l'or. D'ailleurs sur ce PBP j'ai été assez positivement surpris du très très faible d'emballages de ce type sur le bord de la route.

Un moment en voulant m'arrêter j'ai un début de crampe et je me dis que ce n'est clairement pas le moment d'en avoir une donc j'évite par la suite de faire le chameau comme beaucoup de cyclos (je trouve) dans les BRM qui boivent peu.

Je suis repris en photo par Maindru, on voit que le temps est clément mais certains sont encore en long, je ne comprends pas, je sais que j'ai tendance à vite me découvrir mais être habillé en cosmonaute par 20°C m'est incompréhensible...

J'arrive à Villaines la Juhel PK217 à 13h56, c'est toujours la meilleure arrivée et l'un des meilleurs sites, même si l'on ne cherche pas à les classer, nous arrivons entre les rangées de spectateurs directement dans le garage à vélo et ensuite tous les services sont accessibles rapidement à pieds.
Je pointe, achète quelques viennoiseries puis remplis les bidons et rencontre Stéphane Gibon qui m'a rattrapé, je ne le reconnais pas tout de suite avec ses lunettes de cyclos, Mucky Bear me reconnait aussi .
Après cet arrêt de 19min je repars direction Fougères et la Mayenne !

Je vois Mucky Bear arrêté qui me fait signe, on repart ensemble quelques km mais je le laisse filer, il va trop vite et je préfère ne pas me cramer ni sucer de roue.

C'est clairement dans la Mayenne où il y a le plus de stands tenus par les habitants devant chez eux pour donner à boire, à manger voire plus aux cyclistes, souvent les cyclistes s'arrêtent dès qu'ils entendent "coffee !".
Je m'arrête 7min à Lévaré 26 km avant Fougères où je bois un sirop accompagné d'une part de quatre quart, ça change des Pitch et de l'eau . En partant je leur dis "à mercredi !", leur stand était débordé le matin en raison de la venue de tous les groupes partis le dimanche soir, merci à vous !

Quelques km après je traverse la Tannière, lieu très connu du PBP où le couple Rogue organise tous les 4 ans un stand, les barnums sont prêts mais pas encore remplis, ils seront probablement prêts pour les participants sur le retour du PBP.

J'arrive à Fougères PK306 à 18h25 où je fais une pause de 40min (!) pour prendre un bon repas avec du jambon en entrée accompagné d'une barquettes de pâtes et d'un riz au lait en dessert pour bien tenir au corps.

Après Fougères je suis repris en photo par Maindru, toujours seul  , entre les deux endroits j'ai allumé mes loupiotes et mis mon gilet jaune pour être visible et avoir peut-être un peu plus chaud  

Dans la journée je retrouve un collègue belge, Claude qui avait fait le BRM600 du Codep62 avec nous, il est parti à 5h et roule bien, c'est son premier PBP.

Entre Fougères et Tinténiac nous passons à Dingé où je n'aperçois plus le magasin de vélo qui avait sauvé mon PBP en début de nuit le lundi soir en 2011 (il a dû fermer entre 2015 et 20199), j'avais fait plusieurs km avec la manivelle gauche dévissée donc elle était dans ma main et je pédalais avec une seule jambe...

J'arrive à Tinténiac PK360 à 21h22 où je m'arrête 26min avant de reprendre la route vers Loudéac et son dortoir.

Comme en 2015 c'est avant l'antenne de Bécherel que je croise les premiers participants sur le retour avec la Mégane rouge de l’organisation ouvrant la route avec son gyrophare.
Entre Tinténiac et Loudéac la pluie a fait son apparition mais rien de bien méchant même si la température a bien rafraîchit.

Je m'arrête au point d'accueil de Quédillac PK385 à 23h13 durant 15min pour reprendre un peu de force avant d'attaquer la nuit et les 70km jusque Loudéac.

Ces 70km se passent sans encombre et j'arrive enfin à Loudéac PK445 vers 2h36 pour moins de 3h d'arrêts jusque 5h22, il me semble que j'ai dû demander de dormir de 3h à 5h15, évidemment compte tenu de ma courte précédente nuit je tombe rapidement dans les bras de Morphée   . Le couchage est très bien organisé dans des lits de camps, il y en a au moins 400 et c'est quasi complet car les vagues du lundi matin (délai de 84h) rattrapent les vagues du dimanche soir parties pour un délai de 90h.

mardi 20 août 2019

Lors de mon départ du point de contrôle avec le vélos un bénévole me fait remarquer que je n'ai pas de casque, que c'est obligatoire blabla, je lui dis que non et je m'éloigne, je n'ai pas envie de perdre du temps pour rien...

Aujourd'hui c'est direction la Bretagne avec Brest et son fameux pont Albert Louppe !

Quelques centaines de m avant Corlay une participante asiatique arrêtée sur le bord de la route appelle à l'aide pour avoir de l'huile pour chaine "need chain oil !", évidemment j'ai ce qu'il faut , elle me remercie en me donnant des morceaux de charcuterie séchés ma foi très bons "it's expensive", finalement je m'arrête quelques centaines de m plus loin dans Corlay où un stand a été installé par les habitants sur la place du village et fait le bonheur des cyclos, j'y mange une bonne soupe chaude pour me réchauffer, la nuit ayant été froide entre 5 et 10°C, mes mitaines étant restées dans mon maillot j'avais un peu froid aux mains...

Je m'arrête au point d'accueil de St Nicolas du Pelem PK490 à 8h03 6 minutes puis à Mael-Carhaix au PK512 à 9h19 durant 13min dans une boulangerie ouverte H24 où je rencontre un coréen et une coréenne du sud que je rerencontrerai très souvent sur les autres contrôles et à chaque fois ils sont très enthousiastes !

S'ensuit Carhaix au PK521 où j'arrive à 9h54 pour un quart d'heure d'arrêt, ensuite c'est le dernier tronçon jusque Brest !

Par la suite je me dirige vers le Roch' Trédudon où nous rejoignons la route principale assez tardivement ce qui nous a éloigné de cette route assez passante.
Durant ma montée vers le Roch' j'aperçois Freddy et je lui crie son prénom mais il ne tourne pas la tête, il va vite en descente en tête d'un groupe. Comme d'habitude il y a énormément de spectateurs à proximité du point culminant du Paris-Brest-Paris .
Dans la descente j'aperçois Philippe et lui fait signe, il me reconnait . La descente me paraît assez longue puis nous sommes sur un plateau avant de descendre vers Sizun où c'est la fête entre les allers et retours, je m'arrête 8min pour boire un coup et manger un croissant, un stand est tenu par des bénévoles qui nous expliquent que la mairie n'a donné aucune aide.

Je repars vers Brest et son pont Albert Louppe que j'atteins à 14h14, il y a énormément de cyclistes qui prennent des photos, se filment, etc. Moi je fais un arrêt de quelques secondes, ce n'est pas la première fois que j'arrive ici !

J'arrive finalement à Brest au PK610 à 14h43, je reconnais les différentes routes empruntées qui ne me sont pas inhabituelles.
Après un arrêt de 38min où j'ai probablement rehuilé ma chaîne qui faisait du bruit suite à la pluie d'hier soir (je déteste lorsque ça ne tourne pas comme une horloge) je repars dans l'autre sens direction Rambouillet !

Départ vers 15h21 où nous repartons par les routes empruntées sur ma Diagonale Brest-Strasbourg, Guipavas, Landerneau, etc. Sur ce trajet je croise Roland du forum des rubans blancs attentionné à prendre en photo les participants (plus de 6000 photos !)

Dans la montée du Roch' Trédudon que je ne trouve pas si longue que ça je double Catherine K en vélo couché du forum des rubans blancs, elle avait fait le PBP2011 avec sa sœur jumelle, finalement sur cette édition elle a abandonné plus tard avec des soucis de sommeil.
La descente se fait à toute vitesse vers Carhaix PK693 que j'atteins vers 19h30 où je m'arrête 36min avant d'attaquer les 100 derniers km vers mon lit de camps à Loudéac .
Sur toute cette journée pour le retour le vent m'a plutôt l'air d'être favorable ou de côté.

À Saint Nicolas du Pelem PK728 il y a le traditionnel contrôle secret pas vraiment secret où j'arrive vers 22h28 et je m'arrête 36min environ.

J'arrive finalement à Loudéac PK793 vers 2h13 où je demande de me réveiller vers 5h15 il me semble :

mercredi 21 août 2019

Je quitte Loudéac vers 5h02, étant réveillé depuis 4h30 avant l'heure demandée je préfère partir tranquillement.

À la Chèze PK804 voyant quelques asiatiques dans un sas de banque Crédit Agricole je tente l'expérimentation de me reposer quelques minutes et c'est une bonne expérience mais il faut vite repartir pour éviter de s'endormir, il fait encore froid dehors.

Je fais un peu pareil au Crédit Agricole de Ménéac quelques km plus tard à 6h54...
Vers 7h25 je m'arrête à Illifaut pour je ne sais plus quoi... sûrement un ptit dej

J'arrive vers 8h43 à Quédillac au point d'accueil où je cherche désespérément des chiottes pour me délester, chose pas encore faite depuis le départ, je ne vois que deux chiottes de chantier et je n'ai pas envie de faire de la gymnastique donc je file en pleine ville dans un bar m'alléger et boire un chocolat chaud rapidement (ou un coca je ne sais plus).

J'arrive à Tinténiac PK869 à 10h13 et 26min d'arrêts, il y a 4 ans j'étais arrivé là quasiment 10 heures avant et j'y avais passé la nuit de 3h avec Philippe, nous avions fait Paris (St Quentin en Yvelines)-Brest-Tinténiac dans dormir...

Il me semble que c'est entre Tinténiac et Fougères où je roule bien en tractant un asiatique pendant au moins 30-40min, il ne prend aucun relais mais je le comprends je roule assez vite, au final il me remercie ça fait plaisir

J'arrive à Fougères PK923 vers 13h27 avec quasi 40min d'arrêts avant de repartir vers Villaines la Juhel, à ce moment il reste environ 300km donc je sais bien que c'est gagné même si je n'ai jamais eu de crainte quant au délai .

Après Fougères je m'arrête à La Tannière pour une bonne crêpe un lieu incontournable du PBP où les tenanciers ne demandent qu'une chose, envoyer une carte de chez soi, ils en ont ainsi des milliers !

Plus loin je me ré-arrête à Lévaré comme lundi (c'était prévu), les habitantes se souviennent de moi, je leurs dit que je m'étais arrêté à la Tannière donc je prends seulement un verre de sirop, je repars tranquillement et comme maintenant à chaque contrôle je dis "à dans quatre ans !".

Par la suite je m'arrête à Ambrières les Vallées dans un bar pour boire une bonne soupe accompagnée d'un coca glacé vers 17h08.

Quelques km avant Villaines la Juhel je m'arrête à Hardanges sur un stand qui avait beaucoup de pub sur Facebook, je m'y étais arrêté en 2011 sous l'apocalypse pour réparer une crevaison il me semble à l'aller.
Durant ce mercredi après-midi il fait très chaud et il y a beaucoup de cyclos assoupis sur les bords de la route.

J'atteins Villaines la Juhel PK1012 à 19h31 pour 30min d'arrêts avant d'attaquer la dernière ligne droite vers Mortagne au Perche où je vais dormir.
On voit bien qu'il est 19h45 et je me crois au ptit dej ! Chocolat/pain au chocolat !

L'ambiance est vraiment exceptionnelle à Villaines !

J'arrive vers 23h20 à Mamers où comme à chaque édition le club cyclo local organise un point d'accueil, je goûte un succulent potage dans lequel j'ai émietté un bout de quatre quarts, un régal !

La nuit est vraiment chaude et je commence à sentir la fatigue, je roule toujours droit mais je sens bien que je vais me reposer comme il faut à Mortagne et ne pas faire l'inconscient à rouler toute la nuit.
11km avant Mortagne je m'arrête à un stand où je vois un chocolat chaud, là je retrouve Henri V d'Orchies que j'avais déjà croisé auparavant, il est dans les temps pour terminer en moins de 90h. Comme souvent je recroise le couple de sud coréens très enthousiastes !

D'ailleurs ils me proposent de faire un selfie, le 3ème de ma vie ! :

J'ai aussi un gros hoquet que j'ai depuis le lundi soir et qui passe en mangeant un peu, je vois un couple de cyclo français que je retrouverai plus tard le jeudi matin.

J'arrive finalement à Mortagne au Perche PK1097 vers 1h08 où c'est l'hécatombe comme tous les nuits du mercredi au jeudi, il y a des cadavres partout !

Je prends un peu de pâtes et un gâteau de riz que je n'arriverai pas à fini tellement il est consistant...

Je me dirige vers le dortoir que je découvre et là ce sont des tapis de sol de quelques cm mais il y a une couverture donc tout va bien et je rejoins Morphée très vite.

jeudi 22 août 2019

J'avais probablement demandé de me réveiller vers 5h, ce qui est fait, le bénévole me demande si je veux encore 15min, je lui réponds positivement. Finalement je me lève seul puis je repars vers le garage à vélo où je mets quelques minutes à le retrouver.
La plupart des 90h sont repartis pour rentrer tôt dans les délais, le dortoir est quasi vide lorsque je repars.

Après Mortagne les routes sont dans un état digne des autoroutes belges, des trous partout, il faut slalomer ou choisir de se faire mal aux fesses...

C'est la dernière journée de ce 19ème Paris-Brest-Paris Randonneur, d'un côté on veut savourer ça et de l'autre on veut être rentré au plus vite pour terminer...

Je retrouve le couple de français croisé la veille lors de l'arrêt avant Mortagne, la dame pensait que j'étais dans un sale état la veille alors que je n'avais que le hoquet !
Au fil de la conversation elle me dit que c'est ma quatrième nuit, je la corrige en lui disant que c'est seulement ma troisième étant parti le lundi matin (elle aurait pu le voir d'après la couleur de la lettre sur la plaque de cadre, le Y est en bleu 84h, les rouges sont en 80h et les verts en 90h.

25km environ avant Dreux je double Stéphane Carpentier, il m'a probablement doublé lorsque j'étais en train de dormir à Mortagne.

J'arrive à Dreux PK1174 à 8h55 où je prends deux viennoiseries avec deux chocolats chaud pour attaquer la dernière étape de 45km, j'en vois certains avec des plats gargantuesques, je trouve ça étrange mais si ça leur convient...
Quelques secondes avant de repartir je reçois une notification comme quoi Stéphane C vient d'arriver à Dreux mais je ne le vois pas. Tanpis je repars pour la dernière étape.

Je trouve la dernière étape très plate avec un beau soleil, une belle journée qui s'annonce !
Un seul bémol à une intersection avec une grande route où nous ne voyons aucune flèche mais rapidement d'autres cyclos "du dimanche" nous indiquent le bon chemin, merci à eux ! Bizarre bizarre...

À 15km de l'arrivée un cycliste est sur le bord de la route et nous informe qu'il reste seulement 15km, je m'arrête pour vérifier, il est 10h48, en effet il reste 15km d'après la carte. Je m'empresse d'appeler ma sœur pour qu'elle me rejoigne à l'arrivée que j'annonce à 11h30...

Finalement l'adrénaline aidant je roule comme un yoyo doublant tout le monde jusque Rambouillet où ma puce pointe à 11:24:51  et mon carnet est pointé à 11h37... Et voilà mon 3ème Paris-Brest est terminé... Au tracking j'ai un temps de 78h08min04s

J'aperçois rapidement ma sœur qui est arrivée quelques minutes trop tard pour immortaliser l'arrivée mais rien de bien grave, je retrouve Claude qui vient aussi de terminer le PBP dans les délais .

Je retrouve aussi le couple de coréens avec qui on en profite pour immortaliser l'évènement

Par la suite je rejoins Philippe Carpentier et ses parents et nous attendons son frère qui doit arriver d'une minute à l'autre, ensuite nous prenons les plateaux repas et allons manger en plein air .

J'apprends aussi que sur les 14 licenciés de notre club, 11 ont pris le départ et 10 ont terminé dans les délais !

le carnet de route


ma tronche


le garage à vélos

ma guidoline délabrée côté gauche

le lieu d'arrivée



le château de Rambouillet

mes cales après 1219km...

les +
l'ambiance comme d'habitude, les mayennais, les bretons
des gens de tous horizons, de 66 nationalités
les routes très calmes
les ravitos au milieu de nul part à toute heure du jour et de la nuit
le site de départ et d'arrivée très champêtre
les -
la taille du maillot PBP2019 trop petite
prendre quelques accus AA en plus pour tenir toute la rando avec le GPS

RDV en 2023 !

Bravo, CR de grande grande qualité, avec plein de photos donc digne du Helmut seal of approval !

J'aime beaucoup les péripéties du départ, ça reste dans l'ambiance de tes brevets faits avec un seul plateau et une manette qui ne marchait pas

Et merci pour le lien FB du concours de machines, on retrouve le mec avec la licorne sur son casque dont a parlé Guezguez dans son CR

Préparation à l'arrache mais ça marche

Super CR Mika, et encore bravo !  

Bon personne pour m'aider a trouver des extenseurs pour mon Pinarello et son guidon plat, ou ovale (le tube est pas rond quoi)

des extenseurs ? Un deuxième étage pour mettre des accessoires ou des prolongateurs ?
Si tu parles de prolongateurs, ce n'est pas fait pour s'adapter ? Si tu regardes là l'attache n'a pas besoin d'un cintre rond... https://www.troc-velo.com/peripheri [...] 434052.htm

Super CR et bravo
 
On sentirait presque l’ambiance en lisant le CR

Super CR, merci et bravo  

 
L'intérêt du Ninja, c'est de rejoindre le support de bidon associé
 

 
Globalement satisfait aussi. Le dérive-chaine fait le taff.
 
Par contre, les clés à rayons sont fragiles. J'en ai cassée une (fissure dans l'angle). Du coup, j'en ai eu un deuxième gratos... un mal pour un bien  
 
J'aimais bien le Hexus II aussi : il a l'avantage d'avoir des outils légèrement plus long que ceux du mini 20 qui sont vraiment très court. (CVB )

CR de grande qualité

 
Les clés dans le bidon outil sur le troisième porte bidon    

 
Celui-là je ne sais pas, mais le modèle juste au dessus, il te fait une belle tête de Tod quand même (de face tout du moins )

 
Laver ? C'est quoi ?

j'ai une serrure à code, pas de clé

Faut bien ranger le code quelque part  

 
Avec le bruit que ça fait??!!  

Incroyable : j'ai tout lu !  Bravo pour le défi physique.
Cette (im)préparation de dernière minute... .
Pas de casque ni de mitaines ... Mais pourquoi ? .
Tellement de details sur ce que t'as mangé/bu/dormi/pedalé/chié et les gens que tu as vu... Et si peu sur les paysages, ambiances de la pampa ou alors animaux : Même pas vu genre un chevreuil un renard ou une chouette ? C'est si rasoir que ça le roulage ?
À quoi tu penses pendant tout ce temps sur ta machine surtout au moment où le manque de sommeil te débride le cerveau ?

C'est spécifique au cintre. Tu regardes chez le fabricant, si il y en a pas, c'est mort.

Salut,
 
Si une âme charitable et bien renseignée peut m'aider à comparer ces 2 vélos : le Triban RC500 (650€) et le RC520 (850€)
https://www.decathlon.fr/velo-route [...] l#v2611226
https://www.decathlon.fr/velo-route [...] l#v2499491

groupe cheap 9v sur le 500, plus quali et 11v sur le 520
freins un peu moins pourris sur le 520 et roues un poil moins enclume aussi.
 
Rien que pour le groupe ca vaut le coup, mais quand K7 et chaine seront usées, remonte du 105, ca sera mieux

Merci pour le CR Mika !

Je rejoins Louarnig sur ses questions. Comment tu passes le temps ?

Sora c'est de l'entrée de gamme, ça pèse lourd mais ce n'est pas cheap
 
Si il faut du concret : le 520 aura un meilleur feeling au freinage grâce à ses freins hybrides, les 11 pignons à l'arrière permettront d'ajuster plus finement le rapport.
Si tu peux te permettre de mettre les 200€ de plus alors le 520 n'est vraiment pas superflu.