void_ppc a écrit :
Par ce titre, je veut parler de l'attitude que l'on adopte face à une autre personne, de préférence peu/pas connue, et dans des lieux publics, presque les "réflexes", par exemple vous bousculez quelqu'un dans la rue vous dites "pardon"/formule similaire.
Au début je croyais qu'il s'agissait d'agoraphobie, il n'y a pas beaucoup de ressemblance :
Citation :
Au point de départ, mentionnons que l'agoraphobie est un problème d'angoisse, qui affecte l'individu sur le plan psychophysiologique. Ce n'est pas une maladie, mais une réaction émotionnelle apprise, qui se traduit rapidement par des comportements d'évitement. L'agoraphobie est toujours accompagnée d'angoisse très élevée et d'états de panique. Lorsque l'individu est en état de panique, il peut connaître divers symptômes corporels (...) De plus, ces sensations sont souvent accompagnées de pensées dramatiques comme avoir l'impression de mourir, d'avoir une crise cardiaque, (...).
|
Les états de panique, symptomes physiques, angoisse, je ne les ai pas, pas au moment où ca arrive en tout cas.
Ensuite j'ai cherché du côté de la phobie sociale :
Citation :
Les personnes atteintes ont une peur ou une anxiété irrationnelles dans des situations sociales ou de performance, ce qui met à rude épreuve leurs relations familiales, peut les rendre incapables de se faire des amis et risque d'entraver leurs activités scolaires ou professionnelles.
|
Là non plus, pas de ressemblance.
Je vais essayer de vous montrer par des exemples ce qui m'arrive, pour que vous essayiez de définir la pathologie, car j'ai beau chercher sur le net, tout ce que je vois c'est des mélanges divers à différents degrés de PS/A, et le psy c'est pareil a part une psychothérapie comportementale qui n'a servie à rien, je n'ai pas avancé d'un poil sur mon problème, ni résolu celui-ci.
Ca a commencé vers mes 15 ans à peu près, soit il y a 5 ans.
- Durant la vie de tous les jours, je dois pas avoir ri "pour de vrai" (ie sans se forcer pour sembler normal, ne pas attirer l'attention) depuis ces 15 ans, pourtant, des gros fous rires ca s'oublie pas, eh bien là, non, rien depuis mes colonies de vacances quand j'étais môme.
- Impossible de manifester la moindre joie pour un quelquonque évênement jouissif (victoire sportive, trouver un billet dans la rue, se sentir bien, bon résultats scolaires, se faire matter par une jolie fille, un bien matériel (ordi, voiture, argent ou autre)
- Idem pour des circonstances plus "tragiques", comme un décès, perte de bien matériel.
- Absolument aucune attache/admiration avec quelqu'un d'autre que mes parents, que ce soit reste de la famille, amis, profs, etc, j'ai le sentiment que ca sert à rien, c'est pas faute d'avoir des occasions ni de le tenter, c'est de les garder, genre au bout de peu de temps je prends tellement de distance que je redevient une simple connaissance vue jesaisplusquand.
- Ne jamais être sorti de chez moi pour aller ailleurs qu'en cours/courses/boulot, donc jamais de cinéma, boite, bar, manifestation quelquonque comme un concert, rando, sortie à vélo, sport, amis.
- Répondre complètement à coté, par exemple je bouscule quelqu'un, je dirai jamais "excusez-moi", mais plutot un bafouillement inaudible, on m'adresse la parole pour me demander un truc, ca sera une réponse à coté de la plaque, et ce, en tout lieu/moments si je m'y suis pas préparé, comme par exemple pour des courses ou les cours.
Voilà, c'est ce qui me vient à l'esprit pour le moment, mais doit y avoir une multitude d'autres choses que je considère normales alors que en général ce serait un comportement suspect.
Je précise que j'ai quand même une vie sociale en me forcant par nécessité (binome en TP, collègues de travail, etc), mais ca devient très dur et de plus en plus difficile à camoufler.
Je ne commence à souffrir de ceci que depuis quelques mois, avant ca ne m'atteignais pas le moins du monde (me souviens pas avoir pleuré/ tiré la gueule suite à ca) je me disais que c'est comme ca, point.
Ca commence à être difficile de camoufler tout ca dans les études supérieures, en plus du travail scolaire il faut que je m'invente une "vraie" vie factive pour sembler normal, et ca, ca devient un travail lourd et pénible.
En plus j'ai eu un déclic en voyant tous ceux que je connaissait vivre cette vie que je mime.
Je ne sais plus trop quoi faire, il faut que cela cesse.
|