Reprise du message précédent :
Mon premier amour, c'est encore assez récent 17 ans
 
Nous sommes dans la même classe. En avril, un voyage de classe en Angleterre nous rapproche, on devient super amis.
On se voit tous les week-end quasiment, on fait beaucoup de choses ensemble. J'avais l'impression qu'elle m'estimait beaucoup (et je pense que c'était le cas.) Super gentille, attentionnée, ayant peu d'amis elle faisait beaucoup d'efforts avec moi et je l'adorais. En fait, on pouvait faire n'importe quel type de sorties, c'était génial juste parce qu'on était ensemble.
 
Les grandes vacances arrivent, on ne se voit pas un mois (vacs) et les retrouvailles sont d'autant plus fortes, elle m'avouera que je lui avais beaucoup manqué. Au fil du temps on se rapproche, puis ce qui devait arriver arriva, à l'entrée de terminale on sort ensemble
On est super proches, très complices, au bout de deux mois je l'aime vraiment. Je mets du temps à m'attacher, elle a fait beaucoup d'efforts encore une fois pour que ça marche, et ça a payé, je l'aime et elle m'aime. Au début elle était plus attachée que moi je ne l'étais.
Puis au bout de ses deux mois les rôles s'inversent, le fait de trop se voir etc joue en notre défaveur. Ca devient lourd, pesant.
On décide de moins se voir, et là elle devient de plus en plus distante...Elle est froide, désagréable, j'aurais pu raconter la meilleure blague du monde elle ne rigolerait pas parce que c'est moi qui l'ai dit alors que si elle parlait avec un(e) simple pote, elle était tout sourire  
J'étais devenu son petit chien, trop gentil et la demoiselle a un sale caractère (elle le reconnait elle-même) mais là elle l'usait contre moi car elle me connaissait bien et savait que je l'aimais, alors qu'avant elle aurait jamais été comme ça avec moi...
J'étais vraiment mal, je sentais la fin venir, et fin novembre, elle m'annonce qu'elle se voit pas continuer comme ça. Trop différent entre nous blablabla je ne t'aime plus...
 
Je me voyais vraiment passer des années avec elle. Comment penser l'inverse ? C'était la perfection même au début, notre relation se passait à merveille. Niaiserie inside
J'ai l'impression que dès qu'elle savait qu'elle m'avait, j'en perdais de mon intérêt, car à la base j'étais assez réticent à l'idée de me mettre avec elle j'suis pas un garçon facile
 
Deux jours après, je craque, larmes etc chez moi, tout seul, je n'avais pas pleuré depuis 3/4 ans.
 
Je la vois tous les jours, elle va super bien apparemment, moi carrément pas Au début c'était une souffrance de la voir, maintenant, grâce à l'aide de mes amis, ce ne l'est plus J'ai décidé de ne plus du tout lui parler (ce qui ne lui a pas plu, qu'elle aille se faire foutre )
 
Une autre fille est arrivée 2 mois et demi après, et pour le moment ça se passe bien , la vie continue. Cette rupture m'a bien piqué

17ans.. des amourettes quoi.

Oui, rien à voir avec une très longue relation, mais c'était quand même la première fille que j'aimais.
Il y en aura d'autres, et des mieux
Mais bon perdre quelqu'un totalement c'est toujours difficile, passer d'une complicité énorme à un gros blanc

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
 
+1, les amours de lycée, tu t'imagines que c'est pour la vie, et en fait pas du tout.
 
Ca forge le caractère plus que ça détruit amha.

 
comme à 20 , 25 , 30 , 35 et 40 ans c'est ca ?    

 
 
Avant 18 ans, tu t'installes pas (ou rarement) chez une personne, chacun vit chez ses parents, y a un investissement émotionnel certain mais rien à voir avec une histoire entre des adultes de 30 berges ou l'investissement est également matériel

 
ben justement ca forge encore + le caractére quand ca foire alors que tu as un gosse , une 406 et une maison en commun  

 
 
Ha oué dans ce sens là OK
 

Pas d'accord, mais alors pas du tout. Sauf si détruire toutes les opinions un tant soit peu idéalistes et transformer tout le monde en aigri, c'est ca à ton sens "Forger le caractère".
Je dis pas pour le premier Kevin rencontré en boite, et la première Julie avec qui tu restes que 2 semaines. Mais je vois pas en quoi une histoire qui dure 2-3 ans de 16 à 19ans (ou même de 14 à 17) serait moins importante et laisserait moins de sequelles!

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
Trés clairement !
 
C'est même là que c'est le plus douloureux certainement, car on est encore "vierge" et plein d'illusions...

 
 
Forger le caractère, ça se fait pas à coup de fleurs.
 
Je m'explique: c'est la période où justement tu es idéaliste. La vie est rose, c'est l'amour de ta vie, tout ça tout ça. Sauf que la vie elle est pas rose, et quand tu prends ta claque tu t'en rends compte.
 
Alors oui c'est douloureux. Mais c'est moins grave de se séparer à 19 ans où tu as toute ta vie devant toi qu'à 30 voire 40 ans, où tu as déjà moins le temps si tu veux un gosse, ou si tu as peut-être même déjà un gosse.

 
Ai-je moins souffert de ma première rupture à 20 ans qu'à celle de 40 ans ? Je ne sais pas...  

Là j'ai une nouvelle copine et je referai pas les mêmes erreurs, 18 ans peu importe Faut bien commencer un jour et apprendre à gérer un couple, même sans vivre ensemble on attend énormément l'un de l'autre...
 
Quand j'me suis fait largué elle m'a mis plus bas que tout, je me sentais comme une merde, seul...

 
 
... et deux mois plus tard tu remets le couvert
 
C'est pas dirigé spécialement contre toi, mais je pense qu'à 18 ans on a aussi une meilleure capacité de récupération.

J'ai aussi la chance d'avoir de bons amis qui m'ont bien soutenu
Mais en effet, c'était ma première peine de coeur donc plus douloureuse, mais rien à voir avec un divorce évidemment

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Tant que c'est au lycée oui. A 25 ans ça forge un peu trop

Et une rupture simple peut être moins douloureuse sentimentalement qu'un divorce.
S't'un peu MOTO s'que tu racontes

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Bref, que j'ai 18 ans ou pas, ma première rupture m'a piqué Le fat de n'avoir pas de repère par rapport à ça joue aussi je pense

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
 
C'est exactement ce que je dis

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

  La sienne semble pas si méchante que ca, mais de facon générale, y'a pas de minimum (enfin on va dire pas avant 14-15ans) pour vraiment souffrir d'une rupture.

Bah c'était 2 mois intenses alors J'étais devenu dépressif (pendant un mois je ne dormais plus, j'avais des crises d'angoisse et j'étais sous médoc) puis j'ai cessé de l'idéaliser quand j'ai compris que c'est une fille banale, y en a des mieux et des moins bien...

Quand j'étais plus jeune je faisais du planeur. Ca implique de rester des journées entières sur un terrain d'aviation en herbe, pour voler quelques dizaines de minutes. Entre les vols, il faut tenir la planche de vol, aider les collègues qui ont atterri à pousser leur monture au début de la piste, accrocher les câbles de remorquage, soulever l'aile du planeur qui décolle le temps qu'il prenne de la vitesse...
 
Bref, un vrai petit vivier à pilotaillons. Mais c'était surtout un catalyseur de glande. Ne rien foutre assis dans l'herbe, c'est un des grands souvenirs de l'époque. Ceci dit, je ne m'emmerdais pas...
 
Un des gars qui volait avec moi avait une fille (ah, enfin, me direz-vous).
Oh, elle était pas moche, pas ultra canon, relativement normale. Et elle était très sympa.
Pendant des mois, je dis bien des MOIS, elle accompagnait son père au terrain, et on faisait causette. On parlait de tout et de rien, surtout de rien parce que je n'ai plus le moindre souvenir de nos conversations.
A l'époque, j'étais évidemment un GSNALF, un vrai. Et vous commencez à comprendre.
 
Je n'avais aucun soucis à lui parler à cette fille, pour une raison toute simple, mais dont l'horreur m'est apparue après. Si je postais ceci dans le topic des nigauds, je me ferais TT sur le champ.

 
Régulièrement, je lui demandais pourquoi elle venait si ce n'était pas pour aller voler    
 
Après une dizaine de mois, pendant lesquels j'ai fait connaissance avec le reste de la famille —toujours prêt à me faire des amis— nous avons fini par danser un slow dans sa chambre couverte de posters d'Orlando Bloom et embaumée de parfum à la vanille. Après 45 minutes de danse éreintante (GSNALF complet, je me faisais chier vers la fin mais c'était pour la science), on a fini par s'embrasser et j'ai pu sentir sa langue vrombir dans ma bouche. Un baiser bien rotatif, ou les ravages des magazines pour jeunes filles    
 
Après m'avoir raccompagné à mon arrêt de bus, elle est repartie la tête plein de rêves. Sa longue chasse de presqu'un an avait fini par payer ! Elle avait chopé le gentil garçon apprenti pilote !    
 
Oui, mais non.
Un peu déstabilisé par l'événement, j'ai mis quelques jours à prendre une décision. J'ai décidé de ne rien faire, sous prétexte —à moitié vrai, mais bon— de préparer mes examens de fac. Je recevais régulièrement des sms où elle me demandait des nouvelles, si je pouvais venir... mais je sentais qu'elle lâchait prise.
 
Trois longues semaines sans nouvelle ont fini par lasser la jouvencelle.
 
Ce fut mon premier râteau. Merde quoi, c'était un peu ma petite soeur    

I have bad news for you

 
J'entends pas

Ecoute..  

 
   
J'étais sélectif, voilà tout    
J'avoue que rétrospectivement je me suis traité d'abruti, mais bon, j'ai tapé un score à la fac et ça fait 4 ans que je suis avec une fille infiniment mieux placé sur mon échelle. Donc, en fait, m'en fous

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
Cte forum d'aigri    
C'est les risques de la vie.

 
Fais pas semblant d'être nouveau avec tes 20 messages Tu débarques direct sur Discus en connaissant tous les codes

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Tu as déjà pu virer botman des multis potentiels, il en reste un paquet
(Non mais j'utilise pas de multi, un pseudo tous les 4 ans Et je suis aigri au fond de moi aussi, si si)

Y'a trois mois t'étais full love ?

 
Bah voilà quoi : pas le bon sujet ici...  
 
=> http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 4565_1.htm

 
Je savais que j'allais me planter

Bien raconté.
 
Ca me rappelle plein d'amitiés que j'ai développées avec des filles et où a posteriori, bien des années plus tard, j'ai réalisé qu'il y aurait eu moyen. Mais bon, sans regret, si j'ai rien fait à l'époque c'est que j'étais pas prêt et que ça devait pas trop m'intéresser.
 
Ca fait pour les fois où c'est elles qui nous friendisent.