Reprise du message précédent :

 
Oui c'est vrai !
Mais j'ai fait une réponse de groupe pour ceux qui n'apprécient pas non plus le fond
 
Merde, à force de dire des bétises ici je vais être en retard au boulôt

 
Ce qui ne me dérangerait pas outre mesure.
 
Ce qui me gêne, ce sont les hypocrites qui font semblant de faire attention au passé de leur nourriture.

+1, je lis pas non plus

(si je me trompe pas on dit l antEchrist...)
 
vous croyez que si un lion attrappe un homme il va se gener pour le bouffer? vous croyez que quand on meurt,les vers se disent,oh non,on va pas manger des hommes,on va manger l herbe?
ce que les vegtariens n ont pas l air de comprendre,c est que les animaux n ont pas de conscience et ne pensent pas.parfois ca peut y ressembler,mais faut arreter l antropomorphisme,ce ne sont que des reflexes conditionnés(je vous renvoie aux experiences de Pavlov).
(peut etre aussi que si les hyenes rient c est qu elles ont de l humour? )

je tiens a preciser que j e n ai rien contre les vegetariens(si ils viennent au resto avec moi,je prendrais leur part de steack ),mais je trouve qu ils essaient de se donner bonne conscience d une facon un peu etrange,et sont en general incapable d argumenter leur choix de facon convaincante(je dis en general car je n en ai jamais rencontré un capable de le faire,mais ca doit exister)
 
 
 
PS:est ce que les vegetariens ne portent pas de vetement en soie car ca revient a vider les cocons ds vers a soie? qu ils ne portent pas de laine car ca exploite les moutons?et le miel?et tout les animaux des champs tués lors des moissons ??
et en + l homme detruit la planete....
suivez votre raisonnement jusque au bout,et suicidez vous!
  MAIS NON JE DECONNE ,NE LE FAITES SURTOUT PAS!!!!!!!  
(j espere avoir ouvert les yeux a qqes uns...memes si beaucoup ont l air de vouloir les garder fermés...)

oups jk ai fait repondre au lieu d editer (faute d orthographe)

 
1) Tu me trouvais gêné, j'explique
2) Tu débarques, mais si tu lis les premiers posts du topic tu comprends mieux.
3) Ils sont moins sincères dans le sens où ils refusent de considérer ce qui est vraiment en se basant sur des impressions et non des faits.

moi j'adorerais etre vegetarien, j'en serait tres fier car je n'aurait pas le sentiment de participer a cette vaste industrialisation de la mort.
malheuresement je bave a la vue d'une entrecote ou d'une pizza au chorizo.
Des qu'il y'a des images d'abattoire a la tv, je detourne le regard, car j'ai tout simplement trop honte de moi.
Et je suis serieux.

 
La mort des plantes ne te fait rien. Et pourtant, tu tues des êtres vivants.
 
La preuve que c'est une question de sensibilité à la con.

Moi j'ai pas honte, pis j'ai bossé un an dans un abbatoir donc je risque pas d'être dégoûté (en fait, j'ai jamais mis les pieds dans l'abbatoir lui-même, paraît qu'il faut avoir le coeur bien accroché, surtout si c'est égorgement plutôt que le pistolet électrique).

les plantes n'ont ni cervaux ni terminaisons nerveuses.

Ne sous-estime jamais la puissance d'un légume.

Et certaines plantes tuent des animaux
tout est dit

 
Macho ! Phallocrate !  

les animaux ont un cerveau qui ne sert qu'a gerer les fonctions vitales ou a peine plus...

 
ne pas aimer tuer un animaux ou le voir se faire tuer est une chose. Perso, je déteste la chasse, j'aime pas la pêche non plus, mais je mange beaucoup de viande    
 
tout ce que je vois dans mon assiette c'est un steack, pas un gros beauf qui galope (:D) dans les prés tout content, avec sa famille, ses amis et ses collègues de bureau a sa barmitsva (ortho?)
 
Ya des trucs que j'aime pas du tout, ex: le foie gras parce que, bien qu'on dise que ça fait pas mal, j'aime pas le principe de donner de la bouffe de force...
 
j'aime pas non plus l'histoire des poulets qui ont pas vu le jour une seule fois et qui sont dans une assiette....
 
Mais d'une, la viande je trouve ça super bon, rien avoir avec n'importe quel légume (IMO).
 
De deux, je vais pas aller me gaver de 3kg de petits pois pour retrouver l'équivalent en prots de mon steak
 
Mais je ne ressent pas de culpabilité, j'aime pas qu'on tue pour le plaisir, mais si c'est pour "survivre" (entre guillemets, je précise avant qu'un végétarien vienne me faire chier la dessus ), ça me dérange pas plus que ça, tout le monde a fait ça depuis des millénaires, les animaux le font eux même....

naaan, quand meme , ça depend de l'animal.De nombreuses especes sont capable de  sentiments.

j'irai pas jusqu'a appeller ca comme ca...
un animal domestique qui montre de l'affection envers son maitre, j'appelle pas ca des sentiments
Pour moi sentiments implique conscience  

les animaux n ont pas de conscience.comment peut on avoir dessentiments sans conscience?

Qui nous dit que certains animaux n'ont pas une conscience propre différente de la notre et que nous ne savons pas concevoir ?

j'en doute
et si bien meme? est-ce que ca justifierait de ne pas les manger?

un bon steak bien saignant

 
hier soir j'ai fait pire : caparccio de beuf, huile d'olive parmesan basilic tout ça  .  
 
L'apothéose: un chuleton en espagne à la braise (disons une cote de beuf un peu saignante et cuite dans les règles de l'art)

 
  houa j'ai pas mangé à midi ni ce matin, j'ai une faim de loup  

(avec des frites bien sûr )

 
Bien sûr qu’on mange lorsqu’on a faim, mais tel n’est pas le propre du repas humain dans sa plénitude et sa vérité positive ! Et d’abord parce que faire un repas ce n’est pas seulement et pas d’abord consacrer du temps à l’acte de manger, à la simple réplétion qui succède au besoin mais promouvoir le temps de la convivialité : l’acte physique de se nourrir est toujours sublimé, pour un être humain, par le cercle qu’il créer et qui nous introduit dans le domaine des relations humaines et parlantes. Au cycle formé du besoin, de la réplétion et de la digestion succède un cercle de connivence nouvelle. " Manger quand on a faim ", " manger des restants de miettes ", " manger pour vivre et non l’inverse... manger sans plaisir ni déplaisir... se nourrir d’énergie pure... ", tout cela est la négation pure et simple de la sphère esthétique et ludique dans laquelle nous introduit le repas. Par delà le simple développement instinctuel de la tendance à la réplétion, au dessus du cycle mécanique de l’ingestion et de la digestion, s’ouvre le cycle temporel du loisir (en cela le repas marque un temps de repos). Ainsi, dans le Banquet de Platon, on s’étend pour manger, on écoute les musiciens, on se délecte du spectacle qu’offrent les danseuses, puis on donne à tous congé pour pouvoir parler sérieusement : on trouve assise dans la philosophie. Mais le moment de la parole est finalement disjoint du repas. Au contraire, le repas de la modernité, (ce n’est pas un banquet), cultive l’art de la table, l’art d’allier le plaisir de la nourriture au plaisir esthétique de la parole. Autour de la table, la parole elle-même devient un jeu et mélange même ses saveurs au goût des mets raffinés. Dans l’Anthropologie d’un point de vue pragmatique (cf. § 67, remarque, Pléiade, III, p. 1059), Kant, en bon vivant, se fait l’étonnant défenseur de cette secrète alliance du goût et de l’esprit. Les langues modernes, dit-il, ont désigné la faculté du jugement esthétique au moyen du terme gustus ou  sapor qui renvoie au plaisir de la bouche. Mais c’est à bon droit, car rien ne fait " l’union de la sensibilité et de l’entendement " comme la jouissance prolongée d’un bon repas en bonne compagnie. La réflexion philosophique en est peut-être bannie, mais peut naître dès lors le badinage plaisant, gratuit, de la discussion pure. Dans l’art de la table, se rejoignent la satisfaction des besoins et une contemplation possible. On ne joue pas avec la nourriture, c’est-à-dire la nature, mais on met en scène l’acte de manger dans une dramaturgie de la parole libre et légère. Vagabondage libre de la parole, la discussion autour d’un repas est ouverte, la pensée devient ludique. Dans Le Phèdre, Platon disait : " Quand la chose est d’importance, il faut tourner autour ". La philosophie, cette chasse dialectique de la chose vraie, ne venait qu’après le repas. Le repas idéal de la modernité suspend tout esprit de chasse, tout esprit de sérieux. La marche pesante cesse et l’esprit se livre avec délectation à la parole qui badine sans se repaître de vérité. Il est aussi symptomatique que vous parliez de manger sans jamais parler de la table (ou ce qui en tient lieu...) sur laquelle on mange ! De pierre ou de bois, elle est la stabilité en dessous de la quelle les besoins et les désirs se calfeutrent, à l’abri des regards. Sous la table, sous la ceinture platonicienne, se tapissent les puissances animales des hommes. Sous la table du repas, les frôlements parfois, les mains qui se cherchent, le désir sexuel qui se dit, la digestion crue qui s’accomplit. Mais au-dessus rayonne le cercle des visages, le jeu des regards d’esprit ou d’amitié, de séduction. Les désirs fiers se disent aux visages éclairés de bien-être. La table disjoint par sa claire et solide surface, l’animal qui mange de l’être raisonnable et ludique du repas. Nous sommes de connivence autour de la table parce que nous nous savons animaux et que nous optons pour une mise en lumière, une mise en scène de nos propres instincts dans ce jeu léger de la convivialité. Sans doute il peut ne pas y avoir de table ! Mais même en son absence, l’ordre géométrique de celle-ci continue d’exister. Le repas le plus frugal, le plus proche, en apparence, du sol et de l’animalité, requiert, pour être humain, la présence de la table, fût-elle symbolique ! Ainsi, même dans le dénuement le plus total, dans l’adversité la plus inhumaine (" le pauvre en Afrique... " ), les hommes qui mangent entrent et sortent de table en changeant de posture, de stature : la déambulation cède sa place à la stabilité, la posture à l’assise. On se retrouve " autour de la table ". C’est ainsi que Primo Lévi, dans Si c’est un homme, raconte comment les prisonniers du Lager (le camp de travail déshumanisant) avaient été réduits " à manger debout, goulûment, en [se] brûlant la bouche et la gorge, sans prendre le temps de respirer "... comme des animaux, " qu’on désigne par fressen, par opposition à essen, qui s’applique aux hommes, au repas pris autour d’une table, religieusement ". Fressen, dit-il, est le mot propre, " celui que nous employons couramment entre nous ", nous qui avons le devoir de rester humains...

C'est intéressant mais tu peux pas aérer le texte car c'est vraiment dur à la lire
 
Sinon what do you do ? tu es prof de philo ?

 
Je pense plutôt que c'est qqun qui souffre d'un profond manque d'affection et d'attention de la part des autres et qui a un profond besoin de s'exprimer ....
Dans peu de temps, il va nous sortir un recueil de proverbe chinois du 3ème siècle ...

mais aère tes posts boudiou (je ne te lis pas tant que tu ne souscris pas à cette règle élémentaire )

moi jcrois surtout que ya du copier coller a gogo

 
c'est la question que je me suis posé au début mais en fait je pense pas meme si j'ai un doute

 
en tout cas si c'est pas ça, c'est un prof de philo obligé

je me suis fait la même réflexion

Clair, d'où ma question. Parce que bon pour sortir ça spontanément, c'est pas évident quand même vu l'étendue des références Donc sptet un prof ouais ou en tout cas quelqu'un qui a une formation en philo

je n'aime pas la viande
et quand on voit la quantité d'eau nécessaire pour un steak, comparé aux céréales, on se dit que bof

Tiens j'ai envie de faire référence a un film que tu as surement vu (moi pas), si je te dis:
"a grand pouvoir, grande responsabilité" ,
 tu fais le lien avec le sujet ?

 
perso je trempe pas mon steack dans l'eau  

--> l'antichrist , je sais bien que le repas c'est un cérémonial trés répandu en société  , je dis seulement qu'il n'est pas incontournable .
Perso je prend pas mon plaisir la dedans, j'estime qu'il y a des lieux et des moments plus propices et plus conviviales pour la discussion .
Et s'il n'en reste qu'un je serais celui la .