Alors, je vais essayer de rester simple et concis.
 
Pour la prise d'empreinte :
La prise d'empreinte est systématique dès lors qu'une personne est soupçonnée d'avoir commis ou tenté de commettre un crime ou un délit (tout crime et tout délit).  
Ainsi, toute personne entendue en qualité de mise en cause (que ce soit en audition libre ou sous le régime de la garde à vue) fait l'objet d'une prise d'empreintes. La personne ne peut refuser, le fait de refuser le "prélèvement" est un délit puni d'emprisonnement.
 
Par la suite, ces empreintes sont transmises au FAED (Fichier Automatisé des Empreintes Digitales) où elles sont comparées avec l'ensemble de la base comportant les traces digitales non identifiées (on parle de trace non résolue).
En cas de match avec une trace non résolue, le rapport de concordance est transmise à l'unité à l'origine du relevé de la trace non résolue pour mise à jour de l'enquête concernée.
Si il n'y a pas match, le relevé est conservé ou détruit en fonction des suites judiciaires données à l'affaire pour laquelle la personne est entendu (en simple, si condamnée, c'est conservé. Si relaxée, classée sans suite, c'est détruit)
 
Par contre, si un personne a déjà fait l'objet d'une prise d'empreinte par le passé, une nouvelle prise est tout de même fait puisque les empreintes de la personne peuvent être altérées entre temps (cicatrices sur les doigts, brûlures, abrasions etc...)
 
Pour l'ADN :
Dans la même idée que pour les empreintes, le relevé est effectué pour une personne soupçonnée d'avoir commis un crime ou un délit, à la différence près que ça ne concerne que certaines crimes et délits (infractions à caractère sexuelles, tout ce qui a trait au vol, extorsion, dégradation, destruction et menaces d'atteintes  aux biens, ainsi que d'autres infractions moins courantes comme les atteintes aux intérêts de la nation etc)
Au même titre que pour les empreintes, on ne peut refuser le prélèvement.
Il existe alors deux types de prélèvements. On parle de prélèvement suspect et de prélèvement condamné
La nuance est dans le temps de conservation.
Prélèvement suspect : Pour une personne à l'encontre de laquelle il existe des indices graves ou concordant rendant vraisemblable qu'elle ait commis ou tenté de commettre une des infractions prévues pour le prélèvement ADN, 25 ans
Prélèvement condamné : Pour une personne condamnée pour une des ces mêmes infractions, 40 ans
Tout comme pour les empreintes, chaque relève d'ADN fait l'objet d'une comparaison avec l'ensemble des traces non identifiées inscrites en base dans le cadre d'autres affaires.
Par ailleurs, si la personne est déjà enregistrée, on fait pas un nouveau prélèvement, mais juste un signalement qui repousse le temps de conservation du prélèvement initial (l'ADN d'une personne ne subissant pas d'altération avec le temps).
 
Pour le signalement physique :
C'est le recueil d'informations physiques et morphologiques. Comme pour les empreintes, c'est systématique dans le cas d'une personne mise en cause. Ca consiste en la prise de clichés photographique de la personne (de face, de profil, etc) ainsi que de détails physiques particuliers (tatouages, cicatrices etc). Cela comprend aussi une description physique (taille, allure générale, corpulance, couleur des yeux, cheveux etc).
Le tout est inséré dans une fiche de signalement prise en compte dans le fichier TAJ (Traitement des antécédents judiciaires).
Ce fichage est systématique pour les personnes mises en causes. Toutefois, si la personne fait l'objet d'une relaxe ou d'un classement sans suite, elle peut en demander la suppression par courrier écrit au procureur de la république.
 
 
Voilà, c'est loin d'être exhaustif car il y a des nuances et des détails que je n'ai pas abordé, mais dans l'idée c'est ça.
Donc oui, pour le cas que tu mentionnes, tout ça est tout à fait normal.

Question couvre-feu :
Si on passe la nuit dans son camping-car, sans sortir entre 21h et 6h, on est dans les clous pour le couvre-feu ?

 
Alors, je vais essayer de rester simple et concis.
 
Pour la prise d'empreinte :
La prise d'empreinte est systématique dès lors qu'une personne est soupçonnée d'avoir commis ou tenté de commettre un crime ou un délit (tout crime et tout délit).  
Ainsi, toute personne entendue en qualité de mise en cause (que ce soit en audition libre ou sous le régime de la garde à vue) fait l'objet d'une prise d'empreintes. La personne ne peut refuser, le fait de refuser le "prélèvement" est un délit puni d'emprisonnement.
 
Par la suite, ces empreintes sont transmises au FAED (Fichier Automatisé des Empreintes Digitales) où elles sont comparées avec l'ensemble de la base comportant les traces digitales non identifiées (on parle de trace non résolue).
En cas de match avec une trace non résolue, le rapport de concordance est transmise à l'unité à l'origine du relevé de la trace non résolue pour mise à jour de l'enquête concernée.
Si il n'y a pas match, le relevé est conservé ou détruit en fonction des suites judiciaires données à l'affaire pour laquelle la personne est entendu (en simple, si condamnée, c'est conservé. Si relaxée, classée sans suite, c'est détruit)
 
Par contre, si un personne a déjà fait l'objet d'une prise d'empreinte par le passé, une nouvelle prise est tout de même fait puisque les empreintes de la personne peuvent être altérées entre temps (cicatrices sur les doigts, brûlures, abrasions etc...)
 
Pour l'ADN :
Dans la même idée que pour les empreintes, le relevé est effectué pour une personne soupçonnée d'avoir commis un crime ou un délit, à la différence près que ça ne concerne que certaines crimes et délits (infractions à caractère sexuelles, tout ce qui a trait au vol, extorsion, dégradation, destruction et menaces d'atteintes  aux biens, ainsi que d'autres infractions moins courantes comme les atteintes aux intérêts de la nation etc)
Au même titre que pour les empreintes, on ne peut refuser le prélèvement.
Il existe alors deux types de prélèvements. On parle de prélèvement suspect et de prélèvement condamné
La nuance est dans le temps de conservation.
Prélèvement suspect : Pour une personne à l'encontre de laquelle il existe des indices graves ou concordant rendant vraisemblable qu'elle ait commis ou tenté de commettre une des infractions prévues pour le prélèvement ADN, 25 ans
Prélèvement condamné : Pour une personne condamnée pour une des ces mêmes infractions, 40 ans
Tout comme pour les empreintes, chaque relève d'ADN fait l'objet d'une comparaison avec l'ensemble des traces non identifiées inscrites en base dans le cadre d'autres affaires.
Par ailleurs, si la personne est déjà enregistrée, on fait pas un nouveau prélèvement, mais juste un signalement qui repousse le temps de conservation du prélèvement initial (l'ADN d'une personne ne subissant pas d'altération avec le temps).
 
Pour le signalement physique :
C'est le recueil d'informations physiques et morphologiques. Comme pour les empreintes, c'est systématique dans le cas d'une personne mise en cause. Ca consiste en la prise de clichés photographique de la personne (de face, de profil, etc) ainsi que de détails physiques particuliers (tatouages, cicatrices etc). Cela comprend aussi une description physique (taille, allure générale, corpulance, couleur des yeux, cheveux etc).
Le tout est inséré dans une fiche de signalement prise en compte dans le fichier TAJ (Traitement des antécédents judiciaires).
Ce fichage est systématique pour les personnes mises en causes. Toutefois, si la personne fait l'objet d'une relaxe ou d'un classement sans suite, elle peut en demander la suppression par courrier écrit au procureur de la république.
 
 
Voilà, c'est loin d'être exhaustif car il y a des nuances et des détails que je n'ai pas abordé, mais dans l'idée c'est ça.
Donc oui, pour le cas que tu mentionnes, tout ça est tout à fait normal.

Bonsoir,

j'ai testé la plateforme de la gendarmerie, un major m'a dit que j'avais raison mais pour autant il a rien dit quand je lui ai demandé de faire intervenir ses collègues qui ne font rien..

un défenseur des droits va saisir le Maire..

Je ne comprends pas pourquoi lorsqu'on est dans son bon droit, il y a une tolérance sur une infraction du code de la route.

Que faire de plus ?

Merci

Euh je ne vois pas le rapport avec mon post que tu quote... puis même en relisant ton post, je ne saisi pas tout... manquerait pas un bout par hasard?

 
Bonsoir,
 
j'ai testé la plateforme de la gendarmerie, un major m'a dit que j'avais raison mais pour autant il a rien dit quand je lui ai demandé de faire intervenir ses collègues qui ne font rien..
 
un défenseur des droits va saisir le Maire..
 
Je ne comprends pas pourquoi lorsqu'on est dans son bon droit, il y a une tolérance sur une infraction du code de la route.
 
Que faire de plus ?
 
Merci

bonjour à tous, j'ai une question:
je me suis fait arreter en 2016 et j'ai eu un rappel à la loi.
Si jamais un policier me controle et me demande "Etes vous connus des services de police?" Je réponds oui ou non ?

Généralement on ne pose pas cette question lors d'un contrôle, c'est une question qui est posée au cours d'une audition.

Pourtant j'ai eu droit à deux controles depuis et les deux fois j'ai eu droit à la question  

 
Bon courage, Arobase, tenez le cap dans votre quête de justice, elle est légitime!

Bonsoir à vous,

Merci pour la réponse et celle de Dintr-un lemn

Eh bien je l'ai fait cette après midi , non sans appréhension, j'ai osé pousser la porte du Commissariat de Police , j'ai trouvé l'attente un peu longue avec plusieurs fois l'envie de partir.

L'entretien fait par une femme s'est bien déroulé , j'ai donc déposé plainte , mon interlocutrice m'a conseillé de conseillé en remarquant mon état anxieux lors de l'interrogatoire de contacter "

Association de médiation et d'aide aux victimes " je les appellerais demain ensuite je verrais si malgré le confinement je peux les rencontrer.

Mais sérieux ce n'est pas évident de prendre cette décision et curieusement mème 6 heures après je ne me sens pas soulagée de l'avoir fait , heureusement je m'étais garée assez loin et le

fait de marcher a fait tomber un peu la pression j'espère que je me sentirais mieux demain.

Mais comment font ces policiers pour travailler dans des locaux aussi délabrés , c'est d'une tristesse lamentable.

Bonne soirée à vous.

Ça voudrait dire que si je la plastifie pas , que je laisse voir que c'est une photocopie, je serais bon?

bah non, pas non plus, puisqu'il faut mettre l'original.

avec une photocopie tu es en infraction, puis qu'il faut l'original
avec une copie plastifiée reproduisant l'originale, tu fais de la contrefaçon d'un document officiel (et ça me semble plus grave que le premier cas)

https://i.imgur.com/VLqJam6l.png

https://i.imgur.com/VLqJam6l.png

Oui enfin c'est pas très compliqué de "mémoriser" la zone autorisée.
1 kilomètre, c'est un quartier.

les gendarmes par chez moi ont la consigne de pas faire de zele avant Mardi

C'est pas excessivement compliqué, mais j'en vois pas vraiment l'intérêt. Si ce n'est peut-être éviter une verbalisation par des forces de l'ordre très zélées. D'où ma question.
Il y a une limite de distance pour éviter que n'importe qui puisse se balader un peu partout, et il en faut bien une, donc évidemment si une personne est contrôlée dans la ville d'un côté, la limite du 1km permet de la verbaliser, mais si une personne est contrôlée à 1 250m de chez elle, je me demande à quoi servirait sa verbalisation. "Ah monsieur, vous n'avez pas mémorisé la limite exacte de 1km autour de chez vous, allez, 135€, ça vous apprendra".
Enfin je suppose que la plupart des forces de l'ordre ont un peu de bon sens donc ma question n'est sans doute pas très utile, mais bon.

En fait on ne demande pas de comprendre mais d'appliquer.
 
Et oui les forces de l'ordre font preuve de bon sens mais vont rapidement être lassées des centaines de milliers d'expert qui peuplent les rues en ne respectant rien en se fondant sur la pertinence de leur avis.

Et bien considère que ton rayon est de 800m. Comme ça quand tu dépassera une limite de façon marginale, tu respecteras la loi