Reprise du message précédent :
Ma femme a passé 7 mois à Lima, c'était cool.
Après ça reste dur d'être vraiment proche des locaux, tu restes "le blanc" avec beaucoup plus d'argent.
Mais niveau confort de vie, gastronomie, culture, visites c'est très très cool.

Le Pérou fait partie des options (en fait je vois : CR, Nicaragua, Panama, Pérou, Chili, Argentine).
J'ignore ce qu'il en est au Pérou, mais pour obtenir un visa autre que "rentier/retraité" au CR, il faut injecter 200k USD dans une entreprise ou un bien immo.
Solution de pauvre : habiter à proximité d'une frontière (Nicaragua ou Panama) pour sortir puis rentrer dans le pays tous les 90 jours .
Du coup j'ai l'impression de me tourner vers un pays de nantis
Après, peut-être qu'en pratique c'est quand même plus souple, on verra bien.

2 fois un an en Équateur ici. On a adoré. Ça restera la "maison" quelque-part dans nos cœurs.
 
L'AmSud, ça prend aux tripes. L'accueil des gens, la simplicité des rencontres, la beauté des lieux, la bouffe, le sens de la fête, etc...
D'ailleurs, si tu comptes y ouvrir un restau, un conseil : mets des plats locaux au menu.

Sinon as-tu pensé à d'autres endroits d'Am Centrale/Caraïbes ? Même ressenti pour moi, je n'y vis pas mais j'y travaille beaucoup (République Dominicaine, Bélize, Trinidad) et si mon boulot permettait de m'y installer, j'y réfléchirai peut-être (surtout Trinidad en fait). A partir du moment où tu travailles avec les locaux sans jouer le gros promoteur qui ramène la thune ou prend tout le monde de haut ça se passe très bien.

Le problème des pays comme le Costa Rica, c'est la forte influence américaine et du tourisme/investissements qui vont avec. Du coup, tu vas vite te retrouver en concurrence avec des américains qui peuvent mettre beaucoup sur la table pour ce genre de business. Tu as souvent une forte dichotomie entre les parties touristiques de ces pays, avec les all inclusives, gros hôtels et les investisseurs étrangers qui ne se mêlent pas forcément à la pop et les zones non touristiques bien plus pauvres. Effectivement, si tu te retrouves dans la première catégories, tu restes souvent "le blanc" auprès des locaux (je parle pour ce que je connais, c'est sans doute différent en équateur). Moi je suis scientifique, et comme je bosse en collaboration égale avec les muséums/fac locales (on s'apporte des ressources différentes), j'ai moins cette impression quand j'y vais. Tout dépend ensuite de comment tu y vis et ce que tu y fais. Il y a une différence entre les pays très touristiques qui ont beaucoup de tourisme d'Am du Nord (genre Rep Dom) et d'autres moins touristiques (Trinidad).

Est-ce vraiment utile ?

Plutôt locaux et un peu internationaux. Très peu de francais, et seulement de HFR en fait
 
Oui c'est plus dur, les gens d'ici ont déjà leurs amis d'enfance etc et ne bougent pas beaucoup en général.

 
Quasi pas de potes locaux ici (Singapour), ils sont trop occupés à bosser. Quand je suis arrivé, j’ai organisé un restau avec des anciens collègues locaux, ça faisait 3 ans qu’ils s’étaient pas vus    
 
Donc même si c’est ce que je voulais éviter de base, je me retrouve à traîner plutôt avec mes collègues français en dehors du boulot.
 
C’est ce qui me manque le plus aujourd’hui.

En Espagne très rapide, après j'étais dans un environnement très international, beaucoup de nationalités mélangées...

En Belgique un peu plus long, la frontière travail / vie privée étant plus longue à franchir.

Par contre j'étais souvent plus amis avec des étrangers qu'avec des locaux. Les italiens en Espagne, les néerlandais en Belgique. Je pense que le fait de pouvoir échanger sur les expériences avec d'autres nationalités elles aussi immigrées sur place joue pas mal.
J'avais pas mal d'amis français en Espagne mais c'est car je les avais connus en France auparavant.

Ah mais t'as bougé ? Où ça ?

En Angleterre, c'était mixé : locaux (colocs et potes des colocs, rencontres au sport, ...) et internationaux (collègues et potes des collègues). Ca s'est fait assez vite au final, mais j'étais bien jeune aussi.
En Espagne ptn, j'ai pas réussi à me faire beaucoup de vrais relations hors boulot, heureusement les collègues étaient top. A noter que c'était que des français

À Dunedin l'essentiel de cercle social était francophone, rencontré à l'Alliance Française, c'était facile avec des gens ayant envie des mêmes choses.
J'avais aussi un groupe anglophone constitué d'un polonais, un australien et une samoenne.
Les locaux ont leur potes d'enfance et ne vont pas s'emmerder avec des gens qui parlent un anglais approximatif (et je ne les critique pas, je ne fréquentais pas d'étrangers quand je vivais en France).
 
À Christchurch c'est plus compliqué. Le côté social semble moins développé à l'AF (mais j'y suis arrivé en période Covid qui a cassé un peu les choses) par contre j'ai réussi à m'insérer dans un petit cercle de locaux (autour des jeux de société) et on commence à faire d'autres activités ensemble. Mon anglais est bien meilleur qu'il y a 10 ans (heureusement, même si on me demande toujours si je suis en vacance ici quand je rentre dans un magasin), ça a du aider.

 
Toujours trouve des amis à travers des activités passions, locaux comme internationaux. Jamais cherché dans la communauté Française, ni trop au boulot. Je cherche des gens avec des centres d'interets communs plutot qu'une situation commune. Pas d'enfant, donc on utilisait pas se levier non plus.
 
Au final on a des amis d'un peu partout avec lesquelles on est reste proche depuis des décennies et on essaie de se recroiser de temps en temps tout en gardant en contact régulier.

Un des gros problème de la NZ par rapport à la France pour rencontrer les gens, c'est l'absence de club associatifs.
 
Enfin, il y en a mais ils ne fonctionnent pas.
Pour les loisirs que je pratiquais : la plongée, la voile, le parapente, en France tu vas dans un club, on te prette le matos, on te guide, te forme et t'encadre.
En NZ, il faut d'abord que t'achètes tout le matos toi même, après éventuellement tu peux payer la formation en club (sur ton matos) et il n'y a pas de guide ou d'encadrement.
Du coup les gens qui font des sports comme ça ils ont appris entre potes et pratiquent entre potes sans passer par des clubs.

Logement dans la même résidence que les autres expats  
Covoiturage jusqu'à l'usine avec les mêmes
Déjeuner en ville pour échapper au bol de riz
Diner au mall après être rentrés en voiture ensemble
Karaoke/disco avec les mêmes
 
Les seuls amis locaux étaient les piliers du seul bar correct du coin, ceux qu'on est quasi sur de voir au monday madness.

Je suis en Pologne hein

J'ai ma meuf ici hein
Je m'y fait tranquilou, j'ai la belle famille dans le sud en Silésie qui est plus sympa que le centre du pays.  
Mais bon moi je suis toujours chaud d'aller à Aarhus (DK) dans les mois qui suivent.
Bon en même temps j'ai eu une sélection ErasmusPlus pour taffer 6 mois à Berlin tout frais payé

 
A HK c'est tres rapide et facile de se faire des amis. Quasiment tous internationaux (de tout un tas de nationalites), quelques chinois du mainland, les locaux tu peux les voir a l'occasion mais ils ont deja leur cercle d'amis / famille sur place + leurs petites habitudes.
 
La relation initiale commence comme drinking buddy, et apres ca peut s'approfondir ou pas
 
L'avantage c'est que c'est tres facile d'organiser un junk boat party

2 ans. J'ai oublié que je passais quelques vacances avec eux aussi, quand je ne rentrais pas en France    
C'est sur que ça fait bizarre de l'écrire maintenant. Mais le secret d'une amitié, c'est bien le temps passer à socialiser ...
 

 
https://www.bloomberg.com/news/news [...] ual-crisis

 
Comment les donnees de ce truc ont ete collectees ?    
 
Le declaratif "est-ce que c'est mon bon pote" OK, mais l'estimation du temps ?  
 

 
Il y a beaucoup d'expats qui partent, plus que d'habitude. Il y en a aussi tres peu qui arrivent, c'est surtout ca la nouveaute.
 
Le "passage a la dictature" a proprement parler n'a pas beaucoup d'impact direct sur nous pour le moment, concretement tant qu'internet est ouvert et que les instances legales fonctionnent encore normalement, ca va. Ca deviendra penible a l'usage je pense.
 
En revanche, ce sont les restrictions sanitaires qui font fuir les gens de HK. En particulier le fait que le voyage international est devenu quasi-impossible a cause des quarantaines, qui est le facteur repulsif #1, mais egalement le fait que les ecoles sont restees fermees longtemps (cours en distanciel), et le fait que plusieurs enfants ont ete separes de leurs parents pour etre envoyes en isolement a l'hopital.
 
La gestion catastrophique du Covid est representative du fait qu'on glisse vers la dictature : l'impossibilite de se dedire quand on a fait une connerie, la pression de Pekin pour le "dynamic zero covid", et de facon generale l'absence de transparence ou de rationalite dans les decisions ont conduit a des absurdites patentes. La creation des centres d'isolation pour les cas contact en est tres representative. Nous avons maintenant des milliers de "chambres" (en fait, plutot des cellules) crees a la hate pour isoler les cas contacts, ce qui n'a jamais ete utile ou necessaire. Les patients covid etaient systematiquement envoyes a l'hopital, ce qui a inutilement engorge les services, et a cause des situation ou des patients sans symptomes occupaient des places qui ont cruellement manque a des patients gravement atteints qui, eux, ont pour certains ete laisses dans des parkings sous la pluie. Une fois gueris, les patients etaient envoyes dans un centre dystopique (un gros hangar avec des lits) pendant 14 jours. Ils ne pouvaient sortir qu'avec un test PCR negatif: si celui-ci n'etait pas recu a temps (ce qui a ete le cas a cause du gros backlog pendant la 5e vague de mars), le patient restait en "detention".
 
Dans une dictature, et a plus forte raison dans la culture chinoise, il n'est pas possible de dire "j'ai fait une connerie, on arrete tout". Ca remettrait en question le bien-fonde de l'autorite qui ne se trompe jamais, et en outre, ca ferait "perdre la face" aux autorites. C'est la raison pour laquelle le gouvernement s'est arqueboute sur sa politique d'hospitalisation sytematique, de quarantaine de 3 semaines pour les arrivees internationales, etc.
 
Maintenant, la version officielle est que la situation s'etant calmee, il est possible d'assouplir les regles. Les gens ne sont plus envoyes en isolation, qui a montre son inutilite pendant la 5e vague (les centres etaient debordes), la quarantaine est passee a 1 semaine, les restrictions sanitaires ont ete en grande partie levees. Mais on est encore tres loin de la "vie avec le covid" a l'occidentale, alors que l'immunite de groupe est deja largement atteinte: on estime que 70% de la population a eu le covid, et le taux de vaccination est de + de 80% (dont beaucoup il est vrai, avec le sinovac chinois, qui est un peu de la flotte).
 
Bref, on fait aller. J'etais content d'etre la et pas en Europe en 2020 et jusqu'a mi-2021 en gros, et depuis les 6 derniers mois c'est vraiment devenu l'enfer. On espere que le changement de gouvernement sera utilise comme pretexte pour assouplir un peu la situation ...
 

 
On va voir ce que ca va donner a moyen terme, mais en effet la finance prepare son deplacement vers d'autres cieux plus clements ...

Arrivé à Taiwan il y a peu. Je transpire mais je m'y plais.
 
Un point qui m'a surpris en finissant mon déménagement. Je veux changer mon adresse en France à divers organismes. J'envoie mon titre de séjour en PDF (avec mon adresse écrite dessus) & on me répond.
 
'Non, un titre de séjour ca ne va pas, envoyez plutôt une facture téléphonique svp"
 
Suis-je le seul à trouver cela complètement étrange, de refuser un papier officiel pour avoir une facture téléphonique random à la place ?

Cherche pas, c’est tous des teubés. L’étape suivante c’est de te dire « oh mais c’est écrit en chinois, on n’y comprend rien ». J’ai eu la même au Japon avec les factures forcément écrites en japonais.
Tu peux essayer de t’inscrire au consulat et d’éditer en ligne une attestation de résidence. Ça peut paraitre plus officiel aux yeux des teubés, même si en théorie on peut avoir changé de domicile depuis la dernière attestation éditée en ligne. Et ça coute rien comparé à un traducteur professionnel.

Tiens, petit retour d'expérience banque.
Lors d'un de mes passages en France, j'avais ouvert un compte chez AuMax, pour avoir une carte bancaire gratuite où je pouvais mettre quelques euros.
Mais c'est devenu de plus en plus pénible à utiliser, il faut forcément passer par une app qui n'est dispo que sur le GooglePlay français, je m'en sortais en téléchargeant l'apk sur un site douteux mais maintenant ça ne fonctionne plus.
 
J'ai ouvert un compte sur Wise, c'est super, j'ai un compte en euro, un en nzd, des cartes bancaires pour les deux, c'est gratuit.
Y a un site web et une app, j'en suis très satisfait pour l'instant.

t'as un iban eu/fr ?

 
pour le témoignage.

Sur Wise ? Oui, pour les euros ils utilisent une branche en Belgique, donc avec BIC et IBAN.

Je te laisse regarder la méthodologie  How many hours does it take to make a friend?

Tiens puisque ça parle banque : comment s'est passé votre "transition" vers une banque étrangère ?
Pour mémoire je projette de partir (Costa Rica) fin d'année prochaine.
J'ai essayé d'ouvrir un compte dans la grosse banque nationale (BCR) qui selon ce que j'ai pu lire un peu partout autorise l'ouverture d'un compte aux non résidents. Je les ai contacté, en fait c'est pas le cas, il faut être citoyen ou résident.

Question de newbie probablement, mais on est supposés faire comment quand on s'expatrie, les premiers temps sans job ni entreprise, ni même domicile fixe ?
J'utilise ma carte FR et me soulage de frais de conversions stratosphériques en devise locale pendant des mois ?

Au Canada, il suffit d'arriver dans une banque (éventuellement prendre rdv d'avance) pour sortir le même jour avec un compte actif et une carte de débit (évidemment, il faut approvisionner le compte en argent comptant le temps qu'un virement externe arrive, soit 1 ou 2 jours dans la plupart des pays avec lesquels j'ai travaillés (Chine, usa, Canada, France, uk).

Je paie en bitcoin

 
Ça se fait même a distance, j'ai ouvert mon compte 3 mois avant d'arriver notemment pour lancer l'assurance habitation dès le jour 1 de notre location

Pourquoi ne serais-tu pas résident si tu y es expatrié ?
Mais le principe est toujours le même : regarder (principalement sur reddit s’il n’y a pas de TU HFR) quelles banques sont recommandées et suivre « la procédure » du pays, à savoir l'ordre dans lequel on doit ouvrir les différents comptes, numéro de portable local, obtention d'une adresse de résidence...
Et oui, les premiers mois j'ai utilisé ma CB française (uniquement pour quelques dépenses requérant une CB, pour le reste je retirais des espèces avec ma carte de débit japonaise) car obtenir une carte de crédit au Japon n'était pas immédiat.

Dans sa situation a priori si pas d'entreprise = pas de contrat de travail = pas de visa long-terme. Donc en entrant comme touriste, pas de compte en banque effectivement L'époque open bar est bien terminée pour les pays que je connais. Il y a 10 ans j'avais pu ouvrir un compte en banque en Thaïlande rien qu'avec un passeport, c'était un peu abusé

 
Je ne connais pas le Costa Rica, mais generalement en etant sur place ca facilite toujours les choses.
 
Utiliser ta carte francaise est probablement la solution la plus facile au debut, et assure-toi d'avoir une banque sans trop de frais
 
Tu peux aussi contacter les filiales locales des grandes enseignes internationales sur place, elles ont probablement davantage l'habitude des etrangers.

Ah oui effectivement j'avais lu trop rapidement et zappé la partie no job.

San Francisco ----> Londres dans 3 semaines.
 
zero points HFR expat je sais  

as253, le lagoon des expatriés

 
J’utise wise également car j’ai besoin de gérer 3 monnaie (local, dollars et euros). C’est vraiment pratique.

 
ca veut dire quoi