Reprise du message précédent :

Bah les premières années si forcément.
Sinon prof de prépa les kholles ça paient super bien.

 
Merci pour ce temoignage d'insider    
 

 
   
 
Vu mon âge, c'est souvent des trentenaires à l'âmes d'étudiants que je croise (que je fuis), des gens qui ont 30 ans mais qui dans leur tête ont toujours 18 ans (et pas forcément des plus matures), à rien branler de leur journée (hormis le taff), à ne jamais cuisiner quoi que ce soit (du genre 2 repas de base : la boite de petit poids carrotte et les pates au fromage,  à se torcher la gueule régulièrement, à n'avoir comme seul critère que le nombre de bar pour apprécier une ville. A se faire chier s'ils n'ont pas leurs potes (célibataires ou en couple depuis peu de temps pour les "normaux" et en couple depuis longtemps pour ceux qui veulent vraiment pas tourner la page). A se contenter d'un appartement de merde de 20 à 50 M² (hors franciliens qui n'ont presque pas le choix)  
 
A fêter les anniversaires tous les ans de tous leurs potes (ce qui occupe un week end sur 2), avec des déguisements etc
 
 
 
Merci pou

 
Le "vrai" frein au bonheur est le lien culturel et social qui nous lie à la société qui nous entoure. Et voudrait, via mille règlements, nous imposer un code de conduite.
 
Coupez-le.

Non, année de stagiaire c'est relativement easy de pas être sur Paris et environs.
 
Et les barres en mathématiques pour l'affectation des titulaires sont faibles dans certaines régions que je préfère plutôt que de rester à Paris
 
Si ma copine a bougé d'ici là, je bénéficierai en plus des points pour rapprochement de conjoint, et là c'est toute la France qui est accessible relativement facilement

Ca vient des mineurs, à l'époque où ils claquaient jeunes et que leur caisse était ultra bénéficiaire.

Oublies pas de dire que c'est souvent ceux là qui font 2 gosses et qui s'en occupe pas et qui quitte leur nana (femme au foyer) quand ils ont 30~35 ans.

 
J'en suis encore pas là, je le découvrirai ces prochaines années    

Encore un coup de papa dante

Bordel... Avec ma compagne on est en train de faire le même constat. Moi 35, elle 33 et le groupe de gens qu'on cotoie de loin en est encore à se murger un week end sur 2, ils pensent encore que boire l'apéro c'est se torcher une bouteille de Jack daniels dégueulasse chacun et qu'on ne peut pas fêter un anniversaire sans se torcher la gueule.

Ils comprennent même pas pourquoi on fait une soirée sur 10 et qu'en plus à chaque fois, il y en a un de nous deux qui ne boit pas du tout tandis que l'autre bois 3-4 verres... Puis ça commence à divorcer un peu dans tout les sens aussi...

 
 
Qu'on nous rende Licence IV et Lagaf'

 
Evidemment, tout n'est pas tout blanc ni tout noir, comme on dit ^^
 
Je parlais du "lien culturel et social" dans l'autre sens (mais ce que tu as dit reste tout a fait vrai): tu peux donc étendre ta liste aux relations de famille, de travail, aux comportements a adopter dans la rue, avec les personnes et les choses, ect.
 
Attention! Je ne parles pas forcément de "couper" physiquement tout les liens ^^ Mais a tout le moins d'essayer de se rendre compte qu'ils existent, les visualiser et de relativiser leur importance.
 
Exemple: un cercle familial peut, via mille remarques, mille petites pressions, rendre malheureux une personne qui ne se conformerais pas, ou alors seulement à contrecoeur au "modèle attendu" d'une bonne carrière, d'une femme avec enfants et famille, d'un repas de famille toutes les semaines, ect. Le pire étant que si cette personne malheureuse ne connais rien d'autre, elle pourra simplement savoir qu'elle est malheureuse sans pour autant mettre le doigt sur ce qui est réellement la cause de son malheur.
 
Pour celà, je crois au bienfait de la connaissance, et des voyages. Rencontrer d'autres personnes, d'autres cultures, d'autres façon de voir la famille, de voir la vie, le rapport aux choses et aux gens permet par effet miroir de "visualiser" ces liens "sociaux" qui nous lient a notre pays, notre famille, notre travail, ect. De se rendre compte que quelque chose d'autre existe, que des personnes vivent de façon tout a fait différente, avoir une opinion de la famille ou des comportements "sociaux" parfaitement acceptée dans leur société étrangère.
 
Connaitre et relativiser. Pour pouvoir ensuite, simplement choisir en toute connaissance de cause. C'est là, la liberté.
 
Bon, il y a surement d'autres façon d'arriver au même point ^^

mdr

 
J'aime bien la période des années 60-70.

 
Il n'y a pas de mdr, c'est très sérieux.  
Il s'agit d'une constatation des différents cas que j'ai pu observé  

Et moi je dis que d'après les différents cas que j'ai pu observer, tu trolles grassement.

 
En même temps, c'est logique.
La misère appel la misère comme la richesse appel la richesse.

 
Donc tu confirmes les dires d'andré.
 
J'aurai appris un truc tiens

Clair

Mon père était en préretraite à 42 ans

Et est mort à 50

Je donne des cours.

J'ai vu pire.

Oui mais suis un prolétaire je ne peux pas payer le prix hfr.

Avec les chèque spéciaux ça coûte rien.

Maintenant qu'ils ont les moyens financier de le faire, ils se lâchent. Par contre le jour où ils perdent leur taff, ils vont direct en case Cassos de type I. On dirait une bande d'étudiant qui pensent encore que le luxe de la picole c'est le Ballentines et qui sont capable de te coller du coca dans du Smokey Joe 10 ans ou un Benriach de 16 ans. Ca sort en boite de nuit toute les deux semaines (en laissant maman et les gosses à la maison), ça se comporte en chien en manque et ça vient se plaindre ensuite qu'en boite y'a que des gamines. Ca se gargarise de connaitre ses limites en alcoolisme et que ça fait au moins 10 ans qu'ils ont pas gerbé.
Bien sur, ça compte sur toi pour faire le Sam, alors que toi, t'as qu'une envie, c'est les planter là pour pas qu'il y en ait un qui te gerbe dans la bagnole.

Quand ils t'invitent à manger, c'est un "apéro dinatoire" et tu repars de là avec une part de quiche et des chips dans le ventre. Si t'as du bol, t'as le droit à la spécialité de monsieur, une fausse carbonara pleine de crême et de lardon avec de l'emmental.

Et là étrangement, en ce moment, ben la maman délaissé avec les 3 lardons, ben elle se rend compte qu'elle à 30 balais, que son mec la plante régulièrement, et si il l’entraîne dans ses soirées "entre amis" avec location de salle, c'est surtout parce qu'elle peut ramener la bagnole sans se faire sucrer le permis pour taux d'alcool supérieur à 2g/l de sang. Et ça commence à divorcer et aller voir ailleurs en espérant ne pas avoir gaché sa vie en faisant 3 gosses à un mec qui a jamais vraiment su ce que les mots "prendre ses responsabilités" voulaient dire.

Étrangement, de ce groupe d'amis de 20 ans, je ne vois régulièrement que 2 couples, avec lesquels s'inviter à manger ressemble à "apéritif léger + vrai repas + soirée à discuter / se marrer" sur une quarantaine de personnes...

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C'est déjà trop.
Enfin ce qui est dur c'est de trouver un bon prof

 
y'a autre truc qu'on constate, quand on apprend que tu es le voisin de btbw, c'est qu'apparemment la connerie et les idées bas du front auraient des origines géographiques. c'est absolument fascinant !

 
Mais il à pourtant en partie raison, ça vient d'ou le phénomène de ghettoïsation d'après toi? C'est pas le regroupement de la misère, génération après génération?
C'est pas dans les endroits les plus miséreux qu'on trouve les gens les mieux éduqués ou les plus insérés dans la société, c'est tout de même évident non?

C'est tellement évident que le milieu social influence les individus y vivant qu'on se demande à quoi ça sert de le dire en fait, tout en s'appuyant sur "ses propres observations"  

 
ça c'est ce que toi tu vois.
 
moi j'ai grandi dans un des quartiers les plus riches de belgique, ben la très grande majorité c'était vraiment de gros imbéciles tout sauf cultivés, des crétins en porsche avec chemise à carreaux, qui méprisent les pauvres et les étrangers, et qui n'ont pas la moindre once de culture en dehors de celle du fric.
 
à côté de ça, dans la cité sociale la plus proche, vivent des familles dont certaines que je connais très bien, où ils passent leurs vies à lire et à se cultiver, qui savent mille fois plus de choses que je n'en saurai jamais, qui sont ouverts et tolérants, mais qui n'ont pas cet espèce de désir absolu d'être plus riche que son voisin et de l'écraser...

et puis bon, la ghettoïsation, quand on construit des cités entières de barres de hlm à l'extérieur des villes, forcément...

Pour que les bobos parisiens ne s'imaginent pas que ça se passe uniquement dans Confessions Intimes.

 
Ba voila donc lacher lui un captain obvious plutôt que de lui dire qu'il à tort  

Les bobos parisiens sont en moyenne plus cultivés que la normale. Ils le savent déja

 
insulter des millions de gens en un seul post, en leur disant que de toutes façons s'ils sont pauvres c'est culturel, et que de toutes façons même si on leur proposait un travail, ils ne le prendraient pas parce qu'ils préféreraient faire du black, c'est un truc obvious qui passe tout seul ?

En même temps, vu que 90% des Belges peuvent y prétendre...

 
prince d'orange

Après j'aime beaucoup la remarque de jonas. Qui n'apporte rien.
Le problème des riches ignares et peu cultivés, ça n'a rien à voir avec le fait de vouloir s'en sortir financièrement. Tout cons qu'ils soient, ils ont un job et/ou la thune parentale, et ne font absolument pas partie de la classe moyenne laborieuse. Ca n'est absolument pas pertinent.
 
Sachant qu'en plus, dans les cités sociales/HLM tu as de TOUT (donc forcément une part de gens cultivés et intelligents), et que Bruxelles, c'est pas Charleroi...
 
Je sais pas tellement où placer ça dans l'analyse, certainement à côté du coude de patinus, une Chouffe à la main.

 
  ça fait mal...
Mais jonas brasse sa propre bière, alors il a le droit de faire des raccourcis foireux
 
Et puis on est dredÿ maÿrde.