l'Antichrist a écrit :
Comment penser le phénomène religieux ? Quelle est sa vraie nature ? Surtout, qu'est ce que la réflexion philosophique a à dire de pertinent à ce sujet ? Partons d'un constat : immergé dans la nature par sa corporéité, lhomme en émerge aussi par la conscience quil prend de sa naturalité, par cette présence à soi quest la conscience. Lhomme, " le seul animal qui sache quil doit mourir ", ressent douloureusement limpassibilité sereine des constellations et lindifférence des fleuves. Aussi, balance t-il entre la nostalgie dune unité perdue avec la nature, adhérence immédiate à l'être, innocence naturelle en deçà de langoisse dexister, et laspiration à un dépassement de la nature, à un au-delà de la nature. Vaine nostalgie peut-être et aspiration démesurée ? " Ni ange ni bête ", lhomme est condamné à vivre une existence ambiguë dans un monde ambiguë. Mais il ne s'y résigne pas, tenté soit par le vertige de la nature qui le tire vers ses racines, soit par l'ivresse du surnaturel qui l'attire vers ses sommets.
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Premièrement, une métaphore n'est pas un argument fort et clair.
Une réflexion philosophique nécessite quelqu'un qui pense.
Pour dire que la réflexion, par elle-même, n'existe pas.
C'est le penseur qui existe. Et rien n'assure qu'il nous
ait pondu quelque chose de pertinent à ce sujet.
Platon ? Aristote ? Descartes ? Sartre ? C'est
King Crimson qui chantait : "Talk... talk... Talk...
It's only talk. Éléphant talk!"
![https://img.discogs.com/-iceFvHc4X7nDSgLY5uKKQUyw6A=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(40)/discogs-images/R-415676-1183637562.jpeg.jpg https://img.discogs.com/-iceFvHc4X7nDSgLY5uKKQUyw6A=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(40)/discogs-images/R-415676-1183637562.jpeg.jpg](https://img.discogs.com/-iceFvHc4X7nDSgLY5uKKQUyw6A=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(40)/discogs-images/R-415676-1183637562.jpeg.jpg)
Deuxièmement, parler de la conscience quand on
n'en connaît rien ou pas grand-chose et que l'on
se sert d’elle pour marteler que seul l'homme sait en
faire usage, parce qu'il en est conscient, parce que
les animaux, les plantes et les astres en sont dépourvus,
c'est radoter, c'est faire le lit de l'obscurantisme selon
une tradition deux fois millénaires qui n'en finit pas de
mourir dans son ridicule mais continue à hanter
les esprits en mal d’identité spirituelle. Désolé.
Pour ce qui est de la prose de l'homme qui se cherche
confusément dans ses racines naturelles et organiques
ou par l’au-delà la terre et le ciel, c'est jolie. Ainsi,
la poésie peut remplir des pages et des pages pour
équilibrer et rimer mots et idées sans jamais
toucher à quoi que ce soit d'essentiel sur lequel
le pauvre homme sincère puisse reposer sa tête
ailleurs que sur un échafaud d’où elle finira
le plus souvent par rouler dans le sang et la désolation.
Sans conscience.
En fait, on a rien dit. Tout simplement parce
que la connaissance n'est plus une science.
Et la science, qu'une technologie dure et froide.
Voilà où nous en sommes, en 2018, la robotique
étant devenue l’espérance humaine programmée.
Message édité par Maroudiji le 13-01-2018 à 16:03:04