Reprise du message précédent :

 
Pas faux dans ton cas Gil', dans mon cas, de la Cogip "prêt à mourir pour pour tout" tu remarques de toutes les manières les laborieux prêts à se tuer à montrer et démontrer leur compétences mais, et dans ce cas, ils sont directement classés dans la case "débordés", "pas assez compétent" ou autres "ne rentre pas dans le moule"
 
Ils sont en frontal de toutes les merdes qui arrivent, et sont les premiers à venir pleurer pour les aider. Mais je suis le premier à aider, mais selon la principale et unique règle du donnant-donnant...
 
Si j'aide ça sera de toutes les manières dans mon domaine de compétences (et je suis le seul à "maîtriser" ces compétences) si hors maîtrise immédiate : 18 mètres et prise de connaissance avant retour de la conversation. Par contre je fais un point d'honneur à remettre la sollicitation du collaborateur à l'ordre du jour tout en gonflant la sémantique et les enjeux et bien entendu à toutes les réunions où les N+x sont là  
 
Tout le monde est gagnant est ça me coûte à tout casser 5 à 6 % d'un total de TTG sur une journée.

ce topic prend de l'ampleur depuis quelque temps.  
 
 
bravo les gars  

On est d'accord que partir tôt ne va pas dans le sens d'une forte implication et si on n'est pas pressé de rentrer chez soi, autant rester  
Mais pour quelqu'un qui ne voudrait pas gâcher ses soirées, je pense qu'il peut être plus profitable de rester très tard rarement que de faire 10 mn de plus tous les jours. Faut pas se leurrer, ces 10 mn deviendront la normalité et on en arriverait à lui reprocher le jour où il partira à l'heure normale.
 
Le jour où il y a un gros problème, c'est là qu'il faut en profiter au lieu d'essayer de s'en délester sur un collègue. Un problème important, c'est un bon moyen de se mettre en valeur, et le mail envoyé (à la terre entière, forcément) 2h après que tout le monde soit parti et qui explique que "il y avait un problème sérieux, j'ai préféré le résoudre immédiatement que de prendre le risque de laisser traîner jusqu'à demain", ce mail est important  
 
Bien évidemment, on ira voir son chef le lendemain pour en discuter et bien lui dire que ça a duré longtemps mais tant pis, la COGIP avant tout

   
 
Je vous rappel que ce topic est fermé en dehors des heures de travail, sauf exceptions annoncées en début de ce topic (expatriés à fort décalage horaire et autres personnes n'ayant pas d'accès à Internet au boulot, soumis à régulation et autorisation des anciens du topic).
 
   
 
Merci de revenir demain pour continuer ce débat.
 
 
 
 
 
A+ et bonne nuit à vous !

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Bonjour chers collègues, un petit café avant de démarrer?

Toutes les COGIP sont différentes, je sais que dans la mienne le cas énoncé est vraiment d'actualité.
Effectivement partir légèrement plus tard (ce qui ne gâche pas mes soirées et me permet d'éviter le Rush abominable des embouteillages de 17h00 et 0 seconde), peut devenir une normalité, même si cela ne s'est pas encore produit après des années de pratique.

Mais donc partir à 17h00 sera devenu anormal et il est peu évident dans les COGIP difficiles (comme la mienne où par des entourloupes en tous genre j'ai les faveurs de la direction, et je suis un cas très rare) d'esquiver les piques et remarques déplacées. Alors que ceux qui partent à  l'heure "classique" eux, seront critiqués par les autres qui restent quotidiennement quelques temps supplémentaires.

C'est un cercle vicieux auquel il faut s'adapter dans chaque COGIP qui fonctionne de la même manière. Il est préférable d'être dans le camp de ceux qui pourraient se permettre de critiquer, plutôt que de faire partie de celui des employés dont on parle de manière négative. C'est vraiment lèche bottes j'en convient mais... ça marche.

Chaque COGIP est différente de toute façon et je sais que nous avons forcément tous les deux raison dans nos contextes respectifs.  

 
Aller c'est repartit pour la même qu'hier.
Demain j'aurai un peu de taf normalement, je devrai former un gars sur le meb.

Hi all    
 
Une technique particulière pour bien se faire voir de sa hièrarchie sans se fouler dans une COGIP de moins de 10 personnes ?  Je suis preneur

Salut !
Mon premier job a été de m'occuper des stocks dans une très petite COGIP et je n'ai jamais réussi à optimiser sérieusement. La direction venait souvent me voir à mon poste pour suivre l'avancement, locaux exigus donc aux yeux de tous...

Je suis curieux de voir si nos spécialistes de l'optimisation pourront t'aiguiller. Je n'y arrivais pas parce que la COGIP avait été montée par la direction qui était toujours en place, tout le monde se connaissait, tout le monde connaissait la charge de travail des autres et la durée de chaque tâche. Mais également un manque de travail dans un domaine se traduisait par une pile de chose à faire dans un autre secteur de la COGIP. Tout le monde était multi-tâches. Il y a également peu de niveaux hiérarchiques, donc peu de pertes d'information ou de dossiers qui mettent du temps à transiter jusqu'à la bonne personne.

Les seuls moments d'optimisation ont été lorsque je m'occupais de l'inventaire mensuel, le local technique étant immense, je pouvais aisément me cacher, dormir, et me réveiller en cas de bruit suspect -oui j'ai le sommeil très très léger - où lorsque l'on m'appelait au loin. Je débarquais alors du fin fond des locaux, mes fiches de contrôle à la main avec un innocent "oui, vous m'avez appelé?"  

J'étais si jeune et déjà si dévoué

Bonjour à tous !
 
Je torche un truc et je reviens vers vous tout à l'heure avec des réponses à vos questions sur l'optimisation en petite COGIP.
 
Cordialement,
 
Gil

Pour passer le temps, sur le site de l'INA vous pouvez retrouver le journal tv du jour de votre naissance : http://www.ina.fr/communaute/journal

 
This site has been blocked by the network administrator.

 

Putain mais c'est génial !!! Comment c'était moche quoi, ça pique les yeux    
Jacques Delors (jeune) défend le franc    
 
Qualité  

 
Merci  

Hello les tourteaux

 
la même chose ici :
http://www.dailymotion.com/sas/jtn#

 
C'est un peu le même cas dans ma COGIP : tout le monde se connait, sait plus ou moins ce que fait l'autre, etc. Cependant mon cas est un peu particulier, dans le sens ou je suis sur un poste très technique, technique qu'aucun de me collègues ne maîtrise (ni ne comprend réellement). De ce fait, je ne me fais jamais chahuter sur mon job, étant le seul à avoir ce que je fais . Toutefois, le revèrs de la médaille vient du fait qu'étant le seul dans mon domaine, j'ai du mal à valoriser mon travail à sa juste valeur aux yeux des autres

Il faut que je trouve un moyen pour etablir des contact avec les gens qui travaillent autour de moi.
N'étant que 2 informaticiens dans un lycée, à part pour se faire expliquer que ca ne marche pas et du coup je passe beaucoup de temps "dans mon coin".
Pour le moment ma situation professionnel n'est que très peu affectée par cela (aucune promotion possible ni augmentation, relative sécurité de l'emploi) mais le jour où je changerais de boulot et que j'entrerais dans une vraie COGIP, il sera trop tard pour s'y mettre.
 
Quelques astuces parmi les glandeurs du topic ?

Attempting to access a web site that violates organizational policy!
 
The URL http://www.dailymotion.com/sas/jtn was blocked, it is in the Restricted Erotic / Sex category.
Policy: Default; User: Jack_Slater; Group: COGIP
 
Tu me provoques Billy54  

 
Aller manger avec eux le midi par exemple (Si ils ne rentrent pas chez eux pour manger).
Squatter la salle des prof

 
COGIP de facho
 
Ici rien n'est bloqué  

 
Tu m'as déjà provoqué à ce sujet par message privé hier.
Message auquel j'avais répondu que je te haïssais    
 
 

Bonjour

Je sais, mais je tenais à en ajouter une couche  

 
Salut !    
 
Alors que tu débarques sur ce topic, je m'en vais optimiser une cigarette pour grapiller quelques minutes et observer/écouter ce qui se dit autour de moi.
Très pratiques les pauses cigarettes, les langues se délient souvent lorsque l'on est en groupe restreint.
 
Je vous conseille de fumer.    

Pour les petites COGIP, il est généralement plus difficile d'optimiser car :
 
- tout le monde se connaît et sait ce que font les collègues ;
- la hiérarchie est transversale ;
- le faible effectif empêche les gros délais de circulation des dossiers ;
- le travail fait est indispensable à la survie de la mini-COGIP. Ici pas de départements/services inutiles  
- le faible effectif empêche la mise en place des instances représentatives de personnel et ses occasions de glande et de protection contre le licenciement.
- quand on est malade/absent, le travail n'est pas fait par les collègues.
 
 
 
Pour ces COGIP :  
 
- il faut "s'échapper par le haut" : tout faire pour monter en grade et avoir du poids sur la politique de recrutement, et faire appel à du personnel extérieur non ou mal rémunéré pour faire le travail. Exemple typique : agence de comm' qui tourne avec des stagiaires.  
 
- comme dit avant, il faut viser un poste dans un domaine non évaluable par les collègues. Genre responsable réseau ou unique informaticien.
 
- et enfin, on peut aussi s'échapper à l'extérieur. Trouvez un poste où vous aurez des déplacements, et gonflez leur volume et leur fréquence.  
 
 
 
 
Cordialement,
 
Gil

Vous êtes tous en très bonne forme ces derniers temps, les conseils et remarques sont de très haut niveau.    
 

Concernant les pauses-clopes, Ujina nous avait raconté une anecdote sympa. Je vous la redonne "de mémoire" : il y a quelques années il travaillait en intérim dans des sales boulots, genre magasinier / cariste, au cul des entrepôts à déplacer des palettes.

Il avait un petit chef qui engueulait les magasiniers qui prenaient une pause dehors sans fumer et ne disait rien à ceux qui fumaient - car ce mini-boss devait avoir la même addiction au tabac et comprenait la nécessité impérieuse d'une goulée de nicotine.  Ujina (ou un de ses collègues) avait alors suggéré de faire semblant de fumer, avoir une cigarette à la main, etc.

Cordialement,

Gil

 
En arriver à ce niveau là c'est quand même de la connerie    
Et je ne pense pas qu'on peut généraliser ( proof) c'est juste une occurrence avec un con de chef de merde qui fume. Le 1er qui me fait une réflexion là-dessus, chef ou pas, il s'en souviendra  

 
Commence tes recherches sur Google par le mot "slacker" (équivalent américain de glandeur, procrastinateur). Il me semble qu'il y avait un site sur eux mais je ne remets pas la main dessus.  
 
Cordialement,
 
Gil

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J'avais bossé avec ce bonhomme, il s'était vraiment mis à fumé    
On en croise des pas triste dans la manutention en interim...

 
- Manger avec eux à midi ;
 
- Participer à des pots, y compris en soirée ;
 
- Etre volontaire pour les séances de teambuilding ;
 
- Rester un peu tard le soir avec le boss. Les langues se délient et les conversations se font plus informelles, prennent un tour plus personnel quand presque tout le monde est parti ;
 
- Profiter des éventuelles pauses, mais celles-ci sont de plus en plus mal vues dans toutes les COGIP, grosses comme petites ;
 
- Parler de tes passions et repérer les sportifs, les pratiquants d'art martiaux et les gamerz et discuter le coup avec eux sans les faire rentrer dans ta vie perso.  Il y a un effet de "classe sociale" lié aux loisirs, et un collègue qui pratique des hobbies atypiques (mais politiquement corrects) se fera plus de pub et de buzz que le classique fond de C.V. "cinéma musique sorties". Ce n'est pas pour rien que les cadres dirigeants accordent de l'importance à la "cooptation culturelle" autour d'activités telles que le golf, la navigation à voile, le brevet de pilote d'avion, etc.  
 
 
Cordialement,
 
Gil  
 
 
 
 
 
 
 

Bonjour à tous !    
 
je rentre d'un rendez vous de 2h à une demi heure de mon bureau, j'ai été utile 20min, le reste du temps j'ai fait acte de présence.
si c'est pas optimiser, ça...

non, ce n'est pas optimiser, tu as juste perdu du temps, sans pouvoir en profiter pour tes "activités annexes"

 
Je ne serais pas si dur.
 
Comme on dit aux débutants en aviation légère : "un bon atterrissage est un atterrissage d'où l'on sort vivant, si l'avion est intact, c'est en bonus", on pourrait annoncer de la même façon "une bonne optimisation est un moment où l'on n'a pas produit ou récupéré du travail en plus. Si on peut caser du loisirs ou des tâches personnelles, c'est en plus ! "
 
Je pense notamment aux quelques années nécessaires à me désengager de mon poste au début des années 2000. Lors du commencement de cette  manoeuvre de longue haleine, je n'avais pas internet et j'étais dans un bureau avec quelquefois plusieurs salariés, pas question donc de glander comme je le fais aujourd'hui. Dans les pires journées, je faisais semblant de lire des rapports en mettant des coups de stabilo au hasard, ou de farfouiller dans l'arborescence du serveur de fichier.    
 
   
 
 
Cordialement,
 
Gil

J'appelle ça de l'optimisation moi aussi,

Demain en début d'après midi je vais partir assister à une réunion de deux jours aux frais de la princesse pour montrer que je suis présent, affirmer mes points de vue, et ne rien faire.

Cela me permet de sortir du bureau, d'être aux côtés des ronds de cuir, de ne rien foutre, bref de l'optimisation constructive à but lucratif .

Le sujet de la visite médicale a t'il déjà été étudié ?
 
On m'a proposé un rendez-vous à 11h. J'imagine qu'il ont du mal à remplir les créneaux en journée, tout le monde demandant tôt le matin ou tard le soir pour éviter une coupure importante de la journée de travail : j'ai donc accepté.
 
En plus, c'est situé à environ une 1h de mon lieu de travail, donc :
- il faudrait partir avant 10h, bref inutile de venir au travail avant
- il y a toujours du retard, j'ai attendu, le temps de manger vite fait un sandwich, je ne suis de retour que peu avant 14h
 
En fait :
- j'ai pu dormir 1h30 de plus
- arrivé 10 mn en avance, je suis passé très vite, en 20 mn c'était réglé et j'ai pu aller faire des courses tranquillement
 
J'en arrive à regretter que ce ne se soit plus que tous les 2 ans  
 

 
Ne rien faire, c'est déjà de l'optimisation :
 
 
1) Cela "éduque" les collègues à assumer votre charge de travail ou apprendre à se débrouiller en votre absence.  
 
2) Cela permet d'avoir des excuses pour des non-atteintes d'objectifs "foirage au millimètre près" ou des défaillances mineures, et ainsi d'avoir des arguments pour revoir à la baisse la charge du poste de travail durant l'entretien d'évaluation annuel.
 
3) Votre subtil ralentissement, motivé par des faits mesurables, réduit "mécaniquement" et doucement l'efficacité de tout votre service, fournissant un référentiel de performance faussé.  
 
 
Comme on dit, "les petits ruisseaux font les grands fleuves".
 
 
Cordialement,
 
Gil qui est en forme, et qui travaille un peu tout en postant.