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Auteur Sujet :

Le vrai "aléatoire" existe t' il ?

n°8378360
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 17:35:58  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Herbert de Vaucanson a écrit :

Pourquoi tu dis ça ? C'est en réponse à mon post ? :??:
(je ne vois pas le rapport)


 
Tu donne comme explication que le fait qu'une particule puisse avoir un comportement chaotique est la preuve qu'il est de l'aléatoire puisque elle-même est régie par des normes, je me contente de te répondre.

mood
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Posté le 11-05-2006 à 17:35:58  profilanswer
 

n°8378403
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 17:39:33  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

Tu donne comme explication que le fait qu'une particule puisse avoir un comportement chaotique est la preuve qu'il est de l'aléatoire puisque elle-même est régie par des normes, je me contente de te répondre.


 
Oulala, tu n'as vraiment pas compris : peux tu me dire où tu me vois avoir dit ça ?
 
Ta réponse constitue une évidence : la physique des particules est la physique de la description des particules et de l'interaction entre les particules, mais je ne vois pas en quoi ça me répond. [:spamafote]
 
Je n'ai jamais dit qu'une particule pouvait avoir un comportement chaotique, je ne comprends pas ton histoire de normes... Enfin, j'ai vraiment l'impression que tu as tout mélangé, je m'exprime si mal que ça ?  :sweat:


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n°8378441
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 17:43:12  profilanswer
 

Je pense, car quand je lis ça:

Citation :

l'aspect aléatoire du comportement de la particule ne peut donc pas être imputé à un manque quelconque manque d'information sur celle-ci -> c'est du vrai hasard


 
Je comprend que l'observation du comportement chaotique d'une particule (qui ne peut pas l'être puisque ladite particule suit des règles immuables et simples) ne peut être que le fruit du hasard, et que par conséquent l'aléatoire est.

n°8378463
Mikouze
Universe Owner
Posté le 11-05-2006 à 17:45:11  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

La différence, c'est que là tu spécules, et comme je l'ai dit plus tôt, si on me montrait une structure sous-jacente et déterministe à ces phénomènes, je leur retirerais le statut "d'aléatoire".
 
Mais, en l'état actuel des connaissances, les particules élémentaires sont les seuls objets de la physique que l'on peut décrire complètement : la fonction d'onde d'une particule donne toute l'information que l'on peut avoir sur cette particule, l'aspect aléatoire du comportement de la particule ne peut donc pas être imputé à un manque quelconque manque d'information sur celle-ci -> c'est du vrai hasard.  
 
Il n'y a pas d'équivalent "macroscopique" à cette "description complète" que permet la physique quantique, les propriétés macroscopiques d'un "objet" ne le définissent pas entièrement. Les lois "macroscopiques", sont en qq sortes des lois "statistiques" caractérisant le comportement de certains "tas de particules" auquel on donne arbitrairement un sens (molécule, solide, cellule, organe, humain, planète, atmosphère... etc).


 
Toute la physique quantique repose sur des speculations, ce qui ne t'empeche pas d'utiliser ces theories pour argumenter [:itm] ²
 
Perso, je suis presque convaincu que le vrai hasard au sens ou tu l'entends n'existe pas [:spamafote]
 

n°8378531
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 17:52:53  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

Je pense, car quand je lis ça:

Citation :

l'aspect aléatoire du comportement de la particule ne peut donc pas être imputé à un manque quelconque manque d'information sur celle-ci -> c'est du vrai hasard


 
Je comprend que l'observation du comportement chaotique d'une particule (qui ne peut pas l'être puisque ladite particule suit des règles immuables et simples) ne peut être que le fruit du hasard, et que par conséquent l'aléatoire est.


 
Ouuu j'ai l'impression de comprendre où tu m'as mal compris. Connais tu la physique quantique ? C'est de cet aléatoire là que je parlais (je pensais que tu avais lu les posts précédents). Je ne parlais absolument pas du cas particulier de la trajectoire apparemment "erratique" d'une particule plongée dans un autre tas de particules (style "boule de billard lors de la casse" par exemple), je parlais du comportement simple d'une particule isolée. Par exemple : si tu envoies un photon sur un miroir semi-transparent parfait, et bien tu as une chance sur deux pour qu'il traverse le miroir et une chance sur deux pour qu'il soit réfléchi, même si les conditions initiales sont strictement identiques.

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 11-05-2006 à 18:00:36

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n°8378552
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 17:54:51  profilanswer
 

Mikouze a écrit :

Toute la physique quantique repose sur des speculations, ce qui ne t'empeche pas d'utiliser ces theories pour argumenter [:itm] ²


 
Tu peux argumenter là ? C'est au contraire la théorie la plus précise que l'on connaisse en Science. Ce ne sont pas des spéculations, enfin pas plus que n'importe quelle autre théorie scientifique, je ne comprends pas trop là...  [:wam]  


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n°8378601
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 18:02:09  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Ouuu j'ai l'impression de comprendre où tu m'as mal compris. Connais tu la physique quantique ? C'est de cet aléatoire là que je parlais (je pensais que tu avais lu les posts précédents). Je ne parlais absolument pas du cas particulier de la trajectoire apparemment "erratique" d'une particule plongée dans un autre tas de particules, je parlais du comportement simple d'une particule isolée. Par exemple : si tu envoies un photon sur un miroir semi-transparent parfait, et bien tu as une chance sur deux pour qu'il traverse le miroir et une chance sur deux pour qu'il le traverse, même si les conditions initiales sont strictement identiques.


 
C'est bien ce que je dis, c'est le niveau d'abstraction qui ne convient pas :o
 
Surtout que le photon reste en soi un paradoxe, il n'est pas matière, et pourtant il existe, après le miroir parfait semi-transparent, il n'existe pas non plus, il est comparable à un grillage de façon plus grossière: là où y'a des trous, la lumière passe, sinon elle est réfléchie/absorbée.

n°8378663
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 18:08:22  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

C'est bien ce que je dis, c'est le niveau d'abstraction qui ne convient pas :o


 
De quel "niveau d'abstraction" parles-tu, du niveau d'abstraction "particules élémentaires" ? Il ne convient pas à quoi ? Soit plus clair, j'ai énormément de mal à te comprendre.
 

Gigathlon a écrit :


Surtout que le photon reste en soi un paradoxe, il n'est pas matière, et pourtant il existe,  


 
Le photon n'est absolument pas un paradoxe. L'énergie aussi existe, et ce n'est pas de la matière.  
 

Gigathlon a écrit :


après le miroir parfait semi-transparent, il n'existe pas non plus, il est comparable à un grillage de façon plus grossière: là où y'a des trous, la lumière passe, sinon elle est réfléchie/absorbée.


 
Et pour le miroir semi-transparent, tu fais aussi erreur : la physique des particules n'est pas "déterministe", et l'explication n'est pas celle simpliste du "grillage plus ou moins grossier" : je te rappelle ce que je disais : si tu envoies exactement dans les mêmes conditions un photon sur exactement le même point du miroir, et bien son comportement ne sera pas forcément le même : 50 % de chances d'être réfléchi, 50% de chances de traverser.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 11-05-2006 à 18:11:42

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n°8378736
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 18:14:36  profilanswer
 

Bon sang, mais je te dis que tu pars d'un niveau d'abstraction beaucoup trop grossier, et te donne un exemple :o
 
La théorie, si on la base sur des observations dont l'échelle est inadaptée, est erronée, le miroir semi-transparent parfait, tu le modélise par une matière continue semi-réfléchissante, moi comme un maillage d'atomes, puisque c'est un maillage, il n'est pas continu, et donc par définition il y a des trous, comme dans un grillage.
 

Citation :

si tu envoies exactement dans les mêmes conditions un photon sur exactement le même point du miroir, et bien son comportement ne sera pas forcément le même : 50 % de chances d'être réfléchi, 50% de chances de traverser


 
Est-on capables d'envoyer un photon exactement au même endroit 2 fois de suite alors qu'on est incapables de déterminer si oui ou non on connaît l'échelle élémentaire?
 
Admettons qu'on l'envoie selon le plan tridimensionnel exactement au même endroit, vient encore un facteur: le temps. L'énergie pourra être éjectée d'un côté ou de l'autre selon la position d'un électron.

Message cité 1 fois
Message édité par Gigathlon le 11-05-2006 à 18:19:07
n°8378783
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 18:20:18  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

Bon sang, mais je te dis que tu pars d'un niveau d'abstraction beaucoup trop grossier, et te donne un exemple :o
 
La théorie, si on la base sur des observations dont l'échelle est inadaptée, est erronée, le miroir semi-transparent parfait, tu le modélise par une matière continue semi-réfléchissante, moi comme un maillage d'atomes, puisque c'est un maillage, il n'est pas continu, et donc par définition il y a des trous, comme dans un grillage.


 
"un niveau d'abstraction beaucoup trop grossier" :sarcastic:  
Un photon et un électron, c'est un niveau d'abstraction beaucoup trop grossier ??? :heink: Ou as tu vu que je modélisais mon miroir comme un "miroir parfait continu" ??? J'ai dit ça quelque part ?
 
Ecoute relis mon post, tu n'as même pas lu à quel niveau d'abstraction je me plaçais, c'est fatiguant... Je rerererépète que je me place au niveau "particules élementaires" : il n'y a pas plus élémentaire comme niveau de description.  
 
Je sais que la physique quantique peut paraitre déroutante et absurde au premier abord, mais ait un peu d'humilité, si on te dit quelque chose sur un domaine que tu ne connais pas, et bien renseigne toi un peu avant de contredire les gens...


Message édité par Herbert de Vaucanson le 11-05-2006 à 18:21:56

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mood
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Posté le 11-05-2006 à 18:20:18  profilanswer
 

n°8378841
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 18:27:42  profilanswer
 

Je vois pas comment on peut concevoir un miroir semi-réfléchissant parfait au niveau élémentaire, sincèrement... après un photon n'est à ma connaissance pas un électron, et si tel était le cas il serait impacté par tellement d'atomes que ça serait une simulation dans un environnement dont on fait abstraction, bref du grand n'importe quoi à grands coups de formules mal utilisées.

n°8378949
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 18:39:48  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

Je vois pas comment on peut concevoir un miroir semi-réfléchissant parfait au niveau élémentaire, sincèrement... après un photon n'est à ma connaissance pas un électron, et si tel était le cas il serait impacté par tellement d'atomes que ça serait une simulation dans un environnement dont on fait abstraction, bref du grand n'importe quoi à grands coups de formules mal utilisées.


 
Mais tu mélanges tout ma parole, je me demande si tu comprends ce que tu lis :
 

Citation :

"Je vois pas comment on peut concevoir un miroir semi-réfléchissant parfait au niveau élémentaire, sincèrement"


 
Dans mon post précédent, je t'explique justement que je ne parle pas d'un miroir "continu" parfait, mais d'un ensemble d'atomes, qui ont, si un photon les atteints 50 % de chances de l'absorber et de le réémettre, et 50 % de chances de ne pas l'absorber (et ça ne dépend pas de la "façon" dont le photon impacte l'atome).
 

Citation :

après un photon n'est à ma connaissance pas un électron


 
Je parle d'interaction entre un photon et un électron, et toi tu me réponds qu'un photon n'est pas un électron, je ne comprends absolument rien à ton objection, sais tu seulement par quel moyen deux électrons se repoussent ? Réponse : par l'intermédiaire de photons (qui "transmettent" l'impulsion d'un électron à l'autre).
 

Citation :

et si tel était le cas il serait impacté par tellement d'atomes que ça serait une simulation dans un environnement dont on fait abstraction


 
Je ne sais même pas quoi dire là tellement c'est hors sujet [:spamafote]
 
Bref, je crois sincérement que tu as de grosses lacunes dans les domaines dont tu parles (interactions entre particules élémentaires, physique quantique... etc), et qu'il est parfaitement normal que tu ne comprennes pas tous mes propos et que certains te paraissent absurdes : mais l'humilité, c'est reconnaitre ses faiblesses... Franchement, avant de contredire que certains phénomènes quantique sont fondamentalement aléatoires "parce que c'est un niveau de description trop grossier et qu'à un niveau plus bas on a des atomes", tu devrais vraiment te renseigner sur le sujet.
 
EDIT : Hephaestos, xantox, aidez moi, je vais bientôt craquer  :cry:

Message cité 2 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 11-05-2006 à 18:44:37

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n°8379527
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 20:05:01  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Ben non, comme j'avais essayé de l'expliquer dans je sais plus quel autre topic, la vision du sollipsisme n'est pas suffisante car alors comment expliquer qu'il y ait des contraintes auxquelles on ne peut rien, i.e. que l'on subit ?
En fait ce sont bien les contraintes d'existences d'un "en dehors de moi" qui réifi et nous permet de déduire des lois de la nature.
Non ?


 
 
Ben, le sollipsisme c'est quand même ce qui reste le plus petit, à défaut d'être simple : tout ce qui existe est mon expérience, ce qui inclut le fait ressentir le bitume racler les genous quand on se vautre en vélo et le pincement dans le bide quand elle vous explique qu'elle veut 'rester amis'.

n°8379532
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 20:07:56  profilanswer
 

Mikouze a écrit :


Qu'est ce que tu penses du concept du Chat de Shrôdinger ? Et le mouvement Brownien ? :)


 
 
Ben, tout a été dit : Pour le chat, il y a la moitié de l'univers réel à partir du moment où on ouvre dans lequel il est mort, et l'autre moitié dans lequel il est vivant, sachant que de toute façon si je vous parle de la partie de l'univers où il est vivant, c'est qu'on ne pourra jamais observer quoi que ce soit de l'autre univers.
 
Pour le mouvement brownien, pareil avec plus de 2 possibilités, et avec le fait que parmi l'écrasante majorité des possibilités, toutes sont essentiellement identiques.
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Oui, je suis également plutôt d'accord avec cette application du rasoir d'Ockham, en plus, c'est cool, ça fait de chacun de nous un être immortel ! :)


 
Ah ?
 

Gigathlon a écrit :


A noter que je n'aime pas le terme particule d'ailleurs... :o


 
 
Mouahahahahah  :bounce:
 

xantox a écrit :

Ca c'est la méthode démocratique, pas la méthode scientifique, je suis d'accord qu'elle est plus rassurante en tout cas  ;)


 
 
En l'occurence, tout ce que je vois c'est que tout va bien, je suis scientifiquement trop borné pour croire ) autre chose que ce en quoi croit la majorité, alors que je pensais avant de me pencher sur la question que la théorie des mondes multiples était minoritaires.
 
Il me semble que cette théorie est en effet la plus vraisemblable scientifiquement (en l'état actuel de nos connaissances, comme d'hab).

Message cité 2 fois
Message édité par hephaestos le 11-05-2006 à 20:28:25
n°8380067
xantox
Posté le 11-05-2006 à 21:13:47  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

En l'occurence, tout ce que je vois c'est que tout va bien, je suis scientifiquement trop borné pour croire ) autre chose que ce en quoi croit la majorité, alors que je pensais avant de me pencher sur la question que la théorie des mondes multiples était minoritaires.


C'est que souvent la physique progresse par des changements de paradigme d'une incroyable audacité (cfr Einstein, etc), la majorité ayant toujours du mal à reconnaître une nouvelle route. Ici c'est encore pire, car les fondamentaux de la mécanique quantique sont terra incognita - on n'a que dépassé de très peu le pragmatisme de Bohr "tais toi [au sujet de l'interprétation] et calcule". La MWI est très audacieuse et on a mis quelques décennies à s'y faire, le temps que les nouvelles générations grandissent, mais elle dérange ceux à qui elle dérange pour sa manière de légitimer les aspects mysterieux de la MQ par une "réification d'office". Ceci rappelle très fortement la démarche de la théorie des cordes (qui aussi est plus ou moins majoritaire bien que l'"effet de mode" commence à passer), où pour expliquer ce qu'on observe, on est aménés à genérer un champ de possibles ahurissant, avec des infrastructures multidimensionnelles extrêmement complexes. Est ce cirque Barnum un "effet collateral" de la théorie ou la réalité, on ne sait pas. Il faut donc déséspérement trouver des protocoles de falsification pour avancer.
 

hephaestos a écrit :

Il me semble que cette théorie est en effet la plus vraisemblable scientifiquement (en l'état actuel de nos connaissances, comme d'hab).


Elle est une interprétation profonde qui mérite d'être étudiée rien que pour sa beauté, entre autres elle est un bon pretexte pour réflechir à nombre de questions philosophiques, mais n'étant pas vérifiée et n'étant pas la seule, elle doit faire l'objet du doute, car c'est au fond en doutant d'une théorie qu'on la défend le mieux. Il faut, comme d'habitude, considérer les alternatives, identifier des critères de falsifiabilité, etc

Message cité 1 fois
Message édité par xantox le 11-05-2006 à 22:25:45

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°8380471
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 21:45:27  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

EDIT : Hephaestos, xantox, aidez moi, je vais bientôt craquer  :cry:


 
Laisse tomber, je préfère ne pas insister... tu fais des lois avec plusieurs plans d'existence, c'est tout ce que je peux dire, vu que le photon reste hautement abstrait (lois de probabilités [:gratgrat])
 
Tout ce qu'on "sait" sur le photon dérive d'observations et de calculs basés sur des trucs comme ça:
 

Citation :

Constante de Planck: L'erreur relative sur cette valeur est 1,7×10-7, soit une erreur absolue de 1,1×10-40 J.s


Citation :

Vitesse de la lumière, équation de maxwell: Localement signifie dans le voisinage de chaque point M de l'espace physique. Le problème de savoir si on peut définir globalement un potentiel-vecteur sur un espace donné conduit à devoir se poser des questions sur la cohomologie de cet espace, un concept un peu subtil de la topologie algébrique. (Note: on rappelle que la vitesse de la lumière dans le vide a été mesurée et qu'il faut donc tenir compte de cette "cohomologie", était-ce réellement le vide total?)


 
De là, faudrait m'expliquer ton point de vue sur le bombardement précis d'un photon, c'est techniquement impossible car les informations qu'on a sur le photon sont insuffisante pour faire autre chose que des calculs probabilistiques et arrondis, ce qui rend ta démonstration caduque. En théorie, ça marche, et en pratique? En pratique, on est incapables de le dire.
 
Pour moi, on touche aux limites de notre "science" quand on parle de photons, puisqu'on en vient à des théories pures basées sur des chiffres issus d'observations dont la précision est remise en cause.

n°8380500
xantox
Posté le 11-05-2006 à 21:47:24  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

C'est bien ce que je dis, c'est le niveau d'abstraction qui ne convient pas.


 
Il ne faut pas insister sur des oppositions, tu peux très bien te mettre d'accord avec Herbert car :
 
- la mécanique quantique fonctionne parfaitement telle qu'elle est, elle permet de faire des prédictions d'une précision lancinante sur n'importe quel type d'expérience. Si on parle de particules élémentaires, c'est la bonne théorie.  
- ceci n'empêche pas de légitimement enquêter sur la possibilité théorique d'un substrat déterministe.


Message édité par xantox le 11-05-2006 à 21:53:00

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°8380615
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 21:57:20  profilanswer
 

Gigathlon a écrit :

Laisse tomber, je préfère ne pas insister... tu fais des lois avec plusieurs plans d'existence, c'est tout ce que je peux dire, vu que le photon reste hautement abstrait (lois de probabilités [:gratgrat])
 
Tout ce qu'on "sait" sur le photon dérive d'observations et de calculs basés sur des trucs comme ça:
 

Citation :

Constante de Planck: L'erreur relative sur cette valeur est 1,7×10-7, soit une erreur absolue de 1,1×10-40 J.s


Citation :

Vitesse de la lumière, équation de maxwell: Localement signifie dans le voisinage de chaque point M de l'espace physique. Le problème de savoir si on peut définir globalement un potentiel-vecteur sur un espace donné conduit à devoir se poser des questions sur la cohomologie de cet espace, un concept un peu subtil de la topologie algébrique. (Note: on rappelle que la vitesse de la lumière dans le vide a été mesurée et qu'il faut donc tenir compte de cette "cohomologie", était-ce réellement le vide total?)


 
De là, faudrait m'expliquer ton point de vue sur le bombardement précis d'un photon, c'est techniquement impossible car les informations qu'on a sur le photon sont insuffisante pour faire autre chose que des calculs probabilistiques et arrondis, ce qui rend ta démonstration caduque. En théorie, ça marche, et en pratique? En pratique, on est incapables de le dire.
 
Pour moi, on touche aux limites de notre "science" quand on parle de photons, puisqu'on en vient à des théories pures basées sur des chiffres issus d'observations dont la précision est remise en cause.


 
Ecoute, renseigne toi sur ce qu'est la physique quantique, je ne peux plus te dire que ça : tu dis énormité sur énormité depuis le début [:spamafote]


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n°8381105
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 22:35:17  profilanswer
 

xantox a écrit :

Elle est une interprétation profonde qui mérite d'être étudiée rien que pour sa beauté, entre autres elle est un bon pretexte pour réflechir à nombre de questions philosophiques, mais n'étant pas vérifiée et n'étant pas la seule, elle doit faire l'objet du doute, car c'est au fond en doutant d'une théorie qu'on la défend le mieux. Il faut, comme d'habitude, considérer les alternatives, identifier des critères de falsifiabilité, etc


 
Essayer de falsifier d'accord, mais en attendant, c'est bien celle là et surement pas l'interprétation de Copenhague qui est la plus simple, et donc celle qu'il faut accepter par défaut.
 
La réification dont tu te méfie me semble vraiment tout ce qu'il y a de plus anodin, elle n'a rien de plus que la réification que l'on fait du futur : dans les deux cas, on parle d'une portion de l'univers absolument inaccessible. Simplement, on est dans une situation où il nous est utile de 'penser le futur', alors qu'il nous est absolument inutile de penser les univers parallèles. Croire en des mondes prarallèle simplifie l'univers de la même manière que croire au futur.

n°8381138
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 22:37:27  profilanswer
 

A propos de réification : en fait, la réification n'a rien d'anodin : si l'on pouvait raisonablement estimer que rien n'existe, on est d'accord que ce serait infiniment plus vraisemblable que toutes les théories farfelues sorties des esprits tordus des êtres humains. Simplement, on ne peut pas. Il faut réifier. Je ne vois pas en quoi réifier 4 dimensions et un monde est pire que réifier 11 dimensions et une infité de monde.
 
Si c'est pire, je maintiens qu'alors le sollipsisme est la seule vision raisonable du monde : l'univers n'est pas expliqué mais au moins il est petit.

Message cité 1 fois
Message édité par hephaestos le 11-05-2006 à 22:52:22
n°8381178
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 22:39:58  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


EDIT : Hephaestos, xantox, aidez moi, je vais bientôt craquer  :cry:


 
 
Gigathlon : tu as tort.
 
Au plaisir, Herbert  :hello:

n°8381512
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 23:03:02  profilanswer
 

hephaestos a écrit :


 

Citation :




 
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Oui, je suis également plutôt d'accord avec cette application du rasoir d'Ockham, en plus, c'est cool, ça fait de chacun de nous un être immortel ! :)


 
Ah ?


 
Ben oui, nécessairement : tous les mondes dans lesquels tu meures ne sont plus accessibles à ta conscience, tu n'es donc conscient que des mondes dans lesquels tu ne meures pas, et à moins qu'à un instant donné tu aies 100% de chances de mourir, tu es immortel (mais seulement pour toi).
 
P.S. : la structure des balises dans mon message est très bizarre mais c'est apparemment la seule façon pour faire un quotemsg dans un quotemsg...


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n°8381589
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 23:08:28  profilanswer
 

Ah non mais non, parceque il y a un nombre infini de monde dans lesquels tu es vivant à tout temps, mais rapidement au cours du temps, ce nombre infini diminue exponentiellement, ce qui fait qu'en 'volume', tu n'es vivant que dans une 'quantité de monde' finie (c'est l'histoire de la flêche qui rattrape jamais la tortue :)). Enfin, c'est comme ça que je vois les choses.
 
 
Mais en même temps, d'un point de vue cosmologique, être immortel ça ne veut pas dire grand chose, vu que la période durant laquelle on vit n'a rien de différent de toutes les autres périodes.
 
Enfin bon, on est d'accord, quoi. ;)
 

Spoiler :

Et Gigathlon a tort.

Message cité 1 fois
Message édité par hephaestos le 11-05-2006 à 23:09:07
n°8381816
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 23:27:33  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ah non mais non, parceque il y a un nombre infini de monde dans lesquels tu es vivant à tout temps, mais rapidement au cours du temps, ce nombre infini diminue exponentiellement, ce qui fait qu'en 'volume', tu n'es vivant que dans une 'quantité de monde' finie (c'est l'histoire de la flêche qui rattrape jamais la tortue :)). Enfin, c'est comme ça que je vois les choses.
 
 
Mais en même temps, d'un point de vue cosmologique, être immortel ça ne veut pas dire grand chose, vu que la période durant laquelle on vit n'a rien de différent de toutes les autres périodes.
 
Enfin bon, on est d'accord, quoi. ;)
 

Spoiler :

Et Gigathlon a tort.



 
Justement, je ne suis pas sûr là (pour la finitude du nombre d'Univers dans lequel je suis vivant) : Je ne pense pas qu'il existe des causes de mort complètement inévitables, bref je ne pense pas qu'à un instant donné, toutes les branches d'Univers potentiels conduisent à une mort certaine. De ce point de vue, tout le monde est donc immortel dans sa propre expérience, mais dans un état lamentable sur la fin [:tinostar]
 
Enfin disons que ce qui me gêne c'est que je n'arrive pas à concevoir vivre 500 ans étant donné ce qu'on sait du vieillissement, mais en même temps, je ne vois pas comment à un instant donné, je pourrais être "mort" dans toutes les branches d'Univers potentiels futurs...
 

Spoiler :

Merci de ton soutien :jap:


 
Sinon, à propos de la discussion sur la physique quantique, ses interprétations, la réification et tout ça, ce tableau récapitulatif trouvé sur wikipedia est très intéressant :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/e/ef/ArbreSolutionsChat.png
 
Et l'article associé : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schr%C3%B6dinger
 
EDIT : Oups... si l'image est trop grosse, je peux laisser juste un lien

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 11-05-2006 à 23:31:36

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n°8381861
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 11-05-2006 à 23:32:27  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Justement, je ne suis pas sûr là (pour la finitude du nombre d'Univers dans lequel je suis vivant) : Je ne pense pas qu'il existe des causes de mort complètement inévitables, bref je ne pense pas qu'à un instant donné, toutes les branches d'Univers potentiels conduisent à une mort certaine. De ce point de vue, tout le monde est donc immortel dans sa propre expérience, mais dans un état lamentable sur la fin [:tinostar]


 
Ce que je voulais dire, c'est que si on intègre sur l'ensemble des univers, on a une probabilité d'être vivant à tout temps (ce qui correspond au ratio d'univers où on est vivant/ les univers où on n'est pas vivant), et cette possibilité décroit en fonction du temps de manière exponentielle.
 
En gros, ce que je dis c'est que ça ne compte pas si on n'est vivant que dans un univers, alors qu'il y a un continuum d'univers.
 
Une personne est finie spatialement et temporellement, et pour déterminer sa taille, il suffit d'intégrer dans les quatre dimensions sa probabilité d'être vivante. La valeur obtenue est finie, ce qui explique pourquoi je refuse de dire que l'on est immortels, même si il y a une queue de probabilité non nulle (mais minime) d'existence jusque dans les temps trés éloignés.

Message cité 1 fois
Message édité par hephaestos le 11-05-2006 à 23:33:03
n°8381876
Mikouze
Universe Owner
Posté le 11-05-2006 à 23:34:30  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Tu peux argumenter là ? C'est au contraire la théorie la plus précise que l'on connaisse en Science. Ce ne sont pas des spéculations, enfin pas plus que n'importe quelle autre théorie scientifique, je ne comprends pas trop là...  [:wam]


 
Quels sont les elements macroscopiques qui te permettent de confirmer la decoherence ou meme l'ensemble de la physique quantique  :??:  
 
Le titre du topic c'est Le vrai "aléatoire" existe t'il ?, et c'est bien le cas: tout ce qui vit est aleatoire, declenche des modifications aleatoires dans son environnement et se fait emmerder par ses congeneres ou d'autres especes :)

n°8382041
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 11-05-2006 à 23:50:38  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ce que je voulais dire, c'est que si on intègre sur l'ensemble des univers, on a une probabilité d'être vivant à tout temps (ce qui correspond au ratio d'univers où on est vivant/ les univers où on n'est pas vivant), et cette possibilité décroit en fonction du temps de manière exponentielle.


 
Tout à fait d'accord avec ça. Cependant, même si le ratio décroit de manière exponentielle, la taille (disons le cardinal) des deux ensembles d'Univers ("vivant" et "total" ), restent a priori tous deux infinis.  
 

hephaestos a écrit :


En gros, ce que je dis c'est que ça ne compte pas si on n'est vivant que dans un univers, alors qu'il y a un continuum d'univers.


 
Peux tu expliquer ? Dans ma vision, même s'il n'en existait plus qu'un à un moment donné, c'est dans celui là que "j'irait" (car le seul dont je  puisse être consient). Cependant je rappelle que pour moi, à tout instant, il existe une infinité d'Univers dans lequel je suis vivant, même si le ratio dont on parlait décroit exponentiellement au cours du temps.
 

hephaestos a écrit :


Une personne est finie spatialement et temporellement, et pour déterminer sa taille, il suffit d'intégrer dans les quatre dimensions sa probabilité d'être vivante. La valeur obtenue est finie, ce qui explique pourquoi je refuse de dire que l'on est immortels, même si il y a une queue de probabilité non nulle (mais minime) d'existence jusque dans les temps trés éloignés.


 
Et là par contre, je décroche (je dois être fatigué) : pourquoi intègres tu la probabilité d'être vivante dans les 4 dimensions d'un Univers unique ? Quel sens donnes tu à cette intégrale ? Et pourquoi le fait que le résultat soit fini te permet-il de conclure ?


---------------
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n°8382080
Gigathlon
Quad-neurones natif
Posté le 11-05-2006 à 23:57:12  profilanswer
 

Mikouze a écrit :

Quels sont les elements macroscopiques qui te permettent de confirmer la decoherence ou meme l'ensemble de la physique quantique  :??:  
 
Le titre du topic c'est Le vrai "aléatoire" existe t'il ?, et c'est bien le cas: tout ce qui vit est aleatoire, declenche des modifications aleatoires dans son environnement et se fait emmerder par ses congeneres ou d'autres especes :)


 
Aléatoire = indépendant, si ton environnement interagit avec toi (donc règles d'interaction, reproductibilité infinie) ton comportement n'est plus aléatoire mais conditionné.

n°8382597
xantox
Posté le 12-05-2006 à 01:20:42  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

[..] Il faut réifier


 
La théorie ne doit réifier ni plus, ni moins que le nécessaire. Or, il est difficile de juger ce qui est nécessaire en se demandant si un modèle à 24 dimensions avec plus d'équations et des particules délocalisées c'est globalement plus ou moins économique qu'un autre avec 10^10^100 univers parallèles, moins d'équations et des particules localisées, ou que.. (rajouter toute autre variante ici, jusqu'à la variante ultime : la réification de tout ce qui est possible et donc la validité de toute théorie - si cela était vrai alors Ockam effectivement ne s'appliquerait plus au niveau de l'"ultravers" ).
 
Par ailleurs, on ne peut pas exclure qu'il y ait un plan fondamental déterministe et que la réalité décrite par la MQ en soit l'artefact (dans ce cas, exit les mondes parallèles).
 
En conclusion, seule l'observation peut permettre de nous avancer sur ce terrain pour le moment redoutable : suite à une première lecture, l'approfondissement de chaque interprétation, fait émerger un lot respectif d'énigmes, questions sans réponse, magie noire, etc. : aucune n'est donc acceptable "par défaut" (mais toute est pédagogiquement intéressante).

Message cité 1 fois
Message édité par xantox le 12-05-2006 à 02:57:50

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n°8383491
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 06:59:45  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


Et là par contre, je décroche (je dois être fatigué) : pourquoi intègres tu la probabilité d'être vivante dans les 4 dimensions d'un Univers unique ? Quel sens donnes tu à cette intégrale ? Et pourquoi le fait que le résultat soit fini te permet-il de conclure ?


 
 
Le sens que j'y donne, c'est que par définition, il n'y a qu'un univers : si il se sépare en deux pour avec un monde où je suis vivant et un monde où je suis mort, je ne deviens qu'à moitié vivant.
 
M'enfin, ça ce n'est qu'une tentative de donner une définition objective de la durée de vie, mais je ne crois pas que cela veuille dire grand chose.

n°8383496
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 07:03:57  profilanswer
 

xantox a écrit :

Il est difficile de juger ce qui est nécessaire en se demandant si un modèle à 24 dimensions avec plus d'équations et des particules délocalisées c'est globalement plus ou moins économique qu'un autre avec 10^10^100 univers parallèles, moins d'équations et des particules localisées, ou que.. (rajouter toute autre variante ici, jusqu'à la variante ultime : la réification de tout ce qui est possible et donc la validité de toute théorie - si cela était vrai alors Ockam effectivement ne s'appliquerait plus au niveau de l'"ultravers" ).


 
Ben non, je ne suis pas d'accord, il est clairement moins couteux de décrire l'univers comme un multivers où la fonction d'onde occupe plusieurs mondes dans lesquels les mesures effectuées sont différentes, que de demander un miracle àchaque instant pour décider dans quel état collapse une particule.
 
 
Les mondes parallèles sont là par défaut dans la théorie actuelle, il faut donc une raison valable pour considérer qu'ils n'existent pas, et, jusqu'à preuve du contraire, ils existent. Tout comme le futur.
 
D'ailleurs, je viens de penser que, si le but est de ne réifier que ce qui est nécessaire, il y a mieux que le sollipsisme ; ce que j'appelerai, dans un élan de modestie, le sollipsisme amélioré : Seule existe mon expérience, maintenant.
 
Le futur n'existe pas, et le passé n'est qu'une trace dans mon expérience, il n'a jamais existé.
 
Ce qui est dérangeant au premier abord, c'est que cette théorie se trouve invalidée l'instant aprés qu'elle a été formulée. Mais il suffit alors de la reformuler, donc tout va bien.  :sol:

Message cité 2 fois
Message édité par hephaestos le 12-05-2006 à 14:57:46
n°8383785
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 12-05-2006 à 09:38:23  profilanswer
 

hephaestos a écrit :


 
Ce qui est dérangeant au premier abord, c'est que cette théorie se trouve invalidée l'instant aprés qu'elle a été formulée. Mais il suffit alors de la reformuler, donc tout va bien.  :sol:


 :lol: excellent   [:aras qui rit]  
Mais remarquons qu'elle ne nous aide a priori pas beaucoup à être heureux, alors qu'au fond, c'est tout ce qu'on demande  [:spamafote]  


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n°8383849
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 09:54:16  profilanswer
 

C'est chaud cette histoire de théorie 'aidant à être heureux'. Une théorie qui aide à faire des choix pertinents, ok. Mais pour avoir une théorie qui sert à être heureux, il suffirait de poser le sollipsisme amélioré, assorti d'un univers infini où on est en réalité tout le temps méga-heureux, sauf maintenant.
 
Aprés, tu vas me dire que ce qui compte, c'es le bonheur présent. Mais ça, aucune théorie n'y peut rien.
 
Ce qu'une théorie peut faire, c'est aider à faire des choix pour être heureux plus tard. Et pour ça, le seul choix raisonnable c'est de prendre la théorie la plus vraisemblable, c'est--à-dire la plus simple.

n°8383929
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 12-05-2006 à 10:08:03  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

C'est chaud cette histoire de théorie 'aidant à être heureux'. Une théorie qui aide à faire des choix pertinents, ok. Mais pour avoir une théorie qui sert à être heureux, il suffirait de poser le sollipsisme amélioré, assorti d'un univers infini où on est en réalité tout le temps méga-heureux, sauf maintenant.
 
Aprés, tu vas me dire que ce qui compte, c'es le bonheur présent. Mais ça, aucune théorie n'y peut rien.
 
Ce qu'une théorie peut faire, c'est aider à faire des choix pour être heureux plus tard. Et pour ça, le seul choix raisonnable c'est de prendre la théorie la plus vraisemblable, c'est--à-dire la plus simple.


En fait, ce que je voulais un peu lancer comme idée, sur le ton de la plaisanterie, c'est qu'il y a je crois une part de choix (arff) dans notre approche du réel.
Pour toi, le plus sage est de prendre la théorie "la plus simple". Peut être est ce insuffisant, il faut peut être également considérer la théorie qui conduit à une meilleure disposition d'esprit. Le critère de simplicité, déjà, n'est pas évident, il a quelque part, un coté un peu arbitraire, il repose sur un pré-supposé de l'experience, du ressenti, on en revient à considérer l'experience à travers le sujet.
Ensuite, tu semble supposer qu'il n'y aurait qu'une solution la plus simple, comme si on était capable d'attribuer une mesure de simplicité et de comparer des valeurs de simplicité entre plusieurs théorie. Il me parait clair que ce n'est pas faisable.  
On est obligé de prendre en compte d'autres critères, disont philosophique, pour retenir une théorie qui nous guide véritablement dans nos choix.  


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n°8383954
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 10:10:51  profilanswer
 

Oui, tu as raison, j'ai oublié de prendre en compte l'influence de la théorie choisie sur notre état d'esprit. Bien sur qu'il faut le faire.
 
Pour moi, mon âme est perdue, je ne serai tranquille que tant que la vérité que je considère correspond au choix le plus simple, et tant pis pour le paradis :'(


Message édité par hephaestos le 12-05-2006 à 10:11:41
n°8383999
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 10:17:06  profilanswer
 

Pour répondre à ton autre objection : non justement, le critère de simplicité n'est pas arbitraire, c'est d'ailleurs le seul qui ne le soit pas, et c'est la raison pour laquel on le choisit.
 
Et il est tout à fait possible de quantifier la simplicité d'une théorie.
 
Par exemple, pour comparer l'interprétation de Copenhague et l'interprétation des mondes multiples :
 
Dans les deux cas, il suffit pour décrire le monde de connaître la fonction d'onde de l'univers au temps initial. Dans la théorie des mondes multiples, on s'arrête là. Dans l'interprétation de Copenhague, on rajoute, à chaque mesure, un phénomène aléatoire qui choisit selon la loi de probabilité donnée par l'équation de Schrödinger, une mesure réelle. C'est rassurant parce que cela donne au monde dans lequel on vit une importance particulière : c'est Le Vrai. Mais cela nécessite plus d'information pour le décrire.

Message cité 2 fois
Message édité par hephaestos le 12-05-2006 à 10:17:47
n°8384505
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 12-05-2006 à 11:14:47  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Pour répondre à ton autre objection : non justement, le critère de simplicité n'est pas arbitraire, c'est d'ailleurs le seul qui ne le soit pas, et c'est la raison pour laquel on le choisit.
 
Et il est tout à fait possible de quantifier la simplicité d'une théorie.
 
Par exemple, pour comparer l'interprétation de Copenhague et l'interprétation des mondes multiples :
 
Dans les deux cas, il suffit pour décrire le monde de connaître la fonction d'onde de l'univers au temps initial. Dans la théorie des mondes multiples, on s'arrête là. Dans l'interprétation de Copenhague, on rajoute, à chaque mesure, un phénomène aléatoire qui choisit selon la loi de probabilité donnée par l'équation de Schrödinger, une mesure réelle. C'est rassurant parce que cela donne au monde dans lequel on vit une importance particulière : c'est Le Vrai. Mais cela nécessite plus d'information pour le décrire.


Tu te place déjà sur un choix fait de part ton expérience pour en arriver à définir ton critère de simplicité, en définissant le concept d'information et en essayant d'en définir une quantification.
Je ne suis pas certain de comprendre Ache dans le topic libre-arbitre, mais je crois que ses objections ont trait au fait que, si on veut être completement rigoureux, qu'il faut placer les concepts "avant" ce choix.  
Bon j'avoue que ce n'est pas très clair, j'ai du mal à trouver les mots justes...
 
En essayant d'être plus concret : tu veux comparer 2 théorie pour savoir laquelle est la plus simple. Critère de simplicité : le moins d'information pour la décrire. Définition de moins d'information : le moins de "langage" nécessaire ? Le moins de "chose" à décrire ? Comment ne pas tourner en rond dans nos définitions ?  
 
Pour les mondes multiples, est-ce que imaginer que tout est possible, que en quelque sorte "tout et n'importe quoi" existe quelque part, n'est ce pas multiplier à l'infini l'information nécessaire ? Ou peut être l'inverse, la réduire à 0 ?  


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n°8384729
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 12-05-2006 à 11:37:56  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Tu te place déjà sur un choix fait de part ton expérience pour en arriver à définir ton critère de simplicité, en définissant le concept d'information et en essayant d'en définir une quantification.
Je ne suis pas certain de comprendre Ache dans le topic libre-arbitre, mais je crois que ses objections ont trait au fait que, si on veut être completement rigoureux, qu'il faut placer les concepts "avant" ce choix.  
Bon j'avoue que ce n'est pas très clair, j'ai du mal à trouver les mots justes...
 
En essayant d'être plus concret : tu veux comparer 2 théorie pour savoir laquelle est la plus simple. Critère de simplicité : le moins d'information pour la décrire. Définition de moins d'information : le moins de "langage" nécessaire ? Le moins de "chose" à décrire ? Comment ne pas tourner en rond dans nos définitions ?  
 
Pour les mondes multiples, est-ce que imaginer que tout est possible, que en quelque sorte "tout et n'importe quoi" existe quelque part, n'est ce pas multiplier à l'infini l'information nécessaire ? Ou peut être l'inverse, la réduire à 0 ?


 
 
Une quantité d'information est quelque chose de parfaitement défini : http://en.wikipedia.org/wiki/Physical_information . Simplement, comme on arrive le plus souvent à des quantités d'information infinies ou mal définies, le plus simple est souvent de comparer deux quantités pour voir quelle théorie en nécessite le moins.
 
Les théories déterministes ont cet avantage énorme qu'il suffit de décrire l'univers à sa création pour décrire tout l'univers, alors qu'une théorie non déterministe nécessite une descritpion instant par instant.
 
Quant à l'interprétation selon laquelle tout existe selon des mondes multiples, c'est vrai, mais dans cette vision des choses chaque monde parallèle est pondéré et ne constitue qu'une fraction de l'univers complet : tout existe, mais certaines choses existent en proportion (ou en quantité) plus faibles.

n°8384806
xantox
Posté le 12-05-2006 à 11:45:02  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ben non, je ne suis pas d'accord, il est clairement plus couteux de décrire l'univers comme un multivers où la fonction d'onde occupe plusieurs mondes dans lesquels les mesures effectuées sont différentes, que de demander un miracle àchaque instant pour décider dans quel état collapse une particule.


Je crois que tu disais "moins" couteux.
 

hephaestos a écrit :

Les mondes parallèles sont là par défaut dans la théorie actuelle, il faut donc une raison valable pour considérer qu'ils n'existent pas, et, jusqu'à preuve du contraire, ils existent.


Au sujet des univers multiplès, nous avons seulement des spéculations = rien ne nous garantit que cela ne soit un artefact mathématique. Si cette interprétation simplifie des choses, elle en complique d'autres. Par exemple, tu parles de "miracle" pour décider dans quel état collapse une particule, mais cela peut simplement impliquer que la théorie est incomplète, amen. Et ce n'est pas moins étonnant qu'un phénomène physique de "duplication d'univers" lors d'une interaction (d'autant plus que la notion "d'état de l'univers" ne peut être absolue). Ce qui "par défaut" est vrai, c'est la MQ elle-même. Mais aucune des interprétations courantes (des meta-théories), ne peut être assumée vraie "par défaut" sans appui sur l'observation.
 
Ce qu'il faut, c'est se concentrer sur des possibles critères de falsification.

Message cité 2 fois
Message édité par xantox le 12-05-2006 à 12:47:15

---------------
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n°8385115
xantox
Posté le 12-05-2006 à 12:17:07  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Pour les mondes multiples, est-ce que imaginer que tout est possible, que en quelque sorte "tout et n'importe quoi" existe quelque part, n'est ce pas multiplier à l'infini l'information nécessaire ? Ou peut être l'inverse, la réduire à 0 ?


 
C'est la réduire à 0. La bibliothèque de Babel prise dans sa globalité (qui constitue le travail achévé de l'armée de macaques infinis) ne contient pas d'information : elle est équivalente à une feuille blanche. De ce point de vue, réifier tout ce qui est possible est certainement plus économique.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°8385147
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 12-05-2006 à 12:20:53  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Une quantité d'information est quelque chose de parfaitement défini : http://en.wikipedia.org/wiki/Physical_information . Simplement, comme on arrive le plus souvent à des quantités d'information infinies ou mal définies, le plus simple est souvent de comparer deux quantités pour voir quelle théorie en nécessite le moins.
 
Les théories déterministes ont cet avantage énorme qu'il suffit de décrire l'univers à sa création pour décrire tout l'univers, alors qu'une théorie non déterministe nécessite une descritpion instant par instant.
 
Quant à l'interprétation selon laquelle tout existe selon des mondes multiples, c'est vrai, mais dans cette vision des choses chaque monde parallèle est pondéré et ne constitue qu'une fraction de l'univers complet : tout existe, mais certaines choses existent en proportion (ou en quantité) plus faibles.


Je suis peut être un peu bouché à certaines méthodes, mais franchement cette définition :

Citation :

An amount of (classical) physical information may be quantified, as in information theory, as follows [2]. For a system S, defined abstractly in such a way that it has N distinguishable states (orthogonal quantum states) that are consistent with its description, the amount of information I(S) contained in the system's state can be said to be log(N). The logarithm is selected for this definition since it has the advantage that this measure of information content is additive when concatenating independent, unrelated subsystems; e.g., if subsystem A has N distinguishable states (I(A) = log(N) information content) and an independent subsystem B has M distinguishable states (I(B) = log(M) information content), then the concatenated system has NM distinguishable states and an information content I(AB) = log(NM) = log(N) + log(M) = I(A) + I(B). We expect information to be additive from our everyday associations with the meaning of the word, e.g., that two pages of a book can contain twice as much information as one page.


ne m'aide pas beaucoup à définir entre deux théorie, laquelle est la plus simple, au sens "moin d'information pour la décrire"...
 
Ensuite, d'accord sur le coté peut être reposant du déterminisme pour le scientifique, en tout cas pour certains esprits, mais je trouve, d'un point de vue très personnel, que c'est réduire terriblement la portée de notre expérience directe de nos choix, de ce que l'on perçoit de la complexité des interractions des phénomènes.  


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