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Auteur Sujet :

[topic unique] Physique - Chimie @ HFR

n°40423081
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 17-12-2014 à 09:09:34  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
vitesse 64 m/s
angle 45°
Distance atteinte :
sur Terre sans frottement : 455 m
sur Terre avec frottement : 337 m
sur la Lune : 4096 m

 

Sinon pour les calculs sans frottement, y'a un simulateur (très basique, sans prise en compte du rayon de l'astre) :
http://www.tinafad.com/projectile/

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 17-12-2014 à 09:17:33

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
mood
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Posté le 17-12-2014 à 09:09:34  profilanswer
 

n°40428061
cronos
Posté le 17-12-2014 à 15:36:30  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

vitesse 64 m/s  
angle 45°
Distance atteinte :
sur Terre sans frottement : 455 m
sur Terre avec frottement : 337 m
sur la Lune : 4096 m
 
Sinon pour les calculs sans frottement, y'a un simulateur (très basique, sans prise en compte du rayon de l'astre) :
http://www.tinafad.com/projectile/


 
Tu te complique la vie la :D je pense qu'il parlait d'un tir a l'horizontale.
 
Et quid de la détente des gaz de la cartouche dans un environnement à P ~= 0  :??:

n°40431960
Yog Sothot​h
Conchie les religions
Posté le 17-12-2014 à 20:29:16  profilanswer
 

Euh, la cartouche apporte ses propres comburants et combustibles. Je ne vois pas ce qui s'opposerait à la détente des gaz.

n°40432431
Ciler
Posté le 17-12-2014 à 21:08:40  profilanswer
 

Yog Sothoth a écrit :

Euh, la cartouche apporte ses propres comburants et combustibles. Je ne vois pas ce qui s'opposerait à la détente des gaz.


Rien. Mais on pourrait s'interroger sur le fait qu'a pression extérieure nulle, la détente se ferait peut-être plus vite ?


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°40432625
Swiss_Knig​ht
600 MeV since 1957.
Posté le 17-12-2014 à 21:26:21  profilanswer
 

ben la partie de l'énergie utilisée pour "contrer" la pression existant sur Terre serait utilisée pour propulser le projectile sur la Lune vu que rien ne s'oppose à la détente des gaz.


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Hergestellt in der Schweiz.
n°40433552
cronos
Posté le 17-12-2014 à 22:31:38  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Rien. Mais on pourrait s'interroger sur le fait qu'a pression extérieure nulle, la détente se ferait peut-être plus vite ?


 
 :jap: mais comme j'ai toujours été nul en thermo, je vois pas de façon précise comment la vitesse de détente est relié a la vitesse initiale de la balle :/

Message cité 1 fois
Message édité par cronos le 17-12-2014 à 22:31:57
n°40434878
toto408
free porn
Posté le 18-12-2014 à 01:00:09  profilanswer
 

cronos a écrit :


 
 :jap: mais comme j'ai toujours été nul en thermo, je vois pas de façon précise comment la vitesse de détente est relié a la vitesse initiale de la balle :/


C'est pas de la thermo mais de la simple logique: la balle est poussée par le gaz qui se dilate à son cul. Plus le gaz se détend vite, plus la balle ira vite (vu que c'est la meme vitesse).
Comme un projectile sur un ressort, plus le ressort se détendra vite, plus le projectile ira vite


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OverClocking-Masters
n°40435137
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 18-12-2014 à 06:31:36  profilanswer
 

cronos a écrit :

 

Tu te complique la vie la :D je pense qu'il parlait d'un tir a l'horizontale.

 

Ce n'est pas plus compliqué, avec un tir à l'horizontal, il faut également rajouter comme paramètre l'altitude du tir.
On prend souvent 45° parce que c'est l'angle qui donne la portée maximale (dans le vide).

 

Citation :

Et quid de la détente des gaz de la cartouche dans un environnement à P ~= 0  :??:

 

Elle est plus efficace. Quand il s'agit d'une fusée, l'impulsion spécifique des moteurs (cad la poussée que l'on obtient par l'éjection d'une masse donnée de carburant) est toujours supérieure dans le vide.

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 18-12-2014 à 06:35:10

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°40443478
cronos
Posté le 18-12-2014 à 20:53:51  profilanswer
 

toto408 a écrit :


C'est pas de la thermo mais de la simple logique: la balle est poussée par le gaz qui se dilate à son cul. Plus le gaz se détend vite, plus la balle ira vite (vu que c'est la meme vitesse).
Comme un projectile sur un ressort, plus le ressort se détendra vite, plus le projectile ira vite


Sans deg ?  :D  
 
Quand je disais "voir" je voulais dire "voir une équation qui relie la différence de pression à la vitesse initiale de la balle".


Message édité par cronos le 18-12-2014 à 20:55:47
n°40443491
cronos
Posté le 18-12-2014 à 20:55:13  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Ce n'est pas plus compliqué, avec un tir à l'horizontal, il faut également rajouter comme paramètre l'altitude du tir.  
On prend souvent 45° parce que c'est l'angle qui donne la portée maximale (dans le vide).
 
 

Citation :

Et quid de la détente des gaz de la cartouche dans un environnement à P ~= 0  :??:


 
Elle est plus efficace. Quand il s'agit d'une fusée, l'impulsion spécifique des moteurs (cad la poussée que l'on obtient par l'éjection d'une masse donnée de carburant) est toujours supérieure dans le vide.


 
Donc elle ira plus vite, la question est de combien.
 
C'est peut possible de mettre en orbite une balle de flingue autour de la lune juste en tirant tout droit du coup (faut penser a se baiser!)

mood
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Posté le 18-12-2014 à 20:55:13  profilanswer
 

n°40500081
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 26-12-2014 à 16:01:16  profilanswer
 

La modération m'envoyant ici, je reposte donc ma question.
 

Citation :


Bootstrap, qui peut m'éclairer sur cette théorie, dans la mesure du possible, en langage simple.  
 
Je sais qu'elle s'est déclinée sur divers essais (bootstrap hadronique, topologique, notamment) et doit évoquer un lien sur des "niveaux" d'approche de la réalité, mais j'ai du mal à saisir son contenu et sa portée.  
 
Merci pour tout apport (ou conseil de lecture pour un quasi béotien qui a juste un DEUG A  :D ).


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°40500772
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 26-12-2014 à 17:41:52  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

La modération m'envoyant ici, je reposte donc ma question.

 
Citation :


Bootstrap, qui peut m'éclairer sur cette théorie, dans la mesure du possible, en langage simple.  
 
Je sais qu'elle s'est déclinée sur divers essais (bootstrap hadronique, topologique, notamment) et doit évoquer un lien sur des "niveaux" d'approche de la réalité, mais j'ai du mal à saisir son contenu et sa portée.
 
Merci pour tout apport (ou conseil de lecture pour un quasi béotien qui a juste un DEUG A  :D ).


 

Qu'est ce que tu appelle théorie du bootstrap ? Tu aurais un lien pour voir de quoi on parle ?


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 26-12-2014 à 17:42:16

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°40500875
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 26-12-2014 à 17:58:43  profilanswer
 

Mon interrogation fait suite au livre de Basarab Nicolescu, "Nous, la particule et le monde".
 
Le souci est qu'on lit rien de clair et arrêté, sur ce que j'ai trouvé du sujet vite fait sur le net...je suis donc méfiant.
 
Indéniablement, la théorie vient de Edgard Gunzig (http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgard_Gunzig) mais je lis qu'on la devrait à un dénommé Geoffroy Chew (http://en.wikipedia.org/wiki/Geoffrey_Chew)...j'imagine que ce n'est pas la même théorie ou le même usage mais sans entrer dans le détail, c'est le principe de bootstrap en physique que j'aimerais appréhender.


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n°40500974
Scherk-Sch​warz
ch1p7un3
Posté le 26-12-2014 à 18:15:32  profilanswer
 

De ce que j'ai compris, l'idée générale du bootstrap est de dériver une théorie à partir d'un nombre minimal d'hypothèses et en demandant à ce que la théorie soit auto-consistante.
 
Il y a eu plusieurs applications et celle dont j'ai le plus entendu parler est en physique des particules. Globalement, à la fin de la seconde guerre mondiale, la physique des particules s'est dévelopée selon 2 axes. Le premier est la théorie quantique des champs couplée avec les théories de jauges où, pour simplifier, la majorité des calculs sont basés sur une approche perturbative. C'est cette approche qui a donné naissance au Modèle Standard de physique des particules. Le second axe, proposé par Heisenberg, est un développement non-perturbatif basé sur la matrice S (la matrice qui décrit la transition d'un état initial vers un état final en mécanique quantique). L'étude des propriétés générales de cette matrice devrait permettre de mettre en évidence la théorie sous-jacente. C'est l'idée du bootstrap et c'est historiquement l'approche qui a donné naissance à la théorie des cordes.

n°40500981
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 26-12-2014 à 18:16:48  profilanswer
 

De façon très générale, le qualificatif de 'bootstrap' est donné aux modes de compréhension d'un niveau supérieur de la réalité s'appuyant sur des fondations internes à ce niveau de réalité.

 

Le bootstrap hadronique c'est une théorie qui a précédé la théorie des quarks. De nouvelles particules hadroniques a commencé ont commencer à grouiller dans les accélérateurs des années 60 et personnes au départ ne voyait comment unifier ce foisonnement. L'idée du bootstrap et de la "démocratie des particule" était qu'elles étaient toutes élémentaires et qu'il pouvait en exister une infinité se générant les unes les autres (les maths permettant de formaliser ça provenant de Chew). La théorie des quarks s'étant imposé, celle du bootstrap hadronique n'a plus a priori qu'un intérêt historique.

 

Le bootstrap de Gunzig a un intérêt plus actuel puisqu'elle se relie à la théorie de l'inflation cosmique, dont Gunzig a été un des précurseurs.

 

La théorie de la Relativité Générale est basée sur la conservation locale de l'énergie, et le principe de Lavoisier ne risque donc rien.

 

Par contre dans un univers en expansion, la conservation de l'énergie n'est pas définie globalement. Et c'est dans ce cadre que l'on peut réfléchir le "free lunch" que constitue notre Univers.

 

Il y a plusieurs façon d'envisager la chose. Par exemple via le "bootstrap de Gunzig" : le processus inflationnaire excite le vide quantique et lui fait cracher de la matière.

 


Citation :

HS La Recherche - L'Héritage d'Einstein p37
interview d'Edgard Gunzig

 

L'univers pourrait il avoir été engendré par de telles excitations du vide quantique ?
EG : Quelle possibilité alléchante en effet ! Malheureusement, elle semble vouée à l'échec. En effet la création de particules suppose un apport d'énergie extérieur au champ quantique. Celui ci ne peut pas s'exciter tout seul. Il est bien le lieu de création et d'annihilation de matière, mais il ne peut les engendrer que si on lui en donne les moyens, c-a-d si on lui fournit de l'énergie. Moyenneant cette condition, il agit comme un transformateur qui réalise l'équivallence masse-energie E=mc². Hélas, il n'y a pas d'extérieur à l'Univers, puisqu'il contient tout, par définition, donc tout extérieur imaginable. A fortiori, il n'y a pas de source d'énergie extérieure pour doper le champs quantique et lui faire "cracher" des particules. Or, et c'est là le coup de théâtre, la relativité générale apporte une réponse qui découle du statut dynamique de l'espace temps : l'expansion de l'espace induit l'excitation du champ, et donc la création de particules. Un peu comme une corde musicale dont l'état vibratoire se modifie si on augmente sa longueur. L'expansion de l'Univers apparît tel un réservoir d'énergie interne. Elle joue le rôle qu'aurait joué une source extérieure d'énergie. C'est donc un système tout à fait particulier, dans lequel il n'y a pas d'apport d'extérieur, mais auquel de l'énergie est apportée "comme si" elle venait de l'extérieur. Le processus ne consomme globalement aucune énergie, puisque celle ci est simplement transvasée du contenant géométrique vers le contenu matériel, le champ quantique. De plus il s'agit d'un phénomène boule de neige, dans lequel la présence de particules produites amplifie l'expansion qui a son tout amplifie la production de particules, etc. Et le vrai prodige, c'est que ce processus peut s'engendrer quel que soit l'état quantique du champ de départ, même si c'est l'état du vide. La préexistence de particules matérielles n'est pas requise pour amorcer la création d'autres particules

 

Ce scénario n'évoque t'il pas l'homme qui se soulève en tirant sur ses chausures [=boostrap] ?
EG : Parfaitement. La physique actuelle c'est un peu Alice au pays des merveilles. L'expansion de l'Univers et la création de matière sont deux phénomènes qui s'épaulent l'un l'autre et nous avons montré (1) qu'il y a une solution mathématique exacte, unique, dans laquelle le contenu produit par l'expansion est précisément le contenu qu'il faut pour soutenir cette expansion. Celle ci s'emballe exponantiellement, c'est la première proposition théorique d'un modèle d'inflation. Divers autres modeles, qui s'articulent autours des théories unifiées des interactions fondamentales, ont ensuite été proposée (AH Guth, 1981). L'inflation apparait comme un modèle miracle incontournable d'un ensemble de "maladie" dont souffrent les modèles cosmologiques standards.[/I]

 

(1) R. Brout, F. Englert et E. Gunzig, Ann. Phys. 1979 et E. Gunzig et P. Nardone, Fund. Cosm. Phys., 1982

 

Pour expliciter plus avant l'idée du bootstrap de Gunzig, tu as donc un volume de vide qui rentre en expansion (c'est à dire qu'en son sein les distances entre deux point quelconque augmentent au prorata de la distance qui les séparent déjà) et cette expansion excite les champs quantiques. Cette excitation des champs est analogue à ce qui se passe à l'horizon d'un trou noir. A tout moment dans le vide se crées des couples de particules virtuelles, qui se résorbent à peine apparues. Mais si ça a lieu à l'horizon d'un trou noir, une particule va passer sous l'horizon et elle ne pourra plus s'annihiler avec sa jumelle. De virtuelle, elle va devenir réelle et le trou noir va rayonner de l'énergie (rayonnement de Hawking).

 

Dans le cas d'une expansion, à peine le couple de particules apparait-il que l'expansion les sépare : chaque particule voit disparaitre sa commère derrière son horizon cosmologique de rayon r ~ c/H avec c la vitesse de la lumière et H le taux d'expansion. Pour cela il suffit que le temps de Hubble t= 1/H soit inférieur à la durée de vie du couple de particules virtuelles tau ~ h/E avec E l'énergie de masse mc² de la particule et h la constante de Planck. Dans cette configuration (H > E/h) toutes les particules virtuelles produites par le vide quantique deviennent réelles et l'univers se peuple de particules.

  

On peut aussi voir ça sous l'angle de la thermodynamique classique. Si U est l'énergie interne d'un système, dU la variation de cette énergie interne, p la pression et dV la variation de son volume on peut écrire :

 

dU = -pdV

 

Ce qu'on appelle la matière, c'est un vide qui n'est pas à son état d'énergie minimal, c'est à dire un vide excité.

 

Ce qu'on appelle le vide c'est un ensemble de champs, un pour chaque particule élémentaire, à leur état d'énergie minimal. Même dans cet état minimal, le champs conserve une activité résiduelle qui produit des couples de particules qui se résorbent en un temps très court (d'autant plus court que la particule produite est massive). Le vide est une ruche vibrionnante qui produit de la matière à jet continu. Mais il s'agit d'une matière virtuelle, c'est à dire que ces particules ne peuvent pas interagir avec une particule réelle, un détecteur de particules par exemple (elles produisent par contre un effet collectif qui joue un rôle important dans la théorie des champs quantiques).

 

L'énergie par unité de volume résulte d'un raisonnement sur les champs quantiques.
 
L'énergie E d'un champ en théorie quantique c'est :
 
E = (n + 1/2)hv
 
avec
h la cte de Planck
v la fréquence (pour une particule de masse m au repos, on a hv = mc²)
n = 0, 1, 2... le nombre de particules (réelles) du champ.
 
n>0 représente l'état excité, le champ génère de la matière
n=0 représente l'état d'énergie minimal du champ, cad le vide.
 
D'où l'énergie de point zéro du champ :
 
E(n=0) = hv/2
 
...qui n'est pas nulle.
 
Pour calculer l'énergie de vide, on intègre sur tous les champs de toutes les particules (fermions, bosons) pour obtenir un total.
 
Et là, c'est le drame...
 
L'intégrale donne une densité d'énergie de l'ordre de ~1e120 fois l'énergie mesurée. Notre vide semble étonnamment peu énergétique. C'est le problème dit de la constante cosmologique. Sans doute le problème ouvert le plus brûlant de la physique actuelle.
 
Mais bon...
 
Si on passe ça sous le tapis (!), l'idée est que "naturellement" on a une "énergie plancher" qui se déduit du formalisme fondamental la théorie quantique des champs. Comme il s'agit de l'état fondamental des champ, l'idée d'une "dilution" est sans objet. Cela signifierait que les lois de la physiques changent avec l'expansion.

 

Soit rho la densité d'énergie du vide (en J/m3, par exemple).

 

Si je prend un système constitué très simplement d'un volume de vide et que j'augmente ce volume, en lui faisant subir une expansion, que se passe t'il ? J'ai crée un volume plus grand d'espace remplis de vide. Comme ce vide représente une certaine énergie par unité de volume, j'ai augmenté l'énergie de mon système.

 

Soit U l'énergie interne de mon système.

 

En thermodynamique de base, j'ai l'équation de conservation de l'énergie qui s'écrit comme ça, pour un système adiabatique (=qui n'échange pas de chaleur avec l'extérieur, ce qui est le cas de l'Univers) et isentropique (= dont le nombre moyen de particules par unité de volume ne change pas, ce qui est le cas du vide) :

 

dU = -pdV

 

dU est la variation de mon énergie interne
p est la pression
dV est la variation de volume

 

Très simplement, si j'ai un piston remplis de gaz sous pression et que je le laisse aller, son volume va augmenter (dV>0), et l'énergie interne va diminuer : une force travaille, et ce travail est fourni à l'extérieur, ce qui fait tourner le moteur de la Volvo, par exemple :o . Mais ici, il ne semble pas que l'Univers puisse faire tourner une Volvo. Il ne fournit de travail à personne.

 

Alors voyons. D'après ce qui précède :

 

dU = rho.dV

 

d'où :

 

rho = -p

 

Autrement dit l'augmentation de l'énergie interne est compensée par une pression négative. C'est un truc plutôt bizarre, mais vrai et qui se constate dans l'effet Casimir.

 

Ça c'est que nous dit la théorie quantique des champs.

 

une page en anglais pour illustrer tout ça

 


Si on passe maintenant du côté de la Relativité Générale, elle nous dit que l'effet du contenu de l'univers (ici le vide) sur son contenant (l'espace) est proportionnel à rho + 3p (le nombre 3 étant à mettre en rapport avec le fait qu'il y a trois composantes de la pression dans le tenseur énergie impulsion, une par dimension spatiale).
 
Comme p est négative et égale à -rho, rho+3p est une quantité négative, ce qui implique une gravité répulsive, et la croissance de la métrique da/dt est du genre :
 
da/dt ~ exp(Ht)
 
avec H = (da/dt)/a
 
soit quelque chose de sévèrement burné en terme d'exponentiel ("plus ça croit, plus ça croit" ). C'est ce mode d'expansion que l'on appelle l'inflation.
 
Ainsi "naturellement" un espace vide dont la densité d'énergie n'est pas nulle semble voué à croître indéfiniment, et de manière inflationnaire. Et ça apparaît tellement naturellement dans les équations "semi-classique" (c'est à dire prenant en compte à la fois la relativité générale et la théorie des champs quantiques) que la question maintenant est de savoir pourquoi l'expansion est si faible : s'il y a eu inflation, celle ci doit bien s'être interrompue (et assez vite), sinon on ne serait pas là pour en parler, ce que les anglo-saxons appellent "the graceful exit". C'est pour ça qu'on fait intervenir un champs qui se "dégrade" en très peu de temps et se thermalise en se couplant au champs "classiques" du Modèle Standard, engendrant un univers chaud (1e27 K) et expansion "classique" (non inflationnaire).

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 27-12-2014 à 17:53:58

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°40503478
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 27-12-2014 à 08:32:51  profilanswer
 

Scherk-Schwarz a écrit :

De ce que j'ai compris, l'idée générale du bootstrap est de dériver une théorie à partir d'un nombre minimal d'hypothèses et en demandant à ce que la théorie soit auto-consistante.
 
Il y a eu plusieurs applications et celle dont j'ai le plus entendu parler est en physique des particules. Globalement, à la fin de la seconde guerre mondiale, la physique des particules s'est dévelopée selon 2 axes. Le premier est la théorie quantique des champs couplée avec les théories de jauges où, pour simplifier, la majorité des calculs sont basés sur une approche perturbative. C'est cette approche qui a donné naissance au Modèle Standard de physique des particules. Le second axe, proposé par Heisenberg, est un développement non-perturbatif basé sur la matrice S (la matrice qui décrit la transition d'un état initial vers un état final en mécanique quantique). L'étude des propriétés générales de cette matrice devrait permettre de mettre en évidence la théorie sous-jacente. C'est l'idée du bootstrap et c'est historiquement l'approche qui a donné naissance à la théorie des cordes.


Merci à toi, je saisisla genèse du concept..
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

De façon très générale, le qualificatif de 'bootstrap' est donné aux modes de compréhension d'un niveau supérieur de la réalité s'appuyant sur des fondations internes à ce niveau de réalité.
 
Le bootstrap hadronique c'est une théorie qui a précédé la théorie des quarks. Le nombre de nouvelle particules hadronique a commencé à  foisonner dans les années 60 et personnes au départ ne voyait comment les unifier. L'idée du bootstrap et de la "démocratie des particule" était qu'elles étaient toute élémentaires et qu'en gros il pouvait exister une infinité de particules élémentaire se générant les unes les autres (les maths permettant de formaliser ça provenant de Chew). La théorie des quark s'étant imposé, celle du bootstrap hadronique n'a plus a priori qu'un intérêt historique.
 
Le bootstrap de Gunzig a un intérêt plus actuel puisqu'elle se relie à la théorie de l'inflation cosmique, dont Gunzig a été un des précurseurs.
 
La théorie de la Relativité Générale est basée sur la conservation [I]locale [/I]de l'énergie, et le principe de Lavoisier ne risque donc rien.
 
Par contre dans un univers en expansion, la conservation de l'énergie n'est pas définie globalement. Et c'est dans ce cadre que l'on peut réfléchir le "free lunch" que constitue notre Univers.
 
Il y a plusieurs façon d'envisager la chose. Par exemple via le "bootstrap de Gunzig" : le processus inflationnaire excite le vide quantique et lui fait cracher de la matière.


Cette première phrase de ton intervention me parle, l'image est assez claire...la cohésion de l'ensemble est directement liée aux lois qui régissent les parties de l'ensemble, en gros ?
 
Grand merci pour ton long développement, les développements théoriques, aussi simples soient ils pour vous, m'échappent un peu mais les paragraphes de synthèse sont limpides.


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n°40504371
par l'anne​au de l'ia
word master
Posté le 27-12-2014 à 13:04:19  profilanswer
 

Bonjour,
 
Je suis pas fort en physique.
 
Je cherche le contraire d'un prisme.


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Toute expression prend un sens spirituel qui nous influence dans notre quête de l'Homme.
n°40505647
toto408
free porn
Posté le 27-12-2014 à 17:17:57  profilanswer
 

Ste réponse de gilga [:vapeur_cochonne]


Message édité par toto408 le 27-12-2014 à 17:18:20

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OverClocking-Masters
n°40509707
toutsec
Posté le 28-12-2014 à 14:10:19  profilanswer
 

par l'anneau de l'ia a écrit :

Bonjour,
 
Je suis pas fort en physique.
 
Je cherche le contraire d'un prisme.


Une chaîne de 4 prismes ou 2 prismes + 1 miroir ou un réseau + miroir  :o

n°40693688
Swiss_Knig​ht
600 MeV since 1957.
Posté le 13-01-2015 à 19:27:31  profilanswer
 

Salut,
 
Quelqu'un peut-il brièvement m'expliquer pourquoi la valeur d'un champ varie en deux points distincts d'une surface équipotentielle ?
Est-ce juste parce que 'r' varie en fait ?
 
Merci.
 
:jap:

Message cité 1 fois
Message édité par Swiss_Knight le 13-01-2015 à 19:50:08

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Hergestellt in der Schweiz.
n°40694410
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 13-01-2015 à 20:38:40  profilanswer
 


Tu penses par exemple à un champ electrique ? Dans ce cas la relation entre le champ électrique E et le potentiel V est donnée par E = -grad V. Ce n'est donc pas la valeur du potentiel qui compte mais sa dérivée. La relation montre que la composante du champ E sur la tangente à la surface équipotentielle est nulle, mais ne dit rien sur les autres directions.


Message édité par Welkin le 13-01-2015 à 20:40:00
n°40694710
Swiss_Knig​ht
600 MeV since 1957.
Posté le 13-01-2015 à 21:03:12  profilanswer
 

Avec les charges, je commence à gentiment me rendre compte que c'est "facile" car elles sont ponctuelles.
Donc, non ; je pensais plutôt au potentiel gravifique : -GM/r.
Sur une surface dite équipotentielle, en tout point de cette surface cette valeur est similaire. G étant une constante, elle ne dépend que de M et r. M c'est la masse d'une planète, que je sache, elle ne varie pas. Reste r. Si la surface équipotentielle n'est pas purement sphérique (ce qui est le cas justement...) r n'est donc pas constant le long de cette surface...

 

... et c'est con mais du coup, si r n'est pas constant le long de cette surface... la valeur du potentiel ne peut que changer. Et donc, ce n'est plus une surface équipotentielle. C'est là que ça coince tu vois...la logique est cassée ; il me manque un élément.

 

J'imagine que la définition que j'ai posée ici pour le potentiel gravifique n'est pas bonne... car pour contrebalancer les variations de r, M doit varier de manière telle que la valeur du potentiel ne change pas le long de la surface ! Mais comment expliquer ça.... (pour peux que ce raisonnement là soit correct encore ! :S )

Message cité 1 fois
Message édité par Swiss_Knight le 13-01-2015 à 21:05:44

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Ciler
Posté le 13-01-2015 à 21:05:24  profilanswer
 

Sauf que par définition sur un champ de type gravitation (-GM/r) la surface équipotentielle EST sphérique.


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Posté le 13-01-2015 à 21:07:56  profilanswer
 

Ouais ça va dans le même sens que ce que je disais alors. Donc pour expliquer une surface équipotentielle du genre patatoïdale, il faut une expression du potentiel de gravité qui soit différente de la simple expression de ce potentiel dans le cas d'une masse homogène ou concentrée en un point.
 
Je vois d'ici des équations longues comme le bras se profiler, je sais pas pourquoi.............


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Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 13-01-2015 à 21:08:24  profilanswer
 

Swiss_Knight a écrit :

Avec les charges, je commence à gentiment me rendre compte que c'est "facile" car elles sont ponctuelles.
Donc, non ; je pensais plutôt au potentiel gravifique : -GM/r.
Sur une surface dite équipotentielle, en tout point de cette surface cette valeur est similaire. G étant une constante, elle ne dépend que de M et r. M c'est la masse d'une planète, que je sache, elle ne varie pas. Reste r. Si la surface équipotentielle n'est pas purement sphérique (ce qui est le cas justement...) r n'est donc pas constant le long de cette surface...

 

... et c'est con mais du coup, si r n'est pas constant le long de cette surface... la valeur du potentiel ne peut que changer. Et donc, ce n'est plus une surface équipotentielle. C'est là que ça coince tu vois...la logique est cassée ; il me manque un élément.

 

J'imagine que la définition que j'ai posée ici pour le potentiel gravifique n'est pas bonne... car pour contrebalancer les variations de r, M doit varier de manière telle que la valeur du potentiel ne change pas le long de la surface ! Mais comment expliquer ça.... (pour peux que ce raisonnement là soit correct encore ! :S )

 
Ciler a écrit :

Sauf que par définition sur un champ de type gravitation (-GM/r) la surface équipotentielle EST sphérique.


Voilà, -GM/r c'est le potentiel crée par une charge ponctuelle de matière. Si la source du champ a une extension spatiale, alors c'est plus valide : il faut faire la somme/l'intégrale. Et du coup la géométrie n'est plus du tout simple.


Message édité par Welkin le 13-01-2015 à 21:08:44
n°40694838
Ciler
Posté le 13-01-2015 à 21:12:31  profilanswer
 

Swiss_Knight a écrit :

Ouais ça va dans le même sens que ce que je disais alors. Donc pour expliquer une surface équipotentielle du genre patatoïdale, il faut une expression du potentiel de gravité qui soit différente de la simple expression de ce potentiel dans le cas d'une masse homogène ou concentrée en un point.
 
Je vois d'ici des équations longues comme le bras se profiler, je sais pas pourquoi.............


Oui, en effet.  
 
D'ailleurs c'est (en fait) le cas sur Terre. La distribution de masse étant pas homogène, le champ de gravitation n'est pas une fonction de (r), mais (r, θ, φ). Après c'est pas nécessairement une expression ultra-compliquée non plus.


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Swiss_Knig​ht
600 MeV since 1957.
Posté le 13-01-2015 à 21:13:11  profilanswer
 

Donc en gros, si je comprends bien, il faut sommer sur i tous les produits -GM/r = -GdV_i*rho_i/r_i  pour tous les éléments infiniment petits dV_i de masse volumique rho_i qui composent l'astre et les rayons r_i du centre de l'astre à ces éléments...

 

Je vois le genre.

 

:jap: merci

 
Ciler a écrit :


Oui, en effet.

 

D'ailleurs c'est (en fait) le cas sur Terre. La distribution de masse étant pas homogène, le champ de gravitation n'est pas une fonction de (r), mais (r, θ, φ). Après c'est pas nécessairement une expression ultra-compliquée non plus.

 

si seulement c'était si "simple" :D ; une surface équipotentielle serait de type ellipsoïdale et non patatoïdale.


Message édité par Swiss_Knight le 13-01-2015 à 21:15:14

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n°40694879
Ciler
Posté le 13-01-2015 à 21:15:41  profilanswer
 

On peut le voir comme ça, après, se pose la question de savoir si c'est réellement intéressant. Sur Terre, je sais pas s'il y a des applications concrètes qui considèrent le champ de gravitation comme n'étant pas homogène. (corrigez moi, j'ai un doute sur l'utilisation d'homogène ici).


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Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 13-01-2015 à 21:19:38  profilanswer
 

Si si, ca s'utilise en géologie par exemple !
 
Homogène --> radial

Message cité 2 fois
Message édité par Welkin le 13-01-2015 à 21:20:32
n°40694983
Swiss_Knig​ht
600 MeV since 1957.
Posté le 13-01-2015 à 21:22:46  profilanswer
 

Alors je te le dis. Si je posais la question, c'est que c'est bien le cas ; il y en a.
La recherche minière. L'océanographie / climatologie. Le calcul de trajectoires de satellites avec une haute précision. La topométrie. Le positionnement par GPS / GNSS sur Terre, etc.


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n°40695011
Ciler
Posté le 13-01-2015 à 21:26:11  profilanswer
 

Welkin a écrit :

Si si, ca s'utilise en géologie par exemple !
 
Homogène --> radial


:jap:
 
ET homogène s'utilise dans quel cas alors ? (2 ans au collège et je perds déjà le vocab....)


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n°40695201
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 13-01-2015 à 21:41:54  profilanswer
 


Ca serait équivalent à constant ici je dirais.


Message édité par Welkin le 13-01-2015 à 21:42:03
n°40734154
Hunters
Posté le 16-01-2015 à 23:55:24  profilanswer
 

J'ai repensé a Marie Curie, la découverte de la radioactivité blabla...
 
Y'a pas moyen d'évaluer très grossièrement le niveau de radiations reçues dans un endroit (genre après accident radiologique, guerre avec les ET, ou les nazis de derrière la lune, que sais-je...) en y foutant une vieille radio des poumons/col de l'uterus/membre HFRien bien exposée, et en regardant a quel point et surtout a quel vitesse la radio blanchi ?
 
Edit : Ou Becquerel, c'est pas grave c'est pareil, j'anticipe avant de me faire allumer  :o

Message cité 2 fois
Message édité par Hunters le 16-01-2015 à 23:57:58
n°40734319
cronos
Posté le 17-01-2015 à 00:35:38  profilanswer
 

Welkin a écrit :

Si si, ca s'utilise en géologie par exemple !
 
Homogène --> radial


 
isotrope du coup, non ?  :??:


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" Ah parce que c'était inclus dans "tout" ? " StephaneF, 2014.
n°40734405
yamazaki
Still just a rat in a cage?
Posté le 17-01-2015 à 01:00:18  profilanswer
 

Hunters a écrit :

J'ai repensé a Marie Curie, la découverte de la radioactivité blabla...
 
Y'a pas moyen d'évaluer très grossièrement le niveau de radiations reçues dans un endroit (genre après accident radiologique, guerre avec les ET, ou les nazis de derrière la lune, que sais-je...) en y foutant une vieille radio des poumons/col de l'uterus/membre HFRien bien exposée, et en regardant a quel point et surtout a quel vitesse la radio blanchi ?
 
Edit : Ou Becquerel, c'est pas grave c'est pareil, j'anticipe avant de me faire allumer  :o


Si, très grossièrement. C'est à peu près aussi précis que de mettre un doigt dans l'eau pour évaluer sa température :whistle:  
Un compteur Geiger fait ca plus précisemment et plus rapidement.
 
Ca serait quoi l'idée derrière ta proposition? Pourquoi faire de l'approximatif avec des vieilles méthodes plutôt que d'utiliser ce qu'on a a dispo de plus performant et précis?
Le but d'une étude n'est pas seulement de déterminer à un moment donné quelle est la dose de radiation, mais aussi de savoir combien de temps elle va durer, sa nature...
Une bonne grosse dose de radiations alpha, tu fous une feuille de papier devant, et c'est reglé. Des rayons X, c'est pas la même. La nature des éléments radioactifs emmetant te permet de savoir quelle types de radiations, leur énergie, et leur demi-vie, donc la période sur laquelle la zone va être contaminée, si les produits fils ne sont pas eux-même metastables ou radioactifs... Tu ne sauras rien de tout-ca avec ta radio. De plus, une radio, c'est des mSv, et ca blanchit déjà allègrement ton fond, et même les zones d' "ombre" sont contrastées. Et on parle d'une exposition éclaire très faible. Un film doit être protégé dans une caisse spéciale, faute de quoi, après exposition ambiante, il est de toute facon marqué. Les radiations existent de facon naturelle à des niveaux très faibles. Le profil géologique joue un rôle prépondérant aussi. Les géologues peuvent donner la provenance d'un sol d'après la composition en isotopes des éléments communs... (pas forcément radioactifs).
 
Bref, dans le principe, si, peut-être avec quelque chose d'un peu plus fin que du film radio (puis après il est traité pour ne plus bouger, donc une vieille radio, non, ca marchera pas), mais dans les faits, ca a une utilité nulle. Comme je disais, autant estimer la température avec la paume de sa main: azote liquide = aie, neige carbonique = touchable mais rapidement aie, neige = perte de sensation au bout de qqes minutes, temp. ambiante = bien, eau à 60° = aie, vapeur d'eau et tout ce qui est aussi = aie... Paie ta précision! :love:

n°40735290
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 17-01-2015 à 10:35:11  profilanswer
 

cronos a écrit :


 
isotrope du coup, non ?  :??:


Ouais tu peux dire ça aussi.

n°40735632
yamazaki
Still just a rat in a cage?
Posté le 17-01-2015 à 11:29:00  profilanswer
 

Hunters a écrit :

J'ai repensé a Marie Curie, la découverte de la radioactivité blabla...
 
Y'a pas moyen d'évaluer très grossièrement le niveau de radiations reçues dans un endroit (genre après accident radiologique, guerre avec les ET, ou les nazis de derrière la lune, que sais-je...) en y foutant une vieille radio des poumons/col de l'uterus/membre HFRien bien exposée, et en regardant a quel point et surtout a quel vitesse la radio blanchi ?
 
Edit : Ou Becquerel, c'est pas grave c'est pareil, j'anticipe avant de me faire allumer  :o


Un peu plus frais que en pleine nuit: oui, Becquerel, puis travaux des Curies. Mais tu associes à ca la radiographie comme découverte par Roentgen, qui n'est pas liée à la radioactivité (une radio dans un horsto, c'est un faisceau d'électrons précipités à très haute vitesse sur une plaque de Tungsten, ce qui cause la génération des rayons X utilisés pour faire la photo -> pas de demi-vie ni rien, les rayons sont générés à dose voulue au moment voulu). Ce qui renvoit à un des problèmes de la méthode proposée: tous les rayons X qui vont imprimer ton film ne résulteront pas forcément de radioactivité...

n°40740475
TDS
Posté le 17-01-2015 à 22:03:33  profilanswer
 

yamazaki a écrit :


Si, très grossièrement. C'est à peu près aussi précis que de mettre un doigt dans l'eau pour évaluer sa température :whistle:  
Un compteur Geiger fait ca plus précisemment et plus rapidement.
 
Ca serait quoi l'idée derrière ta proposition? Pourquoi faire de l'approximatif avec des vieilles méthodes plutôt que d'utiliser ce qu'on a a dispo de plus performant et précis?
Le but d'une étude n'est pas seulement de déterminer à un moment donné quelle est la dose de radiation, mais aussi de savoir combien de temps elle va durer, sa nature...
Une bonne grosse dose de radiations alpha, tu fous une feuille de papier devant, et c'est reglé. Des rayons X, c'est pas la même. La nature des éléments radioactifs emmetant te permet de savoir quelle types de radiations, leur énergie, et leur demi-vie, donc la période sur laquelle la zone va être contaminée, si les produits fils ne sont pas eux-même metastables ou radioactifs... Tu ne sauras rien de tout-ca avec ta radio. De plus, une radio, c'est des mSv, et ca blanchit déjà allègrement ton fond, et même les zones d' "ombre" sont contrastées. Et on parle d'une exposition éclaire très faible. Un film doit être protégé dans une caisse spéciale, faute de quoi, après exposition ambiante, il est de toute facon marqué. Les radiations existent de facon naturelle à des niveaux très faibles. Le profil géologique joue un rôle prépondérant aussi. Les géologues peuvent donner la provenance d'un sol d'après la composition en isotopes des éléments communs... (pas forcément radioactifs).
 
Bref, dans le principe, si, peut-être avec quelque chose d'un peu plus fin que du film radio (puis après il est traité pour ne plus bouger, donc une vieille radio, non, ca marchera pas), mais dans les faits, ca a une utilité nulle. Comme je disais, autant estimer la température avec la paume de sa main: azote liquide = aie, neige carbonique = touchable mais rapidement aie, neige = perte de sensation au bout de qqes minutes, temp. ambiante = bien, eau à 60° = aie, vapeur d'eau et tout ce qui est aussi = aie... Paie ta précision! :love:


 
Tellement imprécis que c'est ce qui sert de référence légal (au sens médecine du travail) en radioprotection : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dosim [...] 3.A9trique
Certes, c'est un poil plus sophistiqué que la vieille radio des poumons de mémé, mais le principe de base reste le même.

n°40740946
yamazaki
Still just a rat in a cage?
Posté le 17-01-2015 à 22:49:24  profilanswer
 

Ben oui, le principe reste le même, et si on change les conditions, on change le resultat. Avec une radio, non, pas possible. Avec un autre matériaux, oui. Et pour le film dosimétrique (seul truc de la page qui se rapproche vraiment du film radio), tu as du rater l'imparfait en début de paragraphe. Le reste est déjà pas mal plus élaboré.
 
L'article wiki par contre mentionne l'OSL, que je connaissais pas, et qui distingue entre les types de rayonnements et qui estime les énergies :love:

n°40778981
antiseptiq​ueIncolore
zzzzzzzzzdjhgdfcjdsc zedufkgkz
Posté le 21-01-2015 à 11:35:57  profilanswer
 

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/ [...] t-toucher/
 
ya que moi que ça choque le terme "hydrophobique" ?

n°40779492
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 21-01-2015 à 12:05:14  profilanswer
 

"hydrophobique" a été corrigé pour hydrophobe, mais il reste "hiératiques" = qui concerne les choses sacrées, mis en lieu et place de hiérarchique, I presume :lol:  


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
mood
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