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Auteur | Sujet : Existe-t-il un moyen simple de détruire l'univers ? |
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Herbert de Vaucanson Grignoteur de SQFP depuis 2002 | Reprise du message précédent :
--------------- Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur. |
Publicité | Posté le 20-04-2009 à 23:22:48 |
Eneytihi Dihodaboldji | Sinon moi demain j'essaierai de couper un pomme avec un couteau bien aiguisé.
--------------- Celui qui parle beaucoup se trompe tout autant. |
kizkoool |
Ce que je dis c'est que les post-humains arriveront un jour dans le futur à faire une simulation capable de berner les meilleurs physiciens simulés de l'an 3000. (cf. "démonstration" dans les posts ci-dessus). Message cité 2 fois Message édité par kizkoool le 20-04-2009 à 23:26:42 |
zenith Là-haut perché dans la pensée. |
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zenith Là-haut perché dans la pensée. | Je propose de rebaptisé le topic. |
Profil supprimé | Posté le 20-04-2009 à 23:36:30 Proposez
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Marco Paulo |
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Marco Paulo |
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DarKLorD_BaLRoG May the Force be with you ! |
Publicité | Posté le 20-04-2009 à 23:39:20 |
zenith Là-haut perché dans la pensée. |
Message édité par zenith le 20-04-2009 à 23:43:25 |
kanoncs 20th Century Boy |
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Profil supprimé | Posté le 21-04-2009 à 00:05:07
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The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
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The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
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Betcour Building better worlds |
--------------- "They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain) |
Herbert de Vaucanson Grignoteur de SQFP depuis 2002 |
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Marco Paulo |
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The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
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Marco Paulo |
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The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
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The Dark M | Drap |
Marco Paulo |
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The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
Message édité par The matrix le 21-04-2009 à 14:05:51 |
Marco Paulo |
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Tous http://www.annuaire-guitare.fr | D'après ce que j'ai entendu des derniers développement scientifiques, l'Univers est fini mais la question de savoir ce qu'il y a "derrière" ne se pose pas et serait aussi aberrante que de se demander ce qu'il y avait avant le début de l'Univers, avant le commencement du temps (temps "apparu" avec le big bang).
Message cité 1 fois Message édité par Tous le 21-04-2009 à 14:28:53 --------------- Les Cartes Son Haute Fidélité pour mélomanes, musiciens, audiophiles, la MAO, le cinéma,... |
The matrix Chacun fait ce qu'il en veut. |
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Tous http://www.annuaire-guitare.fr | Je pense qu'il est impossible et inenvisageable d'avoir un jour le contrôle de suffisamment d'énergie pour le faire
Message édité par Tous le 21-04-2009 à 14:35:38 --------------- Les Cartes Son Haute Fidélité pour mélomanes, musiciens, audiophiles, la MAO, le cinéma,... |
Profil supprimé | Posté le 21-04-2009 à 15:05:03
Message cité 1 fois Message édité par Profil supprimé le 21-04-2009 à 15:05:44 |
Marco Paulo |
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xantox | Pour ajouter un commentaire à cette hypothèse de la simulation, je constate dans ces débats une forte ambiguité de fond ayant trait à l'utilisation du langage et premièrement au sens du mot "simulation" - qui dans son etymologie médiévale et obsolète signifiait effectivement quelque chose de non réel qui se présente comme réel. Une même ambiguité réside dans l'idée que l'on pourrait se faire de la virtualité à partir de l'expérience des jeux vidéo - où le monde simulé n'est en majeure partie qu'une abstraction visuelle du monde - ou du film "Matrix" - où le monde "réel" est clairement identifié en opposition avec le monde simulé bien que ce dernier ait toutes caractéristiques de réalité (un écho imparfait de la pensée de Baudrillard). Cette forme d'opposition essentielle entre le monde "réel" et le monde "virtuel" et confèrant implicitèment au premier un statut privilégié et au deuxième un statut de surrogat vient en fait d'Aristote, avec son opposition entre les domaines du possible et de l'actualisé, idée reprise par Saint Thomas et la pensée scolastique et qui a laissé des traces profondes dans le langage quotidien et notre façon d'appréhender ce sujet encore aujourd'hui. Dans une définition plus récente par le logicien Charles Sanders Peirce (1839-1914) on s'approche davantage de l'utilisation scientifique moderne, pour Peirce l'entité "virtuelle A" est une entité différente de A qui a une certaine "efficience" en commun avec A. D'après la vision plus raffinée que la physique et les sciences du calcul nous donnent aujourd'hui, il convient d'aller encore plus loin et considérer ces domaines du "réel" et du "virtuel" selon un seul et même statut de réalité. Le sujet est complexe et non sans controverses, mais en synthèse on peut dire ce qui suit. D'une part, ce que nous considérons "réel", comme un coup de marteau, est par définition lui-même déjà une simulation - la réalité du coup de marteau étant pure forme épistemique de l'état quantique, c'est à dire forme qui procède d'un pouvoir de représentation intrinsèque a la physicité. En ce sens tout est forme entre formes, simulation entre simulations. Cela permet accessoirement de rejoindre l'étimologie première du mot simulation du latin similis = pareil. D'autre part, la simulation, qui est l'effet d'une possibilité générique implicite à ce que nous considérons être la physicité, est telle à révéler (et non pas à cacher) le statut de cette physicité. En d'autres termes, des individus qui habiteraient une simulation de notre environnement qui serait -parfaitement- réalisée, ex. par un ordinateur quantique, seraient en accord parfait avec nous quant aux lois de la mécanique quantique. Si par contre la simulation était à l'opposé très éloignée des lois de notre environnement physique, il serait tout de même et par définition impossible de "cacher" aux habitants le super-ensemble de lois communes à tous mondes dotés d'habitants conscients et qui en particulier en détermineraient leurs propriétés de calculabilité. Par ailleurs, plus la forme des mondes simulés correspond, plus ils rentrent en communication, et plus les contours de la simulation s'estompent dans un tout : on est face à un processus d'apprentissage entre mondes, tout comme dans le processus d'apprentissage humain où le domaine simulé de notre expérience est amené à se reconnaître dans le monde "qui nous entoure" mais dont en fait nous faisons partie. Donc en résumé, 1/ Il n'y a pas de réalité d'un côté et de simulation de l'autre : tout est simulation, car tout est forme qui sous-entend un pouvoir de représentation. Message cité 3 fois Message édité par xantox le 21-04-2009 à 22:25:39 --------------- -- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie |
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